J'ai vu Nanaya avec deux amis à elle. On a bien discuté et beaucoup rigolé... je la voyais excitée comme tout, et elle n'a pas manqué de m'inviter chez elle. Bon la suite était courue. Malheureusement la capote a tout niqué. Enfin ça c'est l'excuse, bien sûr que ce n'était pas (que) la capote. La belle affaire. Je l'ai rassuré et lui ai dit que ce n'était elle la cause. Au fond de moi je n'avais pas tant envie que ça...
J'ai aussi vu Ava. On parle de choses intéressantes ensemble, on rigole bien, mais il n'y a pas d'étincelle. Je pense qu'il est temps de mettre les choses au clair avec elle : définir une relation d'amitié, car je ne me sens pas de continuer comme ça longtemps.
_____________________________
Pour le reste, j'ai assuré au boulot sur mes grosses échéances mais j'ai aussi complètement craqué et suis retombé dans ma plus vile addiction. Chuté au point où ce soir je me dis que si ça continue, ça pourrait être la fin des fins. Et je me demande aussi comment l'apparence du meilleur peut-elle être ainsi contenue dans le pire ? Bref, je suis prêt, sachant que le sevrage va être difficile. Ça sera pas Trainspotting mais l'idée est là... Je suis prêt à voir un monde sans couleur et sentir des fleurs sans odeur... au moins quelques jours. La bouée de sauvetage dans ce genre de situation c'est d'imaginer comment les choses se redoreront. Il n'y a vraiment que ça. Bon il y a aussi haïr ses mauvais choix. Les deux font la paire comme on dit.
La pente est peut-être aussi raide que Michel au PMU, mais d'expérience elle sera aussi vite remontée qu'elle n'a été descendue - la salope.
Le désir est l'essence même de l'homme, c'est à dire l'effort par lequel l'homme s'efforce de persévérer dans son être.
Baruch Spinoza
EDIT pour leçon personnelle à tirer :
T'aurai pu tiquer à ce moment là mon vieux. (À vrai dire je le savais même plus tôt, car dans ma période euphorique de cet été... je me disais quelques fois "tu sais que plus dure sera la chute mon vieux". Je connais le cycle maintenant, ni surprise ni peur...Et il fallait que je me retape des semaines trop pleines d'heures pour m'en rendre compte, que la solitude règne sur mon monde et qu'elle me suit comme mon ombre. Et bien que je l'éclaire de ma lumière fragile et éblouissante de prétention, elle, ne couvre même pas jusqu'à la cheville cet étincelant tissu d'illusions.