Dépendance affective maladive
Posté : 12.10.21
Bonjour bonsoir,
Je ne sais plus où donner de la tête, je me tourne vers vous pour conter mon histoire sentimentale qui commence à me courir sur le système.
Je suis majeur depuis quelques mois, et j'ai passé toute mon adolescence à me prendre des vestes et à vivre des histoires horribles pour quelqu'un de mon âge.
Du premier amour qu'il m'a fallu 3 ans, et 4 râteaux pour oublier à cette fille qui ne m'est pas sorti de la tête pendant 3 autres années et qui a guidé toute ma vie alors que nous n'avions jamais parlés autre que par message en passant par une vraie relation de 11 mois mêlant une fille dépendante affective, suicidaire à la vie on-ne-peut-plus-ou-alors-faut-le-vouloir tourmentée. Depuis 2014, je n'ai cessé d'aimer, j'ai du avoir 1 an cumulé à tout casser sans aimer quelqu'un, sans ressentir le besoin d'avoir quelqu'un à porter dans mon cœur. Les six ans restants, je les ai passés à aimer éperdument sans savoir "cuisiner les femmes" pour reprendre l'expression d'une amie.
Avec le temps j'ai changé (en bien je l'espère) et je me suis bâti et rebâti suivant les échecs et les réussites et je suis arrivé en études supérieures, fier et sur de moi, sans problèmes apparents.. du moins c'est ce que je croyais.
Je suis retombé amoureux d'une fille de ma classe, assez vite il faut dire, peut être trop et je rencontre les mêmes problèmes que les autres fois malgré des consultations chez le psy cet été et les efforts de moi et de mes amis pour me sortir de schémas de pensée incontestablement néfastes.
Je suis retombé dans une dépendance affective et un complexe d'infériorité vis-a-vis d'elle, malgré que je sache qu'elle n'est pas parfaite, le sentiment est là et mon moral ainsi que ma confiance en moi sont indexé à l'évolution de la situation avec elle comme le capital d'une société est indexé au cours de la bourse: Tout va bien, je vais bien. Si un truc pète de travers, les investisseurs perdent confiance, et c'est tout mon moral qui se retrouve à prendre une pelle pour creuser plus bas que précédemment.
Nous sommes dans la même classe, on passe énormément de temps ensembles par rapport à ce que serait une relation avec des personnes dans la vie active, mais je n'arrive pas à capitaliser. Si je fais des coups d'éclat de temps à autres qui me permettent de tenir un moral et une confiance élevée pour quelques heures, je déchante rapidement et il n'est pas rare que je m’alcoolise certains soirs parce que c'est trop dur à supporter.
On m'as recommandé de lâcher prise, de penser à autre chose, de me développer par moi même, ce que je mène avec brio depuis quelques temps, mais les effets ne sont pas là. Toujours plus de week-ends et de soirées à sortir sans elle, à faire des choses constructives en lien avec mes cours, de la photographie, de la vidéo.. Mais rien ne saurait prendre de la place sur celle qu'elle occupe déjà dans mon esprit, et plus le temps passe, plus c'est elle qui prends sa place là où je voudrais personnellement en être moins dépendant.
Alors que je peine à lui faire comprendre ce que je ressent pour elle malgré des dizaines de vidéos, de conseils d'amis, de parents, et que je ne suis pas en mesure de risquer un râteau ou un froid avec elle, notamment à cause des travaux de groupes et de la dynamique sociale dans la classe, je me sens perdu car incapable de lui apporter quelque chose et très renfermé sur moi même malgré tout.
Elle ne semble pas intéressé par moi et vit sa vie de personne indépendante sans soucis. Vous imaginez bien qu'un gugus en état de dépendance affective avec des problèmes de confiance est bien la dernière chose que je lui souhaite de voir arriver dans sa vie.
Je ne sais définitivement plus quoi faire, de vidéo en vidéo, de motivation en motivation, j'ai le sentiment de ne plus avoir la force de tenir la marée comme j'ai tenu ces dernières années. Comment puis-je me sortir de cette situation? Suis-je vraiment à ce point désespéré? Cela vaut-il le coup de continuer sur la même voie?
