Aller voir un psy
Bonjour, j'ouvre cette discussion qui risque d'être animée puisque sur de nombreux fils je vois le conseil daller "en parler à un professionnel".
De façon si régulière et automatique que j'en ai trouvé ça louche. Si tout le monde répète une chose, soit cest parce que cela a été prouvé, soit il s'agit dune croyance particulièrement crue dans le milieu. Hors j'aime beaucoup analyser les croyances, surtout lorsqu'elles sont dominantes.
A votre avis, quelles preuves scientifiques justifient tous ces conseils daller "voir un professionnel", ou, si ce n'est pas une histoire de preuve scientifique, quel autre élément vous fait croire que si souvent ce soit une bonne idée?
De façon si régulière et automatique que j'en ai trouvé ça louche. Si tout le monde répète une chose, soit cest parce que cela a été prouvé, soit il s'agit dune croyance particulièrement crue dans le milieu. Hors j'aime beaucoup analyser les croyances, surtout lorsqu'elles sont dominantes.
A votre avis, quelles preuves scientifiques justifient tous ces conseils daller "voir un professionnel", ou, si ce n'est pas une histoire de preuve scientifique, quel autre élément vous fait croire que si souvent ce soit une bonne idée?
Je pense qu'on conseille à une personne de consulter lorsqu'elle est face à un problème qu'elle n'arrive pas à résoudre ou qu'elle rencontre un blocage qu'elle ne parvient pas à lever seule.
Je pense que ce conseil est pertinent à condition qu'il s'agisse d'un réel blocage, qui empêche d'avancer et d'être heureux même en y mettant la meilleure volonté.
L'intérêt est alors de réfléchir à cela de façon confidentielle, car parfois cela peut avoir des conséquences négatives en milieu social ou professionnel.
Je pense que ce conseil est pertinent à condition qu'il s'agisse d'un réel blocage, qui empêche d'avancer et d'être heureux même en y mettant la meilleure volonté.
L'intérêt est alors de réfléchir à cela de façon confidentielle, car parfois cela peut avoir des conséquences négatives en milieu social ou professionnel.
Ça tient simplement à un aspect ici qui est tout à fait responsable : "ce forum ne remplace pas une thérapie".
C'est un conseil de bon sens et aussi qui a un fondement légal, de la même manière qu'on donne pas des conseils de nature médicale sur d'autres aspects quand on est pas qualifiés pour le faire, on est pas plus légitimes à le faire quand il s'agit du plan psychologique.
Aussi, conseiller de consulter, c'est la seule conduite responsable devant un cas limite qui a potentiellement besoin d'être surveillé car en risque d'attenter à ses jours ou à la sécurité de quelqu'un d'autre.
La plupart des gens sont dépressifs et s'en rendent pas compte et traînent ça depuis des années, à être apathiques ou autres, et la plupart arrivent ici sans la moindre idée qu'ils pourraient seulement voir un médecin et aller mieux. Et quand on voit certains cas lourds, ça ne s'applique pas qu'aux dépressions mais aux gens avec des troubles anxieux, des traumas des troubles alimentaires, des peurs irrationnelles, etc.
C'est pas une question de croyance, c'est une simple réponse logique d'aller voir quelqu'un de qualifié. Quand on a un problème de plomberie on peut faire ça soi-même mais très souvent ça finit mal ou pas aux normes. Un médecin est le seul armé pour évaluer correctement l'état psychologique de quelqu'un, et peut lui prescrire le nécessaire pour l'aider si besoin. Et on va pas refaire la littérature sur les bénéfices des anti dépresseurs par exemple, ils ne sont plus à prouver, même s'il y a eu des dérives.
Un médicament tel que ceux là, ça ne modifie pas votre personnalité ou votre conscience, ça la ramène à son point de fonctionnement normal, parce qu'un trouble comme une dépression, même si ça peut émerger de facteurs sociaux, c'est automatiquement traduit par des effets biochimiques, et c'est pour ça que vous adoptez certains comportements.
Après pour ma part je ne conseille que les médecins psychiatres, les psychologues étant trop souvent dans des mouvements qui mélangent l'étude scientifique et le bullshit ésotérique type rebirthing, "vibrations énergétiques" et autres.
