Femme-enfant : un pléonasme ?

Note : 6

le 19.06.2024 par ChnathaneFTS

8 réponses / Dernière par The_PoP le 20.06.2024, 06h07

Une question que vous avez toujours voulu poser aux autres, et qui ne concerne pas les relations amoureuses ? C'est ici. Lachez-vous, faites preuve d'imagination, et n'hésitez pas à répondre aux autres questions. Pas de demandes d'aide / conseils sur les relations & rencontres svp (les autres forums sont faits pour ça)
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Bonjour bonjour.

Avant toute chose, je préciserai à toute fin utile être plutôt un adepte de la branlette intellectuelle métaphysique.

Après avoir repris contact récemment avec ce qu'on peut assez aisément qualifier d'une LSE, versant introvertie à dépendance affective option peur de l'abandon car père absent en bas âge cette fois (comment finissent ce genre de relations d'après votre expérience ?), je me posais la question présente en titre de ce post.

Voilà ma thèse : plus une femme est féminine, plus elle aura la psyché d'un enfant en ce qui concerne le rapport aux hommes et à la séduction.

Et en réalité, ce qu'on qualifie régulièrement de LSE en ces murs (à haut degré, on se comprend, on voit desquelles on parle lorsque cet acronyme est employé, étant donné que les femmes le sont toutes à plus ou moins haut degré), correspond selon moi en bonne partie à l'archétype de la féminité (F), sur un versant plus (extravertie) ou moins (introvertie) histrionique (ou hystérique).

S'il existe deux principes H (masculin) et F (féminin), opposés polaires l'un de l'autre, de sorte que chacun d'entre nous soit à X% H (resp. F) et (100-X)% F (resp. H) en moyenne et en temps normal, une femme très féminine serait ici F à +80/85% (impossible à quantifier en réalité évidemment - mais une fois face à ce type de femmes, on le " sent ").

F pur, principe féminin immatériel, serait :
- horizontal (= relatif)
- émotionnel (donc suggestible)
- passif
- solipsiste (seul son monde existe)
- hypergame bien entendu (recherche d'un partenaire de plus grande valeur perçue)

F nécessite son complémentaire masculin H en tant que " guide " dans l'existence (obtenu par transposée de chacune des caractéristiques listées : absolu (valorise la vérité en tant que fin en soi et non la plus grande puissance ou valeur perçue), rationnel, actif, objectif, hypogame).

On remarque que, si les caractéristiques de F se voient trop exprimées (hypergamie mis à part), on se retrouve avec une entité autocentrée (solipsisme) appelant à être " gérée " autant que faire se peut par son homologue masculin, donc animée d'un locus de contrôle fortement externe (puisque passivité, n'est dès lors pas à soi-même son propre principe, du moins bien moins que H), d'autant plus jouet des influences extérieures, suggestible donc manipulable, encline à la déresponsabilisation de ce fait, à dire A puis à faire Z (horizontalité : " tout se vaut " - congruence actes/paroles faible).

...En somme, comme un enfant qui ne saurait se gérer seul (en tendance bien sûr, on a tout de même affaire à une personne adulte, ici de 19-21 ans).
C'est bien ce que j'ai perçu de cette femme dont je parlais en début de post, très féminine donc.
“ Le féminin a donc son principe dans le masculin. C’est dans cette perspective qu’un certain Friedrich Nietzsche, un des maîtres à penser du métaphysicien Julius Evola, situe la féminité dans la logique du don « total de corps et d’Âme » (Le Gai savoir).
L’ampleur du principe féminin dépend ainsi de l’exaltation du principe masculin, selon le mode crucial de l’union des complémentaires, de l’horizontalité féminine et de la verticalité masculine. Il ne va pas sans dire, en résumé, que le don féminin animateur ne va pas sans la haute exigence du contre-don masculin directeur : pour que la femme se donne, il faut que l’homme soit à la hauteur de ce don. “
Ayant grandi sans père, j'ai fini par percevoir qu'elle cherchait inconsciemment cette figure paternelle toute puissante dont enfant elle fut dépourvue dans chacun de ses partenaires, figure distante si possible (comme le fut son père jadis).

J'ai pu voir qu'elle m'avait idéalisé très rapidement, placé sur un piédestal sans réelle raison objective valable (d'où une avalanche de messages - comme un enfant le ferait pour son père), avant quelques temps plus tard de me jeter sans aucun état d'âme, comme un enfant jetterait un jouet ne lui servant plus (on y revient) à partir du moment où je n'assurais plus (au pieu, par inexpérience).

