Besoin des conseils avisés des plus fins limiers du fofo sur un boug trop timide envers la fille qui convoite
Posté : 03.06.22
Bonjour. Voilà, j'ai besoin d'un conseil, c'est pour un ami (Non, c'est pour moi en fait ;).
Je suis un trentenaire timide, profil un peu intello (j’ai déjà écrit plusieurs bouquins, ainsi que du théâtre qui a pas mal marché…), mais capable aussi d'être un peu marrant, de faire le clown pour faire marrer les potes avec des “bons mots” : je suis meme quelqu’un d’assez populaire, mais qui n'a jamais été à l’aise avec les femmes, vraiment, incapable de sexualiser quand je leur adresse la parole. Les seules relations que j’ai eues c’étaient avec des nanas un peu du type “sapiosexuelles” et qui avaient fait ouvertement le premier pas.
Quand soudain… le sport! Ca été pour moi une révélation récente, je me suis mis (pour moi c’était un peu comme me lancer dans l’exploration spatiale) et ca m’a donné un peu plus confiance en moi, et par ailleurs je me suis inscrit à un cours de dessin (un truc que je voulais faire depuis longtemps). Au sein de ce cours, une nana, environ 30 ans, incroyablement belle, douce, grand yeux, cheveux soyeux, silhouette de rêve sur laquelle les hommes se retournent dans la rue.
“Ca te dit d’aller prendre un verre?”
Elle semble hors catégorie pour moi, mais chose complètement folle et inédite pour ma pomme, limite exploit en mode “yolo”, après avoir papoté lors des pauses du cours, je lui ai proposé de prendre un verre (une démarche digne de “l’étoffe des héros”), elle a accepté, j’ai essayé de me mettre dans la peau d’un personnage décontracté, et ca a marché à peu près, bonne complicité qui surgit.
La fois suivante, on va de nouveau prendre un verre, j’ai pris son numéro, son mail, c’était avant les vacances, ou on a un peu échangé à distance, conversations marrantesi, avec des emojis. Quand on s’est revu, je lui ai proposé d’aller au Louvre (tout ca se passe à Paris) pour s’entrainer à dessiner, elle a dit banco, ca a été d’abord reporté (elle n’est pas toujours très dispo, elle a un gosse qu’elle doit aller chercher tous les jours à la sortie de classe, qu’elle élève seule dans une banlieue distante - elle est séparée de son ex, le père du gamin, elle a une expérience de vie beaucoup plus large que la mienne à ce niveau) puis finalement cette visite s’est faite au début de cette semaine.
Ca s’est très bien passé selon mes critères, vraiment un bon feeling meme, au final on a très peu dessiné, on regardait des tableaux, et je la prenais par les épaules en commentant les personnages peints en disant des conneries, ca la faisait marrer, de vraies bonnes vibrations, j’étais bavard et inventif en flirtant avec elle, elle me regardait en souriant et disant : “Tu lis dans mes pensées”, une certaine tension sexuelle même, et j’étais pour ma part limite euphorique.
Dès le lendemain de cette visite a repris notre cours de dessin hebdomadaire, j’avais enfilé une chemise qui en fait ne m’allait pas très bien, j’étais limite engoncé dedans et pas à l’aise du tout, il faisait chaud, j’avais des auréoles de sueur sous les bras, je n’avais qu’une envie, c’était de rentrer chez moi et me changer. Mais la miss, elle, semble encore sous le charme de notre escapade de la veille, vient me voir sans cesse aux intermèdes du cours pour papoter et me demander des trucs avec un grand sourire, et à la sortie me propose de but en blanc de chercher un magasin d’art pour acheter du matos à dessin. Moi, un peu pris au dépourvu, je dis : “oui, pourquoi pas?” Et on se retrouve à chercher sur nos smartphones. Finalement, je vois une boutique qui n’a l’air pas trop loin… mais se révèle un peu loin quand meme. On marche cote à cote mais j’ai perdu l’esprit (modestement) conquérant de la veille au musée, je focalise sur ma chemise en m’exagérant l’impression que je suis en sueur, j’ai l’impression que le fleuve Amazone coule sur mon corps et qu’elle va s’en apercevoir, limite névrose totale.
