A la recherche de l'équilibre parfait

Note : 27

le 21.02.2022 par Eloxford

22 réponses / Dernière par Eloxford le 28.04.2022, 12h04

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Bonjour à tous !

Je me suis récemment rendu compte que cela faisait plus de 10 ans que j’avais découvert ce forum. Au départ, j’y ai recherché des méthodes de travail. Puis je me suis intéressé aux posts liés au développement personnel, qui traitent de relations avec les autres, ou encore d’intelligence sociale. Ensuite aux forums plus orientés séduction, où j’ai pris des conseils précieux pour progresser. Enfin, plus récemment, j’ai fait un petit tour sur le forum vie pro.
Ce forum ne remplace pas une thérapie.
Ça va mieux en le disant. Toutefois et sans vouloir exagérer, ce forum m’a offert un nombre incroyable de réponses à toutes les questions que je me suis posées à un moment donné de ces dernières années. A chaque fois que j’étais dans le flou sur une des thématiques citées au-dessus, je suis venu ici, les choses se sont éclaircies et j’ai pu repartir de l’avant avec de bons outils.

Aujourd’hui j’aimerais faire cet exercice d’introspection, commencer d’abord à vous partager un peu mon cheminement jusque-là, mais aussi et surtout mes interrogations du moment concernant mon couple, mes envies de séduction à coté et...les fois où j'ai craqué. Un sujet qu’il m’est difficile d’aborder IRL pour plusieurs raisons.

NOTE PREALABLE : Je ne me sens pas forcément à l’aise avec l’exercice. N’hésitez surtout pas à me faire des remarques cash pour améliorer la lecture, le contenu.. j’ai envie que ça vous intéresse et que ça vous donne envie de participer

Préambule : rétrospective rapide – des embuches

J’avais 21 ans lors de mon inscription. A l’époque, en termes de filles, mes seules expériences étaient une relation longue vers la fin du lycée. Ma première, j’avais 17/18 ans. C’est elle qui a tenté de me séduire pendant plusieurs mois, sans signes d’intérêt de ma part : elle ne me plaisait pas + manque de confiance en moi. Après avoir couché une première fois ensemble, je me suis attaché. Nous sommes restés un an ensemble. Après cette année, elle m’a finalement larguée. Une année non pas d’amour, mais d’une dépendance affective démesurée et maladive. Associée à une jalousie possessive complètement irrationnelle. Mon bien-être et ma raison de vivre dépendaient uniquement de cette nana. Même avec le recul je n’ai jamais réussi à expliquer pourquoi je m’étais attaché à cette fille de cette façon. Quand elle m’a logiquement largué, j’avais l’impression que le monde s’effondrait sous mes pieds. J’étais paumé, le gout à rien, malheureux en toutes circonstances, … je vous la fait courte, la période a été très compliquée, je n’arrivais pas à remonter la pente. Finalement, à force de, j’y suis parvenu.

Au bout d’un peu plus d’un an, j’ai réussi à passer à autre chose, et j’ai rencontré à mes 19 ans une deuxième fille avec qui je suis resté près de 3 ans. Une relation un peu plus équilibrée, mais où je suis retombé dans mes travers : une possessivité maladive, une jalousie systématique dès qu’elle parlait à d’autres mecs. Pendant cette relation, j’ai pris conscience que cette situation ne pouvait durer, à la fois pour elle, et pour moi. Je me suis efforcé, forcé même, à être beaucoup plus détaché et je m’en foutiste sur des situations qui m’auraient auparavant rendu malade. Ça a tellement été un succès que j’ai carrément fini par me détacher de cette nana, et nous nous sommes séparés.

Au-delà de ça, sur le reste : j’étais dans le flou de mes études, dans le flou pour mon avenir, un zéro en interactions sociales, aucune intelligence sociale, et très très limité en séduction. J’arrive à 21 ans avec quasiment aucun vrai ami, aucun confident, ni même côté famille. Très peu d’expériences sexuelles, sentimentales, même en termes de drague. Pour je ne sais quelle raison, je suis fermé comme une coquille d’huitre : j’ai extrêmement de mal à partager mes ressentis aux gens, à partager mes émotions, mes souhaits… peut-être par peur d’être jugé, par peur de me livrer, de montrer mes faiblesses. Je suis craintif, froid et arrogant vis-à-vis des gens qui s’intéressent à moi.

Aujourd’hui, j’ai bientôt 33 ans.

