Quel avenir pour le couple ?

Note : 3

le 22.09.2023 par touska

3 réponses / Dernière par Onmyoji le 25.09.2023, 04h08

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
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Hello tout le monde,

Pour ceux qui ont suivi, je suis dans une phase post-rupture, et forcément je me pose un peu et je réfléchis à tout ce qui touche au couple.
Je pose un petit disclaimer déjà, j'ai 27ans et donc toutes les réflexions qui vont suivre ne sortent que de la tête de quelqu'un qui n'a pas 30 ans d'expérience et qui n'a pas d'enfant.
Mais surtout, mes réflexions sur les femmes ne concernent que le groupe social que je côtoie/fréquente, des gens de 25 à 30 ans, qui sont pour la plupart hors des schémas "classiques" par choix, qui n'ont pas une longue carrière en vue, qui sont assez libre dans leurs choix de vie, et qui sont assez informées sur les relations hommes/femmes.
Il est également possible qu'une certaine "désillusion" émane de ce que je vais dire, car ma rupture est assez récente et qu'elle peux influencer sur mes idées, même si je vais essayer d'être le plus "neutre" et "factuel" possible.


Posons les bases, j'ai l'impression que nous vivons un moment charnière en terme de mode de vie. La plupart des gens que j'ai pu rencontrer sont assez perdus. Plus personne n'envisage vraiment une carrière longue, très peu envisage l'achat d'un bien immobilier et les gens supportent de moins en moins la routine.
Il y a sûrement pleins de raisons à celà ( les réseaux sociaux, le confinement etc...) mais tout le monde à peur de s'enfermer dans quelque chose et veux toujours laisser une porte ouverte pour s'échapper à tout moment (Combien de mes amis s'en vont en voyage ou bouge de ville, "juste pour le plaisir", sans vraiment fuir quelque chose, simplement par attrait pour le changement).
Les possibilités de vies sont (virtuellement) "infinies", et il est de plus en plus bien vu de changer fréquemment et ou de se chercher longtemps. ( Aucun jugement de valeur, je trouve que c'est plutôt positif personnellement mais je pense qu'il faut faire attention de ne pas tomber dans le piège d'émettre un jugement de valeur si on veux comprendre tout ça )

Evidemment, toute cette ambiance couplée à la facilité de rencontrer du monde ( et donc l'illusion de choix) via les applications à, je pense, un impact sur les relations hommes/femmes.

La plupart des femmes que j'ai pu rencontrer dans ma vie récemment (je suis hétérosexuel), ont un discours similaire :
Elles ne veulent pas d'enfant (ou alors dans vraiment longtemps), elles ont envie d'être stimulée par des aventures, de profiter de leur sexualité (ce qu'elles n'ont pas forcément pu faire avant, comme la société n'était pas "encore prête"), elles ne voient plus la monogamie comme étant un "impératif" et elle sont conscientes des limites/sacrifice que demande la monogamie.
De nouveau, je n'émet aucun jugement, et personnellement je me retrouve dans ces questionnements/réflexions.
Globalement, je crois qu'on est tous de moins en moins enclin à faire des "sacrifices" pour vivre une vie à deux.
Surtout que la vie à deux, devient de moins en moins "nécessaire" étant donné que les projets de vie comme avoir un enfant/acheter un bien, donnent de moins en moins envie aux gens.

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A côté de ça, j'ai des couples qui durent dans mon entourage, mais la quasi totalité de ceux qui tiennent sont dans un schéma plus " classique" et désire acheter une maison et avoir un enfant à plus ou moins long terme.
Ils sont aussi dans les travers du couple classique, et donc chacun exerce un contrôle plus ou moins important sur l'autre. Et ils ont une relation ou l'individualité de chacun s'efface un peu pour laisser place à une identité de couple.

Les quelques autres couples qui tiennent, et qui sont dans des schémas différents, rencontrent d'autres problèmes, car ils sont en train d'expérimenter divers fonctionnement différents, ils rencontrent des problèmes de jalousies forcément et sont pour la plupart dans des montagnes russes émotionnelles.

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Le problème est donc, que j'ai l'impression que nous somme dans un moment ou le "couple" est remis en question, or, c'est fastidieux pour chacun, car nous avons derrière nous 25 ans d'éducation qui nous a présenter le couple comme étant quelque chose de bon, nécessaire et la seule solution.
Nous sommes tous également en train de nous rendre compte, que les alternatives "couple libre", "libertinage" et autres ont également des limites et leurs propre difficultés.

J'ai l'impression que l'on se dirige vers un "monde", ou les relations seront de plus en plus fluide, et ou nous allons pouvoir changer tout au long de la vie de relations, et ou les relations seront considérée comme "des expériences +- éphémères". Et qu'il n'y aura plus la "promesse tacite" de rester ensemble longtemps.

