La question du romantisme
Posté : 15.11.04
Je pense que le romantisme (dans le sens où on l'entend de nos jours, plus rien à voir avec Lamartine) appelle une question (plusieurs en fait).
Certains parmi vous regrettent de ne pouvoir être "romantiques".
Quelle est l'origine de cet attrait ?
Est-ce tant pour satisfaire / et plaire aux femmes, que pour VOUS satisfaire en rentrant dans un rôle que vous avez idéalisé, tenez en haute estime ?
En d'autres termes, est-ce que la tentation romantique (qui nous a tous tenaillée un jour), ne serait-pas plutôt pour satisfaire notre ego ?
N'est-ce pas pour pouvoir nous valoriser du fait d'être romantique, persuadés que nous sommes que c'est un comportement et une mentalité empreints de valeurs morales plus nobles que celui du mec de base, voire du macho lambda ?
N'est-ce pas une façon de dire "je suis romantique, donc je suis raffiné et respectueux, donc je vaux mieux qu'eux, que tous ces connards qui les traitent comme de la merde ?
Finalement, la tentation romantique, ne serait-elle pas une façon de conjurer un manque de confiance en soi, en tentant d'atteindre un idéal ?
Ce n'est sûrement pas un hasard si les romantiques sont aussi les moins sûr d'eux. C'est sans aucun doute une manière de faire ses preuves, plutôt qu'une manière de séduction - mais plutôt crever que le reconnaître, plutôt crever que (se) l'avouer.
Par ailleurs, la notion de romantisme ne diffère-t'elle pas d'une personne à l'autre ? Chacun n'aurait-il pas sa propre perception du romantisme ?
Dans ces conditions, comment imaginer une seule seconde que LES filles (dans le sens "TOUTES" les filles, en bloc) puissent être (comme "ELLES" le diront à 90 %) séduites par les mecs romantiques ("TOUS" les mecs romantiques en bloc)?
... puisque chacune a sa façon de percevoir le romantisme, et chacun a sa façon de se conformer au cliché romantique...
Finalement, lorsque cette majorité de meufs - souvent inexpérimentée, et immature sur tous les plans - assure préférer les mecs romantiques,
n'est-ce pas une réponse-type destinée à voiler leur inexpérience et leur total manque d'avis sur la question ("quel type de mecs vous attire"), ou des attirances qu'elles savent (ou sentent) "inconvenantes" à ce que "les autres" attendent d'elles...
D'autant qu'il est de notoriété manifeste que lorsqu'elles sont confrontés à un romantique, ces mêmes filles fuiront dans 90 % ...
En gros, n'y a-t'il pas matière à suspecter la supercherie du romantisme, de part et d'autre ?
Pour un mec : "Etre romantique" = manière de se sentir meilleur.
Pour une meuf : "Aimer les romantiques" = "Je suis pucelle et je vous sors ce qu'on attend de moi, sinon je passerai pour une pute et je suis trop jeune pour passer pour une pute, mais ça passera, j'apprendrai à assumer mes goûts et mon individualité".
Quelqu'un confirme ce schéma ? Moi j'en suis intimement convaincu.
Certains parmi vous regrettent de ne pouvoir être "romantiques".
Quelle est l'origine de cet attrait ?
Est-ce tant pour satisfaire / et plaire aux femmes, que pour VOUS satisfaire en rentrant dans un rôle que vous avez idéalisé, tenez en haute estime ?
En d'autres termes, est-ce que la tentation romantique (qui nous a tous tenaillée un jour), ne serait-pas plutôt pour satisfaire notre ego ?
N'est-ce pas pour pouvoir nous valoriser du fait d'être romantique, persuadés que nous sommes que c'est un comportement et une mentalité empreints de valeurs morales plus nobles que celui du mec de base, voire du macho lambda ?
N'est-ce pas une façon de dire "je suis romantique, donc je suis raffiné et respectueux, donc je vaux mieux qu'eux, que tous ces connards qui les traitent comme de la merde ?
Finalement, la tentation romantique, ne serait-elle pas une façon de conjurer un manque de confiance en soi, en tentant d'atteindre un idéal ?
Ce n'est sûrement pas un hasard si les romantiques sont aussi les moins sûr d'eux. C'est sans aucun doute une manière de faire ses preuves, plutôt qu'une manière de séduction - mais plutôt crever que le reconnaître, plutôt crever que (se) l'avouer.
Par ailleurs, la notion de romantisme ne diffère-t'elle pas d'une personne à l'autre ? Chacun n'aurait-il pas sa propre perception du romantisme ?
Dans ces conditions, comment imaginer une seule seconde que LES filles (dans le sens "TOUTES" les filles, en bloc) puissent être (comme "ELLES" le diront à 90 %) séduites par les mecs romantiques ("TOUS" les mecs romantiques en bloc)?
... puisque chacune a sa façon de percevoir le romantisme, et chacun a sa façon de se conformer au cliché romantique...
Finalement, lorsque cette majorité de meufs - souvent inexpérimentée, et immature sur tous les plans - assure préférer les mecs romantiques,
n'est-ce pas une réponse-type destinée à voiler leur inexpérience et leur total manque d'avis sur la question ("quel type de mecs vous attire"), ou des attirances qu'elles savent (ou sentent) "inconvenantes" à ce que "les autres" attendent d'elles...
D'autant qu'il est de notoriété manifeste que lorsqu'elles sont confrontés à un romantique, ces mêmes filles fuiront dans 90 % ...
En gros, n'y a-t'il pas matière à suspecter la supercherie du romantisme, de part et d'autre ?
Pour un mec : "Etre romantique" = manière de se sentir meilleur.
Pour une meuf : "Aimer les romantiques" = "Je suis pucelle et je vous sors ce qu'on attend de moi, sinon je passerai pour une pute et je suis trop jeune pour passer pour une pute, mais ça passera, j'apprendrai à assumer mes goûts et mon individualité".
Quelqu'un confirme ce schéma ? Moi j'en suis intimement convaincu.