Bilan perso 2021, faisons cet exercice d'introspection
Posté : 22.11.21
L'année touche à sa fin, c'est l'heure de commencer à réfléchir à comment on a évolué cette année.
Quelles travers, défauts vous êtes vous identités ?
Quelles nouvelles bonnes habitudes, quelles qualités avez vous développées, quelles rencontres et expériences marquantes avez vous faites ?
Qu'allez-vous essayer de faire et de changer en 2022 ?
Pour ma part : je deviens de moins en moins patient avec les gens, de plus en plus intransigeant et froid. C'est à la fois une bonne et une mauvaise chose. Je suis plus irascible aussi, faut que je travaille sur ma réponse émotionnelle face à la frustration, surtout provoquée par les autres. Pour ça je vais essayer d'améliorer mon sommeil et de méditer (pour de vrai).
J'ai cependant bien progressé sur mon stoïcisme, je panique infiniment moins qu'avant sur des choses qui échappent à mon contrôle. J'accepte les coups du sort et garde le regard tourné vers l'avant. Faut juste maintenant que je travaille sur l'amertume que je ressens parfois dans les moments d'échec ou de contretemps.
Mais demeurent de (rares) moments où la cocotte minute monte en pression, souvent à cause de contrariétés, de frustrations mineures mais qui d'un coup s'exponentialisent, et dans ces moments là j'ai beaucoup de mal à ne pas exploser (ou imploser, alternativement). Ça peut faire des trous dans les portes, ou des breakdowns ridicules. La seule parade que j'ai trouvé c'est la fuite. Vite me barrer pour aller refroidir lentement dehors.
Je ne sais pas à quoi est due cette explosivité. Le stress, la fatigue, trop émotif sans aucun doute, l'incertitude, une colère lantente jamais apaisée depuis l'adolescence (que je m'emploie à exorciser mais c'est un difficile travail de déconstruction, ou plutôt, de déminage).
Je deviens de plus en plus détaché du cirque quotidien.
L'actualité, les médias de masse, la presse m'apparaît de plus en plus comme un outil de distraction et d'abrutissement, dans un contexte où le contrat social est en choc septique et la planète, en train de se dégrader gravement. Dans ce contexte, difficile de s'intéresser ou d'accorder de l'importance aux gesticulations et au déluge de micro-dramas dont on est abreuvés. J'en ai plus rien à foutre du cirque. Ça creuse un peu plus l'écart entre les gens insérés dans la normalité, et moi qui cherche à m'en éloigner le plus possible.
Je me sens comme aurait pu se sentir un juif allemand en 1930 : le pressentiment aigu d'une urgence vitale à rester mobile et attentif.
Ne me préoccupe que la sécurité et le confort de mon entourage, et, autant que possible, leur exfiltration.
Je ne suis pas complotiste : le complotiste suppose l'existence de groupes organisés ultra compétents. Je crois juste à l'incompétence, à la corruption et à la débâcle générale.
Je me consacre donc à essayer d'établir ma famille loin du merdier, en tout cas ceux qui voudront et qui seront intellectuelle capables de suivre.
Je suis extrêmement pessimiste quant aux années qui viennent, et je pense que les gens qui sont en pilote automatique et qui s'attendent à ce que leur train-train se maintienne et les preserve s'exposent à de grosses claques. L'une d'entre elles sera le coût de la vie, déjà en augmentation palpable.
Je ne suis pas paranoïaque : je ne crois pas que un vague danger me cible MOI. C'est juste que j'aime pas l'odeur qui flotte, et que je m'attends à ce qu'elle empire.
C'est l'heure de se barrer, ou plutôt, d'être mobile, surtout pas de prendre racine. C'est ce à quoi je m'emploie.
Je contrecarre ce pessimiste qui me rend maussade par l'appréciation et l'émerveillement de tout ce que je trouve beau autour de moi. La nature, les animaux, les enfants qui jouent dans la cour de recré de l'école à côté de chez moi. Un écureuil qui galope sur la pelouse, un colibri qui vient à la fenêtre, un corbeau qui me regarde. C'est apaisant. Je ne pourrais probablement pas tenir sans ça.
Sur le plan personnel j'ai mes gens sûrs, intelligents, bienveillants et sains. Je coupe les autres. Fréquenter des gens pas bienveillants à 100% est pas rentable. Trop d'énergie consacrée et d'émotions sales pour trop peu de bénéfices pour que ça justifie.
Bonnes habitudes, j'essaie d'être moins sédentaire et d'étoffer un peu plus ma routine physique quotidienne. Je l'étoffe très lentement pour prendre le temps de bien l'ancrer sinon ça sera abandonné.
Je pratique aussi de plus en plus le jeune intermittent. Je ne mange plus le matin depuis des années. Et maintenant, depuis 6 mois environ je mange de moins en moins le soir (sauf occasionnels restos entre potes ou soirées pizza). J'ai perdu de la graisse abdominale et c'est très bien. L'autre effet bénéfique de ne faire qu'un repas par jour est qu'on fait, de facto, beaucoup plus attention à ce que ce repas compte et qu'il soit quali. Beaucoup plus de légumes, moins de saloperies.
Je suis de plus en plus un type atypique, probablement une énigme voire un loser (ou en tout cas un proto-marginal) pour des gens dans mon paysage dont le paradigme est plus classique. Fut un temps je m'inquiétais de leur opinion. Maintenant je m'en fous, ils verront bien.
Mes centres d'intérêt et plaisirs : la crypto, le new space, le ciné, la musique, le futurisme, l'évolution des green techs et green initiatives, et, à nouveau, FTS (ça va et ça vient).
