Aimer sans chercher à être aimé...un défi

Note : 18

le 20.10.2019 par fencers

15 réponses / Dernière par fencers le 26.12.2019, 14h05

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
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Bonjour,

Après discussions avec quelques amis qui m'ont bien aidé, j'en viens à demander le soutien de la communauté FTS. En espérant qu'elle soit toujours aussi sage que lorsque je venais poster ici il y a quelques années.

Même les histoires courtes, j'ai du mal à les raconter de manière courte.Donc J'apprécierais l'attention de ceux qui me liront jusqu'au bout.
Je ne sais pas encore si mon message ici sera juste une réflexion personnelle, sujette à débat pour qui le souhaiteras, ou une demande d'aide quand à des interrogations.


---------------Intro personnelle-----------
Il y a 3-4 ans, j'étais un peu dépendant affectif, et de ce fait mes relations tournaient mal. Fort d'une grosse rupture, j'ai fais le point sur mon besoin d'indépendance, de me suffir à moi même. Et je croyais bien être sorti de ça pour toujours.

J'ai rencontré pas mal de filles depuis ça, et pour une bonne partie il s'agissait de "relations sans nom".
Je me rend compte aussi que je me suis surtout arrangé pour tomber sur des filles pour qui je n'allais pas avoir de sentiments forts.

----------------Les "relations sans nom", qu'est ce que j'entend par là?-----------

Depuis quelques années, j'ai commencé à trouver la vision du couple exclusif plutôt malsaine. Non seulement on essaie de faire rentrer la relation dans une case, alors qu'il existe autant de formes de relations possibles qu'il existe d'individu sur terre. En plus de ça, je m'insurge un peu contre le fait que, sous pretexte que l'autre commence à moins nous plaire, que nous devenons attiré par une tierce personne, ou qu'il y a des difficultés liées à la distance, à des indisponibilités ; on annonce que "c'est fini", et donc que la personne avec qui un lien tout de même fort subsistait, doit carrément disparaître, être reniée...bref. Alors que la relation pourrait peut-être juste être ammenée à évoluer.

De ce fait je garde d'ailleurs globalement de bon contacts avec mes exs.

Je suis intimement persuadé que lorsque quelqu'un a suffisamment de confiance en le fait de se suffir à lui même, de s'aimer lui même, il n'a plus besoin que l'autre lui soit exclusif. Je pense aussi qu'aimer, aimer vraiment, c'est être capable d'accepter que l'autre fasse ses propres choix seul, décide de quand il a envie de nous voir ou non, quand il a envie de voir quelqu'un d'autre, et porter sur lui et ses choix de vie un regard bienveillant.

Appliquer tout ça est une autre histoire.

Seulement j'ai l'impression que - tout comme je pense que rien n'arrive par hasard- la vie me pousse à manifester ces conceptions là pour de bon...


-------------------L'histoire------------------


En soit, ce que je vais décrire là est presque un "cas d'école" , une situation qu'on a entendu pas mal de fois ici.

Depuis un an, je combine un boulot d'enseignant sportif et des études universitaires, au rythme effréné d'un bon 80h/semaine. Autant dire que lorsque je me suis lançé dedans il y a un an, il était pour moi impossible d'y ajouter une relation sentimentale, et je voyais tout juste mes amis. Privé de soutien affectif, j'ai considéré ceci comme un marathon "tiens jusqu'au bout". Ce que j'ai fait avec brio.

Cette année, j'ai fais le choix de scinder ma licence universitaire et de répartir les cours sur deux ans au lieu d'un (possible dans certains cas). Egalement plus assuré dans mon travail, j'économise un peu plus de temps. Temps qu'il est possible d'accorder à d'autres...

Cet été, en vacances pendant 2 mois, je me met à reconsolider ma vie sociale: familiale, amicale, sexuelle. Bref, un bel été de jeune de 22 ans.

Je tombe un jour sur la jolie baby-sitter de ma petite soeur. 19 ans, jolie brune pleine de forme, le contact passe hyper bien, discussions intéressantes, taquineries, "kino"... Mais je me fais recaler. La demoiselle a besoin de faire le point avec un ex, est un peu perdue dans l'organisation de ses vacances...

A la fin de l'été, je la recontacte avec légèreté pour lui dire en toute franchise qu'elle me plaisait bien, et qu'importe la réciprocité de la chose, que j'aimerais bien la revoir pour causer un peu.

Sa situation semble plus claire, et on se met rapidement "en couple".

Elle part dans une ville à 100km pour sa première vraie année d'études universitaire. Je lui dit que ça ne me semble pas trop mal comme situation, qu'on ne puisse se voir que le week-end, car de toute façon la semaine je suis pris jusqu'au cou.

Pendant presque deux mois, on se voit tout les week-ends, le contact autant que l'absence sont sereins. Elle semble hyper attachée: compliments, communication hyper honnête, "tu me manques" etc etc.
Ce que je ne dis pas jusque là, c'est que depuis le début elle me plaît plus que toute fille que j'ai rencontré jusque là. Je commence à avoir des sentiments que je n'avais jamais eu pour personne, un peu trop vite...

