En limant on fait d'une poutre une aiguille.

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le 06.11.2005 par Arsène Lupin

0 réponses / Dernière par Arsène Lupin le 06.11.2005, 13h25

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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Bonjour :)



Préambule :

heno a écrit :raaaah, ca me fait plaisir de voir, continue, j'adore :P .
Fo ke me je decide a poster mes frs aussi, ils sont un peu com ca, sans num close ( quoique j'en ai eu quelque uns la)
Pour faire mentir Heno, je me fixe comme objectif pour ce week-end d'obtenir un #close.




Vendredi 4 novembre :


Le week-end commence vendredi soir à ma petite discothèque de quartier. Je m'y présente tôt, pour discuter avec les videurs et les barmans/barmaids pendant qu'ils ne sont pas encore submergés de travail. Je fais ceci pour me construire progressivement du social-proof dans l'établissement, étant donné que je sors presque systématiquement seul.

Une autre façon de se faire voir est de danser le premier en plein milieu de la piste, au moment où le DJ hausse les BPM. L'on passe ainsi pour quelqu'un qui ne se soucie pas du regard d'autrui et qui sait s'amuser en boîte.

Sur les coups de minuit, au moment où je pose le pied sur la piste, un grand gaillard souriant, vêtu en costard, me prend de vitesse. Le bougre danse magnifiquement bien et prend le maximum de place sur le dancefloor. Je le rejoins immédiatement et nous nous trémoussons sur du disco-funk, côte à côte.

Il se tourne vers moi et m'indique que je ne danse pas en rythme – ce qui est effectivement le cas, à ma grande honte. :oops: Il va chercher sa copine et ils dansent ensemble, puis il part vers le bar et sa copine m'envoie des EC. C'est une petite B châtain d'1m60, déjà bien éméchée.

Stéphanie :

Même si la miss ne m'intéresse pas, je danse avec elle pour le social-proof (c'est un skill que je m'efforce d'apprendre en ce moment...) face aux 5 jeunes AFC bien vêtus, qui me regardent de travers, tous au bord de la piste... :mrgreen:

Arsène Lupin = A.L.
-A.L. : Ça va, tu danses pas trop mal !
- Stéphanie : Hihi
-A.L. : Tu dois sortir souvent pour t'éclater comme ça.
- Stéphanie : Non, jamais ! La dernière fois que je suis sortie, c'était il y a des mois.
-A.L. : Tu te déchaînes, alors.
- Stéphanie : Je viens d'aménager dans le Gard, j'habite à Anduze. Pour info, un petit patelin perdu sur les premiers contreforts des Cévennes.
-A.L. : Profites bien de ta danse, parce que dans pas longtemps, il va y avoir un spectacle avec une fille et un travelo et ils vont évacuer la piste. Faut pas rester dans les parages, ils interpellent le public et bonjour la honte !
Stéphanie: Tu me préviendras alors ?
A.L. : Tu me donnes quoi en échange ?
Stéphanie : Hihi !
S'ensuit du fluff, et l'échange de nos noms avant le début du spectacle. Puis la fille est prise en charge par son mec et ramenée au comptoir. Je ne la reverrai plus de la soirée.

La voix du destin : un enseignement impromptu

01h30. Après le spectacle insipide, la piste se remplit instantanément et je recôtoie mon danseur alpha. Il est beurré comme un petit Lu et il aborde des groupes de six poupounes, tout en BL. Il me fait rentrer dans une danse en rond avec ces jeunettes. Et c'est à mon tour de lui dire qu'il n'est pas en rythme sur le "Love Generation" de Bob Sinclar. Et là...
Yannick a écrit :On s'en fout, ton blèm, c'est que t'as pas assez confiance en toi !
Je reste estomaqué une seconde. De savoir cette faiblesse par l'apprentissage FTS, de l'améliorer par les bootcamps et les sarges est très différent de se l'entendre dire par un player qui ne me connaît ni d'Eve ni d'Adam et qui ne m'a vu que quelques minutes.

Je suis étonné de sa clairvoyance – ou de ma transparence... :| Je perçois cette anecdote comme un signe fort.


