L'exclusivité amoureuse : Etat des lieux (1° Partie)

Note : 47

le 18.11.2011 par Blusher

22 réponses / Dernière par gregoss le 26.03.2012, 19h12

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
Afin de donner un écho plus constructif aux échanges passionnés qui ont récemment animé le forum ( etre-marie-et-seduire-vt26947.html ), j’aimerais revenir sur le sujet crucial de l’exclusivité amoureuse. L’objet ici n’est pas de faire le moindre prosélytisme mais d’ouvrir des pistes pour permettre à chacun et chacune de vivre ses relations amoureuses sur un mode qui contribue au bien-être des deux partenaires.

Pour ce faire je me livrerai tout d’abord à un rapide état des lieux afin de prendre la juste mesure de l’impact des évolutions sociales des dernières décennies sur les modalités de l’engagement amoureux. Au cours des articles suivant, nous aborderons la question épineuse de la jalousie avant de livrer des outils de communication permettant d’arriver ensemble à un mode de fonctionnement du couple satisfaisant pour les deux parties.

Tout au long de cette série, je le répète, mon seul souci sera de secouer quelques idées reçues pour nous aider à y voir plus clair. J’espère que ce travail aidera certains d’entre vous à vivre l’exclusivité comme un choix assumé et d’autres à butiner de manière éthique, décomplexée et honnête.

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I/ Etat des lieux des rapports Hommes – Femmes en 2011

a) Tellement similaires et si différents

 Hommes et femmes ont traversé les même défis de l’évolution pendant des millions d’années : ils sont donc largement similaires (45/46 chromosomes sont unisexes) et complémentaires.

 Cependant, hommes et femmes présentent des différences, nécessaires à la survie de l’espèce dans leurs comportements sexuels. Nous y reviendrons.

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b) Les sociétés post-féministes: moindre polarisation des rapports Hommes-Femmes

 Chose impensable pour nos Grands-Parents, des femmes sont élues à la tête de gouvernements et occupent des postes de responsabilité en entreprise.

Les avancées de la lutte pour l’égalité des sexes et la tertiarisation de l’économie depuis la fin de la seconde Guerre Mondiale en sont des raisons majeures . D’aucuns y verront des raisons de maugréer, pour ma part, je me félicite de pouvoir partager ma vie avec une femme intelligente et ambitieuse destinée à une belle carrière.

 Perte de repères et nouveaux défis pour les hommes comme les femmes

Quoi qu’il en soit, il faut reconnaître que les hommes se retrouvent en face de nouveaux défis : Patriarcat contesté, perte d’autorité et d’identité des hommes, femmes en mal d’hommes virils, attentionnés et désireux de s’engager.

Pour avoir coaché des directrices financières et des directrices de recherche, je peux vous dire que si elles se comportent avec autorité avec leurs équipes, elles n’en exprime pas moins le besoin de sortir avec un homme qui sait prendre l’initiative quand il s’agit de les emmener dîner en ville.

On assiste donc à un manque de polarisation dans les rapports de séduction. FTS est là pour nous le rappeler.

c) Une société de célibataires

Les Chiffres témoignent de cet état de fait :

• En quarante ans, ils ont plus que doublé, passant de 6,1% en 1962 à près de 14% en 2004, soit 8,3 millions de personnes au comptage INSEE (non mariés d’âge adulte).

• Avec des critères plus larges, le chiffre atteint les 15 millions. Un niveau proche de la moyenne européenne, l'Union comptant 18% de célibataires. La Suède (28%) arrive en tête, la Belgique et les Pays-Bas (15%) en fin de peloton.

• Le célibat concerne 47% des hommes et 53% des femmes

• le profil du célibataire a changé. «Ce ne sont plus tant des trentenaires que des 40-45 ans, indique Odile Lamourère, psychosociologue et conseillère conjugale. En général, ils ont déjà été mariés et ont souvent des enfants, ce qui ne simplifie pas la réorganisation d'un nouveau couple.»

• Selon une étude européenne réactualisée en 2006 par le site Parship.fr, 52% des célibataires français le seraient depuis plus de trois ans.