J’ai eu d’innombrables aventures sentimentales et sexuelles. Ces 11 dernières années se divisent en deux catégories ; une période de séduction où je me suis senti à l’aise comme jamais (j’ai d’ailleurs fait un ou deux FR rapides ici : viewtopic.php?f=59&t=34036&p=344177#p344177, ici : viewtopic.php?f=52&t=25790&p=344169#p344169, et bien sur mon EPIC FAIL ici :
viewtopic.php?f=144&t=26972&p=359466#p359466 )

J’ai aussi un cercle de connaissances solide et varié. J’ai voyagé dans de nombreux pays. J’ai une situation professionnelle stable et confortable.

Je suis en couple hétéro et exclusif, (et épanoui !), depuis plus de 6 ans maintenant. La relation est saine en tous points. Je ne peux honnêtement pas rêver mieux.

Aujourd’hui, j’ai le sentiment d’avoir parcouru un chemin incroyable, mais aussi d’avoir presque atteint cet équilibre parfait que je recherche toujours

A suivre : l'équilibre parfait : comment ça ?
EPISODE 1 : EQUILIBRE PARFAIT ET COUPLE

Je vais vous détailler ce que j’appelle un équilibre parfait pour que vous compreniez mon état d’esprit, le titre de mon récit, et surtout certains des objectifs de mon journal. Peut-être vais-je enfoncer une porte ouverte mais ça ne fait rien.

L’équilibre parfait, c’est ce qui me permet d’être épanoui et heureux. Il peut se représenter par exemple sous la forme d’un diagramme circulaire, avec plusieurs parties pondérées en pourcentage. Chaque partie représente une pondération de ce qui est important pour moi dans ma vie : travail (x%), couple (y%), relations sociales (z%), loisirs… Le total fait 100%, quand tout est au beau fixe. Ce qui est important pour l’équilibre, c’est que les % soient répartis le plus équitablement possible. Si l’une des parties s’effondre (ex : ma nana me largue), les autres me permettront de tenir, car tout ne tourne pas autour d’une seule. J’aurais aussi pu prendre comme métaphore un tabouret à plusieurs pieds.

Mais bref, je pense que vous avez compris !

Cet équilibre parfait, je ne l’ai pas encore totalement atteint, pour deux raisons :
  • Mon TRAVAIL prend une place beaucoup trop importante dans ma vie ; dès qu’il y a des mauvaises nouvelles, des choses relous à gérer… je cogite, je m’inquiète, je rumine… mon sommeil se dégrade, ma patience aussi, bref mon bien-être vacille=> ce ne sera toutefois pas le sujet principal de mon journal, j’ai pas mal avancé de mon côté sur ce point et j’ai un travail perso à faire, des solutions à appliquer
  • Côté COUPLE, je me pose de plus en plus de questions, sans que ce soit négatif pour autant => c’est plutôt sur ce point que j’aimerais axer mon récit. Je me poste des questions sur
- La façon dont il va évoluer ces prochaines années (gosses, déménagement à prévoir…etc) : soit je n’arrive pas à me projeter (par ex dans le cas du gosse, si gosse elle souhaite avoir, ce qui ne me surprendrait pas parce que nous avons le même âge et que notre horloge biologique n’est pas la même) ; soit je peux me projeter, mais je n’ai pas envie d’être moteur parce que je suis neutre (ex : s’il faut déménager). Et j’ai peur que ce comportement soit bloquant pour ma nana au bout d’un moment
- Les difficultés que j’ai à mettre sur la table certains sujets sérieux avec elle : le cul par exemple, ça fait presque 7 ans qu’on est ensemble et j’ai comme une gêne à en parler, dire ce que j’aimerais, l’entendre dire ce qu’elle aimerait… c’est con je sais, mais c’est très fréquent que je ressente une gêne à parler de certains sujets un peu profonds / sérieux avec certaines personnes, peur de me dévoiler, peur d'aborder un sujet "gênant".. je ne sais pas;
- Certains points de différence que nous avons, notamment un : pour le dire vite, j’ai toujours été un gros fêtard, comme elle lors de ses études. Sauf qu’en grandissant, elle s’est assagie, moi non. Je sors souvent : bar, clubs, apparts, afters… j’ai une vie sociale très riche, j’aime rencontrer des gens nouveaux et décompresser, j’aime lâcher la rampe de temps en temps, parfois peut-être un peu trop. Dans ces moments-là, la tentation séduction est très, très forte. Mais je tiens bon.
- Également au niveau séduction :c’est aussi là-dessus que j’aimerais insister un peu. Malgré quelques rares écarts (1 fc au tout début puis 5 kc depuis) que je raconterai pourquoi pas dans un récit spin-off, je m’efforce d’être fidèle, car madame est catégorique sur un point : infidélité = rupture. Mais je suis parfois piégé entre l’envie de revenir un peu dans le game tout en ayant peur de perdre ma relation actuelle, de décevoir ma nana, de la rendre triste, ce que je ne souhaite pour rien au monde.

