Réflexions sur la société
Posté : 03.08.22
Voilà. J'ai 26 ans, je suis encore chez mes parents, mais j'ai mon permis et je prépare l'examen d'avocat. Je joue un peu aux jeux vidéos, je sais où je souhaite aller dans l'idéal (si je réussis, donc). J'ai pas réellement d'amis. Juste un ami que je vois de temps en temps quand il repasse dans la région où je suis. Un copain aussi, mais je flippe pour certains trucs du futur.
J'ai remarqué dans la société que beaucoup de personnes se construisent encore entre 26 et 32 ans. Ils créent, se réinventent, se reconvertissent, etc. Alors que je me suis beaucoup sentie en retard pour ça. Dans ma tête, on doit être construit à 26/27 ans. On est prêt à se poser. Mais bon, le monde a bien sûr évolué.
Est-ce que vous pensez que je suis en retard ? Vous avez le même avis que moi (retard) ou que finalement, je suis dans les temps ? Vous trouvez pas ça bizarre d'encore se construire à cet âge ? Je découvre encore beaucoup de choses, comme des choses complètement basiques.
Ensuite, j'ai remarqué que les relations sociales sont compliquées pour tout le monde. Pas que pour moi. Pour beaucoup d'hommes. Pour beaucoup de femmes.
Même si je me suis fait beaucoup rejeter, ça me fait de l'expérience en terme d'amitié. En amour et en sexe aussi (autant avoir un peu d'xp là-dedans, c'est toujours cool). Je sais tenir une discussion normale, je suis pas détestée, j'attire souvent les personnes paumées. Elles sentent sûrement que je suis assez solide. C'est ça de jamais abandonner sur les relations.
Également, je sais qui je veux devenir d'une manière assez précise.
Mais je veux dire : est-ce que vous avez des pistes pour savoir pourquoi c'est autant compliqué ? Pourquoi faut pas trop aimer une personne (mis à part qu'elle peut être toxique) ? Pourquoi il faut toujours être un peu "froid" et "indifférent" ? Ma théorie, c'est le biais cognitif d'aversion à la perte. Les personnes détestent perdre, alors elles se rattachent à ce qu'elles peuvent perdre. Parce que sécrétion d'adrénaline et d'ocytocine. Avec peut-être un biais de rareté ?
Ensuite, nouvelle progression : j'arrive à beaucoup apprécier les moments passés avec une personne, mais j'aime aussi beaucoup les moments seule. J'arrive à savoir qui je suis et je me sens mieux. Et c'est absolument pas ce que je pensais.
J'arrive à mieux accepter la frustration, à mieux gérer certaines émotions (la colère ou la peur). J'ai l'impression que je suis une autre personne. Il n'y aucune continuité avec celle que j'étais avant. Vous avez déjà vécu ça ou je suis la seule ?
Ensuite, c'est plus intime, mais on se connaît pas réellement : sexuellement, avec mon copain, ça se passe très bien. Bien sûr, tant mieux pour moi et autant en profiter.
Mais est-ce que c'est mon corps qui est plus sensible, moi qui accepte plus facilement que je puisse ressentir et exprimer du désir, ou lui qui est doué ? Probablement les deux dernières propositions.
Ça fait juste bizarre. À la fois j'ai l'impression qu'il est le seul à être aussi génial, à la fois je me dis que finalement, plein de gars peuvent me rendre heureuse aussi.
Je vais aussi paraître misanthrope, mais... pourquoi les personnes sont aussi faibles ? M'enfin, elles ont aussi leurs blessures à régler, mais... j'ai l'impression qu'elles font uniquement les mauvais choix. Bref. J'ai arrêté de l'ouvrir sur ça, maintenant je fais ma vie et ils font la leur.
Même si je trouve qu'ils manquent de discipline.
Ensuite, pour la gestion des émotions, j'ai l'impression que je contrôle mieux mon émotion à force de la réprimer. Mais elle sortira d'une manière plus violente et mettra plus de temps à être calmée. C'est l'inverse pour une émotion que je réprime pas trop : je la contrôle moins bien, mais elle sortira d'une manière moins violente. Ça vous fait comment, vous ?
