Pour situer, un résumé du résumé ! : Les individus sont organisés en groupes sociaux ayant chacun des idées et des valeurs propres (culture, religions…). Les individus sont les NŒUDS, le groupe représente l’ensemble des connexions (RESEAU) entre les individus, les informations et les ressources qu’ils partagent sont les FLUX. Ce sont les 3 éléments qui composent un réseau (informatique, neuronal, routier…). De l’ensemble va émergé un système adaptatif. Face aux défis que leur impose l’environnement, les individus vont explorer différentes solutions. Les individus qui montreront les meilleurs capacités recevront d’avantage de ressources (attention, protection… et l’interet de la gent féminine aussi) et les autres recevront peu d’intérêt. C’est le principe de la hiérarchie sociale. >>d’où le nom du bouquin, qui me semble très réaliste, à en être carrément déprimant.
C’est ici qu’intervient la confiance en soi :
Les juges internes, intégrés à notre biologie sont le premier acteur de la sélection. Ils estiment notre contribution envers la machine à apprendre sociale. L’intérêt est pour le réseau social. Ils mesurent notre maitrise/contrôle/confiance : sommes nous capables de faire face aux embûches de la vie, peut-on mener les autres ? L’humain a besoin de maîtrise : donner l’illusion de contrôle est une source de pouvoir pour ceux qui la pratique. Si vous croyez en dieu, dans la toute puissance de la médecine, dans un placebo, dans des hommes politiques… c’est pour la sensation de contrôle qu’ils vous communiquent, vous leur donnez un pouvoir sur vous (FTS vous donne une illusion de controle, les coachs en séduction). La popularité en est son meilleur indiquateur, car plus on est sollicité, plus c’est le signe qu’on a beaucoup de connexions. L’autre bénéfice sera de limiter les luttes de pouvoir incessantes et contre-productives car destructrices entre individus en les « maintenant en place » et ce, pour le système.
C’est pourquoi on va toujours se comparer aux autres qu’on le veuille ou non, et évaluer notre place dans l’ordre de préséance.
Deux instruments de mesure :
1) notre sentiment personnel de maitrise
2) les signes que nous recevons de ceux qui nous entourent nous disent s’ils ont absolument besoin de nous ou s’ils se fichent pas mal que nous disparaissions comme un point noir de la face de la bonne société. (besoin d’approbation)
Ils estiment nos habitudes et les événements importants puis éxécutent la sentence. C’est ce qu’on va appeler d’une façon générale le sentiment (durable) de confiance en soi. C’est une PREDICTION :
- en nous donnant une prime :

- mais aux individus ayant du mal à trouver leur place,

Il y a le stress émotionnel bref positif qui nous fait réagir face à un événement imprévu, et donc le stress durable épuisant qui active un processus hormonal et nerveux basé sur un état d'alerte, ce qui explique l'augmentation du rythme cardiaque et de l'état de vigilence. Il signifie : SENTIMENT DE CATASTROPHE IMMINENTE, n’est-ce pas l’impression de n’avoir aucun contrôle sur ce qui vous arrive? à un examen, à l’idée d’aborder une fille… et dans toute situation de la vie inabituelle où on a/estime avoir moins de contrôle, ou lorsque l’on perd son emploi, sa femme, notre sentiment d’utilité, nos attachements, diminuent, et nous font perdre le sens des réalités poussés par les hormones, idem dans l’autre sens. Le cerveau est le même mais il fonctionne différemment.
Une majorité des individus seront équilibrés, et leur tendance à fonctionner selon l’un ou l’autre des deux PROFILS TYPES suivant dans la vie ne sera pas toujours évident, cela dépendra beaucoup de leurs actions et expériences, mais aussi de facteurs génétiques ou éducatifs comme sités plus haut. Parmi tout ces caractères humains, toute la difficulté est de distinguer les mouvements de fond des symptômes qui revêtissent différentes formes. L’hyperactivité d’un enfant chez lui (c’est une façon de chercher une porte de sortie à un problème imaginaire) pourra devenir timide à l’école (Là il se sentira submergé par le stress paralysant), ou au contraire devenir aggressif…
- Certains individus, seront plutot EXTRAVERTIS : peu sensibles au stress, sous exités, sont plutot ouverts, naturellement confiants et autoritaires, ils recherchent de la stimulation.