Je le répète : pour l’instant ma relation me convient à merveille. C’est une relation équilibrée, une relation passionnée, avec beaucoup d’affection, de confiance, de respect mutuel, du cul… avec très, très peu d’ombres au tableau. On partage des moments tantôt anodins, tantôt qui sortent du lot… mais qui sont, dans les deux cas, des moments de simplicité, de complicité et de bonheur extrême.

Tout ça pour dire que ce journal sera ma quête d’équilibre parfait. Avec mon récit et je l’espère votre participation, j’espère pouvoir trouver des réponses aux questions que j’ai soulevées plus haut, sur les 4 "points couples" que je soulève et qui seront mon angle d'attaque.

Je partagerai les situations futures qui seront liées à ces 4 points et à cette quête d’équilibre, qu’elle me fasse reculer ou avancer dans le bon sens. Je partagerai pourquoi pas quelques anciennes situations vécues qui m'ont troublé dans cette quête.

Cette quête n’est peut-être qu’un idéal que je n’attendrai peut-être jamais, car il sera sans doute voué à évoluer… mais au moins, ça me permet de garder le cap, comme le disait très pertinemment @Jalapeno ici : viewtopic.php?f=144&t=43610&p=442387&hi ... al#p442387
EPISODE 2 – fluff, kino puis friendzone

Je me retrouve un vendredi soir à partager un pot avec des collègues de boulot. Des collègues d’une ville où je suis exceptionnellement en déplacement. On se donne rdv dans un premier bar où je rejoins un collègue vers 19h. Nous taillons le bout de gras en attendant les autres. On se retrouve rapidement à 9/10 autour de la table, et tout ce petit monde commence à être bien éméché.

Parmi les présents, une collègue à la trentaine bien tassée, brune, avec de belles formes.

*flashback contexte*

On travaille dans la même entreprise depuis moins d’un an, dans deux localisations différentes = il n’y a donc aucune interaction physique, à une ou deux petites exceptions près sur lesquelles je vais revenir.

Pour chaque nouvelle entrante, je jette toujours un coup d’œil à la fois au trombinoscope d’entreprise et aux réseaux sociaux. C'est évidemment ce que j'ai fait pour elle.

Arrêtons-nous une seconde sur point ; je me dis, pourquoi faire ça ?

Il vous faut savoir que je suis quelqu’un de très rationnel. Je ne laisse que très peu de choses au hasard. Plus je grandis, et plus les décisions que je prends sont le fruit de réflexions muries et réfléchies, que je prends seul, grâce à un travail PERSONNEL de collecte d’information à droite, à gauche, que je mélange avec mes valeurs, ma vision du monde, et qui aboutissent à une décision avec laquelle je suis à l’aise. Tout ce que je fais, je sais POURQUOI je le fais, cela me permet d’être en paix avec moi-même, mais surtout ça me rassure. J’aime bien être maître des choses qui m’arrivent, et pouvoir les expliquer. Bon ça, c’est pour que vous connaissiez mieux mon état d’esprit.

Je reviens donc à la question initiale : POURQUOI regarder ces photos ? Qu’est-ce que ça va m’apporter ? On se trouve là dans une des choses que j’aimerais tirer au clair dans ce journal. Moi, qui suit très rationnel, qui vous explique plus haut que j’ai la meilleure des relations, qu’est-ce que ça peut bien me foutre d’avoir des collègues de travail moches ou bien gaulées ? Est-ce que c’est de la curiosité ? Est-ce que c’est pour m’imaginer que si j’étais solo, je pourrais aller flirter avec telle ou telle personne ? Est-ce que c’est pour voir si la fille en question vaudrait clairement un exceptionnel petit écart (kc, fc…) ? Est-ce que c’est parce qu’au fond de moi, je suis en quête de la relation /la personne la plus parfaite possible, et que j’essaie de mesurer cette éventualité à chaque nouvelle rencontre ? Est-ce que c’est pour flirter avec les limites de la fidélité ? Pour voir si je plais toujours ? Ou est-ce que c’est pour d’autres raisons que je ne veux pas m’avouer : me mettre dans une situation où je craque, mais où c’est la nana qui décide, et que je sois dans une situation où je SUBIS la situation ?

