Comment on accepte la défaite

Note : 4

le 09.07.2021 par Olibrius

6 réponses / Dernière par Shadow2 le 20.07.2021, 15h23

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Je suis très mauvais perdant, quel que soit le domaine à partir du moment où c’est quelque chose d’important pour moi c’est une souffrance de perdre, vous pouvez pas savoir

Je dis bien quand c’est quelque chose d’important pour moi, le reste je m’en fous

Y’a quelques trucs dans ma vie où je considère que j’ai pas le droit d’être nul, et quand je suis nul je dois absolument faire ce qu’il faut pour que ça change vite

Et puis le pire c’est quand t’es pas (du tout) assez bon, que tu t’épuise pour que ton level progresse, et que tu vois que t’es toujours pas au niveau par rapport aux autres, genre l’enfer c’est ça

(Je parle des autres parce que je fais notamment une discipline dans laquelle il y a un fort aspect compétition, et pour moi c’est important la compétition, je cracherai jamais dessus car ça fait partie de la vie de toute façon)

Quand je perd y’a toute la merde qui remonte à la surface, je me sens indigne, déshonoré, surtout si j’ai perdu d’une façon humiliante (parce qu’on peut aussi perdre en ayant quand même été bon, mais si on perd en ayant été nul, là c’est violent)

Et j’ai surtout ce « problème » de m’être beaucoup intéressé à des domaines qui n’étaient pas faits pour moi, où j’avais pas de talent naturel, donc où je dois travailler plus que les autres pour avoir un niveau juste moyen

Mais ouai le fait de perdre, et en plus de la mauvaise façon, c’est un truc que je supporte mal

Pas être assez bon, pas être bon, être médiocre, être nul, incapable, faible, c’est un cauchemar que je fuis à toutes jambes depuis bien longtemps bien que je sois jeune

Être inférieur aux autres, ça c’est ma phobie

Genre que les autres ils y arrivent et que toi t’y arrives pas, cauchemardesque

Ça j’avoue j’en souffre terriblement

Non pas que ça m’arrive très souvent, mais quand ça m’arrive dans un domaine important pour moi c’est assez terrible

Je parle pas de jouer à la belote, je sais aussi m’amuser sur des trucs pas importants comme ça sans me prendre la tête (je suis pas un monomaniaque qui veut toujours être bon partout)

Mais y’a des choses importantes, tout n’est pas léger, y’a des choses qui doivent être considérées sérieusement

J’ai toujours du mal à accepter quand je perds ou que je suis mauvais, ça me bouffe, c’est une humiliation et une honte pour moi

Quand je subis une défaite je dois digérer, et pendant ce temps de « digestion » j’ai plus de force, on peut presque dire que c’est des moments où je me hais

J’ai pas l’habitude de faire pleurer dans les chaumières, mais voilà c’est la vérité

J’en parle pas en général, je me confie pas je trouve ça indigne de ce à quoi j’aspire

Mais dans l’anonymat pourquoi pas


Alors vous, déjà est-ce que ça vous arrive de vous sentir vraiment nuls, de vous prendre des défaites bien amères, des grosses tannés

Et est-ce que vous savez persévérer pour, déjà ne pas abandonner, et ensuite continuer à travailler et à progresser

Est-ce que vous considérez que des fois il faut abandonner?

Certaines personnes disent que des fois, il faut accepter qu’on est pas bon dans un domaine, même si le domaine est important pour la personne

Moi j’ai jamais accepté d’être nul, par le passé j’ai toujours fait en sorte de pas lâcher l’affaire, c’était insupportable de me dire « ok je suis un nullos, les autres ils sont bons mais moi je serai jamais bon » je peux pas

Mais le problème c’est que plus on avance plus on met des objectifs qui sont difficiles (toutes proportions gardées)

Ça rejoint la fameuse « sortie de zone de confort » qu’on entend partout

Plus je grandis plus je cherche à sortir de ma zone de confort (j’ai toujours eu ce côté là en fait, casse-cou etc...)

Mais forcément c’est de plus en plus difficile, donc de plus en plus de défaites, moralement c’est pas évident, etc...

Comment on fait selon vous pour: accepter, reprendre la force pour se bouger, et comment on fait pour se re-motiver quand on perd

Et comment vous, vous faites

Quand je perd je passe un certain temps à avoir mal au coeur, genre je me sens comme un petit gamin qui a envie de chialer sa grand mère, je me sens comme si je m’étais fait niquer par la vie

Bon, sur ces vagues à l’âme, je vous laisse vous exprimer

On parle de quelle discipline?
Sans revenir nécessairement sur ta conception de la compétition parce que pour moi c'est pas ça qui est néfaste, je dirais plutôt que le fait de se définir au travers de cette discipline fait qu'en étant en compétition tu es en comparaison avec les autres non au niveau de la discipline mais en tant qu'humain.
Et du coup c'est un peu comme si tu concevais que ne pas être bon boxeur c'est être une merde humaine par exemple.
Alors que c'est pas du tout ça. Tu peux être un humain génial mais un sportif médiocre (en compétition dans été forcément mauvais pour autant).
Faut restreindre ton activité, même si elle est importante pour toi, à une part infime de ce que tu es.
Parce que tu es bien plus que ça, tu te cultives, tu as l'air exigeant avec toi-même etc...