Mais fort de mes relations passées, je prend les choses en mode "on verra bien".... Jusqu'à il y a 1 semaine où, plongé dans la relative solitude affective de ma vie de tout les jours, je commence à vriller.
Même si je reste calme, je sens qu'elle sens que quelque chose ne va pas. Je l'appelle pour lui expliquer.
Elle me dit qu'elle est un peu choquée par ça, car elle ne peut pas dire qu'elle a autant de sentiment. (tu m'étonnes, au bout de 2 mois "je suis amoureux"...). Elle voit bien que de son côté, elle se construit une nouvelle vie relationnelle, tandis que de mon côté, je suis tellement pris dans mon boulot que je n'accorde pas de temps à grand monde, même si j'étais prêt à lui laisser à elle une bonne place, et que ça ne m'aide pas.

Presque plus de réponse pendant une semaine. On devait ce voir ce week-end. Je suis pas bien du tout. Pour la première fois de ma vie je vrille complètement. Dans un moment de sagesse j'écris un message lui disant globalement "tant pis pour ce week-end, je comprend que j'ai un peu précipité les choses, quand tu voudras me voir la porte sera ouverte".
Elle me répond vite qu'il faut qu'on se voit pour parler...je comprend vite l'issue. Je réussi par je ne sais quel exploit à me mettre dans un état d'esprit serein, plein de lâcher prise, rassurant, juste avant qu'on se retrouve (hier)

Elle m'explique, presque les larmes aux yeux, que pour elle, sa nouvelle vie (elle vit tout à 100 à l'heure, pleine balle) dans sa nouvelle ville est difficile à gérer. Que pour elle il y a "deux monde": L'un dans notre ville le week-end; où il y a sa famille, quelques amis, et moi, ainsi que la nécessité de travailler ces cours. L'autre dans sa nouvelle ville, où elle passe son temps à enchaîner cours et sorties, se créant de multiples relations.
Elle me dit qu'elle a aussi des sentiments pour moi, mais qu'elle aimerait plutôt l'inverse: qu'on se voit la semaine et qu'elle puisse réserver son week-end pour sa famille...Ce qui n'est pas possible.
Pour elle c'est trop d'un coup, elle ne se sent actuellement pas capable d'un "couple".

De plus, elle m'annonce qu'il lui est arrivé, en soirée, d'avoir envie d'embrasser quelqu'un, et qu'elle ne l'avait pas fait parce qu'elle ne voulait pas me blesser. Elle ne veut pas de ça.

En gros, elle m'aime beaucoup aussi, mais là elle veut découvrir sa vie étudiante dans son entièreté...Et je suis un peu de trop.

Je lui pose la question: "mais la vraie question, ce n'est peut-être pas "est ce qu'on reste en couple?", c'est peut-être plutôt "est ce que t'as envie de me voir? " si c'est oui, et bien on se voit, si tu n'as pas le temps/envie, tant pis".
Elle me dit que si on prend les choses de cette manière, celà signifie qu'elle ne se dira plus "en couple", et que peut-être elle ira voir ailleur, que ça va me faire mal.
J'hésite un instant puis repense à mes conceptions du couple non exclusif. Je prend tout le courage possible pour lui expliquer pourquoi il est important pour moi d'apprendre à l'aimer tout en la laissant faire ce qu'elle veut de sa vie. Que je ne veux pas qu'elle culpabilise si elle va voir un autre mec, mais que je souhaite qu'on garde la même communication honnête que jusque là.

Après reflexion, elle dit qu'elle se sent prête à essayer (sachant qu'on ne pourra surement pas se revoir avant un mois, pour cause d'indisponibilités mutuelles...). On s'embrasse et, étrangement, sur le coup je me sens serain et rassurant, alors que je la sens m'étreindre de manière presque désespérée.



--------------------Et maintenant---------------

Maintenant, je ne sais pas si je dois agir, ou bien ne surtout pas agir.

Je sens bien qu'un truc en moi, un élan de sagesse ou je ne sais quoi, me pousse à accepter ce truc. A accepter les sentiments forts qui ont grandis en moi, et à la laisser vivre sa vie comme elle le souhaite, en passant par d'autres mecs si il le faut...A lâcher prise, juste donner des nouvelles de temps en temps dans le mois qui vient, laisser faire le temps en me disant "on verra bien". Bref, à l'aimer pour ce qu'elle est et ce qu'elle veut vivre, sans l'influencer, sans chercher à contrôler, tout en étant légèrement présent.

Et puis il y a des moments où mon esprit me pousse à essayer de contrôler le truc, en me disant:
-Si je veux qu'on se revoit de la même manière que jusque là, il faudrait presque que je lui fasse très clairement comprendre qu'elle ne doit pas culpabiliser si elle voit/couche avec d'autres mecs. Car dès qu'elle le fera et culpabilisera, elle reviendra sur notre décision.

-Si j'agis avec légèreté, de manière rassurante et rassurée,sans être trop présent, peut-être qu'après avoir vécu son experience d'étudiante à 100 à l'heure pendant quelques mois, elle se dira que la relation qu'on commençait à avoir vaut mieux que quelques coups d'un soir, et qu'elle reviendra...Qu'il faut juste laisser le temps faire son effet, que peut être, ce n'est pas pour maintenant, mais pour dans quelques temps.

Quand à cette idée de savoir qu'elle peut coucher avec d'autres mecs...Je veux dire....Je me sens vraiment amoureux là, donc grosse douleur...Mais à d'autre moments, je sens aussi que c'est juste et mieux comme ça, que je ne peux que lui souhaiter de vivre les expériences qu'elle souhaite.


J'ai l'impression que si j'essaye de faire quoi que ce soit pour essayer de contrôler la situation , je vais nous faire mal...