• 40% des célibataires assumeraient très bien le fait de vivre seul.


d) Une société sexuellement plus permissive

• Les femmes et les hommes ne déclarent pas le même nombre de partenaires : en moyenne 4,4 pour les femmes et 11,6 pour les hommes.

L’écart entre les deux sexes résulte d’une proportion plus importante d’hommes qui déclarent avoir eu au moins 10 partenaires dans la vie (35,4% versus 10,9% des femmes). Malgré tout, le nombre de partenaires déclaré par les femmes est en augmentation par rapport aux enquêtes précédentes, alors qu’il reste stable chez les hommes depuis l’enquête de 1970.

• 8,7 rapports par mois pour les personnes en couple (augmentation sensible chez les 50+ par rapport à 1970)

Source : L’enquête «Contexte de la Sexualité en France» financée ANRS, la Fondation de France, la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DREES) du ministère de la Santé, et l’INPES en 2007

Le changement de mentalités à l’égard du sexe est illustré également par la montée en puissance de la pornographie au travers d’Internet :

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    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Yesssss! le 18.11.11, 05h14 par Iskandar
  • [+2] Instructif le 18.11.11, 05h34 par Vinsanity
  • [+2] Post de qualité le 18.11.11, 14h21 par Clement Rocknrolla
  • [+1] Encore le 22.11.11, 18h36 par dream catcher
  • [+1] Intéressant le 25.11.11, 22h46 par Marley-Marl
  • [+3] Bonne idée le 27.11.11, 00h36 par gregoss
  • [+2] Instructif le 01.12.11, 11h14 par cyberseb
Ces évolutions sociologiques ne sont pas sans conséquences sur la façon dont nous vivons chacun nos rapports amoureux.

La montée du célibat ne signifie en rien que nous ne tombons plus amoureux ou que nous ne formons plus de couples.

Les règles semblent être devenues plus complexes et nous mettent au pied du mur. C’est ce que nous allons voir dans cette deuxième partie.
II/ Vivre sa vie amoureuse en 2011 : quels défis ?

a) Le sentiment amoureux phénomène universel

Un questionnaire sur les manifestations du sentiment amoureux distribué à un large échantillon 437 Américains et 402 Japonais révèle toute l’universalité du sentiment amoureux.

L’âge, le sexe, l’orientation sexuelle, les origines ethniques ou les croyances religieuses n’ont pas d’effet significatif. Pour faire simple, tout le monde peut tomber amoureux.

Age : pas de différences à 82%

Orientation sexuelle : 86%

Genres : 87%

Ethnique : 82%

Catholique/Protestants : 89%

Source : Etude menée par l’équipe d’Helen Fischer, Rutgers University.

Bien sûr il en existe différentes formes et degrés notamment l’amour passion des débuts subit généralement une mutation avec le temps. Celui-ci peut être réciproque ou non.

Hommes et Femmes sont logés à la même enseigne. Elles comme nous sommes à la merci de ce doux sortilège.


b) Hommes et femmes vivent cependant leur sexualité sur deux modes différents

Faisons simple : La femme est féconde une fois par mois. L’homme plusieurs fois par jour.

Elle se tape potentiellement 9 mois de grossesse …
Le risque d’être seule à élever l’enfant …
Le risque de violences physiques …

i) Les femmes préfèrent les relations durables aux rencontres d’un soir

Pour des raisons évolutionnistes évidentes, elles sont donc en moyenne donc plus intéressées par des relations durables et plus sélectives même lors de rencontres brèves.

http://www.sciencedaily.com/releases/20 ... 092023.htm

Pr. Anne Campbell de Durham University en Grande-Bretagne, a mené une étude mettant en lumière les sentiments négatifs reports par les femmes après des coups d’un soir. (80% des hommes reportent un sentiment positif contre 54% des femmes, d’un côté fierté et confiance en soi – de l’autre côté sentiment d’avoir été utilisée et risque de stigmatisation sociale pour les femmes)

Il semblerait qu’elles ne soient pas adaptées au sexe récréatif avec des partenaires de passage que permettent la contraception, l’avortement et la libération sexuelle.