Quand un mec qui veut s'occuper de ta tête commence à te parler de chakras, faut fuir, parce qu'il est pas bien dans la sienne.
C'est un conseil de bon sens et aussi qui a un fondement légal, de la même manière qu'on donne pas des conseils de nature médicale sur d'autres aspects quand on est pas qualifiés pour le faire, on est pas plus légitimes à le faire quand il s'agit du plan psychologique.
Aussi, conseiller de consulter, c'est la seule conduite responsable devant un cas limite qui a potentiellement besoin d'être surveillé car en risque d'attenter à ses jours ou à la sécurité de quelqu'un d'autre.
La plupart des gens sont dépressifs et s'en rendent pas compte et traînent ça depuis des années, à être apathiques ou autres, et la plupart arrivent ici sans la moindre idée qu'ils pourraient seulement voir un médecin et aller mieux. Et quand on voit certains cas lourds, ça ne s'applique pas qu'aux dépressions mais aux gens avec des troubles anxieux, des traumas des troubles alimentaires, des peurs irrationnelles, etc.
C'est pas une question de croyance, c'est une simple réponse logique d'aller voir quelqu'un de qualifié. Quand on a un problème de plomberie on peut faire ça soi-même mais très souvent ça finit mal ou pas aux normes. Un médecin est le seul armé pour évaluer correctement l'état psychologique de quelqu'un, et peut lui prescrire le nécessaire pour l'aider si besoin. Et on va pas refaire la littérature sur les bénéfices des anti dépresseurs par exemple, ils ne sont plus à prouver, même s'il y a eu des dérives.
Un médicament tel que ceux là, ça ne modifie pas votre personnalité ou votre conscience, ça la ramène à son point de fonctionnement normal, parce qu'un trouble comme une dépression, même si ça peut émerger de facteurs sociaux, c'est automatiquement traduit par des effets biochimiques, et c'est pour ça que vous adoptez certains comportements.
Après pour ma part je ne conseille que les médecins psychiatres, les psychologues étant trop souvent dans des mouvements qui mélangent l'étude scientifique et le bullshit ésotérique type rebirthing, "vibrations énergétiques" et autres.
Quand un mec qui veut s'occuper de ta tête commence à te parler de chakras, faut fuir, parce qu'il est pas bien dans la sienne.
Une autre problématique est que beaucoup de gens se reposent sur des coachs qui n'ont aucune formation, aucune légitimité à traiter des problèmes qu'ils traitent. Et quand ce n'est pas le cas, ils s'adressent à nous comme une version freeware de ces coachs. Sauf qu'on peut être plus honnêtes vu qu'on a rien à vendre, et qu'on peut admettre ne pas être équipés pour aider dans certains problèmes.
On peut partager des vues sur des problèmes de développement personnel, de relations, de rencontres ou de séduction; mais quand c'est la base qui fait défaut et que c'est médical faut d'avoir reconnaître ses limites. Pour le bien de l'autre, et le sien aussi (pouvoir se regarder dans la glace, c'est important).
On peut partager des vues sur des problèmes de développement personnel, de relations, de rencontres ou de séduction; mais quand c'est la base qui fait défaut et que c'est médical faut d'avoir reconnaître ses limites. Pour le bien de l'autre, et le sien aussi (pouvoir se regarder dans la glace, c'est important).
Bonsoir à tous,
premier post ^^
J'aimerais ajouter un avis un peu contradictoire à cette conversation.
D'après moi, une psychanalyse, quelle quelle soit, n'est pas une garantie de "bien-être" ou de "compréhension totale de son moi"...
D'après certains, (pas besoin de citer pour appuyer ^^) on serait tous dans une situation psychique "normalo-névrotique".
Je l'entend comme une sort "d'équilibre instable psychique".
Hors aussi bien métaphoriquement qu'empiriquement, pour reconstruire il faut détruire, ce qui entraîne nécessairement une grande fragilité pendant la reconstruction.
Avec bien sûr l'objectif d'obtenir un nouvel équilibre certainement plus solide à terme, mais invariablement imparfait.
Voilà, pour dire, une psychanalyse est longue, laborieuse et sans garantie de succès à un instant t.
Bon conseil pour qui serait prêts à y consacrer autant d'énergie que d'années...