J'ai l'impression, même si hier nous nous sommes quittés en nous embrassant, qu'il s'agit d'une rupture, qu'il faut que je lâche prise...

J'ai l'impression d'avoir passé des années à véhiculer une conception de l'amour que je n'appliquais pas vraiment, et que maintenant la vie vient me rappeller à ça, et me pousse au défi.

A des moments je trouve ça beau, car j'ai vraiment ce sentiment de "je l'aime, alors qu'importe ce qu'elle fasse, qu'elle le fasse pour elle". A d'autres moment je me dis "merde, je vais vraiment être capable? ça va me faire mal. Est ce qu'il peut vraiment se passer un truc entre nous encore? est ce que je dois laisser du temps?"

J'avais jamais été amoureux, pas de cette manière. Et surtout pas aussi vite...


--------------------------------Vos réponses?-----------------------------------


Je pense qu'il y a des gens ici qui sont bien plus avancés que moi dans cette vision non exclusive du couple et pourront apporter leur experience.
Je pense qu'il y a d'autres gens ici qui, comme moi, ont été "dépendant affectifs", s'en sont supposément libérés, et puis on connu ensuite autre chose de très fort.

J'aimerais tout de même me donner une "ligne de conduite", des règles à me fixer, histoire que dans les moments où je serais moins conscient, moins serein que maintenant, je puisse agir du mieux.
Si des gens peuvent m'aider à répondre à ces questions;
-Je lâche prise complètement, fais comme si tout était fini, passe à autre chose, tout en laissant la porte ouverte si elle veut renouer le contact qu'on commençait à avoir?
-J'agis de manière présente mais pas trop, en essayant de la "séduire à nouveau"?
-Je ne m'occupe pas du fait qu'elle puisse être distante, et je continue à lui proposer de se voir?
-Un mélange de tout ça? aucun des trois?


Merci à tout ceux qui auront lu jusqu'ici :D
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Wow le 20.10.19, 14h15 par touska

Mec... je me reconnais dans ce que tu écris... Et j'ai pas mal d'expériences similaires.
A mon avis, dans cette configuration (relation à distance + déséquilibre entre ton investissement émotionnel et le sien), tu vas en chier. Tu vas sans doute arriver à faire fonctionner la relation encore quelques temps en serrant les dents.
Mais à l'arrivée, il y a de grandes chances pour qu'elle finisse par débuter une relation avec un mec qu'elle peut voir plus régulièrement, en semaine. Pas parce qu'elle n'a pas de sentiments pour toi, mais tout simplement parce que c'est plus simple (moins coûteux émotionnellement) que votre relation. D'autant plus qu'elle est dans une dynamique plus légère que la tienne (sorties...) qui lui permet de rencontrer des gens plus facilement (d'où un autre déséquilibre entre tes possibilités et les siennes).
-Je lâche prise complètement, fais comme si tout était fini, passe à autre chose, tout en laissant la porte ouverte si elle veut renouer le contact qu'on commençait à avoir?
-J'agis de manière présente mais pas trop, en essayant de la "séduire à nouveau"?
-Je ne m'occupe pas du fait qu'elle puisse être distante, et je continue à lui proposer de se voir?
-Un mélange de tout ça? aucun des trois?
Si tu te sens assez solide pour supporter ça, tu peux tenter la relation ouverte à distance, le voir comme une expérience qui te fera grandir. Si c'est une voie qui t'intéresse sur papier, ça peut être intéressant de l'explorer à 22 ans, sachant que tu auras d'autres expériences par la suite.

Si tu ne le sens pas complètement, je te conseillerais de mettre de la distance entre vous et de voir d'autres filles plus proches géographiquement. Avec une petite chance (mais sans que tu n'y accordes trop d'espoir) de vous revoir plus tard quand la logistique sera meilleure ou que vous serez mieux alignés.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Yep ! :) le 20.10.19, 14h47 par fencers

Jalapeno a écrit :
20.10.19
Mec... je me reconnais dans ce que tu écris... Et j'ai pas mal d'expériences similaires.
Est ce que tu aurais un retour sur comment toi tu l'as vécu?

Jalapeno a écrit :
20.10.19
Si tu te sens assez solide pour supporter ça, tu peux tenter la relation ouverte à distance, le voir comme une expérience qui te fera grandir. Si c'est une voie qui t'intéresse sur papier, ça peut être intéressant de l'explorer à 22 ans, sachant que tu auras d'autres expériences par la suite.

Ouaip. Même maintenant que mes émotions sont plus calmes (cette semaine, j'ai vrillé...l'impression d'avoir pris la foudre. Whaou, ce genre de mandale, j'avais jamais reçu), à chaque fois que j'y pense, je finis par arriver à cette conclusion que, dans tout les cas, pour mon experience personnelle, j'ai envie de voir ce que ça va donner. Ce que ça va me faire, comment je vais pouvoir le gérer, si je vais pouvoir mettre en pratique ma conception des choses...
Peut-être qu'il vaut mieux que je teste ça maintenant, jusqu'au bout, plutôt que d'en être au même point dans 10 ans?