La qualité l’emporte donc sur la quantité et elles envisagent plus aisément la possibilité d’un rapport sexuel quand il y a ne serait-ce que la possibilité d’une relation durable.

Comme le disait si bien une amie, nous sommes « OK avec un peut-être ».

Notons enfin que les circonstances influent. Ainsi pendant un voyage ou pendant l’ovulation les femmes sont plus favorables a l’idée du sexe sans lendemain. Alors qu'au quotidien, la norme sociale bride l’excitation féminine.


ii) L’homme se distingue par une préférence relative pour le sexe récréatif

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…Plus de sexe

Les hommes produisent davantage de testosterone, l’hormone à l’origine du désir sexuel.
A ce titre, les études sur la sexualité des gays et lesbiennes nous apporte un éclairage intéressant sur certaines caractéristiques propre à chaque sexe (indépendamment de l’orientation sexuelle) :

Il est plus facile de trouver un ou plusieurs partenaires sexuels. Non pas parce que les gays ont une plus forte libido que les hommes hétéros. Simplement leur libido rencontre celle d’autres hommes naturellement plus enclins au sexe récréatif que ne le sont les femmes. Par conséquent, au sein de la communauté homosexuelle les hommes ont considérablement plus de partenaires que les femmes.

63% de couples gays sont monogames contre 91% pour les lesbiennes.

67% des couples gays ont plus 4 rapports sexuels par mois, contre 44% des couples lesbiens.

Source : Journal of Gay and Lesbian Social Services (Vol. 1, #2, 1994)

En l’absence de femmes pour brider leur appétit sexuel, les hommes ont considérablement plus de rapports sexuels. La réciproque est vraie aussi pour les femmes.

L’étude des sociologues Américains Philip Blumstein et Pepper Schwartz, (American Couples) nous informe sur les differences de sexualité entre homes et femmes.

Les couples lesbiens ont moins de rapports sexuels que n’importe quell type de couple.

Les hommes gays en revanche ont le plus fort taux de rapports extramaritaux.

Seulement 33% des couples lesbiens de plus de 2 ans ont des rapports sexuels au moins une fois par semaine. 47% des couples lesbiens en LTR avaient des rapports sexuels une fois par mois ou moins.

Par comparaison, 66% des couples hétérosexuels mariés ont des rapports sexuels au moins une fois par mois. Seulement 15% des couples hétérosexuels mariés ont des rapports sexuels une fois par mois ou moins.

Blumstein and Schwartz rapport également que les lesbiennes interrogées préfèrent les câlins aux rapports sexuels impliquant les organes génitaux. La moitié des lesbiennes interrogées se disent satisfaites de leur vie sexuelle.

Pour les gays, la non-monogamie est la norme.

Quant aux lesbiennes, la non-monogamie existe dans des proportions similaires à celles des hétéros. Les lesbiennes comme les femmes hétérosexuelles sont enclines aux aventures extra-maritales plutôt qu’aux rapports sexuels récréatifs avec des inconnus. La différence avec les hétéros résident sûrement dans le fait que les gays comme les lesbiennes parlent ouvertement de ces écarts avec leurs partenaires.

L’étude révèle aussi que les sanctions sociales sont le premier frein à la séparation pour les hétérosexuels mariés.

Source: : http://www.time.com/time/magazine/artic ... z185beqspR





… Et plus d’attrait pour la diversité


• Dans leur livre: The Male Couple, David P. McWhirter et Andrew M. Mattison rapportent que dans une etude portant sur 156 hommes homosexuels en couple, tous les couples ensemble depuis plus de 5 ans ont trouvé un arrangement pour inclure d’autres partenaires à leurs pratiques sexuelles. Il serait tentant d'extrapoler aux hommes hétéros et d'imaginer que nous aussi, après quelques années d'exclusivité, souhaiterions volontiers avoir d'autres partenaires que notre "régulière".