BREF j’aimerais avoir des réponses à tout ça. Car comme vous l’aurez compris, ne pas pouvoir l’expliquer, ça me rend fou ^^


Bon, conclusion sur les photos : elles sont prometteuses.

Nous avons eu l’occasion de nous croiser une fois à un évènement d’entreprise l’été dernier, qui a duré plusieurs jours. Comme je partais sur une impression prometteuse (les photos), j’avais envie de faire sa rencontre mais sans arrière-pensées. Et quand j’ai envie d’être sociable avec les gens, j’y arrive très bien, je m’en donne les moyens, et si le courant passe on peut vite arriver à une situation de complicité très forte, très rapidement. Si la complicité est réciproque bien évidemment.

Je créée du lien, je m’intéresse, je fais des compliments… Je passe plus de temps avec elle, dans nos activités, nos ateliers… à lui écrire, qu’avec n’importe quelle autre personne avec qui je suis pourtant plus proche.

Je la sens réceptive à tout ça, mais clairement hard-to-get, et ça me plait. Vous avez sans doute déjà vécu ça, il doit y avoir plein de FR qui vont dans ce sens ici sur FTS donc je vais sans doute dire une évidence pour beaucoup d’entre vous, mais plus c’est galère, plus j’ai envie d’y aller. La récompense n’est que plus belle. Du coup j’insiste, je la colle davantage, etc. On fluff, on kinote .. la tension monte jusqu’à un point.

PRECISIONS : Evidemment s’il y a un « NON » catégorique, ou d’autres signes de refus => je n’insiste pas. Je ne fais pas dans le harcèlement. Mais parfois, on a affaire à des filles qu’il faut travailler au corps, mais sans être lourd pour autant… j’espère que vous voyez la nuance !

Finalement, le périple se termine là-dessus : on a créé du lien, on s’est rapproché, on a vu qu’on avait des atomes crochus, mais ça s’arrête là.

*fin du flashback*

Retour au pot du vendredi soir. Je savais d’avance qu’elle serait là, mais j’étais neutre sur sa venue et ce pour deux raisons :

  • J’étais là pour me marrer avec les gens que je n’avais pas vus depuis un certains temps
  • J’avais également l’impression d’avoir « fait mon temps » avec elle, c’est-à-dire vivre ce que j’avais à vivre
En écrivant cela, je crois avoir une partie de réponse aux questions que je soulève ci-dessus : j’ai besoin de fréquenter des gens de manière générale. Je suis quelqu’un qui aime les interactions, les discussions, etc. surtout quand elles sont franches et abouties (j’y reviendrai dans un prochain épisode). Parmi ces gens, parfois se trouvent des nanas, et la différence majeure c’est qu’à la déconne s’ajoute très souvent pour moi un côté séduction, qui change la nature de l’interaction.

Avec cette nana, j’ai le sentiment que j’ai vécu ce que j’avais à vivre, c’est-à-dire une complicité temporaire qui n’ira pas au-delà du kino. Peut-être est-ce ce que j’ai besoin de vivre : me créer des tentations, avec des limites : limites à la fois en termes de contenu (pas de kc, pas fc) mais aussi en termes de durée.

Je reviens au pot dans le bar. Afin d'éviter tout dérapage, j'ai immédiatement pris des précautions : aucune relance de discussion, regard fuyant, etc. ça a marché jusqu’au moment de quitter le bar => à la fermeture, j’ai clairement exprimé à tout le monde mon souhait d’aller au pieu, à la fois parce que j’étais usé, mais aussi pour être certain de ne pas me retrouver dans je ne sais quelle situation que j’aurais regretté

A l’annonce de mon départ avec le groupe sur le trottoir, son comportement est devenu incontrôlable : elle a commencé à durement me coller pour m’inciter à rester, à continuer la soirée dans un club non loin. Devant mon refus d’obtempérer, elle adopte l’attitude inverse et me somme de quitter les lieux si je n’apprécie pas sa compagnie. Devant son attitude ultra lourde et insistante, je saisis l’occasion pour fuir en courant dans la rue. Alors que j’avais pris 20 ou 30 mètres d’avance, je l’entends qui me court après, hurlant mon nom. Après m’être caché derrière plusieurs voitures pour finalement prendre une rue adjacente sans qu’elle ne s’en aperçoive, je tourne dans plusieurs rues au hasard pour brouiller les pistes.

Après un ultime coup de fil de sa part où je lui confie être « expert en fuite », je prends contact avec un autre collègue pour lui dire que s’il est possible de revenir dire au revoir dans de bonnes conditions à tout le monde, je fais demi tour.