Effectivement, je crois que le risque c'est qu'elle rencontre quelqu'un avec qui se sera plus simple logistiquement. Est-ce que personnellement, pour elle, c'est ce qui va l'intéresser le plus? Dans un premier temps, sûrement que oui. Sur le long terme...je n'en suis pas si sûr. Mais bon là dessus je ne peux ni ne dois agir... Enfin je crois

Est ce que tu aurais un retour sur comment toi tu l'as vécu?
Les (rares) fois où ça a marché, c'est parce que j'étais au même niveau d'attachement / détachement que les filles avec lesquelles j'étais en relation. Quand j'étais plus attaché ou qu'elles étaient plus attachées, la souffrance (plus ou moins importante) que ça engendre finit par être un poids supplémentaire (et généralement fatal) sur la relation.
Et de mon expérience, je suis très pessimiste quant à l'évolution des relations à distance sur le long terme, surtout quand il n'y a pas eu une longue phase de "consolidation" avant.
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  • [0] Ouch le 20.10.19, 15h56 par fencers
  • [+1] +1 le 21.10.19, 21h58 par Hydrogene

Jalapeno a écrit :
20.10.19

Et de mon expérience, je suis très pessimiste quant à l'évolution des relations à distance sur le long terme, surtout quand il n'y a pas eu une longue phase de "consolidation" avant.
J'ai des experiences contraires dans mon cercle proche, des couples de très longue date qui ont commencé avec la distance...Mais beaucoup moins que des experiences qui vont dans le sens de ce que tu dis.

Et à chaque fois, il s'agit de personnes du type "casanières"...J'ai absolument aucun cas en tête de personne comme moi et la belle en question qui vivons notre vie à fond, prêts à faire des expériences variées en permanence, pour qui ça aurait marché avec la distance dès le début. J'ai quand même envie de croire au miracle...pas dans le sens du "dénouement idéal", mais dans le sens qu'à la fin nous puissions nous dire que ça a été "l'experience la plus juste à vivre"

Une conclusion à ça c'est qu'il faut être capable de se maîtriser et pas se laisser parasiter par les émotions du quotidien dans une relation à distance parce que tu n'as pas droit à l'erreur. Ça c'est la première chose.

Ensuite ça part sur de mauvaises bases: besoins différents, logistiques différentes et difficultés de synchronisation...
Si tu veux l'aimer tu peux, mais proposer à une gamine de 19 ans une relation libre à distance alors qu'apparemment elle a encore rien fait de sa vie et que pour elle liberté ce n'est pas être en couple c'est pas réaliste.
Donc le déséquilibre va subsister et elle va faire des trucs qui vont te faire souffrir parce qu'elle saura pas gérer (et ça risque de se terminer avec une relation locale plus pratique).
M'est avis suite tu devrais te poser comme relation occasionnelle quand elle programme de venir chez ses parents et qu'elle veut quand même s'éclater un peu.
Risque d'y avoir des moments où tu seras le doudou d'une mauvaise semaine mais ça reste plus gérable émotionnellement pour vous deux.
Ou alors vous vous dites au revoir et vous dites que vous vous reverrez après cette année.
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  • [+2] Constructif le 21.10.19, 21h58 par Hydrogene
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

J'ai mis wow, car tu viens de décrire exactement la situation que j'ai en ce moment et qui je pense parle à beaucoup de personne sur ce forum !
Tu as l'air très lucide sur la question, et je n'ai malheureusement pas de réponse à t'apporter quant à ce qu'il faut faire, car je pense que seul ton intuiton peux te répondre, et qu'il existe autant de facon de fonctionner qu'il existe de couple/relation.

Par contre, je pense que je peux t'aider sur ce qu'il ne faut pas faire, car comme toi, j'ai vrillé un moment donné, et j'ai totalement perdu le controle de mon esprit et ca n'a fait qu'empirer les choses.

Premièrement, il faut se calmer l'esprit, accepter tous ses sentiments, sans pour autant se laisser submergé, je pense que par écrit quand tu lui parles il est facile de réagir comme si tout allait bien, mais que tu dois cogiter et ne penser qu'a ça quand tu es seul, surtout si tu es dans une petite routine avec le taff.
C'est je pense la chose la plus important, réussir à maintenir ce recul et cette lucidité sur la facon dont les relations fonctionne et sur ce qui est important pour toi, distrait toi, revoit tes amis, continue tes projets, ne fais pas tout ce que tu peux pour la voir quand tu peux.
Tu risque d'entrer dans une mauvaise dynamique, et vu que la relation est basé sur une dynamique légère et fun, elle remarquera inévitablement ce changement et ca va, si pas lui faire peur, lui faire prendre conscience que tu n'es pas bien. Et même si je suppose qu'elle peux le comprendre et qu'elle aussi ne doit pas se sentir au top, ca reste elle qui à l'avantage dans la relation , de par le fait qu'elle a plus de projet/ de nouveauté que toi.

Moi, j'me suis retrouvé à faire tout pour qu'elle me rassure quant à ces sentiments, même si je faisais passer ça comme je pouvais pour de la simple communication, et elle en a eu marre de me rassurer.

Deuxièmement, accepte la situation. Quoi que tu fasses, tu ne pourras pas la changer, et comme je te lis, ca ne te convient pas trop, c'est normal tu veux autre chose, quelque chose d'un peu plus présent, pas forcément exclusif, mais plus de présence, mais malgrés tout tes efforts, tout ce que tu peux essayer de mettre en place, la situation ne changera pas, alors se battre contre ca, ou regretter la situation comme elle est, c'est beaucoup d'effort dans le vide et ca ne te soulagera pas l'esprit.

Troisièmement, rester leger. Je suis persuadué que si cette relation est différente et que tu attrapes des sentiments, c'est car elle est légère, très saine et sans prise de tête. Alors fais le maximum, que tu peux pour quand vous vous voyez,garder cette dynamique, ce sera parfois dur, parfois impossible, mais si tu te laisser allez tu lui laisseras la main, et crois moi, il n'y a rien de plus énervant que quelqu'un qui s'accroche, et je suppose que tu le sais, et que tu l'a vécu pour en arriver à ta vision des relations actuelles.

