À part bosser, je ne sais rien faire...

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le 24.07.2022 par cestmoi94

10 réponses / Dernière par Fauve noir le 13.08.2022, 10h46

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Hello tout le monde,

Je crée un nouveau topic pour vous exposer un sentiment qui me pèse.

Je suis entrepreneur, et franchement, je trouve que je m'en sors plutôt bien. J'ai une très grande créativité, j'ai une grande capacité de travail, je sais transformer mes rêves en projets, puis en réalité. Le succès de ma TPE me semble être une preuve plutôt tangible. Bref... Ça, c'est pour la partie boulot, et je peux vous en parler pendant DES HEURES...

Là est le problème.

Dès qu'on me sort du boulot (donc comme maintenant, plusieurs semaines de vacances), je deviens un légume, c'est terrible...

Je n'ai envie de pas grand chose, j'ai la flemme de tout, même de jouer à la console, pourtant j'adore ça.

Là, je suis en vacance (à l'étranger) avec ma compagne et sa fille, et je suis gêné d'être aussi mou. Je passe du temps dans la chambre, à "travailler" l'apprentissage d'une langue (1h30/jour), je me cale 4 heures de sport par semaine et je fourni environ 1h de boulot (pour l'entreprise) par jour.

Ces points font partis de ma routine et me permettent d'avoir un minimum de consistance...

Je me mets également une petite pression vis à vis de ma compagne. J'ai cette peur d'être un nul à ses yeux (le mot est fort, mais je le ressens comme ça). Pourtant, ses attentions, sa tendresse, ses mots doux, nos gros "câlins" (4/5 fois par semaine) devraient me permettre de me rassurer, mais j'ai vraiment cette peur qu'elle en ait marre de moi. Ça va loin dans ma tête... C'est pénible. J'ai l'impression de ne plus avoir aucun charisme, d'être petit... Comme si je m'inquiétais du fait qu'elle soit avec un mec relou qui ne sait que travailler, mais qui ne sait pas s'amuser, avec qui elle s'ennuierait, ou s'ennuiera, et donc, qu'elle finisse par se lasser.

Je pense que mon inquiétude est fondée par le fait que je ne sois pas dans une période de productivité, et que ma vie sociale n'est pas très développé ces derniers temps. Enfin, pareil, je ne sais pas trop ce que cela signifie d'avoir une vie sociale très développée. J'ai des amis, mais c'est vrai qu'on s'appelle pas non plus tous les jours.

On est en vacances, et je ne suis pas force de proposition sur des sorties, des trucs à faire pendant les vacances, des visites culturelles, des sorties loisirs... J'ai envie de rien, c'est très embêtant.

Je ne pense pas être déprimé, mais je ressens comme une flemme de tout, j'ai pas l'impression d'être fatigué, mais simplement de ressentir une forme de fainéantise...

Le temps passe, les vacances passent, et je perds mon temps à ne rien faire, à ne pas chérir ma bien aimée alors qu'on a travaillé comme des fous toute l'année. Je ressens une forme de culpabilité d'ailleurs...

Comme à chaque fois que j'ouvre un topic ici, je ne sais pas trop quoi dire de plus... J'ai envie de me booster mais je ne sais pas par où commencer.

Si vous avez déjà ressenti ça, des pistes de réflexion, je ne dis pas non.

Merci à tous de m'avoir lu.

Salut,

Tu consacres manifestement un temps important à ton entreprise et tu fais 1h30 de langues étrangères et 1h de suivi de ton entreprise par jour, étant en vacances avec ta compagne et sa fille.

Tu consacres peut-être tellement d'attention à ton projet que tu n'arrives plus à en décrocher. Sur quoi porte ta TPE ? T'apporte-t-elle des relations sociales ?

Est-ce qu'involontairement tu ne chercherais pas à remplir ton agenda et ton esprit pour te cacher l'impression de vide que tu ressens dans ta vie ?

Si le problème vient tout simplement de la place qu'occupe ta TPE et si ta vie professionnelle te le permet, pourquoi ne pas t'autoriser a décrocher de temps en temps ?