C’est ce qu’il s’est finalement passé, et la soirée s’est pour moi terminée sans autres encombres.

Du coup ce que je retiens de tout ça :
  • J’ai initialement envoyé des signaux positifs lors de notre première rencontre, à mon initiative, pour finalement mettre un gros stop derrière => pas hyper cool de ma part ? même si j’ai le droit de changer d’avis
  • Peut-on affirmer que j’ai « joué » avec elle, et que je lui ai légèrement manqué de respect ?
  • Pour moi, ce type de « flirt » me convient totalement, je n’ai pas l’impression d’être infidèle, mais comment le prendrait ma nana ?
NOTES: je suis preneur de toutes remarques concernant le fond ou la forme. S'il faut que j'abrègre, que j'aère, que je précise plus certains points, que je mette plus de conversation, ... n'hésitez pas, j'ai envie que la lecture soit agréable :)

A suivre : EPISODE 3 : weekend de débauche et tentations
Je me suis retrouvé dans le côté rationnel que tu affiches. J'aime bien aussi envisager certaines collègues comme ça. De la même manière, ça peut me conduire à certaines rencontres impromptues ou pas mais que je vais cultiver.
Je ne vais pas nécessairement jusqu'à vérifier leurs
réseaux mais parfois ça sert.
Je vois ça comme de la "préparation mentale". N'être pas trop surpris et laisser mon cerveau fantasmer assez inconsciemment sur la rencontre pour avoir de bons scénarios de réactions à avoir (sans doute parce que ça m'aidait à gérer mon stress des rencontres initialement). Ça n'enlève rien à ma spontanéité, je ne me fais pas de game plan, j'ai juste l'impression que c'est ce qui arrive à un niveau inconscient. Parce que je n'ai pas de bonnes explications conscientes à part "évaluer mon harem potentiel" (et là c'est dérisoire) et "me faire plaisir aux yeux ou à l'ego parce que mon boulot est suffisamment bien pour que les nanas qui y bossent soient de qualité"

Pour le reste, cette nana est une furieuse quand même. Et/ou tu lui as fait du charme sacrément plus que ce que tu veux bien l'admettre.
C'est dangereux dans un contexte de travail de se retrouver dans de telles situations.
Plus que pour ta relation même. Mais ça pourrait aussi te retomber dessus à ce niveau là.
Faut comprendre un truc: si pour l'approcher tu n'as pas été franc sur ta non liberté (à distinguer de prison, mais à voir si tu as remplacé facilement le terme), et que tu as travaillé à vaincre des résistances, plus elle aura résisté et plus elle sera engagée, sinon elle aurait coupé court. Elle résiste à la fois à ses impulsions et cherche à connaître la sincérité de tes émotions affichées, de tes intentions. Ce qui signifie un grand engagement pour elle.
Et si tu vas jusqu'au physique, c'est très probable qu'avec les bonnes circonstances, tu aurais pu coucher avec. Le problème étant que beaucoup de gens sont éduqués à penser que le physique est la chose la plus précieuse qu'ils ont à donner alors que c'est leur esprit et qu'ils devraient faire le distinguo. C'est tellement frappant que j'avais fini par en faire un de mes éléments de séduction, inconsciemment, parce que je me rendais comme que si elles rentraient dans cet état d'esprit je gagnais des points et que ça les préparait à ce que ce soit léger ou du moins pas un engagement direct. Évidemment c'est un filtre aussi.

Mais ce que tu as fait c'est un peu de l'allumage. C'était pas cette intention là mais l'effet et le même puisque tu as cherché à la séduire et créer une connexion avec.
Puis silence, puis en sa présence, le comportement totalement inverse: très sociable avec les autres, grand vide pour elle. Tu aurais été normal avec elle sans être taquin et séducteur elle aurait pu se dire comme toi que c'était juste l'instant qui vous avait rapproché.
Là elle a dû prendre ça comme un message ou une réaction à votre absence de poursuites "dans le réel" aka en dehors du cadre de votre évènement d'entreprise. Et si ce n'était pas de son fait, ou si elle attendait après toi parce qu'en tant que fille elle ne ferait pas le premier pas, ça a pu raviver les choses voire les exacerber. Tu lui as fait un bon "freeze out" des familles en public sans rien n'y laisser paraître et elle a dû se dire que tout le monde le voyait. Et elle a pu aussi être piquée au vif quels que fussent ses sentiments préalables (m'est avis que tu lui as laissé une forte impression quand même et qu'elle se voyait bien avec toi pour une nuit ou la vie), ton comportement "punitif" l'a peut-être incitée à être douce et très ouverte pour te radoucir (c'est ça le "truc" qui est aussi la perte des gens qui subissent ça en contexte pervers: il n'y a pas besoin d'avoir réellement été responsable d'une mauvaise chose, ou de sentir qu'on l'est, il suffit de croire que l'autre réagit mal parce que nous avons fait quelque chose de mal, qu'importe ce que c'est et qu'importe que ce ne soit que dans sa tête, on veut réparer. C'est évidemment moche et dévastateur. Et même appliqué de manière justifiée c'est généralement pas quelque chose que je ferais volontairement. Si j'en suis à devoir punir l'autre de ses comportements c'est qu'elle vaut pas le coup. Après si elle devait faire amende honorable rationnellement et pas sous l'impact psychologique du coup, c'est différent).