Sinon plutôt que de souffrir venge toi par une motivation supplémentaire pour te dépasser.
Les gens satisfaits du status quo ne sont généralement pas ceux qui changent le monde, sauf à avoir beaucoup d'imagination. Trouve le moyen de te dépasser.
Et fixe toi pour principe d'atteindre des objectifs personnels.
Pas "battre machin" mais "atteindre telle performance".
Ce que tu disais sur le sport me fait penser que tu es dans d'autres types de compétitions type jeux (poker en ligne, jeux d'intellect type échecs ou go, wargames, jeux vidéos)?
En tous cas j'ai vu beaucoup de profils de ce type dans ces domaines.
Je comprends ta souffrance étant perfectionniste et très compétitif et exigeant avec moi-même.
Mais faut relativiser. Si ça se trouve tu maîtrises bien 50 domaines là où tes compétiteurs n'excellent qu'à une seule chose.
Après ça peut être chiant d'être mauvais quand ça te tient réellement à coeur parce que c'est une passion mais le travail paie toujours. Si tu n'y arrives pas, trouve un tuto, un tuteur, va dans des groupes de gens qui étudient le domaine et qui vont tordre ton problème en deux secondes l'ayant vécu, etc.
Aussi certains trucs après 30 ans de boulot et d'intérêt me restent inaccessibles. Mais grâce à ça j'ai excellé dans d'autres qui m'ont passionné par surprise.
Même si c'est pas exactement ce que je voulais au départ je trouve ça même mieux. Ma passion m'a trouvé et n'était pas ce que je croyais être par une sorte de préconception.
C'est plus authentique.
Et pour le reste, même en étant médiocre on peut s'amuser.
Et faut être fier de se donner à fond.
Les asiatiques ont le concept du gung ho: 110% tout le temps dans tout ce que tu fais. Tu peux alors être satisfait quel que soit le résultat. Vaut mieux être mauvais et jouer à son top niveau qu'être vraiment bon mais faire des performances de merde par je m'en foutisme.
L'honneur et le respect de soi.
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

On dirait quand même que tu passes ton temps à te comparer aux autres, la compétition n’en étant qu’un des aspects.

Et ça ça fait mal, surtout qu’en plus tu ne te compares qu’à l’autre tel que tu l’imagines.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] 100% d'accord le 09.07.21, 08h22 par Esope
  • [+1] Pertinent le 09.07.21, 12h00 par Onmyoji
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Pareil que ThePop. Tu es dans la comparaison et donc forcément, tu seras toujours moins bien qu'un autre. Tu seras aussi très souvent meilleurs que plein d'autres, mais ça tu ne le vois pas.

La compétition n'est pas négatif, ça permet de se jauger au meilleur. Mais ne fait pas de la compétition en espérant être le meilleur. Fais le pour apprendre des autres et donner ton maximum.

J'ai toujours été nul en sport au niveau performance. Quand je m'inscris à un 10km, je sais que je ne serai pas le meilleur (les salauds courent presque 2 fois plus vite que moi). Moi je le fais pour l'ambiance, je le fais pour moi, pour me tester. Je suis content si je bas mon record mais c'est juste un plus, mon vrai objectif est juste de finir la course :lol:
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] le 09.07.21, 11h59 par Onmyoji

Être mauvais perdant peut être révélateur d’un niveau d’exigence trop élevé envers toi-même (et donc envers les autres). Cela peut procéder d’une mauvaise estime de toi à l’origine et l’alimenter en cercle vicieux.

C’est pénible à vivre pour toi si cela débouche sur des moments de colère ou de déprime. C’est aussi pénible à vivre pour ton entourage qui doit gérer tes états d’âme en plus des siens.

Donc je dirais en premier lieu qu’il faut déculpabiliser. Quand tu perds à un jeu ou une épreuve de la vie, c’est que les autres étaient mieux préparés, pas que tu es nul. Alors tu peux soit t’améliorer dans ce domaine soit en changer.

D’une manière générale, la quasi-totalité des gens que tu côtoies et côtoiera a eu son lot de défaites et de complexes plus ou moins bien digérés. Être bien conscient de ça te permet de grandement relativiser. C’est surtout ta façon de gérer ça en interne qui influencera la façon dont tu seras perçu.

Il est normal d’avoir des doutes et de se poser des questions. Mais en société, il est préférable que cela se voit le moins possible.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Absolument le 09.07.21, 11h59 par Onmyoji

Les mauvais perdants m'horripilent :mrgreen:
Je comprends que c'est lié à des problèmes d'égo ou de confiance en soi, mais pour moi c'est un handicap de taille et un manque d'intelligence sociale. C'est bien que tu travailles là dessus.