Avoir le nez dans le guidon est un problème récurrent chez les patrons et cela vous fait souvent vous concentrer sur de mauvaises choses. Dans ton cas il me paraît essentiel de prendre un peu de distance pour regarder ta vie socio-professionnelle avec du détachement.
Roi sous la montagne

Hello, merci de ta réponse.
Effectivement, je ne le cache pas, et je me suis beaucoup calmé avec l'entreprise. Pendant une période, j'y consacrais toute mon énergie. À base de 90h/semaine. Et cela, jusqu'à février 2022 environ. C'était trop... beaucoup trop.

J'ai créé une école de musique, qui compte aujourd'hui 90 élèves et 3 profs (dont ma compagne). Le contact avec tous les élèves permets effectivement d'alimenter ma vie sociale. J'essaie de ne pas mélanger boulot et privé, du coup je ne cultive pas trop les liens avec les élèves en dehors des cours et événements (un tort ?). Ça n'a pas empêché deux d'entre eux de nous inviter à leur mariage cette année.
Est-ce qu'involontairement tu ne chercherais pas à remplir ton agenda et ton esprit pour te cacher l'impression de vide que tu ressens dans ta vie ?
C'est l'une des raisons qui fait qu'aujourd'hui, j'ai largement réduit la cadence. J'en ai pris conscience il y a quelques temps et j'ai sû réduire mon temps de travail pour tenter de développer autre chose que le boulot. Mais bon, dans le cadre d'une semaine, réduire son temps de travail me semble réalisable, mais là, le fait d'être en vacances, d'avoir des toutes ces journées entières à combler, me laisse face à la réalité suivante : si on m'enlève le boulot, rien ne me stimule. C'est ce que je ressens actuellement, et ça m'agace, et j'en ai presque honte...
Si le problème vient tout simplement de la place qu'occupe ta TPE et si ta vie professionnelle te le permet, pourquoi ne pas t'autoriser a décrocher de temps en temps
Si je me laissais aller, je bosserai au moins 6h par jour pendant les vacances. Je ne le fais pas pour sortir justement de tout ça, pour décrocher. Mais effectivement, je me retrouve face à ce vide, et je ne sais pas comment le remplir sachant que rien ne me stimule...

Peut-être que cette étape de "molitude" est nécessaire, dans le cadre d'une transition ?

Chai pas ...

Déjà bravo pour avoir créé cette école de musique. Ce n'est pas à l portée de tout le monde et j'imagine que cela te passionne, cela expliquant que tu aies autant de mal à en décrocher. Avoir un travail qui te stimule autant est une chance.

Ta compagne étant prof dans cette école, comment geres-tu ta relation de couple comme professionnelle avec elle ? Vous êtes vous rencontres grâce à cette école ?

Tu sembles entretenir une relation fusionnelle avec ton entreprise : c'est parfaitement normal et sache que c'est le cas de la grande majorité des petits patrons qui composent 95% du paysage économique français (si ce n'est mondial).

Je te conseille de te rapprocher d'associations d'entrepreneurs, de CGA et autres structures qui te permettraient de rencontrer des patrons ayant la même problématique que toi.

Peut-être es-tu inconsciemment effrayé par la place qu'occupe ton entreprise dans ta vie socio-professionnelle, ce qui t'amène à te demander ce que tu serais sans elle.

J'ai donc l'impression que le fond de ton problème n'est pas de devenir plus sociable, mais d'accepter le rôle prépondérant que joue ton entreprise dans ta vie, de le relativiser aussi

Et surtout d'accepter de profiter des bienfaits qu'elle te procure, sans mettre davantage de freins que nécessaire dans le développement des relations sociales qu'elle te permet.

Bref, apprendre a te détacher émotionnellement de ton entreprise mais aussi à accepter la place qu'elle prend dans ta vie sans t'empêcher de profiter pleinement de ce qu'elle t'apporte.
Roi sous la montagne

Pour être un petit entrepreneur aussi, pour avoir été un cadre qui bosse beaucoup avant, pour avoir des potes cadres à fond dans leurs jobs tout autour de moi aussi, globalement je dirais que c'est une phase de transition normale. Tu lâches un sujet qui a focalisé ton attention pendant toute l'année. ça crée du vide. ça déstabilise forcément.