Quant à ce que tu cherches, je dirais que tu as un gros besoin de te prouver que tu es encore dans le game et pas acquis, que tu ne t'oublies pas et que tu as encore ta liberté de choix. Si ça te suffit ça va mais il faut être conscient que tu risques de vouloir faire grimper les enjeux. Ou de te prendre à ton propre jeu, parce que là tu rencontres des femmes qui sont passives, et sensibles à ta séduction, mais il y en a que tu devras travailler pas pour qu'elles cessent d'être hard to get mais pour vraiment les gagner.
Ton attitude et ton revirement avec celle-ci est peut-être une protection: tu savais que tu pourrais aller trop loin et inconsciemment tu tues tout désir car tu tiens plus à ta copine. Il faut savoir que notre cerveau "défend" l'être aimé en nous faisant trouver les autres partenaires potentiels moins attractifs. À ton niveau c'est peut-être a posteriori.
Ça fait beaucoup d'hypothèses mais en tous cas je suis curieux de te lire plus avant.
Merci pour ta réponse, tu vises très juste sur beaucoup de points.

Pour revenir sur son comportement, j’ai clairement « joué » avec elle lors de cet évènement en ne pensant qu’à moi. Je ne vais pas me cacher derrière mon petit doigt sur ce coup : j’ai fait ce que j’avais à faire, ce dont j’avais envie et besoin, en me fixant une limite. Je suis sans doute volontairement resté ambigu sur ma situation personnelle de couple. Sa réaction ne m’étonne pas, elle est juste le résultat de ce que j’ai semé, comme tu l’as très bien expliqué.

Pour étayer un peu ce comportement, je vais peut-être passer pour l’égoïste et le co**ard de service, mais ça ne fait rien… dans les situations comme celles-ci (et je précise : pas de manière générale dans mes relations avec les gens ni avec mes conjointes), c’est-à-dire dans les situations où je drague des nanas tout en sachant que je ne voudrais rien de sérieux avec elles, j’ai tendance à ne penser qu’à mon bien-être à moi seul. Je fais ce que j’ai envie et besoin de faire à un instant T, et basta.
Onmyoji a écrit : 24.02.22
Quant à ce que tu cherches, je dirais que tu as un gros besoin de te prouver que tu es encore dans le game et pas acquis, que tu ne t'oublies pas et que tu as encore ta liberté de choix. Si ça te suffit ça va mais il faut être conscient que tu risques de vouloir faire grimper les enjeux. Ou de te prendre à ton propre jeu, parce que là tu rencontres des femmes qui sont passives, et sensibles à ta séduction, mais il y en a que tu devras travailler pas pour qu'elles cessent d'être hard to get mais pour vraiment les gagner.
Ton attitude et ton revirement avec celle-ci est peut-être une protection: tu savais que tu pourrais aller trop loin et inconsciemment tu tues tout désir car tu tiens plus à ta copine. Il faut savoir que notre cerveau "défend" l'être aimé en nous faisant trouver les autres partenaires potentiels moins attractifs. À ton niveau c'est peut-être a posteriori.
Ça fait beaucoup d'hypothèses mais en tous cas je suis curieux de te lire plus avant.
Je commence à comprendre ce que je cherche, ce que tu dis n’est pas faux, mais c’est plus profond : je reviens sur ce que j’ai écrit au début de mon épisode 2 : dans le flashback, j’indique ne laisse que peu de choses au hasard, que je prends mes décisions rationnellement, etc et je maintiens tout ça. Mais parfois, j’ai juste envie de laisser les choses m’échapper. J’ai envie de laisser les évènements se dérouler au hasard, j’ai envie de me laisser aller et d’être dans un comportement d’insouciance générale. Mais cela ne peut pas se faire sans limites… les limites que je me fixe, dans certains aspects de la vie ce sont les miennes, mais dans le cas des relations avec les autres filles, ce ne sont pas tant mes limites qui sont importantes, ce sont celles de ma nana. Ce qu’elle est capable d’accepter comme « écart ». La ligne à ne pas franchir, c’est celle-là.
Onmyoji a écrit : 24.02.22

