Il est 2H00 du matin, et les jeunz commencent à rentrer. Je reste à côté de la sortie, appuyé contre le mur avec des amis, là où pas mal de filles viennent se reposer et respirer un peu d'air frai. Deux nuits en boîte d'affilé, je commence à accuser le coup à cette heure relativement peu tardive. Mon repos est bien mérité.
Une fille vient se mettre à côté de moi contre le mur. Un ami la rejoint. Elle a l'air vraiment ennervée. Le mec tente de la relaxer. Apparemment elle vient d'encaisser un sal coup de la part d'un mec (peut-être s'est-elle faite larguer).
THE OPENER DE LA MORT QUI TUE
Son ami, qui semble tenter de la réconforter, me prend ma main et la sienne pour les mettre ensemble. Il me regarde, et me dit de prendre soin d'elle le temps qu'il revienne.
Moi : Heu *essaye de sourire* je crois que ta copine est une assez grande fille pour le faire toute seule. (je ne comprends pas pourquoi je sors un truc qui lourde comme ça, vraiment très mauvais début, je me flingue dès le départ)
Elle :

Nous nous séparons les mains, mais son ami retente le coup une nouvelle fois.
Lui : Mais regarde, il est plutôt mignon comme mec, qu'il te tienne compagnie.
Elle : *EC de 5 secondes, petit sourire acquiescant*
Moi :

son ami nous laisse, apparemment assez fier de sa nouvelle agence matrimoniale qu'il vient de lancer.
Moi : Ca lui arrive souvent de faire ça ?
Elle : Non, mais il est lourd là.
Blanc de 10 secondes.
Elle : Et sinon, tu es soutien ou listeux ? (IOI, elle entame la conversation)
S'en suit un fluff plutôt banal sur la campagne, les futurs gagnants, entrecoupé de silences de 5 secondes.
LA MEGA FIN DU MEC QUI GERE TROP
Elle : Bon, faut que je te laisse, j'ai mes amis qui sont là, on part.
Moi : *je me relève de mon mur* Ah ...
Elle : commence à se mettre en posture pour partir, me regarde
Moi : *Lui met la main sur l'épaule pour lui faire la bise*
Elle : Allez ciao. *n'a apparemment pas remarqué mon intention de l'embrasser*
Bref, incomprehension totale. Je n'ai même pas eu le temps de lui demander son numéro (surtout que j'avais déjà la phrase dans la tête). Au lieu de lui faire la bise, je lui ai mis ma main sur l'épaule, Indien Style.
Cinq minutes après, je vais voir mon wingman, je lui demande de me giffler. Il s'exécute, et me massacre la nuque.
Il y a des soirs comme ça....