... ou de l'importance de s'en extraire au plus vite.
Mais commençons par définir la "famille à problèmes":
D'une manière générale, on vit dans une famille à problème lorsque l'on éprouve une certaine répugnance sur le chemin du retour à la maison.
Cette caractéristique est commune à tous les problèmes rencontrés dans ce type de familles (alcoolisme, troubles psychiques d'un parent, violences physiques ou verbales etc...) et ceux qui y ont déjà vécu ou qui y vivent actuellement connaissent cette sensation de malaise mêlée d'un vague sentiment d'impuissance face à cette cruelle vérité: "On ne choisit pas sa famille."
Je connais quelqu'un qui systématiquement, préfère rentrer chez lui à pieds plutôt que de prendre le métro, juste pour retarder au maximum le moment où il franchira le pas de sa porte.
Profil de son foyer:
-Mère dictatrice
-Père faible
-Frère ingénieur AFC-queudalle (sa mère a même dit qu'il ferait curé)
Il n'y a pas besoin de vous faire un dessin:
Il est EXTREMEMENT DIFFICILE, voire IMPOSSIBLE de faire un travail sur soi tant que l'on est confronté la plupart du temps à des influences négatives au sein de son propre foyer.
Pour imager, considérons que nous avons tous un "capital d'énergie" qui nous est fourni dès le départ:
L'individu vivant dans une famille à problèmes va utiliser ce capital à des fins de préservation, pour ne pas sombrer face aux multiples violences (physique ou psychiques) auquelles il est confronté dans son foyer.
Déjà qu'il n'a pas de modèle stable et équilibré auquel il puisse s'identifier, il lui sera exrêmement difficile de se placer dans une dynamique d'expansion face à tout ce qu'il y de plus déprimant présent dans son environnement quotidien. Il aura beau nager autant qu'il veut, il ne pourra que se maintenir désespérément à la surface.
En revanche, quelqu'un vivant dans un environnement équilibré, ne pourra que s'épanouir en utilisant cette énergie pour croître et parvenir à l'orienter dans le sens qu'il désire.
Il est déjà à la surface et la terre ferme ne lui est pas inaccessible au vu des moyens dont il dispose pour y accéder.
Les conséquences de ces influences "toxiques" peuvent s'exprimer au travers:
-de résultats scolaires en deça des capacités de l'individu dans ce domaine
-d'une fuite dans la lecture ou dans les jeux videos
-d'un manque de confiance en soi dans moult domaines
De la mère casse-couille (très), dépressive chronique au père briseur de confiance en soi (par petites allusions destructrices et absence totale d'encouragements type: "Tu n'arrivera jamais à rien si tu continue comme ça; tu vas droit dans le mur."), l'étendue des dégâts peut être suffisament vaste pour brouiller nos ambitions ou nous limiter dans bien des domaines.
Toute tentative de développement personnel commence déjà dans un cadre de vie sain et équilibré et mieux vaut quitter sa zone de confort et se mettre à son compte plutôt que de rester avec des personnes qui restreignent considérablement vos horizons et accessoirement vos perspectives d'évolution dans tous les domaines, ceux que vous convoitez mais que faute d'ondes positives, vous ne pourrez atteindre dès l'instant où vous continuerez à subir ce que vous n'avez pas choisi par des personnes que vous n'avez pas choisi.
Bref, à ceux vivant dans un environnement anxiogène, je n'ai pas de solution miracle à proposer mais si vous pouvez trouver un moyen de vivre dans un environnement sain, un chez-soi pas nécéssairement spacieux mais tranquille, eh bien allez-y et vous verrez la difference.
La famille à problèmes...
Salut,
J'ai eu l'occasion d'être confronté à ce genre de problème, avec des parents divorcés, un père absent et qui s'investissait peu, une mère qui n'a jamais refait sa vie, et qui de surcroit est couveuse (mais comme toutes les mères je pense), et qui ne supporte pas bien les engueulades.