Ce problème étant que beaucoup de gens sont éduqués à penser que le physique est la chose la plus précieuse qu'ils ont à donner alors que c'est leur esprit et qu'ils devraient faire le distinguo.
Ce que tu dis là est criant de justesse, je suis content que tu le soulèves car je n’y avais jamais réfléchi comme ça. Ma nana non plus d’ailleurs ; pour elle, c’est totalement l’inverse. La limite : c’est donc celle du contact physique.
Hello, question.
Tu dis que tu aimes chauffer sans aller au bout.
Ne serait-ce pas plutôt réellement que tu crains le rejet et que tu t'ejectes précocement tant que tu es encore en contrôle ? Ne serait-ce pas une façon de flatter ton ego sans le mettre en danger ?
Hello FK

Je ne pense pas que ce soit pour flatter mon égo car

- Mon égo n'a pas (plus) besoin d'être flatté ; je sais qu'il y a des filles à qui je plais, d'autres à qui je ne plais pas. Et ça sera toujours comme ça
- Plus simplement, je pense avoir besoin de ce type d'interactions avec les filles. Des interactions où il y a "plus" qu'un simple contact amical. Mais je ne pense pas que cela serve nécessairement une cause précise, comme flatter mon égo, ou être sur que je plais encore malgré ma situation verrouillée de mec en couple. C'est juste une activité que j'aime bien, une activité agréable, avec laquelle je me sens à l'aise... je sais pas si je peux le dire comme ça

Si je m'éjecte précocement, c'est plutôt pour éviter de faire des choses que je risque de regretter par la suite

Mais bon, je reste modéré dans ma réponse et peut-être admettrais-je prochainement que l'égo y est un peu pour quelque chose, au fil de mon introspection !
Oui pas de problème, ce n'était pas une question piège. Juste, garde à l'esprit que l'esprit est très doué pour le mensonge et se voiler la face ;)
EPISODE 3 : weekend de débauche et tentations

Partie 1/2 : Vendredi soir

Le vendredi soir, c’est toujours la même histoire. Je suis en quête d’évasion, d’insouciance, de voyage dans un autre monde que celui de la semaine. L’objectif est de se laisser aller, et de perdre le contrôle et la rationalité des évènements que je m’applique comme vous le savez à ne pas laisser au hasard. A ce titre, je vous conseille le film Human Traffic : on est clairement dans le thème.

Le vendredi soir, la rengaine est toujours la même : que fait-on ? Que prévoit-on ? Où va-t-on ? Et avec qui ?
Pour une fois, le programme était huilé depuis quelques temps.

Je rejoins plusieurs personnes dans un bar 1 où nous fêtons des retrouvailles entre connaissances et potes de longue date. Il y a moitié nana, moitié mecs. Tous maqués, avec ou sans leur +1. Comme les gens ne s’étaient pas captés depuis longtemps, les discussions tournent autour de sujets généraux de la vie de tous les jours (situation familiale, emploi, blablabla..).

Je ne suis pas à l’aise avec ce type de discussions :
  • J’ai du mal à parler de moi, je suis toujours un peu gêné et sur la retenue… peur de donner l’image du mec qui parle trop de lui (moi moi moi), qui se vante ou qui se plaint…bref j’ai du mal à rester sérieux et concentré longtemps dans ce types de discussions et je me débrouille toujours pour les faire dévier sur le ton de la vanne, de la provocation (légère !) et du second degré = c’est mon passe-temps favori. Le revers de la médaille, c’est qu’il n’est pas facile pour les gens de créer du lien avec moi, et inversement.
  • J’ai également du mal à m’intéresser aux autres de cette façon ; je n’arrive pas à poser des questions « bateaux » de façon sincère. A vrai dire, je préfère discuter d’autre chose, quelque chose de profond, où on partage nos connaissances, nos expériences, nos points de vue, nos désaccords ; qu’on s’écharpe sur le sujet si besoin, avec une ouverture d’esprit illimitée, avec passion… mais sans animosité ! Ma théorie, c’est que si j’arrive à avoir une discussion de cette nature avec quelqu’un, qu’on est sur un échange endiablé mais qui reste sain, sans animosité, sans arrière-pensées => c’est le graal. Au moins, on est fixé sur nos atomes crochus, et derrière, je suis sûr de m’intéresser SINCEREMENT à la personne sur les sujets plus bateaux.