Bref, c'est dur, c'est certainement quelque chose qui va te faire énormément grandir, car la théorie c'est bien, mais y'a que par la pratique que tu apprend réelement, et si jamais tu n'arrive pas à tenir le cap et que la relation se termine ou s'essoufle, il ne faut pas en faire un drame, il y'en aura d'autre, et peut-être que plus tard vous vous retrouverez ( attention, très très vicieux, il ne faut surtout pas y penser comme un but ou comme " bah écoute je suis sur on se retrouvera plus tard, moi j'vais t'attendre " ), mais si vous avez tous les deux ressenti ca, il n'y a aucune raison pour qu'un jour ca ne recommence pas, quand la situation sera plus simple et ton esprit plus serein !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Yep ! :) le 21.10.19, 17h16 par Jalapeno
  • [+2] Merci ! :) le 21.10.19, 17h39 par fencers

Wow merci Touska, c'est exactement ce que j'ai en tête.

Surtout que je sens bien que je suis à deux doigts de basculer complètement sur cette dynamique là (positive). Jme sens un peu sur le fil d'un moment à l'autre, prêt à partir d'un côté ou de l'autre.

Je pense qu'en plein été, dans une situation de serenité sociale, ce serait du tout cuit pour moi pour garder cet état d'esprit relâché malgré la difficulté causée par l'abondance de sentiments . Avec une vie de tout les jours axée sur le "serieux", c'est beaucoup plus difficile. Et c'est là tout le défi.

Parce que c'est cette situation de "serieux" qui peut te faire plonger dans la solitude affective, et donc de vouloir se faire rassurer, effectivement, et de basculer sur un espèce de sentiment de fond, que l'autre ressent très bien:un sentiment de "gravité" de la situation.
Et pour elle pour qui ça doit être dur de mettre les choses au clair et de trouver une stabilité dans sa vie, cette impression de "gravité" voir de petite déprime de ma part, y'a rien qui donne plus envie de prendre des distances.
Même si elle peut me reconnaître une certaine valeur et comprendre ma situation, malgré elle ça lui donnera envie de couper court.



Hier soir j'ai beaucoup rit du truc.

Je lui avait dis que j'attendrais de ses nouvelles lorsqu'on s'était quittés.
Et puis j'ai eu la flemme :mrgreen:
Jme suis dit que ça servait à rien de chercher absolument à trouver la bonne démarche à suivre, car ça renforçait mon impression de devoir contrôler la situation, ce qui renforce ma peur...etc.

Alors, totalement dans le feu de cette impression de "quelle importance?", je lui ai envoyé une suite de message. Dans laquelle je lui disais que je me fesais rire tout seul. Que ça me faisait prendre conscience que j'aurais sûrement envie un jour, avant d'avoir passé l'âge, de vivre une vie étudiante de lâcher prise, axée sur le nouveau et les rencontres plus que sur les études (j'ai connu la vie étudiante, mais jamais VRAIMENT comme ça). Que si la vie était joueuse jusqu'au bout, un jour ce sera moi qui serais dans sa situation avec quelqu'un.

Vous savez, ce genre de monologue qu'on envoie sans vraiment faire attention à ce qu'on dit. Et j'en riait. Donc sur un ton fun.

Elle m'a répondu immédiatement qu'elle me remerciait de prendre les choses de cette manière. J'ai tout de suite vu la différence dans le contact. j'ai senti un champ des possibles s'ouvrir à partir de cet état d'esprit de "mais qu'importe ce qu'il arrive, qu'importe l'impact de ce que je fais, je verrais bien"

Ca m'a fait prendre conscience qu'en fait la situation avant la semaine dernière était plutôt bien partie. Mais qu'un petit moment de peur de ma part avait tout changé...Surtout que je me suis jusque là posé comme quelqu'un de rassurant et confiant. Dès lors que j'ai montré autre chose, ça a fait basculé le truc en moins de deux. Y'avait juste à pas flipper. Quand j'ai constaté A QUEL POINT c'était juste ça, j'ai beaucoup ris :lol:

Même si je vais clairement pas la bombarder de messages de ce genre dès que ça me passera par la tête, je crois que là je suis pas loin de conserver ce genre d'état d'esprit, que je ne sais pas vraiment comment décrire, mais qui correspond exactement à celui dans lequel j'étais quand on se rencontrait cette été: Je lui "courrais après", mais sans pression. Plutôt du genre "tu me plaît beaucoup, le contact passe bien entre nous, moi dans tout les cas je vais continuer à t'envoyer des signaux. Mais t'en fais ce que tu en veux. Et si t'en fais rien, c'est pas grave, ça m'ira aussi". C'est ça qui a marché au début (elle a d'ailleurs pris ça pour du courage)
C'est comme ça que j'étais tout du long, sauf le temps d'une semaine qui a tout transformé.
Et cet état d'esprit il me plaît beaucoup.
Il me donne l'impression non seulement que tout est encore possible, mais surtout que si ça ne va pas dans mon sens, ça sera pas grave non plus, je pourrais toujours continuer à exprimer cet état d'esprit jusqu'à ce que je m'en sois lassé.
Il me donne l'impression que, sans être lourd pour autant, je peux m'exprimer autant que je veux sans attendre quoi que ce soit en retour.
Et surtout, j'ai l'impression que ça renforce encore plus mes sentiments, sans pour autant qu'ils soient oppressants pour moi.