Qu'en pensez-vous ?

Je pense qu'il n'y a pas de réponse claire à ton questionnement car il y a beaucoup de facteurs en jeu.
Oui, il y a une tendance de fond, amorcée depuis au moins 50 ans qui remet en question la monogamie et le couple traditionnel. La non-monogamie (sous différente forme : libertinage, couple ouvert, voire polyamour) est de plus en plus acceptée (ou en tout cas tolérée). Et pourtant l'idée du "couple" reste bien ancrée et largement majoritaire dans notre société.

Si tu vis entourés de gens plus ouverts sur la question (j'ai en tête les communautés van-life, lindy hop, rôlistes, etc.), tu ne t'en rendras pas vraiment compte évidemment.
Et puis il y a la question de l'âge, comme tu le disais toi-même. Bien sur à 25 ans, beaucoup de meufs (et de mecs) sont en mode YOLO, je kiffe ma life, les enfants jamais... et puis à partir de 30-35 ans, tic-tac tic-tac, on part en chasse de l'âme sœur ou au moins d'un géniteur ou d'une génitrice. Been there, done that :mrgreen:
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] 100% d'accord le 25.09.23, 10h37 par The_PoP

Ton sujet est intéressant, ce qui va suivre est mon idée sur la question, couplée à mon vécu.

Nous pouvons tous vivre sans adhérer au couple dans ce qu’il a de classique (maison, enfants, jardin et chien ou ce que tu veux). Le couple peut se vivre avec des habitats différents, des partenaires secondaires épisodiques ou confirmés ou au contraire tenter l’exclusivité, privilégier le confort au sexe ou l’inverse…. Il y a autant de couple que d’individus, l’essentiel étant que les principaux concernés partagent la même vision.

Il ne me semble pas que le couple soit remis en question dans la société actuelle, il reste la norme et malheur à celui/celle qui a un moment ne rentre pas dans le rang. Tu es jeune et trouve certainement des garçons et filles dans ta situation. Attention à l’âge car un jour sans y prendre garde tu te retrouveras entouré d’amis en couple et donc tout d’un coup peu disponibles. J’en parle en connaissance de cause étant une célibataire relativement endurcie.

La fluidité je connais et j’avoue que son charme est indéniable. Être indépendante à tout niveau, vivre dans l’instant des moments intimes dont la date limite est fixée avant le démarrage est enivrant un temps. Ne vouloir que cela signifie accepter la solitude, une solitude qui au fil des décennies finit par peser.

Vivre avec un partenaire implique de réfréner son égoïsme, prendre en compte des souhaits, envies pas forcément similaires aux nôtres. Il ne s’agit pas non plus de se sacrifier. Simplement se dire que la personne en face de nous étant importante à nos yeux, il n’y a aucune raison de ne pas partager avec elle ce dont elle a envie puisqu’elle fera de même à notre égard.

Et là intervient l’intimité liant deux êtres qui va bien au-delà du sexe, la connaissance de l’autre, la confiance accordée et partagée, la tendresse, la complicité…. Bref un tas de trucs que tu ne retrouves jamais en enchaînant des relations avec des partenaires qui resteront des inconnus même si vous avez échangé plein de fluides.

Je pense que ces difficultés, tu ne les découvres que parce que ta jeunesse ne te les faisait pas entrevoir jusqu'ici. Mais en dehors de l'époque et de ses travers ou évolutions, les trentenaires avec quelques relations au compteur et quelques expériences de perte d'eux-mêmes ont toujours fini par prendre conscience de cette difficulté de faire des compromis, et ne pas s'oublier. Cela dit, on peut penser ce qu'on veut du couple, en dehors des organisations tribales où les enfants sont confiés au collectif, ça reste le plus simple moyen d'organiser une société qui souhaite perdurer au travers d'enfants:
L'éducation est confiée aux parents qui peuvent ainsi transmettre leurs propres visions et valeurs, en un sens, c'est très "démocratique".
Chacun est responsable des siens et ainsi peut maintenir sa tribu fondamentale au milieu de la grande société plus aliénante à force d'élargissement.
Si ça perdure tant, je ne pense pas qu'il ne soit que question de religion, des religions bien différentes organisant le monde/ le peuple de manière similaire.
Sans vouloir jouer l'appel à la nature parce que c'est une scorie argumentative, je pense que si dans toutes les sociétés animales, il y a peu ou prou quatre modèles qui se détachent majoritairement ("ruche", tribalisme avec mâle périphérique et femelles éduquant les enfants, couples et "rencontres furtives"), leur représentation dépend beaucoup des dynamiques biologiques de chaque espèce, et de sa facilité à se maintenir dans son milieu. Dans notre cas on peut aussi ajouter, de la connaissance permettant de savoir quelle prise en charge est nécessaire pour un développement optimal des jeunes, et des moyens collectifs mis à disposition pas sous l'effet du seul instinct mais de décisions raisonnées.
D'un point de vue sociétal, sortir du modèle rattachant un mâle à ses enfants, c'est pas gérable pour des questions administratives et "éthiques" (même si l'éthique est clairement à deux vitesses sur ce plan, selon qu'il s'agit de prouver qu'un homme est père de ses enfants, ou de ne pas prouver le contraire).
Du point de vue interpersonnel, ça reviendrait justement sur pas mal de combats pour éviter que des pères échappent à leurs responsabilités (ce qui est une bonne chose, encore qu'on a défini un peu arbitrairement qu'on était responsables de nos fluides même quand c'était l'autre qui faisait une erreur volontaire et délibérée...).
C'est aussi nuisible en termes d'organisation, ça nécessite plus de ressources pour gérer des enfants de célibataires, qui vont faire appel à plus de ressources externes. Et d'aides sociales.
Beaucoup de gens, après avoir rêvé d'indépendance, se rendent bien compte de ça.