- Les INTROVERTIS seront hypersensibles au stress et à la nervosité, émotifs, surexités. Leur insécurité se lira dans leurs expressions, ils seront voutés, nerveux, indécis, en retrait ou hyperactifs. Ils se connaissent très mal. Une première issue sera la névrose, c’est à dire qu’ils développeront des schémas de pensées erronés de compensation, de fuite en avant vis à vis de la société. La timité, hyperactivité, l’aggressivité, l’irrascibilité, la mythomanie, les phobies, la vantardise, la procrastination, les addictions sont des comportement de défense. La timidité est assimilable à une paralysie, l’hyperactivité à la fuite dont on ne voit pas l’échapatoire, l’aggressivité à l’attaque. Ces individus s’enterrent dans le groupe et évitent la complexité, il veulent la normalité. Ils aspirent au type d’inclusion que les extravertis connaissent. Une seconde issue sera de compenser l’introversion par le désir puissant de se dépasser, avides de changement et de complexité, la persévérence et l’intelligence en seront les caractéristiques. Ce seront ceux qui développeront leur potentiel, créateur de subcultures (les gourous, les geeks reconnus pour leur génie). Ils auront choisi l’issue qui consiste à vider son sac, de prendre les choses en main puis de trouver un groupe ou de construire une philosophie qui ne vous rejette plus vers la périphérie (le fameux connaît toi toi même).
Dans tout les cas, il faut comprendre que se sont des forces sociales qui nous font, les règles d’adaptation du système sont intégrées en chacun de nous, dans l’inconscient. Encore une fois l’intérêt est pour le groupe. Les individus sont programmés pour suivre les individus qui savent où ils vont, les leaders et fuir les individus paumés… " car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il a " . Le degrès de confiance n’est pourtant qu’une prédiction ayant pour but de montrer aux autres notre niveau de contrôle. C’est une ILLUSION qui compte souvent plus que la réalité. Le plus important est d’intervenir avant que cette prédiction si elle s’avère négative ne devienne réalité.
En effet, le comportement des autres vis a vis de nous va être directement influencé par notre propre confiance que l’on projete. Ainsi la timidité est la source d’un risque de rejet par les autres. Nous plaçons notre confiance en ceux qui la requisitionnent. C’est le rôle du second acteur : les distributeurs de ressources. les individus qui (dé)montreront aux autres qu’il ont un contrôle ou une illusion de contrôle verront leur valeur augmenter et seront couverts de ressources (attention, influence, émulation, protection, nourriture, femmes…). Les autres seront isolés. C’est prendre aux perdants pour donner aux vainqueurs. Ils s’agit des autres individus qui s’intéressent ou pas à vous. L’attention appelle l’attention.
(Toutes les notions de social proof, C&F, BL, DHV..., les shit test mettent à l'épreuve votre congruence, savoir si vous correspondez à l'image que vous projetez ou un fake)
Et en même temps, il n’y a plus vraiment de lien net dans notre société entre les deux (confiance propre aux juges internes, et notre richesse extérieure relative aux distributeurs de ressources), surtout quand on se situe dans une classe moyenne.
La hiérarchie est distributice de ressources. Les individus ou groupes ont soif d’attention, d’influence, ils veulent être le point de mire, commander la perception de masse, piloter le « sens commun » du REGARD COLLECTIF. Les leaders voient leurs styles et émotions singés par les individus timides et insécures. Quand ceux-ci rient, ils rient aussi, quand ces derniers détestent quelque chose ou quelqu’un… le troupeau suit l’exemple du vainqueur.