Le reste de la soirée n'appelle pas de commentaires particuliers. Ah, si. Je danse avec une B lascive, tout en frotti-frotta :D sur l'estrade. Et j'ai le plaisir de me faire cockbloquer par son boyfriend furax et un de ses potes, que j'ai vu fendre la foule depuis leur bar. :mrgreen:




Samedi 5



Je rentre assez tôt pour être d'attaque : mon objectif est d'obtenir un #close, et je compte l'avoir dans mon domaine de sarge où j'ai de bons résultats : le "bibliothèque PU" :

entrainement-en-mediatheque-vt3501.html

Fannie

Sur le trajet, exercice d'aRise : dire bonjour à des passantes. Je fais ceci 4-5 fois pour l'échauffement.

Dans la médiathèque, en ce beau samedi après-midi frais et venteux, je ne croise que des ados ou des personnes âgées. Je m'échauffe encore sur une étudiante, puis plus longuement sur une femme toute mimi, qui cherchait des livres de Léopold Senghor pour son concours de fonctionnaire territorial. Malheureusement, elle semble déceler mon Game et interpose son statut de mère de famille dans la discussion...

J'aperçois une femme à la belle silhouette, aux cheveux auburn. Même si son visage est trop mince, elle porte des lunettes : c'est la combinaison gagnante pour moi. :)
Mais elle quitte l'étage et je ne me sens pas le courage ni les openers pour la rattraper.

Coup de bol, je la revois assise aux canapés du rayon BD. Je tergiverse deux minutes (pas bon, je sais...) sur la façon de l'aborder car il n'y a pas de place libre en face d'elle ou à ses côtés... Je me résous à l'approcher de derrière. Elle lit une BD de Claire Brétécher, auteur que j'exècre au plus haut point.
A.L. : Salut, c'est Brétécher que vous lisez ? Excellent ! J'adore, c'est très marrant. C'est lequel ?
Je vous passe l'assez longue discussion. En résumé, c'est une intellectuelle qui veut comprendre le monde et l'esprit humain et qui lit des BD pour se détendre. Elle aime Begbeder et me demande le nom de l'auteur des BD "Carmen Cru", qu'elle affectionne. Je fais du C&F en lui recommandant de ne pas ressembler à son héroïne préférée quand elle sera plus âgée. ( pour info : http://carmen.cru.free.fr )

Je coupe la conversation car il se fait tard. Je numclose la miss et je m'éloigne vers un autre rayon. Elle me rattrape :
Fannie a écrit :Dis, excuses-moi, tu ne m'as pas dit ton prénom !
Malgré sa jolie silhouette, je ne l'appellerai pas : une vraie pipelette, à la voix crispante.

Objectif minimal atteint, le reste sera du bonus ! :D



Amélie


23h00 à ma discothèque de quartier. Mon social-proof commence à croître dans ce petit club. Le videur m'accueille d'une façon plus chaleureuse, le barman me serre la main.
Je me sens un bon mojo, à tel point que j'arrive à respecter la règle d'aRise : aborder dans les trois minutes qui suivent votre arrivée dans l'établissement.

Je prends ma conso et me pose à gauche d'un set de deux filles. Une B et une C avec une bonne tête de warpig. :mrgreen: . Je m'adresse à la C avec mon opener favori dans cette discothèque :
A.L. : j'adore cette boîte. C'est la seule de la ville où on peut voir un bon match de rugby tout en écoutant du funk.
C : hihi.
Soudain, je réalise que sa copine B ne m'est pas inconnue !
A.L. : Dis donc, j'ai dansé avec toi vendredi dernier !? J'ai du te rattraper trois fois pour pas que tu tombes de l'estrade !
B : *baisse la tête en rougissant*.


Pour info, elle m'avait abordé la semaine dernière sur cette piste, complètement saoule et nous avions dansé un moment, ce fut assez énergique et "caliente". Echappée avant le close, je n'avais d'elle que son prénom.