Défaite
Je me rends pourtant bien compte qu’il faudrait à ce stade faire autre chose, peut-etre escalader, la prendre par la taille, mais je suis incapable de rien, assailli de pensées contradictoires, ma conversation elle-meme en prend un coup, tout est plus laborieux. Les rues parisiennes sont alors très longues… A un moment, elle me dit : “En fait, je n’ai plus trop de temps, je vais y aller, mon fils ne va pas tarder à sortir de classe de toute facon” (il reste pourtant pas mal de temps). Je demande bêtement : “Mais moi je vais au magasin?” “Fais comme tu veux”, qu’elle me répond un poil agacée (qui ne le serait pas face à un empoté pareil?). J’essaie de sauver les meubles en disant : “je vais aller voir si il y a ce qu’on cherche, je te dirais”. On se quitte là-dessus, je dis : “faut qu’on retourne au musée la prochaine fois”, elle acquiesce, mais tout ca commence à sonner un peu téléphoné. Au lieu de l’avoir embrassée ou je ne sais quoi, je me retrouve à présent à aller tout seul à cette boutique, ce qui était pourtant sa vague idée de départ à elle, je réalise tout le ridicule de la chose, et de sombres pensées m’accablent. Le magasin est bien achalandé mais évidemment je n’en ai rien à foutre en fait. Je prends quand meme des photos et je lui envoie plus tard, elle me dit par SMS qu’en effet, ca a l’air très bien… Je vois bien que j’ai merdé en la faisant passer par ma passivité d’un certain enthousiasme de la veille à une envie de se casser.
Cet épisode date d’il y a trois jours, hier matin je lui envoie une photo d’une affiche dans le métro liée à un truc dont on avait parlé : pas un commentaire, réponse de sa part, rien. De mon coté, une petite voix intérieure me maudit sans cesse de la facon dont tout ca a tourné, je me refais le film avec masochisme, pense à elle tout le temps, là j’ai très mal dormi. J’appréhende presque de retourner au cours de dessin la semaine prochaine, je me dis limite que je ne devrais pas y retourner. Ou au contraire y aller, et faire mine de rien. Prendre un air dégagé et etre un peu distant, ou au contraire tenter quelque chose. J’aimerais revenir aux bonnes sensations qui se sont manifestées au musée, et effacer le dernier épisode, mais je ne sais pas, je ne sais plus quoi faire.
J’imagine que peut être certains vont un peu se marrer en lisant ce récit, j’ai l’impression d’avoir un peu le niveau d’assurance et de maturité d’un ado que je ne suis pourtant plus depuis longtemps. Quand je lis ici des récits de types qui abordent des femmes dans la rue et couchent en 10 minutes, j’hallucine pour ma part. Donc je suis un peu dans la position du cul de jatte qui demande à Mbappé des conseils pour envoyer la balle au fond des filets, mais j’aimerais bien un conseil, un avis, un point de vue un peu amical sur ce que je devrais faire la prochaine fois que je vais la voir, j’ignore qu’elle sera son attitude à mon égard, et si il est faisable de renverser la vapeur. Merci d’avance pour tout, portez vous bien, et ne me jugeez pas trop durement, on n’est pas tous égaux en matière d’aisance avec les personnes de l’autre sexe. Prenez tous et toutes soin de vous!
Je suis un trentenaire timide, profil un peu intello (j’ai déjà écrit plusieurs bouquins, ainsi que du théâtre qui a pas mal marché…), mais capable aussi d'être un peu marrant, de faire le clown pour faire marrer les potes avec des “bons mots” : je suis meme quelqu’un d’assez populaire, mais qui n'a jamais été à l’aise avec les femmes, vraiment, incapable de sexualiser quand je leur adresse la parole. Les seules relations que j’ai eues c’étaient avec des nanas un peu du type “sapiosexuelles” et qui avaient fait ouvertement le premier pas.
Quand soudain… le sport! Ca été pour moi une révélation récente, je me suis mis (pour moi c’était un peu comme me lancer dans l’exploration spatiale) et ca m’a donné un peu plus confiance en moi, et par ailleurs je me suis inscrit à un cours de dessin (un truc que je voulais faire depuis longtemps). Au sein de ce cours, une nana, environ 30 ans, incroyablement belle, douce, grand yeux, cheveux soyeux, silhouette de rêve sur laquelle les hommes se retournent dans la rue.
“Ca te dit d’aller prendre un verre?”
Elle semble hors catégorie pour moi, mais chose complètement folle et inédite pour ma pomme, limite exploit en mode “yolo”, après avoir papoté lors des pauses du cours, je lui ai proposé de prendre un verre (une démarche digne de “l’étoffe des héros”), elle a accepté, j’ai essayé de me mettre dans la peau d’un personnage décontracté, et ca a marché à peu près, bonne complicité qui surgit.
La fois suivante, on va de nouveau prendre un verre, j’ai pris son numéro, son mail, c’était avant les vacances, ou on a un peu échangé à distance, conversations marrantesi, avec des emojis. Quand on s’est revu, je lui ai proposé d’aller au Louvre (tout ca se passe à Paris) pour s’entrainer à dessiner, elle a dit banco, ca a été d’abord reporté (elle n’est pas toujours très dispo, elle a un gosse qu’elle doit aller chercher tous les jours à la sortie de classe, qu’elle élève seule dans une banlieue distante - elle est séparée de son ex, le père du gamin, elle a une expérience de vie beaucoup plus large que la mienne à ce niveau) puis finalement cette visite s’est faite au début de cette semaine.