Je n'ai senti aucune empathie dans son geste, elle a simplement fait ce qui lui semblait judicieux pour elle sur le moment, comme cet éternel présent dans lequel elle semble prise, avant plus tard de regretter.

Car en effet, je la recroisais 4 mois plus tard pour l'ignorer (je n'avais plus rien à lui dire), chose lui ayant sous-communiqué que je n'avais pas besoin d'elle... Avant qu'elle ne me joigne à nouveau par message sans aucune excuse pour ce qu'elle avait fait (elle avait conservé mon numéro), et moi de penser à ce moment-ci qu'elle revenait me narguer.

En réalité, non : elle faisait simplement ce qui sur le moment (toujours) lui semblait bon, à savoir, me recontacter, car elle n'avait entretemps probablement pu trouver mieux.
Je me sentai en un sens objectifié sans l'être, malgré elle... Comme un enfant ayant difficilement intégré la notion de limite le ferait avec son environnement externe.

Je pourrais multiplier les exemples de cet acabit. Je ne le ferai pas. Je pense que vous m'avez compris.

D'où ma thèse : d'après vous, et à moins que je ne sois un mysogine fini, femme-enfant, un pléonasme ? Je vous écoute.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] C'est pas si simple le 19.06.24, 20h10 par Onmyoji
Bah disons que si on sort des cas personnels je vois autant de femmes enfants que d’hommes enfants hein. Mate les jeux videos ou les jeux de société par exemple. Mate les mecs quand il s’agit de foot, de paris soortifs ou de responsabilités parentales… bref.
Je vois autant d’hommes enfants que de femmes enfants.


A mon sens globalement la société tend vers ça. Déresponsabilisation, sacralisation des émotions, société du loisir et de l’immédiateté, intolérance à la frustration… ca nous amène à ça.

Donc c’est pas juste lié aux femmes ni a un quelconque critère féminin.


Si tu veux avancer de manière constructive et sortir de la branlette intellectuelle demande toi pourquoi tu laisses ces gens la occuper de la place dans ta vie affective. Ca en dit plus long sur toi et ta recherche de validation, d’estime, d’intérêt que sur les autres.

Et tu pourras plus surement atteindre tes objectifs en corrigeant ce qui vient de toi qu’en attendant que le reste du monde change.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] +1 le 11.07.24, 14h36 par voucny
  • [+2] Absolument le 22.08.24, 19h56 par BlackThunder
La question pourtant est pertinente.
Je dirais que les femmes très féminines ont en effet une tendance à l'hypergamie, pour le côté "princesse" et le côté "mériter leur attention".
Pour l'horizontalité/relativité, si l'on enlève les blagues graveleuses (tout se perd), c'est assez vrai aussi qu'elles recherchent souvent un complément, et que certains de leurs goûts sont absorbés auprès de leurs mecs.
Pour le solipsisme. C'est par contre pas si déterministe, j'ai connu des femmes très féminines qui étaient la définition HD de l'égocentrisme, mais d'autres qui étaient l'altruisme et la bonté mêmes. Avec cet égocentrisme rime souvent la réécriture de la réalité et la déresponsabilisation.
Pour la passivité, en dehors du fait de bien aimer se faire servir et donc de pousser à l'action, elles peuvent être très très très actives pour se faire plaisir ou atteindre leurs buts.
Or pour moi c'est ça qui définit le plus l'infantilité avec l'égocentrisme/incapacité à accepter la réalité/déresponsabilisation. Un truc auquel les femmes très féminines sont encouragées par la société du fait de leurs avantages naturels, et de l'air du temps/ féminisme extrêmiste ambiant.

Cependant je place pas sur le même plan le côté gros boeuf des mecs. Les enfants sont au contraire bien plus fins que ça, avant qu'on éduque les gars à croire qu'on est un vrai mec que si on se comporte comme un mal dégrossi et qu'être subtil c'est être une fiotte. J'ai beau trouver qu'on éduque trop les mâles comme des fragiles, et qu'un peu d'activité physique et collective ça a du bon pour former un homme (plutôt en mode compétition/ rivalité même un peu tendue qu'en mode bullying de sac à merde), le fait d'être branché sur des plaisirs immédiats, très bourrins, très standardisés, c'est une grosse conformité au groupe d'adultes sous vertébrés.
(Par contre pour les responsabilités parentales, excuse moi mais quand tu vois le nombre d'associations de pères qui se plaignent d'être spoliés de leurs droits, tu reprends un gros cliché féministe sans fondement autre que des chiffres biaisés)
The_PoP a écrit : 19.06.24 Bah disons que si on sort des cas personnels je vois autant de femmes enfants que d’hommes enfants hein. Mate les jeux videos ou les jeux de société par exemple. Mate les mecs quand il s’agit de foot, de paris soortifs ou de responsabilités parentales… bref.
Je vois autant d’hommes enfants que de femmes enfants.