A.L. : C'est toi qui est infirmière ? Rappelle-moi ton nom.
Amélie : Amélie.
A.L. : Tu me présentes à ton amie ? *Mettons-nous la C dans la poche...*
Puis arrive un groupe de trois poupounes : deux B- (Virginie, Estelle) et une B+ (Marianne). Amélie me présente auprès de ces filles. :D Je m'efforce de parler à toutes ; j'apprends qu'elles ont à peu près la vingtaine et qu'elles sont pour la plupart infirmières ou aides-soignantes. Elles me questionnent, et l'alpha du groupe, la B+, Marianne :
-Marianne : Mais tu es seul, là ?
-A.L. : Oui, je sors la plupart du temps seul.
-Marianne : Pourquoi ? Tu es sûr de repartir accompagné ?
-A.L. : Pas forcément ! Mais quand je sors avec les potes, il y en a toujours un pour vouloir rentrer où être malade... Là, je suis pas emmerdé au moins ! Et puis je suis un danseur enragé, chaque soirée où il y a de la bonne zik est une soirée réussie...
-Les filles : :shock:
-A.L. : Et oui, pas besoin d'être à dix-huit pour apprécier. En attendant, permettez que je change de côté. Je fais comme dans les westerns, je me mets face à la porte pour voir les ennemis arriver.
-Les filles : *rires
La perception de ces nanas à mon égard semble avoir un peu changé : Virginie et Estelle me voient comme un player et font montre de réserve. Je fluffe avec Estelle sur son job. Puis la jolie Amélie retourne à sa discussion avec la C. Il faut que je maintienne l'attention.
-A.L. : Dis Amélie, tu bosses dans quel hosto ? J'ai appris qu'Estelle bossait à Uzès.
-Amélie : A la clinique sur le périph'.
-A.L. : Voilà, je fais un comparatif. Si je dois me faire soigner, dans quel hôpital je dois aller ?
-Amélie : Ben le plus proche de chez toi.
-A.L. : Non, je parle de la qualité des soins. Déjà si tu fais la fête tout le week-end avec tes collègues toubibs et infirmières, j'ai pas envie que vous oubliez dans mon corps un stéthoscope ou que vous recousiez ma plaie en même temps qu'un pan de votre blouse un lundi matin parce que vous avez chimé tout le week-end !
-Amélie : *méga-lol* Non, en fait, le plus délicat, c'est le dimanche...
S'ensuit du fluff – interrompu par ma cible. Elle a rendez-vous dans une boîte sur le littoral. Je tente le numclose :
A.L. : Ecoute, faut qu'on se revoie, je crois que tu as de bonnes aptitudes pour les délires.
Amélie : OK ! Mais j'ai un gros emploi du temps !
Je prends son numéro devant les autres filles (pas eu le choix...) qui seront plus méfiantes le reste de la soirée. Je me pose à leur gauche, à côté d'un set de deux petites maghrébines et une grande black. La jauge à mojo est encore montée d'un cran. Je me trémousse sur la musique.

La black me renverse sa coupe de champagne sur ma chemise. :|
-A.L. : Attention !
-Black : :oops: Je suis désolée, j'espère que je n'en ai pas renversé sur vous !
-A.L. : Si si ! * Je prends le pan de ma chemise imbibé et je le renifle.*
-A.L. : En plus on dirait qu'il est bon, ce champagne...
-Maghrébine : Ben au prix où on l'a payé, il peut l'être !
-A.L. : *je continue à flairer ma chemise, l'air absorbé* Voyons voir... Cuvée 98 ou 99. Piper-Heidsieck je dirais. Vous n'avez pas trop mauvais goût...
-Les filles : :shock: et :lol:
Puis je file sur la piste. Le reste de la soirée est un bordel décousu : j'y aborde deux sets, je danse avec une nana qui ne se laissera pas closer - et je fais même quelque chose qui ne me ressemble guère, je cockbloque sur la piste un AFC en lui bloquant de mon corps l'accès à cette fille.

Je rentre content, et pas trop tard. Je trouve sur un mur un bébé gecko tout engourdi par la fraîcheur nocturne.
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