Facile à dire pour moi, car je tire du plaisir dans l'expérience proprement dite (pratiquer un sport, participer à un jeu de société ou toute autre activité), le classement final n'a que très peu d'impact sur mon ressenti.
Est-ce que les activités que tu pratiques te procurent ça aussi ou tu es complètement focalisé sur le résultat ?

Pour être complet, j'aime aussi m'améliorer dans les activités que je pratique régulièrement, et effectivement la recette miracle c'est de se comparer à soi-même, pas aux autres.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Aha :) le 09.07.21, 14h26 par JoshuaVa

Hey !

Bon, la personne qui a posté ce message a été ban, mais je vais quand même répondre parce que ça peut aider d'autres personnes.

Alors déjà, ça fait du bien de voir qu'il y a des personnes perfectionnistes et exigeantes envers elles-mêmes, parce que je suis un peu comme ça aussi. Voire beaucoup.

Comment je fais pour accepter de perdre ? Je considère que la défaite est le signe que t'es pas encore assez bon dans ce domaine-là et que tu peux t'améliorer. C'est juste un signe qu'il y a encore quelques trucs à corriger.

Ensuite, c'est vrai qu'il a pas précisé le domaine.
Je complèterai s'il le faut. Je sais pas si je dois parler de comment on s'améliore ou pas selon moi.

J'en parle quand même ? Oui ? Bon.
Je vais faire comme si je parlais à quelqu'un.

1) Les habitudes.

Je me suis toujours sentie nulle parce que je me levais tard, parce que je me couchais tard, parce que je mangeais pas bien, parce que je jouais pas aux jeux, parce que j'avais pas assez de connaissances, parce que j'étais (je suis ?) seule sans amis...

a) Se lever tôt et se coucher tôt.

J'ai commencé à me recaler en essayant de me faire une sorte de routine pré-dodo. J'essaye d'éteindre mon PC entre 23h et minuit. Et je me fixe une heure de coucher.
Je prends aussi de la mélatonine (2 gummies + 1 gélule), du magnésium et je lis.
À ce moment-là, je peux lire une autobiographie, un bouquin d'échecs, un roman, un bouquin de développement personnel ou de culture G, ça dépend de l'humeur.
Je m'endors vers 1h30-2h du mat et je me lève... tard le lendemain matin (l'après-midi ?). Forcément, puisque je m'endors tard. À certains moments le matin, je stresse et j'arrive pas à me rendormir. Il est souvent entre 8h30 et 9h30 dans ces moments-là. Je me lève, prends mon petit-déj, et me met à travailler. Le soir, j'essaye de garder un rythme à peu près pareil. Mais le but, c'est de dormir à 23h. J'y arriverai petit à petit (ça fait quand même 5 ans que je dors tard, donc normal que ça prenne du temps).

Pour la qualité du sommeil, je l'améliorerai plus tard, mais il me semble que c'est conseillé d'éviter les écrans avant de dormir (d'où l'intérêt d'éteindre son PC 1h avant d'aller dormir) et d'être dans le noir complet.

Donc tu peux faire comme ça si tu te couches tard et que tu veux changer ça.

b) Le sport.

Si tu fais du sport et que tu veux être bon, il faut que tu arrives à avoir une nutrition adaptée et un bon sommeil. Pour le sommeil, je te renvoie au a).

♡ Nutrition adaptée.

Ça dépend de ton sport. Sport d'endurance ou c'est de l'explosif comme de la boxe ou du sprint ?
Si c'est de l'endurance, consommez des lipides (avocat, huiles, oléagineux...)
Si c'est de l'explosif, allez-y sur les glucides (pain, pâtes, riz, pommes de terre, légumineuses, etc).

Après c'est de l'entraînement régulier, donc c'est à voir dans l'organisation de ta semaine.

Pour l'organisation de ta semaine, tu peux prendre un agenda (ou des feuilles blanches, ça marche aussi) et lister les choses que tu vas faire pendant toute la semaine, en mettant TOUT (heures de lever, de coucher, sport, l'heure des repas, des pauses, etc).

c) Les jeux.

Clairement, si c'est des jeux comme le poker, les échecs, ça sera un peu long à apprendre, mais achètes un bouquin et apprends les théories sur le jeu (pour les échecs : théorie des ouvertures, et des fins de parties). T'auras déjà un bagage, et si en plus t'as une bonne visualisation, tu peux être bon. Après c'est pas facile d'être bon aux échecs, et c'est long.

Pour les jeux vidéos, là c'est plus du temps et de l'habitude.

2) Avoir une vision précise de qui on veut devenir.

Après, comme le titre l'indique, il faut avoir une vision précise de qui on veut devenir, et bosser pour, même si tu dois faire du sport tous les jours, bosser tous les jours. Go le faire.

Après c'est en t'améliorant que tu vas arrêter de te penser nul et que tu vas prendre conscience de ta valeur et que tu vas, par conséquent, accepter plus facilement la défaite.

Bon, je sais pas si ma réponse est bien ou appropriée au post, mais si ça peut aider quelqu'un...
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