Ca s’est très bien passé selon mes critères, vraiment un bon feeling meme, au final on a très peu dessiné, on regardait des tableaux, et je la prenais par les épaules en commentant les personnages peints en disant des conneries, ca la faisait marrer, de vraies bonnes vibrations, j’étais bavard et inventif en flirtant avec elle, elle me regardait en souriant et disant : “Tu lis dans mes pensées”, une certaine tension sexuelle même, et j’étais pour ma part limite euphorique.
Dès le lendemain de cette visite a repris notre cours de dessin hebdomadaire, j’avais enfilé une chemise qui en fait ne m’allait pas très bien, j’étais limite engoncé dedans et pas à l’aise du tout, il faisait chaud, j’avais des auréoles de sueur sous les bras, je n’avais qu’une envie, c’était de rentrer chez moi et me changer. Mais la miss, elle, semble encore sous le charme de notre escapade de la veille, vient me voir sans cesse aux intermèdes du cours pour papoter et me demander des trucs avec un grand sourire, et à la sortie me propose de but en blanc de chercher un magasin d’art pour acheter du matos à dessin. Moi, un peu pris au dépourvu, je dis : “oui, pourquoi pas?” Et on se retrouve à chercher sur nos smartphones. Finalement, je vois une boutique qui n’a l’air pas trop loin… mais se révèle un peu loin quand meme. On marche cote à cote mais j’ai perdu l’esprit (modestement) conquérant de la veille au musée, je focalise sur ma chemise en m’exagérant l’impression que je suis en sueur, j’ai l’impression que le fleuve Amazone coule sur mon corps et qu’elle va s’en apercevoir, limite névrose totale.
Défaite
Je me rends pourtant bien compte qu’il faudrait à ce stade faire autre chose, peut-etre escalader, la prendre par la taille, mais je suis incapable de rien, assailli de pensées contradictoires, ma conversation elle-meme en prend un coup, tout est plus laborieux. Les rues parisiennes sont alors très longues… A un moment, elle me dit : “En fait, je n’ai plus trop de temps, je vais y aller, mon fils ne va pas tarder à sortir de classe de toute facon” (il reste pourtant pas mal de temps). Je demande bêtement : “Mais moi je vais au magasin?” “Fais comme tu veux”, qu’elle me répond un poil agacée (qui ne le serait pas face à un empoté pareil?). J’essaie de sauver les meubles en disant : “je vais aller voir si il y a ce qu’on cherche, je te dirais”. On se quitte là-dessus, je dis : “faut qu’on retourne au musée la prochaine fois”, elle acquiesce, mais tout ca commence à sonner un peu téléphoné. Au lieu de l’avoir embrassée ou je ne sais quoi, je me retrouve à présent à aller tout seul à cette boutique, ce qui était pourtant sa vague idée de départ à elle, je réalise tout le ridicule de la chose, et de sombres pensées m’accablent. Le magasin est bien achalandé mais évidemment je n’en ai rien à foutre en fait. Je prends quand meme des photos et je lui envoie plus tard, elle me dit par SMS qu’en effet, ca a l’air très bien… Je vois bien que j’ai merdé en la faisant passer par ma passivité d’un certain enthousiasme de la veille à une envie de se casser.
Cet épisode date d’il y a trois jours, hier matin je lui envoie une photo d’une affiche dans le métro liée à un truc dont on avait parlé : pas un commentaire, réponse de sa part, rien. De mon coté, une petite voix intérieure me maudit sans cesse de la facon dont tout ca a tourné, je me refais le film avec masochisme, pense à elle tout le temps, là j’ai très mal dormi. J’appréhende presque de retourner au cours de dessin la semaine prochaine, je me dis limite que je ne devrais pas y retourner. Ou au contraire y aller, et faire mine de rien. Prendre un air dégagé et etre un peu distant, ou au contraire tenter quelque chose. J’aimerais revenir aux bonnes sensations qui se sont manifestées au musée, et effacer le dernier épisode, mais je ne sais pas, je ne sais plus quoi faire.
J’imagine que peut être certains vont un peu se marrer en lisant ce récit, j’ai l’impression d’avoir un peu le niveau d’assurance et de maturité d’un ado que je ne suis pourtant plus depuis longtemps. Quand je lis ici des récits de types qui abordent des femmes dans la rue et couchent en 10 minutes, j’hallucine pour ma part. Donc je suis un peu dans la position du cul de jatte qui demande à Mbappé des conseils pour envoyer la balle au fond des filets, mais j’aimerais bien un conseil, un avis, un point de vue un peu amical sur ce que je devrais faire la prochaine fois que je vais la voir, j’ignore qu’elle sera son attitude à mon égard, et si il est faisable de renverser la vapeur. Merci d’avance pour tout, portez vous bien, et ne me jugeez pas trop durement, on n’est pas tous égaux en matière d’aisance avec les personnes de l’autre sexe. Prenez tous et toutes soin de vous!