Donc pour moi quelques pistes simples :

- accepter que c'est normal. Pas d'alerte pas de drame.

- essayer d'attirer ton attention sur les autres. Mais de manière positive. Je m'explique. Te demander ce qui ferait plaisir de faire à ta femme, ou à tes enfants. Mais attention : pas pour ramener ça à toi à la fin en mode "bah elle va être déçue de moi, à que va-t-elle penser de moi ? etc...". Simplement car partager des moments qu'eux apprécient risque de te faire apprécier aussi ces moments. De te les faire partager. Car les envies sont évidemment la première chose que l'on peut partager. Peu importe qu'initialement cela ne vienne pas de toi, tu as le droit de te nourrir des autres, si ce n'est pas pour les vampiriser.

- te foutre la paix avec cette pression de la réussite que tu sembles te mettre sur les épaules. Il y a fort à parier que si globalement ta femme préfère que tu réussisses et que tu t'éclates, cela est loin d'avoir autant d'incidence à ses yeux maintenant qu'avant. Et le reste du monde s'en fout.

- si vraiment trop de flemme, commencer par t'interdire de refuser les propositions de ta famille. Laisse toi porter.

- arrêter avec la notion de temps "utile".

Dernier point (et pas des moindres) : tu devrais te foutre la paix avec cette pression que tu te mets sur le dos au sujet de ce que ta femme va penser de toi, en te dévalorisant, et avec en fond cette méchante inquiétude qu'elle se tire et se lasse. A petite dose c'est évidemment salutaire et nécessaire je crois dans un couple, mais là, cela risque juste de te faire procrastiner à mort et te pourrir la tête, donc au final l'ambiance, pour finir en prophétie auto réalisatrice.
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Fauve noir a écrit :
26.07.22
Déjà bravo pour avoir créé cette école de musique. Ce n'est pas à l portée de tout le monde et j'imagine que cela te passionne, cela expliquant que tu aies autant de mal à en décrocher. Avoir un travail qui te stimule autant est une chance.

Ta compagne étant prof dans cette école, comment geres-tu ta relation de couple comme professionnelle avec elle ? Vous êtes vous rencontres grâce à cette école ?

Tu sembles entretenir une relation fusionnelle avec ton entreprise : c'est parfaitement normal et sache que c'est le cas de la grande majorité des petits patrons qui composent 95% du paysage économique français (si ce n'est mondial).

Je te conseille de te rapprocher d'associations d'entrepreneurs, de CGA et autres structures qui te permettraient de rencontrer des patrons ayant la même problématique que toi.

Peut-être es-tu inconsciemment effrayé par la place qu'occupe ton entreprise dans ta vie socio-professionnelle, ce qui t'amène à te demander ce que tu serais sans elle.

J'ai donc l'impression que le fond de ton problème n'est pas de devenir plus sociable, mais d'accepter le rôle prépondérant que joue ton entreprise dans ta vie, de le relativiser aussi

Et surtout d'accepter de profiter des bienfaits qu'elle te procure, sans mettre davantage de freins que nécessaire dans le développement des relations sociales qu'elle te permet.

Bref, apprendre a te détacher émotionnellement de ton entreprise mais aussi à accepter la place qu'elle prend dans ta vie sans t'empêcher de profiter pleinement de ce qu'elle t'apporte.
Merci pour ton soutien. On s'est rencontré effectivement dans le contexte des cours de musique, avant que je crée l'école. J'ai monté l'école après notre rencontre. Je trouve qu'on s'en sort plutôt bien dans notre relation pro, nous avons trouvé un certain équilibre, chacun a son rôle, on tâche de conserver une certaine hiérarchie se basant sur une organisation nécessaire au bon fonctionnement de l'entreprise. Mais on est en couple, donc il arrive parfois qu'on déborde un peu du pro. Pour éviter au maximum, on tâche de créer des process carrés sur la façon de gérer les situations pro. Au bout de 4 ans, je trouve qu'on gère bien 😊

