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Cette scène remonte à environ un an. Un soir de discussion sérieuse avec ma LTR, comme en comptent les périodes de doute, je lui demandai ce qui dans sa vie pouvait susciter une intense émotion - doutant un peu qu'elle en eût jamais ressentie -. Après rapide réflexion, elle me répondit que l'activité qui provoquait en elle cette douce sensation de puissance, née de la superposition parfaite de la pensée et de la sensation, c'était la danse. J'aurais dû m'en douter. Bien evidemment elle ne manqua pas de me retourner la question, et ma réponse, bien qu'un peu plus longue à venir, fût :
Ses yeux cherchèrent un appui dans le vague comme le font ceux de celles qui ne comprennent pas, puis elle se leva chercher quelquechose à la cuisine. Quelques semaines plus tard, je la croisai dans la rue et nous n'étions plus ensemble.Lire Nietzsche
Je ne prétends pas dans ce thead expliquer tout Nietzsche, d'ailleurs je ne suis pas Nietzschéen, et personne ne l'est, c'est impossible car contradictoire. Mon but est seulement de montrer, à ma manière, comment il accompagne toute un partie de la vie.
Il ne s'agit ni d'un recueil de citations (la citation découpe l'oeuvre au hachoir comme un vulgaire bifteack haché) ni d'une explications de texte ("qui explique trop, obscurcit"), c'est par-delà. Rassurez-vous il s'agit encore moins d'une biographie. Les biographies sont rasoir, inutiles, méchantes ou bien les trois à la fois, elles devraient d'ailleurs être interdites. Lisez ce qui suit dans le désordre, griffonez-le sur un papier et glissez-le dans votre poche quand vous sortez, une occasion de voager aussi bien accompagné ne se refuse pas.