Bien sûr à nuancer suivant l'ampleur du pathos
A ne pas prendre à la légère, je pense...
premier post ^^
J'aimerais ajouter un avis un peu contradictoire à cette conversation.
D'après moi, une psychanalyse, quelle quelle soit, n'est pas une garantie de "bien-être" ou de "compréhension totale de son moi"...
D'après certains, (pas besoin de citer pour appuyer ^^) on serait tous dans une situation psychique "normalo-névrotique".
Je l'entend comme une sort "d'équilibre instable psychique".
Hors aussi bien métaphoriquement qu'empiriquement, pour reconstruire il faut détruire, ce qui entraîne nécessairement une grande fragilité pendant la reconstruction.
Avec bien sûr l'objectif d'obtenir un nouvel équilibre certainement plus solide à terme, mais invariablement imparfait.
Voilà, pour dire, une psychanalyse est longue, laborieuse et sans garantie de succès à un instant t.
Bon conseil pour qui serait prêts à y consacrer autant d'énergie que d'années...
Bien sûr à nuancer suivant l'ampleur du pathos

A ne pas prendre à la légère, je pense...
La psychanalyse n'a rien d'une panacée,
Mais il y a bien d'autres méthodes quand on parle de psychologie.
Dans tous les cas, l'essentiel est surtout de voir en premier un médecin psychiatre, car c'est lui qui sait identifier si trouble sous-jacent il y a et si oui comment le traiter, et s'il y a nécessité d'employer des moyens médicamenteux.
Qui ne sont certes pas la panacée non plus, mais c'est absolument nécessaires quand il y a un trouble métabolique/ nerveux, et pas simplement des difficultés morales, éthiques, des dilemmes, des questions d'ordre "méthodologique" ou des problèmes de confiance en soi et de valeurs.
Mais il y a bien d'autres méthodes quand on parle de psychologie.
Dans tous les cas, l'essentiel est surtout de voir en premier un médecin psychiatre, car c'est lui qui sait identifier si trouble sous-jacent il y a et si oui comment le traiter, et s'il y a nécessité d'employer des moyens médicamenteux.
Qui ne sont certes pas la panacée non plus, mais c'est absolument nécessaires quand il y a un trouble métabolique/ nerveux, et pas simplement des difficultés morales, éthiques, des dilemmes, des questions d'ordre "méthodologique" ou des problèmes de confiance en soi et de valeurs.
Tout à fait vrai...
Et surtout bien le sélectionner.
Je crois qu'il y en a de plus en plus qui se transforment en "pharmaciens",
certainement à cause d'un agenda trop rempli ^^ et pas autre chose...
Et surtout bien le sélectionner.
Je crois qu'il y en a de plus en plus qui se transforment en "pharmaciens",
certainement à cause d'un agenda trop rempli ^^ et pas autre chose...
On peut aussi s'interroger sur le décalage qui pourrait exister entre le citoyen lambda qui croit que comme le psychiatre a fait des études, il saura forcément et doit pouvoir "régler le problème", et le bon psychiatre qui sait qu'il étudie des choses aussi nouvelles que peu comprises, et qu'il a une efficacité limitée comme l'ont toutes les sciences, et que la seule chose qui sait marcher de façon certaine et précise c'est la prescription d'anti-dépresseurs.
On en est plus à l'époque où l'on jouait aux devinettes et où c'était histoire de convictions et de morale.
Aujourd'hui on étudie le cerveau. Penser que seule la prescription d'antidépresseurs fonctionne montre qu'on méconnaît largement le sujet, ironique quand on parle du cytoyen lambda qui a des croyances erronées sur les psychiatres...
Aujourd'hui on étudie le cerveau. Penser que seule la prescription d'antidépresseurs fonctionne montre qu'on méconnaît largement le sujet, ironique quand on parle du cytoyen lambda qui a des croyances erronées sur les psychiatres...
Ce que tu appelles "ironique" est en fait approprié puisque malgré tout mon éclat de Dragon, je reste un citoyen lambda.
Maintenant, que penser d'une science qui ne joue plus aux devinettes? Qu'elle sait? Elle a résolu le mystère de la vie ou s'en persuade?
Maintenant, que penser d'une science qui ne joue plus aux devinettes? Qu'elle sait? Elle a résolu le mystère de la vie ou s'en persuade?