Encore un message, pour séparer un peu les thématiques. Mon divorce m'a obligé à une sévère remise en question personnelle de mon mode de fonctionnement.
Mon ex-femme organisait beaucoup de rencontre avec mes amis, nos amis communs. Depuis je me sens terriblement seul. J'ai l'impression que si je n'appelle pas, personne ne m'appelle. C'est factuellement vérifiable. Je ne pense pas être un aigri agressif ou quelqu'un d'inintéressant, mais ceci vient assez fort titiller une blessure de rejet/abandon... J'ai été au bord du suicide quelques fois, la seule chose qui m'en ait préservé ayant été à chaque fois l'image de mes enfants, du mal que je leur ferais. Ne me parlez pas de thérapie: je n'en suis pas à ma premiere. Je sais désormais que mon souci est et reste ma relation aux femmes et jusqu'à présent ça n'a pas été abordé assez franchement ou honnetement dans une thérapie. Je pense que j'avance désormais avec la meilleure "arme" qui soit: me regarder en face, accepter mes dysfonctionnements, et vouloir faire cet effort qui ne me semble pourtant pas naturel qui est d'apprendre, à bientôt 50 ans, les "conventions sociales" que la plupart des gens ont apprises naturellement dans leur enfance et adolescence deja. Et désapprendre ce qui me complexe.
Aujourd'hui, je souhaite me retrouver plus entouré, que ce soit de mes amis ou de nouveaux. La question s'adresse bien sûr au fait de me retrouver avec plus d'opportunités de rencontrer des femmes, tout en sachant que ca ne peut pas être sain si c'est la seule chose que je recherche.
J'ai -vu cette "auto-pression"- une grande difficulté à m'exposer. J'ai du mal avec l'idée de me sentir "inadapté social": je n'ai pas rencontré beaucoup de succes en amour, je n'ai pas vu combien je me plantais, j'ai du mal à demander concrètement, j'ai un gros souci d'image de moi, meme si je sais que si je vois le succes chez les autres, c'est au travers d'un filtre inconscient.
Le divorce m'a "offert" d'avoir des dispos une semaine sur 2, mais c'est extremement difficile de trouver des loisirs qui s'en accommodent. Je chantais, mais aucun choeur n'accepte cette fréquence. Le sport non plus. J'ai aussi tenté des rencontres du soir diverses (nature): je suis dans les plus jeunes et au final je m'y ennuie un peu: organiser des activités qui se passent quand je bosse, bof.
Mes enfants sont trop jeunes et je les vois trop peu pour envisager babysit (du moins c'est ce que je pense).
Je dois me botter le c.l pour participer à des manifestations publiques (brocante par exemple) mais j'ai toujours le sentiment de rentrer bredouille, d'avoir été "seul dans la foule". Les sorties "pour mes enfants" me permettent un peu plus d'échanges avec les autres parents (dont beaucoup séparés), mais j'ai toujours ce sentiment de décalage ou de "c'était bien sympa mais au final je n'ai rien à retirer de cette soirée qu'un bon moment pas, sans même être sûr que ce sentiment ait été partagé par quelqu'un d'autre". C'est pour ca que je poste mon message ici: je pense qu'en dehors de trouver des opportunités, l'autre probleme est mon "mindset" et je pense que je ne suis pas tout à fait seul sur cette question...
Merci pour vos échanges