Voilà voilà. Si j'ai d'autres questions, d'autres réflexions, j'ajouterai un autre post. Mais ça m'intéresserait d'avoir vos théories sur le sexe, sur les relations sociales, sur la vie, la construction de soi-même...
J'ai remarqué dans la société que beaucoup de personnes se construisent encore entre 26 et 32 ans. Ils créent, se réinventent, se reconvertissent, etc. Alors que je me suis beaucoup sentie en retard pour ça. Dans ma tête, on doit être construit à 26/27 ans. On est prêt à se poser. Mais bon, le monde a bien sûr évolué.
Est-ce que vous pensez que je suis en retard ? Vous avez le même avis que moi (retard) ou que finalement, je suis dans les temps ? Vous trouvez pas ça bizarre d'encore se construire à cet âge ? Je découvre encore beaucoup de choses, comme des choses complètement basiques.
Ensuite, j'ai remarqué que les relations sociales sont compliquées pour tout le monde. Pas que pour moi. Pour beaucoup d'hommes. Pour beaucoup de femmes.
Même si je me suis fait beaucoup rejeter, ça me fait de l'expérience en terme d'amitié. En amour et en sexe aussi (autant avoir un peu d'xp là-dedans, c'est toujours cool). Je sais tenir une discussion normale, je suis pas détestée, j'attire souvent les personnes paumées. Elles sentent sûrement que je suis assez solide. C'est ça de jamais abandonner sur les relations.
Également, je sais qui je veux devenir d'une manière assez précise.
Mais je veux dire : est-ce que vous avez des pistes pour savoir pourquoi c'est autant compliqué ? Pourquoi faut pas trop aimer une personne (mis à part qu'elle peut être toxique) ? Pourquoi il faut toujours être un peu "froid" et "indifférent" ? Ma théorie, c'est le biais cognitif d'aversion à la perte. Les personnes détestent perdre, alors elles se rattachent à ce qu'elles peuvent perdre. Parce que sécrétion d'adrénaline et d'ocytocine. Avec peut-être un biais de rareté ?
Ensuite, nouvelle progression : j'arrive à beaucoup apprécier les moments passés avec une personne, mais j'aime aussi beaucoup les moments seule. J'arrive à savoir qui je suis et je me sens mieux. Et c'est absolument pas ce que je pensais.
J'arrive à mieux accepter la frustration, à mieux gérer certaines émotions (la colère ou la peur). J'ai l'impression que je suis une autre personne. Il n'y aucune continuité avec celle que j'étais avant. Vous avez déjà vécu ça ou je suis la seule ?
Ensuite, c'est plus intime, mais on se connaît pas réellement : sexuellement, avec mon copain, ça se passe très bien. Bien sûr, tant mieux pour moi et autant en profiter.
Mais est-ce que c'est mon corps qui est plus sensible, moi qui accepte plus facilement que je puisse ressentir et exprimer du désir, ou lui qui est doué ? Probablement les deux dernières propositions.
Ça fait juste bizarre. À la fois j'ai l'impression qu'il est le seul à être aussi génial, à la fois je me dis que finalement, plein de gars peuvent me rendre heureuse aussi.
Je vais aussi paraître misanthrope, mais... pourquoi les personnes sont aussi faibles ? M'enfin, elles ont aussi leurs blessures à régler, mais... j'ai l'impression qu'elles font uniquement les mauvais choix. Bref. J'ai arrêté de l'ouvrir sur ça, maintenant je fais ma vie et ils font la leur.
Même si je trouve qu'ils manquent de discipline.
Ensuite, pour la gestion des émotions, j'ai l'impression que je contrôle mieux mon émotion à force de la réprimer. Mais elle sortira d'une manière plus violente et mettra plus de temps à être calmée. C'est l'inverse pour une émotion que je réprime pas trop : je la contrôle moins bien, mais elle sortira d'une manière moins violente. Ça vous fait comment, vous ?
Voilà voilà. Si j'ai d'autres questions, d'autres réflexions, j'ajouterai un autre post. Mais ça m'intéresserait d'avoir vos théories sur le sexe, sur les relations sociales, sur la vie, la construction de soi-même...