En ce qui concerne l'école et sa place dans ma vie, j'ai tout de même taché de m'en détacher. Pendant un moment, ça devenait maladif. Ma vie n'était que ça. J'ai beaucoup réduit, ce n'était plus tenable. Et ça me semble plus sain aujourd'hui. De toute façon, je n'ai plus la foi de bosser autant qu'avant. 45h max par semaine dorénavant ! (Vs 90/100 avant)
The_PoP a écrit :
27.07.22
Pour être un petit entrepreneur aussi, pour avoir été un cadre qui bosse beaucoup avant, pour avoir des potes cadres à fond dans leurs jobs tout autour de moi aussi, globalement je dirais que c'est une phase de transition normale. Tu lâches un sujet qui a focalisé ton attention pendant toute l'année. ça crée du vide. ça déstabilise forcément.

Donc pour moi quelques pistes simples :

- accepter que c'est normal. Pas d'alerte pas de drame.

- essayer d'attirer ton attention sur les autres. Mais de manière positive. Je m'explique. Te demander ce qui ferait plaisir de faire à ta femme, ou à tes enfants. Mais attention : pas pour ramener ça à toi à la fin en mode "bah elle va être déçue de moi, à que va-t-elle penser de moi ? etc...". Simplement car partager des moments qu'eux apprécient risque de te faire apprécier aussi ces moments. De te les faire partager. Car les envies sont évidemment la première chose que l'on peut partager. Peu importe qu'initialement cela ne vienne pas de toi, tu as le droit de te nourrir des autres, si ce n'est pas pour les vampiriser.

- te foutre la paix avec cette pression de la réussite que tu sembles te mettre sur les épaules. Il y a fort à parier que si globalement ta femme préfère que tu réussisses et que tu t'éclates, cela est loin d'avoir autant d'incidence à ses yeux maintenant qu'avant. Et le reste du monde s'en fout.

- si vraiment trop de flemme, commencer par t'interdire de refuser les propositions de ta famille. Laisse toi porter.

- arrêter avec la notion de temps "utile".

Dernier point (et pas des moindres) : tu devrais te foutre la paix avec cette pression que tu te mets sur le dos au sujet de ce que ta femme va penser de toi, en te dévalorisant, et avec en fond cette méchante inquiétude qu'elle se tire et se lasse. A petite dose c'est évidemment salutaire et nécessaire je crois dans un couple, mais là, cela risque juste de te faire procrastiner à mort et te pourrir la tête, donc au final l'ambiance, pour finir en prophétie auto réalisatrice.
Merci pour ton message, c'est chouette d'avoir ce retour d'expérience. Je prends note de tout ce que tu me dis, et je me mets peut-être effectivement un peu trop de pression.

Pour rebondir sur ce que tu dis : c'est bien noté, accepter de faire plaisir à ma compagne et sa fille, par rapport à ses envies, sans rien attendre en retour, juste pour leur faire plaisir. Et arrêter de me mettre une pression.

De façon générale, je m'interroge sur ma valeur à ses yeux, l'estime qu'elle me porte. Ces derniers temps, pour je ne sais quelle raison, j'ai l'impression d'être un peu nul. C'est très vague, je lui en ai parlé et elle m'a bien fait comprendre à quel point c'est faux et à quel point elle m'aime. Mais peut-être que n'ayant plus le boulot sur lequel je m'appuyais pour me sentir fort fait que je me sens petit...


Aussi, pour revenir sur ce que disait fauve noir.

Les relations sociales que m'offre l'école sont un des privilèges de l'univers que j'ai créé. Néanmoins, c'est dur d'aller beaucoup plus loin dans chaque relation. On a pas mal d'invitation, d'événements, de trucs comme ça. Mais répondre présent à toutes les propositions est difficile.

Je ne saurais pas cultiver correctement tous les liens si le cercle est trop large. En même temps, je me dis que je suis un peu naze en "vraie" relation amicale, parce que finalement, je n'ai pas l'impression d'avoir autant d'amis que ça.