    Qu’en pensez-vous ? Bon, il faudrait faire un fork sur le sujet !
Mettons ce cas en pratique avec une fille du groupe que je connais peu qui a lancé la conversation avec moi.
Eloxford ! Il y a longtemps qu’on ne s’est pas vu !
S’il existait un bouquin « les relations sociales en 100 phrases bateau », celle-ci serait aisément dans le top 5. J’interprète cette phrase comme un « j’ai envie de lancer la discussion, je ne sais pas quoi te dire, mais j’ai envie de te parler ; donc, je vais mettre la première pierre de notre discussion, mais à toi d’en construire l’édifice. »

Bon là je fais preuve de mauvais esprit... C’est vendredi soir, j’ai bu quelques verres. Je suis plutôt dans un bon mood. Et après tout, si je vois le verre à moitié plein, j’ai en face de moi quelqu’un qui s’intéresse à moi… pas le peine de cracher dans la soupe.

Nous continuons donc sur des discussions qui tournent autour du taff, de nos situations personnelles ; On balance quelques vannes, quelques phrases légères. Mais sans plus.

Bien éméché, je bouge avec quelques potes en comité réduit vers l’appart d’un pote de pote de la soirée. J’aime être une pièce rapportée d’une pièce rapportée à un évènement => c’est la garantie de deux choses :
  • Être sur à 100% de rencontrer des gens d’un cercle totalement inconnu, des gens totalement nouveaux, et ça me plaît
  • Avoir l’assurance qu’en tant que personne inconnue de la soirée, les probabilités pour que des nanas s’intéressent à moi sont plus fortes. Ça m’est arrivé plein de fois et j’avais trouvé la sarge beaucoup plus simple.
Arrivé à l’appart, le tableau est beaucoup plus plaisant. Les gens sont festifs, drôles, ouverts. Il y a pas mal de belles filles et je ne peux pas m’empêcher de sortir le radar pour en « choisir » une ou deux dans ma tête, avec qui si j’avais été seul, j’aurais tenté le coup. Notamment une brune avec un super visage, et un sourire à craquer.

On ne s’attarde pas plus ici et on lève vite l’ancre tous ensemble vers un club, et je me retrouve dans le taxi avec cette nana et une autre. J’engage la discussion avec elle sur des sujets très classiques, afin de tendre des perches à mon tour pour la laisser faire un peu la discussion. J’ai appris ici (et sur le terrain !) qu’en séduction, il y a des signaux très positifs : regards, sourires, façon de parler… elle en envoyait pas mal, et elle a sans doute dû se dire que moi aussi. Toutefois, ce sont juste des signaux et pour aller plus loin, il faut passer aux steps d’après : du kino, des compliments, discuter de choses plus profondes… mais là, c’est le level au-dessus et dans ma situation (et je crois savoir qu’elle était dans la même) je n’avais pas envie d’être à cette initiative. Pourtant, il y a quand même une petite envie… mais toujours cette limite que je me refuse à franchir, et je crois avoir eu le sentiment qu’elle aussi.

Résumons : on est là dans un moment privilégié, le courant passe bien, il y a des atomes crochus, nous sommes un vendredi soir, en quête d’insouciance et de lachage de rampe le temps d’une soirée. Pourquoi est-ce qu’on ne pourrait pas céder à ces petites envies passagères, et exploiter le gisement de ce moment agréable jusqu’au dernier carat ? J’ai l’impression qu’on se fixe des limites à un moment où on est là pour justement ne pas s’en fixer, ne pas y penser, laisser faire les choses telles qu’elles viennent sans penser aux conséquences... au final, serait-ce si grave ? Ce n'est qu'une parenthèse...

La soirée se terminera au club, sans encombre ni autres rebondissements. Comme un sentiment d’inachevé.

A suivre : partie 2/2 "Samedi soir"
Il est cool ton journal.
Je me trompe peut être, c'est peut-être une impression fausse, mais j'ai vraiment l'impression que tu es dans le survol, que jamais tu n'atterris vraiment, que tu t'ejectes / bounce avant que le contact ne devienne autre chose.

Je veux pas être lourd donc je reviendrai pas dessus mais pour l'instant c'est l'impression que j'ai.

En tout cas, continue :)
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