A mon sens globalement la société tend vers ça. Déresponsabilisation, sacralisation des émotions, société du loisir et de l’immédiateté, intolérance à la frustration… ca nous amène à ça.
Oui, ce qui confirmerait donc mon propos

On tend à une féminisation de l'homme

Donc à exacerber cette part de F présente en chacun de nous
C'est cette notion précisément qui m'intéresse
Si on part du principe qu'il existe en valeur absolue un principe F exprimé à plus ou moins haut degré en chacun d'entre nous
Et tu pourras plus surement atteindre tes objectifs en corrigeant ce qui vient de toi qu’en attendant que le reste du monde change.
Comme tu y vas. ^^
Onmyoji a écrit : 19.06.24Pour le solipsisme. C'est par contre pas si déterministe, j'ai connu des femmes très féminines qui étaient la définition HD de l'égocentrisme, mais d'autres qui étaient l'altruisme et la bonté mêmes. Avec cet égocentrisme rime souvent la réécriture de la réalité et la déresponsabilisation.
Intéressant, merci pour cette remarque.
Pour la passivité, en dehors du fait de bien aimer se faire servir et donc de pousser à l'action, elles peuvent être très très très actives pour se faire plaisir ou atteindre leurs buts.
Or pour moi c'est ça qui définit le plus l'infantilité avec l'égocentrisme/incapacité à accepter la réalité/déresponsabilisation. Un truc auquel les femmes très féminines sont encouragées par la société du fait de leurs avantages naturels, et de l'air du temps/ féminisme extrêmiste ambiant.
Bien vu.
Cependant je place pas sur le même plan le côté gros boeuf des mecs. Les enfants sont au contraire bien plus fins que ça, avant qu'on éduque les gars à croire qu'on est un vrai mec que si on se comporte comme un mal dégrossi et qu'être subtil c'est être une fiotte. J'ai beau trouver qu'on éduque trop les mâles comme des fragiles, et qu'un peu d'activité physique et collective ça a du bon pour former un homme (plutôt en mode compétition/ rivalité même un peu tendue qu'en mode bullying de sac à merde), le fait d'être branché sur des plaisirs immédiats, très bourrins, très standardisés, c'est une grosse conformité au groupe d'adultes sous vertébrés.
Bien vu de même.
J'estime qu'on peut dire à nouveau que la part F est exacerbée chez ces hommes, via l'environnement qui y pousserait.

Jouer un rôle (y compris le fait de jouer les mal dégrossis), ne pas s'accepter tel que l'on est, parce qu'on part du principe qu'auprès du regard d'autrui cela ne sera pas suffisant, c'est la marque d'un besoin de validation externe, donc d'une certaine féminité, ce qui tendrait selon moi à prouver mon point, sur un mode " viriliste " certes, mais tout de même, ce besoin de validation externe (typiquement féminin) demeurant.
ChnathaneFTS a écrit : 19.06.24
The_PoP a écrit : 19.06.24 Bah disons que si on sort des cas personnels je vois autant de femmes enfants que d’hommes enfants hein. Mate les jeux videos ou les jeux de société par exemple. Mate les mecs quand il s’agit de foot, de paris soortifs ou de responsabilités parentales… bref.
Je vois autant d’hommes enfants que de femmes enfants.


A mon sens globalement la société tend vers ça. Déresponsabilisation, sacralisation des émotions, société du loisir et de l’immédiateté, intolérance à la frustration… ca nous amène à ça.
Oui, ce qui confirmerait donc mon propos

On tend à une féminisation de l'homme

Donc à exacerber cette part de F présente en chacun de nous
C'est cette notion précisément qui m'intéresse
Si on part du principe qu'il existe en valeur absolue un principe F exprimé à plus ou moins haut degré en chacun d'entre nous
Heu non. C'est toi qui pose que c'est des traits féminins de base. Moi je dis que c'est des traits enfantins.
Après si tu veux analyser les choses sous un biais masculiniste, vas y fais toi plaisir. mais j'ai pas l'impression que cette façon de voir le monde t'amène quoi que ce soit.
Onmyoji a écrit : 19.06.24 (Par contre pour les responsabilités parentales, excuse moi mais quand tu vois le nombre d'associations de pères qui se plaignent d'être spoliés de leurs droits, tu reprends un gros cliché féministe sans fondement autre que des chiffres biaisés)
Oh tu sais une épouse qui bosse dans le social t'amène à confirmer certains faits. Qu'on veuille les voir ou non. Ce qui n'enlève rien à la réalité des pères dépouillés injustement de leurs droits.
Disons que dans un monde ou les hommes ont encore pas mal de poids dans les décisions politiques et économiques (sauf si j'ai raté quelque chose), que dans 84% des cas ce sont les mères qui se retrouvent avec la garde du gosse ça en dit assez long sur le fait que ce n'est pas vécu comme un énorme problème.

