Avant toute chose, je préciserai à toute fin utile être plutôt un adepte de la branlette intellectuelle métaphysique.
Après avoir repris contact récemment avec ce qu'on peut assez aisément qualifier d'une LSE, versant introvertie à dépendance affective option peur de l'abandon car père absent en bas âge cette fois (comment finissent ce genre de relations d'après votre expérience ?), je me posais la question présente en titre de ce post.
Voilà ma thèse : plus une femme est féminine, plus elle aura la psyché d'un enfant en ce qui concerne le rapport aux hommes et à la séduction.
Et en réalité, ce qu'on qualifie régulièrement de LSE en ces murs (à haut degré, on se comprend, on voit desquelles on parle lorsque cet acronyme est employé, étant donné que les femmes le sont toutes à plus ou moins haut degré), correspond selon moi en bonne partie à l'archétype de la féminité (F), sur un versant plus (extravertie) ou moins (introvertie) histrionique (ou hystérique).
S'il existe deux principes H (masculin) et F (féminin), opposés polaires l'un de l'autre, de sorte que chacun d'entre nous soit à X% H (resp. F) et (100-X)% F (resp. H) en moyenne et en temps normal, une femme très féminine serait ici F à +80/85% (impossible à quantifier en réalité évidemment - mais une fois face à ce type de femmes, on le " sent ").
F pur, principe féminin immatériel, serait :
- horizontal (= relatif)
- émotionnel (donc suggestible)
- passif
- solipsiste (seul son monde existe)
- hypergame bien entendu (recherche d'un partenaire de plus grande valeur perçue)
F nécessite son complémentaire masculin H en tant que " guide " dans l'existence (obtenu par transposée de chacune des caractéristiques listées : absolu (valorise la vérité en tant que fin en soi et non la plus grande puissance ou valeur perçue), rationnel, actif, objectif, hypogame).
On remarque que, si les caractéristiques de F se voient trop exprimées (hypergamie mis à part), on se retrouve avec une entité autocentrée (solipsisme) appelant à être " gérée " autant que faire se peut par son homologue masculin, donc animée d'un locus de contrôle fortement externe (puisque passivité, n'est dès lors pas à soi-même son propre principe, du moins bien moins que H), d'autant plus jouet des influences extérieures, suggestible donc manipulable, encline à la déresponsabilisation de ce fait, à dire A puis à faire Z (horizontalité : " tout se vaut " - congruence actes/paroles faible).
...En somme, comme un enfant qui ne saurait se gérer seul (en tendance bien sûr, on a tout de même affaire à une personne adulte, ici de 19-21 ans).
C'est bien ce que j'ai perçu de cette femme dont je parlais en début de post, très féminine donc.
Ayant grandi sans père, j'ai fini par percevoir qu'elle cherchait inconsciemment cette figure paternelle toute puissante dont enfant elle fut dépourvue dans chacun de ses partenaires, figure distante si possible (comme le fut son père jadis).“ Le féminin a donc son principe dans le masculin. C’est dans cette perspective qu’un certain Friedrich Nietzsche, un des maîtres à penser du métaphysicien Julius Evola, situe la féminité dans la logique du don « total de corps et d’Âme » (Le Gai savoir).
L’ampleur du principe féminin dépend ainsi de l’exaltation du principe masculin, selon le mode crucial de l’union des complémentaires, de l’horizontalité féminine et de la verticalité masculine. Il ne va pas sans dire, en résumé, que le don féminin animateur ne va pas sans la haute exigence du contre-don masculin directeur : pour que la femme se donne, il faut que l’homme soit à la hauteur de ce don. “
J'ai pu voir qu'elle m'avait idéalisé très rapidement, placé sur un piédestal sans réelle raison objective valable (d'où une avalanche de messages - comme un enfant le ferait pour son père), avant quelques temps plus tard de me jeter sans aucun état d'âme, comme un enfant jetterait un jouet ne lui servant plus (on y revient) à partir du moment où je n'assurais plus (au pieu, par inexpérience).
Je n'ai senti aucune empathie dans son geste, elle a simplement fait ce qui lui semblait judicieux pour elle sur le moment, comme cet éternel présent dans lequel elle semble prise, avant plus tard de regretter.
Car en effet, je la recroisais 4 mois plus tard pour l'ignorer (je n'avais plus rien à lui dire), chose lui ayant sous-communiqué que je n'avais pas besoin d'elle... Avant qu'elle ne me joigne à nouveau par message sans aucune excuse pour ce qu'elle avait fait (elle avait conservé mon numéro), et moi de penser à ce moment-ci qu'elle revenait me narguer.
En réalité, non : elle faisait simplement ce qui sur le moment (toujours) lui semblait bon, à savoir, me recontacter, car elle n'avait entretemps probablement pu trouver mieux.
Je me sentai en un sens objectifié sans l'être, malgré elle... Comme un enfant ayant difficilement intégré la notion de limite le ferait avec son environnement externe.
Je pourrais multiplier les exemples de cet acabit. Je ne le ferai pas. Je pense que vous m'avez compris.
D'où ma thèse : d'après vous, et à moins que je ne sois un mysogine fini, femme-enfant, un pléonasme ? Je vous écoute.