A vous !
Quelles travers, défauts vous êtes vous identités ?
Quelles nouvelles bonnes habitudes, quelles qualités avez vous développées, quelles rencontres et expériences marquantes avez vous faites ?
Qu'allez-vous essayer de faire et de changer en 2022 ?
Pour ma part : je deviens de moins en moins patient avec les gens, de plus en plus intransigeant et froid. C'est à la fois une bonne et une mauvaise chose. Je suis plus irascible aussi, faut que je travaille sur ma réponse émotionnelle face à la frustration, surtout provoquée par les autres. Pour ça je vais essayer d'améliorer mon sommeil et de méditer (pour de vrai).
J'ai cependant bien progressé sur mon stoïcisme, je panique infiniment moins qu'avant sur des choses qui échappent à mon contrôle. J'accepte les coups du sort et garde le regard tourné vers l'avant. Faut juste maintenant que je travaille sur l'amertume que je ressens parfois dans les moments d'échec ou de contretemps.
Mais demeurent de (rares) moments où la cocotte minute monte en pression, souvent à cause de contrariétés, de frustrations mineures mais qui d'un coup s'exponentialisent, et dans ces moments là j'ai beaucoup de mal à ne pas exploser (ou imploser, alternativement). Ça peut faire des trous dans les portes, ou des breakdowns ridicules. La seule parade que j'ai trouvé c'est la fuite. Vite me barrer pour aller refroidir lentement dehors.
Je ne sais pas à quoi est due cette explosivité. Le stress, la fatigue, trop émotif sans aucun doute, l'incertitude, une colère lantente jamais apaisée depuis l'adolescence (que je m'emploie à exorciser mais c'est un difficile travail de déconstruction, ou plutôt, de déminage).
Je deviens de plus en plus détaché du cirque quotidien.
L'actualité, les médias de masse, la presse m'apparaît de plus en plus comme un outil de distraction et d'abrutissement, dans un contexte où le contrat social est en choc septique et la planète, en train de se dégrader gravement. Dans ce contexte, difficile de s'intéresser ou d'accorder de l'importance aux gesticulations et au déluge de micro-dramas dont on est abreuvés. J'en ai plus rien à foutre du cirque. Ça creuse un peu plus l'écart entre les gens insérés dans la normalité, et moi qui cherche à m'en éloigner le plus possible.
Je me sens comme aurait pu se sentir un juif allemand en 1930 : le pressentiment aigu d'une urgence vitale à rester mobile et attentif.
Ne me préoccupe que la sécurité et le confort de mon entourage, et, autant que possible, leur exfiltration.
Je ne suis pas complotiste : le complotiste suppose l'existence de groupes organisés ultra compétents. Je crois juste à l'incompétence, à la corruption et à la débâcle générale.
Je me consacre donc à essayer d'établir ma famille loin du merdier, en tout cas ceux qui voudront et qui seront intellectuelle capables de suivre.
Je suis extrêmement pessimiste quant aux années qui viennent, et je pense que les gens qui sont en pilote automatique et qui s'attendent à ce que leur train-train se maintienne et les preserve s'exposent à de grosses claques. L'une d'entre elles sera le coût de la vie, déjà en augmentation palpable.
Je ne suis pas paranoïaque : je ne crois pas que un vague danger me cible MOI. C'est juste que j'aime pas l'odeur qui flotte, et que je m'attends à ce qu'elle empire.
C'est l'heure de se barrer, ou plutôt, d'être mobile, surtout pas de prendre racine. C'est ce à quoi je m'emploie.
Je contrecarre ce pessimiste qui me rend maussade par l'appréciation et l'émerveillement de tout ce que je trouve beau autour de moi. La nature, les animaux, les enfants qui jouent dans la cour de recré de l'école à côté de chez moi. Un écureuil qui galope sur la pelouse, un colibri qui vient à la fenêtre, un corbeau qui me regarde. C'est apaisant. Je ne pourrais probablement pas tenir sans ça.
Sur le plan personnel j'ai mes gens sûrs, intelligents, bienveillants et sains. Je coupe les autres. Fréquenter des gens pas bienveillants à 100% est pas rentable. Trop d'énergie consacrée et d'émotions sales pour trop peu de bénéfices pour que ça justifie.
Bonnes habitudes, j'essaie d'être moins sédentaire et d'étoffer un peu plus ma routine physique quotidienne. Je l'étoffe très lentement pour prendre le temps de bien l'ancrer sinon ça sera abandonné.
Je pratique aussi de plus en plus le jeune intermittent. Je ne mange plus le matin depuis des années. Et maintenant, depuis 6 mois environ je mange de moins en moins le soir (sauf occasionnels restos entre potes ou soirées pizza). J'ai perdu de la graisse abdominale et c'est très bien. L'autre effet bénéfique de ne faire qu'un repas par jour est qu'on fait, de facto, beaucoup plus attention à ce que ce repas compte et qu'il soit quali. Beaucoup plus de légumes, moins de saloperies.
Je suis de plus en plus un type atypique, probablement une énigme voire un loser (ou en tout cas un proto-marginal) pour des gens dans mon paysage dont le paradigme est plus classique. Fut un temps je m'inquiétais de leur opinion. Maintenant je m'en fous, ils verront bien.
Mes centres d'intérêt et plaisirs : la crypto, le new space, le ciné, la musique, le futurisme, l'évolution des green techs et green initiatives, et, à nouveau, FTS (ça va et ça vient).
A vous !