D'ailleurs, au passage tu pourras vérifier mais les chiffres étaient sensiblement les mêmes à l'époque où l'autorité du père était absolue et les divorces mal vus.

Après si tu as envie d'y trouver d'autres interprétations libre à toi, mais dire que cela relève de la pensée féministe c'est pas vraiment un argument.
Chnathane: je pense que le côté gros boeuf des hommes a toujours été là. Parce que quand bien même on est virils, on est pas tous des dominants, des leaders, des aventuriers etc. Un mec peut être viril parce que son comportement va être assertif, courageux, actif, mais il n'en sera pas pour autant forcément entreprenant ou entrepreneur, leader, etc. Il se conformera peut-être bêtement à la pensée des autres parce qu'être viril ce n'est pas forcément être intelligent (pas plus qu'être féminine est forcément être intelligente/altruiste ou a contrario conne ou une pute vénale), ou savoir décider pour soi, avoir des plans etc.
Le bon paysan du terroir en général il est bien viril mais pour autant il mène pas forcément sa barque, et il peut subir les évènements etc. Donc je persiste à croire que ce conformisme, c'est surtout un fait de l'intelligence moyenne des gens, du grégarisme crasse, de l'inculture standardisée, de la paresse qui fait qu'on préfère un plaisir simple, immédiat et accessible sans effort à l'esthétisme, la finesse et la poésie. Pas que j'ai pas des plaisirs de gros bourrin non plus. Mais disons que la majorité des gens s'engluent là dedans. J'ai longtemps cru d'ailleurs que les femmes étaient plus subtiles, parce que leur esprit grégaire à elles se manifeste différemment, elles paraissent moins brutes de prime abord, plus sophistiquées, puis les connaître mieux m'a fait déchanter. Si certaines par leur esprit scolaire acquièrent une apparence de subtilité en s'abreuvant de certains œuvres par le prisme desquelles elles voient ensuite le monde, sans vraies nuances, la tendance aux potins et la médisance, la futilité, le nombrilisme, le conformisme par la mode, le langage, les courants de pensée, l'incapacité à voir ce qui les dépasse ou ce dont elles ont l'impression qu'il est déshonorant de s'y intéresser, sont majoritaires.
Au final il existe bien peu de gens capables de réfléchir, de se poser de vraies questions, d'intellectualiser parce que c'est leur fonctionnement de chercher à comprendre les choses, de dépasser leurs déterminismes, leurs entourages et les pressions sociales. On a beaucoup de gens qui réfléchissent à des choses dans le but de marquer des points d'un point de vue social, financier, amoureux, mais peu qui le font parce que c'est leur mécanique naturelle.

Évidemment, si comme je le crois, tu prends les femmes les plus en vues dans ce modèle de féminité que tu décris, il y a un biais de sélection. Mais quand on sait que 80% des gens sont sur Facebook et instagram, ça a du sens de se dire qu'ils se conforment à ces codes et cette pensée de merde, cette chienlit intellectuelle et ces valeurs à la con.
C'est juste que je pense que tu as pas trop vu l'autre côté du prisme, ou que tu l'as pris pour ce qu'il n'est pas. Dans ce qui est maintenant ma (trop) longue expérience, je pense que les mecs étaient déjà en majorité bœufs avant, et ça n'avait rien à voir avec le féminisme. Maintenant ce sont des émos ridicules ou des faiblards féminisés pour la plupart et ça, c'est lié, mais ça n'empêche pas le côté "qui tâche" au niveau intellectuel, genre écouter des émissions youtube et prendre ça pour de la grande culture quand en fait le mec qui parle a un qi à deux chiffres et fait du divertissement merdique. Les nanas font les belles sur insta parce qu'elles veulent marquer des points et qu'en fait, elles font pas ça pour les mecs mais parce qu'elles sont en compétition entre elles, et au contraire, elles ont compris que pour être le haut du panier, elles ne devaient pas vendre leur âme mais exacerber leurs caractères les plus valorisés. Souvent en négligeant de vraies valeurs et en n'hésitant pas à s'abaisser pour gagner quelques points.