Bref, l'important c'est ce qui suit:
Déjà, il n'existe aucune famille parfaite
Vos parents et votre famille ça sera la même jusqu'à la fin de votre vie, vous ne pourrez pas en changer!
Si vous pouvez partir de chez vos parents pour vivre chez vous, c'est la meilleure solution.
Cependant, c'est pas toujours possible. Dans ces cas là, la vie est moins facile, et il faut se faire entendre quand quelque chose ne vous va pas. Vous n'avez pas à vous soumettre à quelque chose qui vous entrave (l'hyper présence de votre mère, les critiques incessantes du père, etc, le débit incessant de paroles de votre mère, sa conception des hommes etc...). Quand ils vous gonflent trop, rappelez leur un aspect de leur vie qui les fache, la prochaine fois ils se méfieront avant d'aborder un sujet qui vous fache... Quand quelque chose ne vous va pas, dites-le, n'ayez pas peur du conflit et ne culpabilisez pas.
Mais en retour, il vous faut aussi vous adapter à vos parents, les accepter tels qu'ils sont, et accepter leurs règles de vie tant que vous êtes chez eux. Ne leur rentrez pas dans le lard pour le moindre prétexte et ne veuillez pas leur faire entendre raison quand vous savez qu'ils ont tort: laissez les dire (à moins qu'ils aillent trop loin, à vous de juger de la limite)... Ne soyez pas trop nombriliste non plus. Vous n'êtes pas tous seuls à avoir des attentes et les vôtres ne priment pas sur celles de autres membres de votre famille (et vice versa).
Evitez de conserver du ressentiment envers vos parents... Pardonnez leur leurs fautes.
C'est pas des situations faciles, mais en contrepartie, ça apprend à vivre en communauté, et ça prépare pour plus tard à vivre avec femme et enfants...
J'ai eu l'occasion d'être confronté à ce genre de problème, avec des parents divorcés, un père absent et qui s'investissait peu, une mère qui n'a jamais refait sa vie, et qui de surcroit est couveuse (mais comme toutes les mères je pense), et qui ne supporte pas bien les engueulades.
Bref, l'important c'est ce qui suit:
Déjà, il n'existe aucune famille parfaite
Vos parents et votre famille ça sera la même jusqu'à la fin de votre vie, vous ne pourrez pas en changer!
Si vous pouvez partir de chez vos parents pour vivre chez vous, c'est la meilleure solution.
Cependant, c'est pas toujours possible. Dans ces cas là, la vie est moins facile, et il faut se faire entendre quand quelque chose ne vous va pas. Vous n'avez pas à vous soumettre à quelque chose qui vous entrave (l'hyper présence de votre mère, les critiques incessantes du père, etc, le débit incessant de paroles de votre mère, sa conception des hommes etc...). Quand ils vous gonflent trop, rappelez leur un aspect de leur vie qui les fache, la prochaine fois ils se méfieront avant d'aborder un sujet qui vous fache... Quand quelque chose ne vous va pas, dites-le, n'ayez pas peur du conflit et ne culpabilisez pas.
Mais en retour, il vous faut aussi vous adapter à vos parents, les accepter tels qu'ils sont, et accepter leurs règles de vie tant que vous êtes chez eux. Ne leur rentrez pas dans le lard pour le moindre prétexte et ne veuillez pas leur faire entendre raison quand vous savez qu'ils ont tort: laissez les dire (à moins qu'ils aillent trop loin, à vous de juger de la limite)... Ne soyez pas trop nombriliste non plus. Vous n'êtes pas tous seuls à avoir des attentes et les vôtres ne priment pas sur celles de autres membres de votre famille (et vice versa).
Evitez de conserver du ressentiment envers vos parents... Pardonnez leur leurs fautes.
C'est pas des situations faciles, mais en contrepartie, ça apprend à vivre en communauté, et ça prépare pour plus tard à vivre avec femme et enfants...