Par contre, je vois bien que c'est possible que lorsque je m'entoure un minimum, que je vois du monde, et que des gens me rappellent que malgré des moments de solitude apparente, en fait je suis pas seul du tout.

Je sais pas si je vais réussir à bien m'ancrer dans cet état pour l'hiver à venir, mais en tout cas le peu que j'ai fais là, j'aurais pas été capable de le faire avant. Donc j'ai déjà avancé.

Bah je pense que ce que tu décris est assez loin de ce qu'une relation libre, consentie et imaginée à deux personnes peut être.

Là clairement, elle elle voulait rompre, et pas toi.
Elle a 19 ans et démarre sa vie étudiante et pas toi. Et clairement, la séduction, le cul et la légereté font bien partie intégrante de ce que cette période a de chouette à offrir à une belle femme pleine de vie.

A mon avis ta meilleure carte est de rester le bon plan cul occasionnel, rassurant, cool, fun et pas prise de tête.

Le problème c'est que si tu l'as dans la peau, j'ai peur que tu n'arrives pas à rester léger, aussi bien intentionné que tu soies.


A mon sens, et je peux fort bien raconter une ânerie où me tromper, c'est très compliqué de théoriser une belle relation libre et de s'imaginer prêt sans avoir d'abord expérimenté plusieurs relations longues réussies. Parce que t'as beau connaître la théorie, t'as beau avoir bâti ta confiance, le jour où cela va vraiment bien se passer avec la nana de tes rêves, ça va être plus compliqué à gérer que le simple "je ne veux ton bonheur, et ce que tu fais quand tu n'es pas avec moi ne doit pas avoir d'influence sur moi"...

Mais bon, ça c'est l'avis d'un gars qui n'a jamais réussi de relation libre dans le vrai sens du terme. Pas assez confiant, pas assez solide, ou pas assez séduisant, j'en sais rien.
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  • [+1] +1 le 21.10.19, 21h59 par Hydrogene
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

The_Pop je pense que je comprend ton point de vue.

Peut-être que ce que je dis donne l'impression que j'intellectualise beaucoup le truc et que "en théorie c'est bien beau mais..."

Justement. Je veux pas en rester à la théorie. Je veux voir
Mes experiences passées me donnent l'envie de voir ce qu'il peut y avoir derrière. J'ai dans ma tête des relations bien plus longues et dans lesquelles j'avais pas du tout cette intensité d'émotions, et quand je repense à ces relations je suis toujours reconnaissant de la manière dont ça s'est passé, pour ce que ça m'a appris.
J'ai vu ce qui se passais quand je m'accrochais, j'ai vu ce qui se passait quand je renonçais.

Alors là je veux tester. Ce qui se passe si je renonce pas totalement, mais que je m'accroche pas totalement non plus. Peut-être que la distance aidera d'ailleurs à mon propre détachement. J'en sais rien.

Y'a surement des questions là dedans auxquelles j'aurais des réponses que dans des mois/années. Mais si il doit y avoir un "fin mot de l'histoire" dans quelques temps, je lui fais parfaitement confiance pour qu'elle me le fasse savoir avec honnêteté. Et ça c'est cool


Je vous remercie pour vos points de vues variés. Je reviendrais donner des nouvelles ici de ce qui s'y passera :wink:
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Cool le 22.10.19, 09h46 par Jalapeno

Mec, je viens de relire tout ce post, et je t'assure que je ne sais par quelle miracle tu es arrivé ici, mais ca m'a fait un bien fou de te lire !
Je termine juste quelques points, surement pour moi aussi car ca m'aide de les mettre à plat, mais ca peux pas faire de mal je pense !

Comme tu le dis, en été dans un contexte ou socialement tu es au top, y'a 0 soucis pour maintenir le bon état d'esprit.
Moi quand je repense à ma vie en été, à tous les projets que j'avais, toutes les choses que je faisais pour moi, bah j'me rend compte que j'était tellement bien mentalement, et que c'est ca qui à attirée la fille avec qui j'ai le même type de relation que toi.
Et là, la vie faisant son petit bout de chemin, j'ai accomplis tous mes petits projets et j'suis rentré dans une routine, et c'est là qu'a commencé le déséquillibre et que j'ai commencé à vriller.
Avant, ma relation n'était qu'un projet parmis tous les autres que j'avait, et c'est, je pense, comme ca qu'une relation doit être, et comme celà qu'elle fonctionne de facon saine et sereine.
Maintenant, ma relation est devenu mon projet, vu que je n'en ai plus d'autre, alors que de son côté elle à garder tous ses projet ( notamment celui de partir voyager 3 mois ), et je ne suis toujours pour elle qu'un projet parmis les autres.

Inconsciemment ca m'a tué, j'me suis retrouvé à me rendre compte que si elle était mon seul projet, pour elle je ne l'étais pas et le déséquillibre c'est formé.

Ne laisse surtout pas ça arriver, pour toi d'abord, car je pense que tu es dans une démarché d'amélioration sur toi même, et que c'est surtout ca qui compte au final.