Je ne sais plus où donner de la tête, je me tourne vers vous pour conter mon histoire sentimentale qui commence à me courir sur le système.
Je suis majeur depuis quelques mois, et j'ai passé toute mon adolescence à me prendre des vestes et à vivre des histoires horribles pour quelqu'un de mon âge.
Du premier amour qu'il m'a fallu 3 ans, et 4 râteaux pour oublier à cette fille qui ne m'est pas sorti de la tête pendant 3 autres années et qui a guidé toute ma vie alors que nous n'avions jamais parlés autre que par message en passant par une vraie relation de 11 mois mêlant une fille dépendante affective, suicidaire à la vie on-ne-peut-plus-ou-alors-faut-le-vouloir tourmentée. Depuis 2014, je n'ai cessé d'aimer, j'ai du avoir 1 an cumulé à tout casser sans aimer quelqu'un, sans ressentir le besoin d'avoir quelqu'un à porter dans mon cœur. Les six ans restants, je les ai passés à aimer éperdument sans savoir "cuisiner les femmes" pour reprendre l'expression d'une amie.
Avec le temps j'ai changé (en bien je l'espère) et je me suis bâti et rebâti suivant les échecs et les réussites et je suis arrivé en études supérieures, fier et sur de moi, sans problèmes apparents.. du moins c'est ce que je croyais.
Je suis retombé amoureux d'une fille de ma classe, assez vite il faut dire, peut être trop et je rencontre les mêmes problèmes que les autres fois malgré des consultations chez le psy cet été et les efforts de moi et de mes amis pour me sortir de schémas de pensée incontestablement néfastes.
Je suis retombé dans une dépendance affective et un complexe d'infériorité vis-a-vis d'elle, malgré que je sache qu'elle n'est pas parfaite, le sentiment est là et mon moral ainsi que ma confiance en moi sont indexé à l'évolution de la situation avec elle comme le capital d'une société est indexé au cours de la bourse: Tout va bien, je vais bien. Si un truc pète de travers, les investisseurs perdent confiance, et c'est tout mon moral qui se retrouve à prendre une pelle pour creuser plus bas que précédemment.
Nous sommes dans la même classe, on passe énormément de temps ensembles par rapport à ce que serait une relation avec des personnes dans la vie active, mais je n'arrive pas à capitaliser. Si je fais des coups d'éclat de temps à autres qui me permettent de tenir un moral et une confiance élevée pour quelques heures, je déchante rapidement et il n'est pas rare que je m’alcoolise certains soirs parce que c'est trop dur à supporter.
On m'as recommandé de lâcher prise, de penser à autre chose, de me développer par moi même, ce que je mène avec brio depuis quelques temps, mais les effets ne sont pas là. Toujours plus de week-ends et de soirées à sortir sans elle, à faire des choses constructives en lien avec mes cours, de la photographie, de la vidéo.. Mais rien ne saurait prendre de la place sur celle qu'elle occupe déjà dans mon esprit, et plus le temps passe, plus c'est elle qui prends sa place là où je voudrais personnellement en être moins dépendant.
Alors que je peine à lui faire comprendre ce que je ressent pour elle malgré des dizaines de vidéos, de conseils d'amis, de parents, et que je ne suis pas en mesure de risquer un râteau ou un froid avec elle, notamment à cause des travaux de groupes et de la dynamique sociale dans la classe, je me sens perdu car incapable de lui apporter quelque chose et très renfermé sur moi même malgré tout.
Elle ne semble pas intéressé par moi et vit sa vie de personne indépendante sans soucis. Vous imaginez bien qu'un gugus en état de dépendance affective avec des problèmes de confiance est bien la dernière chose que je lui souhaite de voir arriver dans sa vie.
Je ne sais définitivement plus quoi faire, de vidéo en vidéo, de motivation en motivation, j'ai le sentiment de ne plus avoir la force de tenir la marée comme j'ai tenu ces dernières années. Comment puis-je me sortir de cette situation? Suis-je vraiment à ce point désespéré? Cela vaut-il le coup de continuer sur la même voie?