Il reste des gens qui ne jouent pas le jeu mais en soi, l'idiocratie a gagné. Quand tu vois que c'est difficile d'interdire un réseau de merde comme tik tok, parce que les utilisateurs sont pas d'accord, ça en dit long.


The Pop: mouais. J'ai vu assez de mecs de mon entourage se faire baiser la gueule par des JAF femmes, des cas sociaux droguées/ incapables d'assurer leur subsistance et celles de leurs gosses / ayant des comportements limites ou dangereux avec ceux-ci obtenir les gardes, pour que les récits des assistantes sociales qui s'enorgueuillissent souvent de faire un travail si dur quand elles ont un parti pris et cherchent pas à comprendre les situations ou à être juste/ proche de la vérité dans leurs rapports, je n'en fasse que peu de cas. Mais bon, j'ai un pote à qui un flic a dit au cours d'une main courante qu'on ne connaît sa femme que quand elle décide de divorcer, à ce qu'elle fera pour obtenir une pension. Je te souhaite pas de découvrir la vérité de cette façon, la décompression peut être brutale, j'ai ramassé pas mal de potes en morceaux.
@Onmyoji : tu peux décider de voir les choses sous l’angle de nos potes fracassés par des divorces. Et une fois encore cette réalité existe, je ne la nie pas. Je ne fais pas des femmes des êtres parfaits. Les séparations sont une vraie merde à gérer ou les gens sont en grande souffrance et se comportent comme des merdes la plupart du temps. Le forum est rempli de témoignages en ce sens. J’y vois pas spécialement un marqueur de différenciation entre les sexes. Tu sais ton vécu et celui de tes potes n’est pas unique, et ayant presque ton âge je ne passe pas à travers non plus. Mais en scientifique tu sais aussi que cela ne fait pas une vérité. Les faits que je te donne par contre sont là. Quand a tes propos sur les assistantes sociales c’est ton point de vue, mais 1/ je ne vois pas bien ce que cela apporte dans le débat 2/ raté mais ce n’est pas le job de mon épouse ;)

Mais bon d’un point de vue statistique ce que je te dis est vrai. Les mecs ne s’occupent que peu de leurs gosses.

Va faire un tour dans un hôpital pédiatrique une nuit pour voir. Va a une association de parents d’élèves. Ou récupérer un gosse a la nounou. Discute avec quelques nounous de qui s’occupe des gosses (bouffe soins éducation). Tu fais les fédérations de parents d’élèves pour rire. Discute avec les profs ou les instits’. Va sur des forums en ligne de parents pour rire. Ou au parc apres les heures de taf’.

Bref. Que des nanas soient des pourritures dans les séparations ou devant les juges c’est évident. J’en connais suffisamment. Que les juges tranchent quasi systématiquement en faveur de la nana quand il y a litige sur la garde c’est aussi une réalité statistique. Mais elle ne masque pas le fait qu’une grande majorité des pères se satisfont de ne pas avoir à s’occuper des gosses.

D’ailleurs fun fact j’ai aussi dans mon entourage deux papas qui ont du se battre judiciairement pour la garde de leurs gosses. Ben c’est une garde partagée équitable maintenant.


Ok y a un héritage d’une réalité économique. C’est évident.

Le point est que si les mecs avaient défini comme une priorité dans leur vie l’éducation des gosses ca se saurait depuis longtemps.

Donc je le redis, les mecs sont je crois aussi tres tres infantiles. Et je ne sais pas si c’est corrélé avec leur « machisme » ou « virilité » affichée.


Une fois qu’on a dit ca on fait quoi ?
Moi ce que je vois aussi c’est que des que les nanas sont fortes, équilibrées et avec du répondant je vois un paquet de mecs moins intéressés. J’ai pas mal de potes qui cherchent des petites choses fragiles à protéger/éduquer/influencer qui vont dépendre d’eux financièrement ou moralement et qui en fait n’osent jamais contredire leur femme ou argumenter avec elle ni chercher a les aider à grandir/s’affirmer/penser.
Bah ils se plaignent un peu, mais globalement bon, c’est aussi ce qui les rassure sur leur rôle dans tout ca et ils ne font pas grand chose pour changer ces états de faits. Peut etre par peur du chantage au sexe ou affectif, j’en sais rien, mais ca me semble aussi plutôt enfantin comme façon de réagir à ces conséquences.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] +1 le 22.08.24, 20h01 par BlackThunder
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