Et un dernier conseil, que je te donne, j'ai fait exactement comme toi, je lui ai aussi envoyé un message en lui expliquant ce que je ressentais un peu, et c'est clair que ca fait du bien de pouvoir lui dire, surtout dans une relation basée sur la communication comme celle là. Mais ne tombe pas dans le piège de vouloir trop lui donner tes sentiments/ressentis car ce n'est jamais agréable quelqu'un qui se plaint tout le temps et qui doute !
Utilise cette arme avec parcimonie, sinon tu vas l'user et qu'elle ne marche plus.

En gros, vis, vis à fond ta vie et ta relation vivra.

Bon courage mec !
On essaye de faire un truc beau !

J'ai été lire ton journal du coup touska.
J'ai pas lu tout les détails, mais effectivement, je retrouve un paquet de points communs entre nos deux récits.

Pour l'histoire d'exprimer ses sentiments, je trouve qu'il y a un truc dingue: Lorsqu'on est en face à face avec la personne, et qu'il y a un minimum de synchronisation dans l'échange, c'est un énorme renforçateur d'émotions positives de faire ça. Mais lorsque ça se fait à distance, dans un moment où on est pas synchronisés, il y a rien de pire.

C'est même plus une question de pas tomber dans le piège là, je le ferais plus du tout par message/appel, à moins d'en arriver à un moment où plus rien n'est possible et que j'ai besoin de vider mon sac une dernière fois.

Surtout que je me rend compte que cette periode d'anxiété m'a, de mon côté, fait oublier plein de choses. Je suis tombé hier sur un extrait d'un film qu'on a regardé ensemble, et je me suis rendu compte que j'avais oublié plein de moments et à quel point tout semblait aller bien.
Alors si moi, comme une sorte de protection, j'ai momentanément oublié l'alchimie qu'il y avait...Elle, de son côté, dans son contexte où il est facile de se changer les idées avec autre chose, il est pas impossible qu'elle ait des souvenirs de nous deux totalement différents de ce qu'elle ressentait sur le moment...Encore un truc pour lequel je peux rien faire.
Le mieux serait de communiquer, pas exactement comme si rien ne s'était passé, mais en faisant comme si on pouvait avoir le même contact qu'avant, de complicité, en n'oubliant pas tout les petits sous entendus coquins etc...


Pour ce qui est de pas abandonner ses projets...Les miens me mettent tellement dans une situation de responsabilité que ce n'est pas possible dans tout les cas. J'ai une centaine d'élève pour qui je dois me comporter comme un guide, sans me ménager.
Mes relations avec eux sont d'ailleurs les plus riches que j'ai eu, avec mes relations amoureuse. Mais ils ne peuvent pas m'apporter quoi que ce soit qui ressemble à un soutien affectif.


De toute façon je vais lui proposer dans les jours qui viennent de passer la voir dans sa ville. J'ai un soir dans la semaine prochaine où je dois passer pas loin, on verra bien à ce moment là.
Si il y a refus, ça sera nada pendant un mois, et si c'est nada pendant un mois et qu'on se revoit ensuite, je pense qu'il y aura plus qu'à recommencer comme lors d'une première rencontre.

"on essaie de faire un truc beau" : Ah oui, à deux on a plus de chance qu'il y en ai un pour qui ça finit positivement :lol:

Alea jacta est

J'avais oublié ce post...Et je m'en suis souvenu hier, j'avais dit que je viendrais poster le fin mot de l'histoire.

Après mes messages ici, j'ai tenté d'entretenir la chose de la manière la plus légère possible 2-3 semaine. Elle est devenue distante au possible. J'ai finis pas dire de moi même que je laissait tomber.

C'est la rupture qui m'a le plus marqué jusqu'à maintenant. Pourtant j'en ai vécu d'autres, et plus jeune, et après des relations bien plus longues...

Un bon mois après, quand je me sentais mieux, j'ai tenté de prendre de ses nouvelles. Pas de réponse.
Ce truc là m'a achevé. Je ne me sentais pas de la reconquérir, je voulais prendre des nouvelles...et inconsciemment, espérer qu'elle prenne des miennes.
Avant de se mettre ensemble on avait posé les choses ensemble en étant tout les deux d'accords (enfin il semblait) que la communication et l'honnêteté étaient les deux éléments essentiels de toutes les étapes d'une relation... Je suis toujours resté en bon terme avec mes ex, qui sont souvent devenues des amies, et pourtant la majorité étaient moins portées sur ce truc de "on se sépare, mais on a de la considération pour la personne dont on a été complice/amant un temps".

J'ai pas pu empêcher la colère immense qui est née de cette incompréhension "on parlait de communication, tu était collée à moi, on était complice, et brutalement je deviens un indésirable qu'il faut évincer".
Moi qui me sentait mature émotionnellement, j'ai pas mal trinqué.

J'en ai appris deux choses:
-La première c'est que même quand tu "obtient ce que tu voulais" après avoir couru après la nana, il vient un moment où il faut renoncer. Et que, contrairement aux ruptures que j'avais vécu jusque là, parfois il faut renoncer sans chercher à comprendre pourquoi ça c'est passé, sans que la personne t'accompagne dans la séparation, sans qu'il n'y ait d'explications, sans qu'il n'y ait de compensation.

-La deuxième, et la plus importante, c'est que la colère, la tristesse, il faut les vivre comme tout le reste. Je voulais n'être que joie et acceptation des séparations, j'ai finit par accepter que tant que tu vis pas totalement cette émotion, ce truc qui te met en branle, tu avances pas. Et c'est que une fois que tu l'a vécu totalement que tu finit par t'apaiser.