Alors certes, aujourd'hui, un discours prévaut qui tend à déconstruire la famille et les institutions de base. "Parce qu'il faut changer de système parce que celui-ci est oppressif/ inspiré par les hommes/antédiluvien/ etc"
Si je suis pour questionner les choses parce que sinon on est comme le peuple du Cargo, il faut penser que toutes les remises en question ne doivent pas forcément aboutir à un changement.
Et nous ne sommes pas les premières générations à nous poser des questions. Dans les années 70, les hippies ont fait diverses expériences, pour qu'on reviennent à une société très normée pendant deux décennies,
Puis dans les années 90, on a commencé à prédire la fin du mariage, puis dans les années 2000 les gays ont commencé à se marier...


Il y a une idée qui dit qu'une certaine tendance de fond à vouloir rompre la structure familiale, et donc, son mode d'accès, le couple, est matraquée par les médias parce que ça fait plus de consommateurs.
Ça fait aussi le jeu de la plupart des féministes (même si c'est antagoniste avec les luttes passées...)
Je pense que le fait que beaucoup plus de jeunes soient exposés à ces idées est une conséquence de ces deux faits plus que d'une interrogation "naturelle" de l'évolution de notre pensée avec la maturation de notre vie relationnelle.
Je pense qu'il faut donc relativiser le "péril" par le fait qu'il y a surtout un matraquage, et que ce n'est pas pour autant que ça ne restera pas la solution la plus parcimonieuse et la plus viable si l'on veut un enfant.

Alors, certes, c'est toujours en considérant qu'au fond, les gens ont envie de construire des relations, une famille ou avoir une descendance.
Qu'on reste en sommes soumis à des impératifs naturels.
Maintenant comme dit Citadin, avec l'âge, et la pression sociale et biologique, le mouvement amorcé par les femmes vers la "nidation" fait que les hommes sont forcés de s'aligner s'ils veulent des relations (ou de rester sur les filles plus jeunes), car sinon les attentes ne correspondent pas.
Aussi, les hommes ne sont pas moins portés à avoir une descendance, et souvent même plus jeunes que les femmes (ils ont la naïveté de croire que n'importe quelle partenaire qui "ferait une bonne mère"/a un beau Cul, en serait une. Monumentale Erreur, et quand ils s'en rendent compte ça leur fait souvent l'effet du proverbial coup de pied dans les couilles qui accompagne la citation).
Les gènes étant inconscients mais égoïstes, une bonne part de la troupe se reproduira au final, car ceux qui ne le feront pas seront des échecs évolutifs pour leur lignée. Souvent dans le temps, on voulait aussi rendre fies ses parents avec sa propre descendance.
J'imagine qu'aujourd'hui ça se perd.
Je peux comprendre que le monde actuel ne motive pas à faire d'enfants, et je culpabiliserai sûrement aussi d'en faire. Aussi de participer à la destruction de la planète se faisant. Mais d'un autre côté, je préfère "tenter ma chance" que laisser ce monde aux idiots qui eux, n'hésiterons pas à se reproduire. Si vous n'avez pas vu idiocracy, c'est le moment de faire votre culture cinematographique, et de mettre en pause la lecture de ce post qui n'est qu'un histoire absurde dite par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien.