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Sources:
Laumann, The Social Organization of Sexuality, 216; McWhirter and Mattison, The Male Couple: How Relationships Develop (1984): 252-253; Wiederman, "Extramarital Sex," 170

David P. McWhirter and Andrew M. Mattison, The Male Couple: How Relationships Develop (Englewood Cliffs: Prentice-Hall, 1984): 252, 253.


Les hommes ont plus d’appétit sexuel que les femmes et un attrait pour la diversité. Ce n’est pas un scoop et cela ne l’était pas non plus pour les générations qui nous ont précédés.

Ce qui a changé la donne, c’est l’évolution du mariage.


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c) Du mariage de raison au mariage d’amour : conséquence en terme de sexualité

Le mariage par amour a rendu l’infidélité masculine intolérable.

En réponse à la question: “Si quelqu’un avaient toutes les qualities que vous désirez, pourriez vous vous marrier à cette personne si vous n'étiez pas amoureux ? »

En 1967, 31% des hommes et 72% des femmes ont répondu ‘oui’

En 1984, seulement 11% des hommes et 13% des femmes ont répondu ‘oui’

Remarquons qu'une période très courte sépare les deux mesures: moins de vingt ans!

Notons également que hors les cultures occidentales, l’amour survient généralement après le marriage plutôt qu’avant.

Source: Money,Sex and Compromise: The Hidden Agenda in Modern Relationships Elaine Sihera (Author) 2004 AnSer Publishing


La conséquence évidente : Le mariage par amour a rendu immorale l’infidélité masculine.

Aussi, dans les relations durable la sexualité féminine renvoyant à l’affectivité et à la conjugalité a supplanté une sexualité masculine, dont la diversité et la dimension physique apparaîtraient essentiellement comme des caractéristiques biologiques.

On peut imaginer que cette évolution soit à l'origine des bien des souffrances, frustrations et conflits dont patissent autant les hommes que les femmes.

Et puis, la où nos aieux allaient au bordel en fumant un cigare, l’homme moderne se cache ou mate youporn faute de mieux. C'est moins classe. :mrgreen:

Pas de nostalgie mal placée ici, rassurez vous. :lol:

Au contraire, : Hommes et les femmes ont intérêt à être complémentaires. Leurs différences servent un intérêt pour l’espèce.

Pour réaliser une union qui soit source de bien-être, ils doivent donc surmonter des différences qui peuvent être de source de confusion et de conflits non résolus faute de connaissance de nos fonctionnements respectifs.

Il paraît donc sain de communiquer sur nos envies et de trouver un modus operandi satisfaisant pour tout le monde.

Dit comme ça, ça a l’air simple je sais.

Mais il y a un mais: La jalousie dans tout cela ?

Le mari aimant, quoique queutard n’a pas envie de risquer de la perdre et moins encore qu’elle fasse pareil.

Ou nous voyons donc que la jalousie apparaît comme un mécanisme de pouvoir au sein du couple. Nous nous poserons donc la question dans le prochain article de savoir si la jalousie sert un intérêt biologique incontournable ou s’il s’agit d’une construction culturelle…

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NOTE: Je simplifie à dessein pour ne pas m'étendre davantage. Il est entendu que les femmes aussi peuvent avoir des envie de diversité, de sexe récréatifs sans engagement et que cela ne fait pas d'elle des femmes de mauvaise vie ni quoi que ce soit. Je reporte juste des mesures statistiques qui illustrent une réalité moyenne/médiane de laquelle certains et certaines dévient allègrement et pour leur plus grand bonheur. :D
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Intéressant le 18.11.11, 05h33 par Vinsanity
  • [+1] A lire le 18.11.11, 05h51 par Iskandar
  • [+1] Intéressant le 18.11.11, 10h30 par gekko
  • [+1] A lire le 19.11.11, 09h41 par Oldboy
  • [+1] Instructif le 22.11.11, 18h45 par dream catcher
  • [+3] A lire le 26.11.11, 09h14 par gregoss
  • [+2] Instructif le 01.12.11, 11h31 par cyberseb
  • [+1] +1 le 18.01.12, 12h27 par Bob77
Plutôt intéressants ces chiffres, ça illustre de manière statistique ce que l'on voit ici depuis longtemps.
Mais en ce qui concerne le nombre de partenaires moyen des femmes ainsi que leur approche du " one night stand " peut-on vraiment se fier aux résultats ?