En octobre on avait parlé d'un bouquin tout les deux. J'avais passé une commande de livres sur amaz*n pour faire des cadeaux de noël (je m'y prend en avance) , à plusieurs personnes, dont elle si on était toujours ensemble à la fin de l'année.
Ce bouquin est resté dans mon placard deux mois sans que je sache quoi en faire.
Hier j'ai décidé de l'emballer et de le déposer dans sa boite au lettre, avec juste un "Joyeux Noël, signé...le père Noël".
Elle en ferra ce qu'elle voudra :wink:

D'habitude à ce stade j'aurais réessayé de prendre contact amicalement, pour me prouver que je ne suis pas devenu "rien du tout " Cette fois ci je ne le ferais pas.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Courage le 24.12.19, 08h11 par Onmyoji
  • [+2] :( le 24.12.19, 10h58 par Jalapeno

Avant de se mettre ensemble on avait posé les choses ensemble en étant tout les deux d'accords (enfin il semblait) que la communication et l'honnêteté étaient les deux éléments essentiels de toutes les étapes d'une relation...
Encore une fois, pas mal de similitudes avec ce que j'ai vécu cette année. Pas grand chose à ajouter, si ce n'est que cette stratégie d'évitement est juste un manque de maturité émotionnelle de sa part. Et c'est moche, mais bon, pas grand chose à faire si ce n'est passer à autre chose.
J'en profite pour partager un article à ce sujet ici : viewtopic.php?f=86&t=42713

Et c'est cool que tu aies pu tirer des leçons de cette rupture, tu es plus sage que moi :wink:
Je retiens tes paroles pleines de bon sens, en attendant de pouvoir les mettre en application :
la colère, la tristesse, il faut les vivre comme tout le reste. Je voulais n'être que joie et acceptation des séparations, j'ai finit par accepter que tant que tu vis pas totalement cette émotion, ce truc qui te met en branle, tu avances pas. Et c'est que une fois que tu l'a vécu totalement que tu finit par t'apaiser.

Certes.

Personnellement, c'est quelque chose que je ne fais pas, que je sois dans la position de celui qui quitte ou de celui qui est quitté.

Mais c'est aussi son droit de s'enfuir, de profiter d'un environnement qui permet des rencontres permanentes, ou de se mettre avec quelqu'un d'autre et donc de me laisser complètement en arrière.

Le fait que ça me marque à ce point traduit aussi mon manque de maturité émotionnelle, surement les traces du petit garçon de 10 ans qui s'est fait "ghosté" par sa petite amoureuse le jour où il a prit le courage de lui dire. J'avais besoin de revivre ce truc là pour évoluer, les relations que j'ai eu auparavant ne me l'ont pas fait revivre, donc en quelque sorte je peux lui en être reconnaissant.

Quand l'une manifeste ce manque de maturité par "J'ai peur et je m'enfuis quand on me montre des émotions, des sentiments un peu profonds, qui signifient pour moi la nécessité de l'engagement...et parce que j'ai été abandonné quand j'étais plus jeune, je ressens le besoin de me prouver que je peux à mon tour "abandonner" dès que je le veux"...
...L'autre le manifeste par "Si tu me quitte, j'ai besoin que tu me montre que je reste quand même quelqu'un de valeur à tes yeux. Parce que je n'ai pas été capable d'accepter d'être rejeté quand j'étais petit, et que j'ai perçu ça comme un manque de valeur de ma part".

Peut-être qu'à terme, c'est mieux pour moi de ne pas avoir pu fuir ce truc là.

Ca m'a aussi mis au clair sur ce que je souhaite vraiment (et ne souhaite plus )dans une relation.
Je ne veux plus me mettre dans le rôle de quelqu'un qui charme et impressionne par mes qualités comme c'était le cas jusque là. Plus de fille plus jeune qui va trouver en moi quelqu'un qui vient lui prouver qu'elle a de la valeur. Finit de mon côté de ne montrer que ma part "brillante", et ensuite prendre au dépourvu l'autre quand ma "part d'ombre", mes faiblesses ressortent malgré moi.
Plus quelqu'un qui va s'enfuir dès lors qu'elle va voir que j'ai tendance à tout faire à fond, avec passion et en profondeur.

Mais plutôt une "compagnonne". Une femme qui se mette sur un pied d'égalité avec moi, et qui prenne le bonhomme en entier, pas seulement la partie arrangeante.

j'ai tellement joué à faire le premier, le deuxième, le troisième pas à chaque fois...Je pense que le jour où ce ne sera pas moi qui ferai le premier pas, je tiendrais le bon bout :lol:
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Absolument le 24.12.19, 12h50 par Jalapeno
  • [+1] Courage le 24.12.19, 17h49 par touska

Je vous remercie pour vos commentaires "courage"


Finalement, les émotions désagréables envolées, ce qu'il y a derrière répond au titre de ce sujet.

Les bons souvenirs restent, et l'intention que j'avais au tout départ, l'été dernier, est revenue: "j'aimerais juste causer avec toi, si tu ne veux pas, ça ne change rien de ce que je ressens, ce n'est pas grave"
Ce truc là est hyper doux, hyper agréable, et passe complètement au delà du ressenti désagréable du "ghosting"...C'est l'exact opposé de la dépendance que j'ai ressenti à un moment
Et je sens ça s'étend à mes autres relations...ça fait naître du pardon pour d'autres remous et tensions du passé

Et c'est en train de se faire tout seul, sans effort, et comme il n'y a plus de réponse, plus rien en face, c'est en train de se cristalliser.

sujet clos

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