Maintenant, même si l'on en veut pas, une fois le plaisir de la liberté bu jusqu'à la lie, on se rend compte que l'indépendance totale jusqu'à l'absence de compromis, c'est très surfait.
Et, dans parler de jugement de valeurs, c'est infantile comme désir, ou très égoïste. Et ça me paraît important de l'identifier parce que ça permet de faire évoluer son raisonnement. Quand on est confronté à l'autre sans fiction, c'est qu'il y a peu de surface de contact, ou qu'on se glisse l'un sur l'autre sans vraiment accrocher. Et ce n'est pas qu'une métaphore physique. En réalité, le moment où tu investis dans une relation est celui où son avis commence à te tenir à coeur et où des dissensions peuvent apparaître plus aisément. Bien sûr dans l'idéal on tolère et aime des différences d'avis ou de fonctionnement. Mais si elles touchent à des choses fondamentales, il faut une sacrée dose d'amour pour tolérer des différences fondamentales, des antagonismes sur des choses qui nous tiennent vraiment à coeur (Ou une éducation extrêmement tolérante en fait, mais c'est très loin d'être donné à tout le monde)
Le genre d'amour qu'on ne peut sans doute pas faire naître sans le cadre d'un couple, enfin, au moins celui d'une relation plus exclusive si ce n'est en liens, du moins en attention et énergie consacrée à l'autre.
C'est peut-être pour ça qu'on ressort si facilement avec quelqu'un qui nous a touché même si on se rend bien compte qu'on ne fonctionne pas ensemble. On ne ressort presque jamais avec quelqu'un qui au connaître nous satisfait fonctionnellement mais avec qui on se fait chier ou avec qui on a un désaccord profond de sentiments ou de valeurs.
Si l'on a pas besoin de se consacrer uniquement à "l'œuvre de sa vie" dans laquelle les gens sont facultatifs, le couple reste quelque chose vers lequel on finit toujours par être plus ou moins attiré, parce que ça reste une simplification des dynamiques.
Ça libère du spectre de la solitude, ça garantit des avantages logistiques sur des plans importants, un accès à la baise, quelqu'un sur qui compter, et avec ça pas mal de sirènes et de miroirs aux alouettes.
Et j'ai connu pas mal de personnes très investies dans leur boulot dont la relation était un univers à part du quotidien. C'est peut être un point de départ.
Car, si ce n'est pas le besoin d'absence de compromis mais l'absence de besoin de se lier, au moins dans un quotidien, c'est autre chose. Ça existe, mais je ne pense pas que tout le monde puisse vraiment fonctionner ainsi. C'est quelque chose à inventer pour soi, mais ça a déjà plus ou moins été exploré. Faire chambre à part ou vivre à part, avoir une relation libre etc.
Les autres solutions existent depuis bien longtemps aussi, pour autant, elles ne sont des solutions que pour des couples donnés, avec des dynamiques précises. Chacune pose son lot de contraintes et de difficultés. Si les gens communs dont le choix du couple c'est sans doute parce que c'est un compromis acceptable dans la majorité des cas, un raccourci à définir sa propre loi, ses propres règles, son propre fonctionnement. Ça reste une absurdité en fait, parce que tout couple, même très conventionnel et avec des envies très carrées, devrait définir ses dynamiques, ses moyens, ses objectifs ensemble. Faire le même travail qu'il faut faire pour une relation plus originale. Même si on doit aboutir à quelque chose de plus galvaudé, c'est important de ne pas prendre tous les détails pour acquis, ça évite d'être surpris.

Maintenant, l'absence vraie de couple, pour aller vers quoi? L'absence vraie de carrière, pour quoi faire?
La réponse pourra être dans les deux cas "profiter sans pression", ça reste acceptable, mais si l'on est le seul électron libre, comme dit Perlambre, ça fera désordre pour nous. Et on a moins de chance de faire des étincelles au final que de retourner dans le rang. Si l'on s'affranchit vraiment de ces lois d'attraction, quelle est la récompense de cet effort en vrai?
Avant de se dire que le couple est menacé, par quoi en fait? Par, "je suis super libre pour être seul dans mon canapé et jouer à la console"? Ou par "je suis James bond et je rencontre un mannequin par soir". Parce que la majorité rêve du dernier mais s'échoue dans le banc de gains de sable à ses plans du premier.
Que veut-on à être seul?
Si je devais prendre ton sujet à mon compte, je ne cherche pas à être seul. Par contre, je ne veux pas d'un partenaire à n'importe quel prix. C'est moins une histoire de compromis que de standards. Dans mon cas c'est "être libre pour ne pas être mal accompagné, ce qui serait un boulet par rapport à ce que m'apporte ma vie seul". Mais c'est pas un objectif définitif, c'est vu comme une phase. Ce que tu cherches toi? Je n'en sais rien, mais je ne sais pas si c'est une recherche transposable à beaucoup de monde, et que beaucoup de gens peuvent finalement suivre pour sortir du carcan de l'optimum du moment.
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

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