En effet, beaucoup tendent à mentir là-dessus, tant la peur de passer pour une " salope " est grande. En outre, quand je regarde autours de moi, les jolies filles m'avouent généralement beaucoup plus de coups d'un soir que les mecs. On le sait, c'est bien plus facile pour elles de choper.
Et beaucoup semblent se satisfaire de claquages de vulve sans lendemain. Après tout, les filles aiment autant le sexe que les mecs, c'est normal. La différence étant qu'un mec qui les tombent toutes est un héros, une fille se targuant de faire pareil est une salope.

Donc je m’interroge la moindre sur la fiabilité de certains chiffres.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] J'allais le dire le 19.11.11, 10h08 par MaryMorgane
  • [+1] J'allais le dire le 22.11.11, 18h47 par dream catcher
Oldboy a écrit :Plutôt intéressants ces chiffres, ça illustre de manière statistique ce que l'on voit ici depuis longtemps.
Mais en ce qui concerne le nombre de partenaires moyen des femmes ainsi que leur approche du " one night stand " peut-on vraiment se fier aux résultats ?

En effet, beaucoup tendent à mentir là-dessus, tant la peur de passer pour une " salope " est grande. En outre, quand je regarde autours de moi, les jolies filles m'avouent généralement beaucoup plus de coups d'un soir que les mecs. On le sait, c'est bien plus facile pour elles de choper.
Et beaucoup semblent se satisfaire de claquages de vulve sans lendemain. Après tout, les filles aiment autant le sexe que les mecs, c'est normal. La différence étant qu'un mec qui les tombent toutes est un héros, une fille se targuant de faire pareil est une salope.

Donc je m’interroge la moindre sur la fiabilité de certains chiffres.
Certainement, il s'agit de donner une indication. Mais une chose est sûre, le nombre moyen de partenaires et moins élevé qu'on pourrait le penser.

Plus intéressant, le nombre 'idéal' de partenaires sexuels que souhaiterait une personne est inférieur pour les femmes que pour les hommes. Je pense qu'on s'accordera à dire que cela correspond à une réalité observable par chacun.

Je tâcherai de retrouver cette étude.

Et puis oui un mec a un peu plus de 'mérite' quand il met un fille dans son lit. Pour une fille, se chopper un mec n'importe quand pour baiser sans être trop regardante sur la qualité est un jeu d'enfant. La plupart des mecs ne peuvent pas en dire autant.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] +1 le 26.11.11, 09h15 par gregoss
Ce membre a été banni de FTS, en raison de manquements répétés au règlement. Un membre peut être banni automatiquement si sa note descend trop bas (ou trop vite), ou manuellement par un modérateur. Les propos de ce membre n'engagent que lui et ne reflètent pas les opinions des utilisateurs de FTS.
Oldboy a écrit :Plutôt intéressants ces chiffres, ça illustre de manière statistique ce que l'on voit ici depuis longtemps.
Mais en ce qui concerne le nombre de partenaires moyen des femmes ainsi que leur approche du " one night stand " peut-on vraiment se fier aux résultats ?

En effet, beaucoup tendent à mentir là-dessus, tant la peur de passer pour une " salope " est grande. En outre, quand je regarde autours de moi, les jolies filles m'avouent généralement beaucoup plus de coups d'un soir que les mecs. On le sait, c'est bien plus facile pour elles de choper.
Et beaucoup semblent se satisfaire de claquages de vulve sans lendemain. Après tout, les filles aiment autant le sexe que les mecs, c'est normal. La différence étant qu'un mec qui les tombent toutes est un héros, une fille se targuant de faire pareil est une salope.

