Tout le long du trajet, même si nous sommes un Dimanche et à mon grand étonnement, je n'ai aucun mal à saisir les occasions de l'entrainement et les EC + "Bonjour/Salut/Bonsoir" se succèdent avec une facilité déconcertante sur les rares filles que je rencontre, ainsi que le cassage d'une pouffe.
En arrivant à proximité de l'entrée de mon immeuble, mon regard est attiré par l'entrée de l'immeuble située à quelques numéros.
Sur le pas de la porte se tient G* un mec avec qui j'ai sympathisé suite à un coup de gueule sur son manque de respect envers moi.
Il m'aperçoit et me fait de grands signes avec ses mains, je m'approche:
En m'approchant, je me rend compte qu'une silhouette s'enfonce dans la nuit.Moi: Ho G*, tu vas bien?
De là s'enfuit un fluff banal comme G* en a le secret, mais je reste cool et en profite pour le complimenter et réenchérir un instant sur les arguments dont il ne manque pas de m'entretenir.G*: Salut, tu sais qui c'est? (en m'indiquant la direction de la silhouette en question)
Moi: Oui, c'est E* (C'était trop flagrant)
Mais j'ai pas trop apprécié le coup que E* m'a fait il y a quelques mois et mon envie de reprendre le dessus se fait de plus en plus forte.
Elle avait déjà quelques minutes d'avance, mais je connais bien le quartier, et c'est sans mal que j'arrive à l'accrocher à nouveau. Mais bon, je ne me presse pas, je me contente d'allonger mes pas et d'anticiper ses déplacements, ce qui me permet de conserver un total contrôle de mes émotions et de mon souffle.Moi: Bon G*, il faut que je te laisse, j'ai 2 mots à dire a E*.
G*: Ouais, pas de problème, a+
Elle ne s'est pas aperçue que je la suivait et lorsque j'arrive à 4/5 mètres d'elle, je la vois qui cherche la rue où est garée sa voiture, elle se gare toujours au même endroit.
Elle ne se retourne pas. No problemo, j'ai pas peur, je suis un warrior moua.Moi: Ah la la, c'est toujours la croix et la bannière pour retrouver cette fichue voiture...
Rue suivante, elle retrouve ses marques et s'y engrouffre. Je me mets à sa hauteur
Elle me regarde étonnée, et semble perdue un instant dans ses pensées:Moi: Alors E*, comment vas-tu?
Fluff inintéressant, elle se rapproche de sa voiture, je la sens inquiète, mais je ne me démonte pas et fait tout mon possible pour la mettre à l'aise et créer un minimum de rapport.E*: Ho Jim, tu vas biens?
Moi: Aah, tu te souviens de mon prénom, c'est un bon point pour toi. (bises + kino sur l'épaule)
Moi: Alors que deviens-tu?
Fluff sur le fait que je dois déplacer ma voiture dans la journée, car j'habite dans une rue où le stationnement n'est pas génant, il est payant.E*: T'as une copine?
Moi: Non pas pour l'instant, mais j'ai fait beaucoup de progrés pour aborder dans les rues.
E*: Tu devrais en trouver une, tu sais c'est quelque chose d'important dans la vie...
Moi: (je ne répond pas et je me dit à moi même (pétasse tu crois que j'essaye de faire quoi en ce moment!?!))
Fluff à la con.E*: T'as quoi comme voiture?
Moi: J'ai une clito.
E*: (éclate de rire) Aah tu vois que tu ne penses qu'au sexe!
Moi: Ben non, en fait, c'est un délire de ma belle-soeur, ça m'a toujours fait mourrir de rire, alors je l'utilise quand je peux.
Une fille sors d'un immeuble accompagnée de son mec.E*: Tu vas dans les sex-shop?
Moi: Mais ça va pas ou quoi! ce genre d'endroit, c'est pour les tarés! J'ai pas besoin de ça.
E*: (elle a dit un truc dont je ne me rappelle plus, mais en tout cas, la réponse lui plaisait)
Là, je viens de me mettre au même niveau que G* voire plus. Je sais qu'elle est sortie avec, et il représente une référence du mec bien pour elle.E*: Et elle avec ses guepières, elle ne te plait pas?
Moi: Non, si ça se trouve, elle a une moustache et elle s'appelle Maurice...
E*: (eclate de rire) Mais Tu sais, elle à l'air d'être très jolie.
Moi: Tu sais, moi je ne m'arrete pas aux apparences, et je prend toujours le temps de connaître quelqu'un avant de me faire une opinion sur cette personne.
E*: Ah bon, hé bien, tu penses comme G*.
Fluff à la con, c'est toujours moi qui mêne la conversation.
Cool, t'as pas de mec, c'est tout bon pour moi ça!!!E*: Tu sais, je ne cherche pas de copain, j'ai trop souffert, mais par contre, on peut être amis
Moi: Hum, pourtant, c'est bien toi qui m'a bien dit il y a seulement quelques minutes que c'était important d'avoir quelqu'un dans la vie non?
En plus, c'est pas un problème ma louloutte, je m'en fous d'être en FZ, au contraire, je m'en extirperais le moment voulu, j'en profite pour sortir un argumentaire dont je ne me souviens plus, mais qui était destiné à faire vacciller son opinion négative des relations amoureuses avec un mec et de les relier à moi et j'en profite pour lui ressortir une de ses paroles d'il y a quelques minutes pour appuyer mon argumentation et enfoncer un peu plus le clou.
Oui, je sais, goujat à fond. Mais ça l'a remise en place, et du coup elle était beaucoup plus attentive lol.Moi: Ben en tout cas, si toi tu cherches pas de copain, si tu as un copine qui est célibataire, tu n'as qu'à me la présenter.
Là je me dit bingo, elle est mûre pour le numclose.E*: Tu habites toujours au même endroit?
Moi: Oui, depuis 3 ans.
E*: Tu as un interphone?
Numclose. J'avais déjà son numéro, mais je l'avais viré de mon mobile parce qu'elle m'avait saoulé. Je ne lui donne pas le mien, ce qui me donnera un pretexte pour la rappeller.Moi: Non, j'ai seulement une sonnette, mais le mieux, c'est que tu me passes ton numéro de téléphone et je vais te passer le mien, comme ça, tu pourras m'appeller si tu veux me voir.
E*: Heu, oui, c'est le ...
Fluff à la con, elle me sourie de toutes ses dents, je décide d'arrêter la rencontre sur une bonne ambiance.