On est d'accord que je fais un peu une fixette sur cette notion, la raison étant que je considère la " LSE " simplement comme l'extrémité d'un continuum sur lequel se situe l'ensemble des expressions/manifestations de la féminité.
Je faisais la corrélation féminité/LSE du fait que, qui dit LSE, donc estime de soi basse, donc nécessité de validation extérieure, ce qui s'avère éminemment féminin (faisant que l'on puisse considérer les hommes à basse estime de soi comme féminins, puisque vous en parlez), là où l'individu pouvant être considéré comme masculin (homme comme femme) se valide seul, n'a pas besoin d'approbation extérieure (évidemment encore une fois c'est un continuum dont les extrêmes ne sont, à notre échelle humaine, jamais purement atteints, on nécessite tous un minimum de cette validation extérieure - mais on se comprend).
Qui dit nécessité de validation extérieure dit également besoin de plaire, de séduire, recherche d'attention, lorsqu'appliqué au domaine relationnel H/F, et dit également besoin accru de validation via le sexe (et je parle bien de besoin, là où on pourrait davantage considérer cela comme une envie, un désir prononcé, pour la personne à l'estime de soi à peu près saine, vous saisirez j'espère la nuance).
Ceci étant je retiens vos dires concernant l'existence de femmes à la fois bonnes, féminines et électriques au pieu à l'estime de soi correcte, mettons qu'elles existent, je ne demande que ça, étant donné que je fais un peu ce topic pour me donner tort, m'étant moi-même plutôt monté la tête tout seul sur ce concept, le fait est que ça me paraissait plus ou moins mathématique, m'enfin bon.
C'est vrai quoi, après tout, dès qu'on trouve du témoignage sur de la LSE, le constat est unanime, il est immanquablement fait état de bêtes sexuelles, presque à chaque fois, ceci du fait, probablement, de ce que je viens d'énoncer.
J'avais retrouvé ce pavé sur le topic des " Filles à problèmes " qui me semble très bien résumer ce type de personnalité (un peu remanié par mes soins) :
La logique profonde de ce type de personnalité (LSE) : " Miroir, mon beau miroir: suis-je la plus belle du royaume ? "
Elle ferait tout pour ça.
C'est tout ce qui la motive au fond.
Tu n'es qu'un miroir. Tu lui est utile pour exister.
Elle te parlera d'amour (mieux que bien des gens), et est incapable de le vivre parce que pour bien aimer, il faut s'aimer, soi.
Tu feras de belles galipettes avec. Mais tu ne sauras jamais si c'est son désir profond et intime car elle a plus besoin de plaire que d'être et d'exprimer elle-même. (NDLR : solipsisme).
Les pires ont une telle insécurité, qu'elles iront chercher dans le regard de n'importe qui ce dont elles ont éperdument besoin : l'amour qu'elles n'ont pas pour elle-même.
Parfois, tu pourras même jouer de cette insécurité. Il y en a qui, prises dans leur piège couchent pour obtenir ce reflet d'elle-même et de ce qu'elles ne sont pas.
J'en ai même vu coucher avec un autre que leur mec, juste pour provoquer une réaction, et constater qu'elle existait à ses yeux.
On en revient toujours à ça.
C'est leur motivation inconsciente.
Regardes leurs actes sous cet angle. Tu les verras comme elles sont.
Alors oui, elles sont passionnantes. Oui elles sont électriques au lit. Quand elles se donnent, elles se donnent à fond.
Mais comme dans la chanson de Georges Schultes - Confidence pour confidence - c'est elles qu'elles aiment à travers nous.
[...]
Tu veux t'y frotter?
Peut-être en tomber amoureux ?
Parce qu'elle fera en sorte de, consciemment ou non : ce sont de redoutables séductrices.
Voilà ce qui va se passer.
Tu vas t'habituer à elle. Même à ces petits moments où elle déraille, victime de ce qu'elle est. Elle te procurera du confort, flattera ton égo.
Et tôt ou tard, tout séducteur que tu es, tu auras besoin de te reposer sur quelqu'un, de parler, de baisser ta garde.
Après l'amour, ou un moment de blues.
Et elle te confortera. Pas pour toi, mais parce que cela glorifie son égo. Tu n'es qu'un miroir.
Et dans le même temps, elle décristallisera. Le mythe tombe.
Voici bientôt la fin de votre idylle.
Je ne peux que plussoyer ce paragraphe dans le cas de ce que j'ai vécu (puisqu'effectivement, j'ai bien une meuf en tête à l'évocation de ce concept de LSE).
Quant à la perspective de reprendre une relation de ce type, pour y avoir réfléchi et puisque vous en parlez, je dois avouer que tout bien considéré, ça me dégoûte plus qu'autre chose pour un certain nombre de raisons, du fait notamment de l'extrême instabilité de ce genre de meufs dont j'ai fait les frais (à prendre sur moi l'entière responsabilité de l'échec du truc également, c'est dire - je dois être un peu trop miséricordieux).
Concernant mon expérience donc, ça n'a pas duré bien longtemps, ce fut même bien court, mais si vous voulez, j'ai nettement senti ce qui était décrit dans le texte cité, étant donné que cette meuf n'était qu'un égo sur pattes.
Recitons un autre passage tronqué de ce texte illustrant bien la situation et ce dans quoi j'ai senti qu'avec elle je devrais verser :
Le seul moyen de vivre en relation longue avec ce genre de personnalité est d'être un manipulateur qui entretient savamment cette insécurité et entretient l'illusion qu'il la récompense.
D'ailleurs, là, elle court, elle vole, elle plane : elle et amoureuse non pas du type, mais de ce qu'il lui fait se prouver (faussement) à elle-même.
C'est souvent un pauvre type d'ailleurs et ce, qu'importe son statut social et sa culture qui n'en font pas quelqu'un d'intègre.
Parce que quelqu'un d'intègre n'entretient pas ce genre de relation.
Maintenant ce qui me chiffonne, si vous voulez, est que cette expérience, combinée à 1 ou 2 autres, me fait me dire que les femmes ne recherchent pas tant notre " amour ", qui est un concept vague, que notre validation/la validation de leur propre valeur (en marge de l'apport de ressources, de sécurité, etc., on se comprend à nouveau).
Ne pas leur en donner suffisamment, ou suffisamment d'attention en marge du sexe, c'est les voir se détacher de nous progressivement.
Trop leur en donner, même chose, cas classique (quoiqu'ici la relation tendra à durer moins longtemps que dans le cas précédent du fait de la quantité faramineuse d'attention à laquelle les femmes, surtout au-delà d'un certain niveau de beauté, sont habituées), vous devenez trop acquis/needy, et voilà qu'elles s'en iront tout pareil.
Face à ce constat je ne peux en venir qu'à une unique conclusion, à savoir qu'il s'agit soit de rester rationnel en permanence pour apporter aux femmes la dose adéquate de validation qui sierra à ces dames, ceci au détriment, en quelque sorte, du profit de l'expérience de notre côté (le contrôle s'opposant à l'émerveillement), soit de prier les cieux pour en trouver une avec laquelle, miraculeusement, rester soi-même et masculin suffira - mais je n'y crois qu'assez peu (l'optimalité se trouvant certainement quelque part entre ces deux pôles).
Pour le contexte, j'ai 27 ans, je n'ai jamais vécu de réelle relation longue, le mieux que j'aie fait étant 2 mois en me faisant profondément chier, le reste étant des ONS ou quasiment, ayant développé une capacité à chopper des femmes seul à peu près n'importe où et n'importe comment.