@Onmyoji :
Je n'ai pas à subir ton agressivité (dans les propos ou dans les notes, rien à foutre).
Autant en général, sur une discussion qui m'intéresse, je peux accepter l'agressivité d'un forumeur. Autant là, je pense m'être clairement justifié. Donc hors de question d'accepter ça sur un sujet dans lequel j'ai délibérément choisi de ne pas entrer.
Ensuite, oui, je n'ai fait aucun effort sur la taxinomie des soins psychologiques. Mais vu que j'ai expliqué n'avoir aucune envie d'aborder cet aspect sur FTS, je considère cette distinction comme un détail négligeable dans ce topic. Donc honnêtement, j'ai autre chose à foutre.
Quant à ton dernier post, il est magique ! Tout ma réponse précédente ignorée par du cherry picking. Merci.
Que tu ne sois pas d'accord avec mon opinion, ok. Mais, le « ça me paraît cohérent et plausible,
DONC c'est vrai », ignorant au passage l'expérience (et donc les expériences concrètes et réelles) de tout un ensemble de professionnels du sujet... Que tu ne sois pas d'accord avec eux, ok. Mais ce n'est pas sur ce plan que tu as répondu.
Mais je reconnais, j'aurais dû t'ignorer quand tu m'as entraîné sur le sujet la 1ère fois. Ma faute, désolé. A partir de maintenant, on va corriger le tir. Ce sera donc ma dernière intervention de ce topic sur la psychanalyse sous un angle médical.
Comme j'ai dit, je suis intéressé par les questions sur son succès dans les milieux littéraires, et auprès de ceux qui ne l'abordent pas sous l'angle réellement médical. Par des réponses comme celles de BirdonTheWire (pas la dernière par contre) ou Nonchalance.
@BirdonTheWire : je réagis à ton dernier post, mais ce sera ma dernière réponse sur le sujet de la psychanalyse comme technique de soins.
Birdon, que tu aies un avis sur ces questions, ok. Mais je vais contredire parce que ça va me permettre d'afficher clairement certaines prises de positions de la pétition que je partage, et qui me semblaient claires, mais ne le sont apparemment pas. Et d'apporter certains éclairages.
Non mais la psychanalyse est un outil. Avec ses limites et ses défauts. Il peut être utile en complément d’une prise en charge classique.
Non, c'est faux. Et c'est ce qu'affirment clairement les signataires de la pétition. Et je suis assez d'accord avec eux.
Son but est différent des TCC, (je ne vois pas pourquoi on oppose systématiquement les deux) qui est de produire un résultat fonctionnel. Alors que la psychanalyse vise à long terme à assainir les « conflits » internes. A créer un discours assimilable par le malade et par lui-même.
Sans agressivité : il y a une contradiction logique dans ta phrase. Vu le but que tu assignes à la psychanalyse, pourquoi un malade (psychiquement parlant), donc quelqu'un qui souffre et veut mettre fin à sa souffrance plus ou moins rapidement, irait voir un psychanalyste ? Pourquoi les tribunaux leur feraient confiance ?
Quant à leur opposition, elle vient de plusieurs causes.
Des praticiens eux-mêmes, qui se font la guerre. Et pour avoir consulté avec
les deux approches, ça se comprend.
Elles sont incompatibles, et l'une risque de te gêner pour l'autre. En gros, si tu utilisais l'une pour compléter l'autre comme tu le suggères, tu te retrouverais à faire quelque chose chez l'un que tu ne dois surtout pas faire chez l'autre. « Est-ce que votre père vous a appris à gérer votre colère » (essayer concrètement ce genre d'évaluation, vous verrez le problème. ) chez l'un, « Quelle pensée vous sont venues à l'esprit cette dernière fois que vous venez de raconter, lorsque vous avez perdu le contrôle de vos nerfs ». Le tout en constatant que l'une des thérapies te permet d'avancer, l'autre pas (je te laisse deviner qui est qui). L'un qui te fait comprendre de manière indirecte qu'il n'y a pas de résultats dans ce domaine, que si tu n'a pas bougé d'un pas au bout d'un an de thérapie, ce n'est pas grave, et l'autre qui écarquille sincèrement les yeux à l'idée d'une absence d'avancées quelconques au bout de 6 mois, mais d'une thérapie qui continue. Et tu consultes pour la même chose !
Même chez les praticiens, ce ne serait pas tenable. Christophe André expliquait que la pratique psycho-analytique l'a tellement dégoûté qu'il a failli se reconvertir dans une autre spécialité médicale (la néphrologie je crois). Il a eu la chance de découvrir les TCC juste avant. Une fois, j'entendais 2 étudiantes de L1 ou ( L2 ? ) en psycho discuter de leurs cours et de leurs profs. Dans l'équipe, il y avait au moins 1 analytique et un 1 cognitiviste. Et elles décrivaient une guerre de chapelle assez... ubuesque !
Enfin, et surtout, elles s'opposent parce que,
contrairement à erreur très répandues (dont on se doute d'où elle vient...),
elles visent souvent aux mêmes objectifs. Sauf que l'approche cognitive est beaucoup plus limitée dans ses ambitions, ce qui créé cette impression de buts différents. La psychanalyse est très « toutaulogue », les TCC, moins.
Il y a aussi un problème de coût. Cherche les prix et fait les calculs.
Tu remarqueras aussi que l'opposition est entre TCC et psychanalyse. Comme on me l'a fait remarquer, la taxinomie des soins psychologiques est bien plus complexe que ces deux là. Pourtant, l'affrontement est essentiellement entre ces deux là. Indice, selon moi, qu'il ne s'agit pas du tout d'une opposition artificielle.
Et volontairement, j'ignorerai tout ce qui est guerre de pouvoir (dans les Facs, les Hôpitaux, les émissions télé, etc...)
Ce que tu fustiges toi, c’est la virulence de certains à l’imposer comme modèle dominant et plus ou moins par la force.
Pas compris si tu t'adressais à moi ou à Onmyoji. Mais si c'est à moi, non !
Ce que je fustige, tout comme la pétition, c'est l'existence de la psychanalyse comme technique de soins.
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