Donc je m’interroge la moindre sur la fiabilité de certains chiffres.
Cela dit je pense que ça existe dans l'autre sens, des filles qui manquent de confiance et gonflent le nombre de partenaires qu'elles ont eu, toutes n'ont pas peur de passer pour des salopes et j'en ai connu certaines dont les skills au pieu contredisaient totalement le nombre de partenaires qu'elles disaient avoir eu, il doit y avoir un concours de teub de la part des filles aussi dans le cercle intime j'en suis persuadé a une époque où les codes on changé, a une époque ou beaucoup de filles rentrent seules de boite alors qu'elles comptaient bien rentrer accompagnées ça ne m'étonnerait pas.

Une autre statistique sur les célibataires, je doute vraiment qu'il y en ait autant a qui ça convienne vraiment (40%) effectivement c'est pas facile de reconnaitre qu'on vit mal son célibat, et a moins d'être totalement associal voire sociopathe je vois mal comment on peut aimer ça (être seul tout le temps), je me demande si encore une fois certains n'auraient pas un peu arrangé la vérité en faisant passer une situation subie pour une situation voulue "oui je suis seul comme une merde, mais ça me convient très bien hein!" bah voyons.

Enfin j'ai peut être mal compris vu que c'est écrit "vivre seul" ce qui est totalement différent du célibat dans ce cas je conçois qu'il y en ait une bonne partie a qui ça ne pose aucun problème (ou en tout cas très peu) de vivre seul au sens strict et non au sens de l'INSEE.
Au delà des chiffres, je crois que ce qui est intéressant d'observer c'est que le modèle dominant reste majoritairement monogame et exclusif et ce en dépit de la montée du célibat et de l'égalité des sexes.
Blusher a écrit : Plus intéressant, le nombre 'idéal' de partenaires sexuels que souhaiterait une personne est inférieur pour les femmes que pour les hommes. Je pense qu'on s'accordera à dire que cela correspond à une réalité observable par chacun.
C'est à prendre avec des pincettes aussi: ma compagne a couché avec plus de partenaires que le nombre idéal qu'elle dirait si on lui demandait. Et il ne s'agit pas de mensonge mais de conditionnement social: elle pensait sincèrement que c'était trop, même si ça évolue un peu depuis quelques temps.
Ce membre a été banni de FTS, en raison de manquements répétés au règlement. Un membre peut être banni automatiquement si sa note descend trop bas (ou trop vite), ou manuellement par un modérateur. Les propos de ce membre n'engagent que lui et ne reflètent pas les opinions des utilisateurs de FTS.
Blusher a écrit :Au delà des chiffres, je crois que ce qui est intéressant d'observer c'est que le modèle dominant reste majoritairement monogame et exclusif et ce en dépit de la montée du célibat et de l'égalité des sexes.
Et si nous étions câblés comme ça?
Tout comme le fait que ce soit aux hommes de faire le premier pas.

Tout le monde veut coucher ailleurs, mais peu sont prêts à accepter la même chose de l'autre, c'est peut être de là que ça vient aussi non?
Peut être plus que du célibat ou de l'égalité des sexes.
Tisi a écrit :
Blusher a écrit :Au delà des chiffres, je crois que ce qui est intéressant d'observer c'est que le modèle dominant reste majoritairement monogame et exclusif et ce en dépit de la montée du célibat et de l'égalité des sexes.
Et si nous étions câblés comme ça?
Tout comme le fait que ce soit aux hommes de faire le premier pas.

Tout le monde veut coucher ailleurs, mais peu sont prêts à accepter la même chose de l'autre, c'est peut être de là que ça vient aussi non?
Peut être plus que du célibat ou de l'égalité des sexes.
C'est justement là-dessus que je me penche. J'en traiterai dans un prochain article.

Déjà, il est intéressant de constater que des couples vivent selon d'autres règles et s'accordent des degrés de liberté qui semblent inconcevables pour d'autres. Ce qui de facto, contredirait l'idée d'un "cablage" qui nous empêcherait de laisser à l'autre faire ce que nous aimerions faire.

Et partant de là, posons la question de savoir si la jalousie est un mécanisme biologique comme tu le présentes ou une construction culturelle. La jalousie ne serait alors qu'un mécanisme de pouvoir au sein de couple légitimé par une idéologie normative.

Ce sont des pistes.
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