Et vous? Comment se compose votre vie sociale ? Amis, collègues, fréquence des sorties, etc...

Merci les copains ! Ça me fait beaucoup de bien de vous lire 😊

Si tu as changé de job c'est pas anormal, surtout si t'as quitté un job socialement bien vu ou prestigieux. Il fait souvent pour beaucoup de l'image que l'on se fait de soi, de son identité, et de ce que l'on pense renvoyer.

C'est probablement de ce côté là que tu devrais chercher, parce que y a pas de fatalité, je suis passé d'Ingénieur à Artisan et du côté de l'estime et de l'identité, cela a amené à des réflexions parfois douloureuses mais finalement très salutaires sur la construction de mon identité.
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Je te remercie pour ton retour.

Mmmh, ça fait bientôt 7 ans que j'ai monté mon école, et plus de 10 âge que j'enseigne la musique (avant ça, je travaillais en banque).

Du coup j'imagine que le changement pro n'est pas trop mis en cause non ?

Après, c'est peut-être la perception du boulot qui a changé pour moi, plus que le boulot, puisque j'ai fait évoluer mon implication auprès de mon entreprise.

Qu'en penses tu ?


Et je me permets de reposer ma question, dont vos retours m'intéressent grandement :
Et vous? Comment se compose votre vie sociale ? Amis, collègues, fréquence des sorties, etc...

Difficile de répondre à ta question factuellement.

J’ai la chance d’avoir une solide garde rapprochée amicale fidèle. Après ils sont repartis sur la france donc on se voit quelques weekend par an. Et on raconte des conneries presque tous les jours sur des chats de groupe. On s’appelle parfois.

Sorties avec ma femme : il est rare que nous passions une semaine sans une sortie, même depuis la naissance de la petite et notre emménagement dans un petit village.

On a toujours eu tous les deux une vie sociale riche. Quand on a fait nos 30 ans communs, on a fini facilement a 80.

Peu de liens en dehors du taf pour moi avec des collegues. D’abord parce que les collegues les plus proches sont mes salariés ce qui complique un peu le truc, ensuite parce qu’assez naturellement depuis le début de ma carrière j’avais assez de pote pour ne pas m’en chercher plus au travail. Ce qui limite beaucoup. Probablement dommage mais a un moment les journées ne faisant que 24h il faut faire des choix.

On est aussi assez proches de nos deux familles.

Dernier point, parfois j’ai besoin aussi de fuir tout le cote social pour me retrouver au calme. Ca dure généralement 10-15 jours. Et là je fuis les propositions.

Bref pas sur d’être un exemple.


A mon humble avis tu devrais t’interroger sur la raison pour laquelle tu cherches les recettes des autres. Parce que je crois que j’ai jamais raisonné ainsi :
Je veux voir plus de gens => je propose des trucs.
J’ai pas envie de voir plus de gens => je refuse les propositions
If you want to touch the sky,
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Que pense-t-elle de tes ressentis ? Partage-t-elle ton constat que tu es "mou" et pas investi ?
Au lieu de vouloir t'investir dans des analyse et des refontes de ta vie - essaie de voir s'il y a besoin.
Peut être t'as pas besoin d'être le "patron" à la maison...

De toute façon, je n'ai plus la foi de bosser autant qu'avant. 45h max par semaine dorénavant ! (Vs 90/100 avant)
Ce qui constitue déjà un temps de travail conséquent. Peut-être que tu as tout simplement besoin de prendre encore un peu de recul vis-à-vis de cette activité dans laquelle tu t’es énormément investi.

Je sais que ces deux choses n’ont rien à voir, mais ça fait presque 10 ans que j’ai repris mes études et au début j’y consacrais aussi un temps important (en fait à part quelques sorties, dormir, manger et travailler, je ne faisais que ça : matin, midi, soir… parfois je commençais par exemple à 21H et m’arrêtais à 1H-2H-3H voire 4H du mat’ ; d’autres fois j’avais des insomnies et je bossais de 2H-3H du mat’ à 5 ou 6 H’ voire plus. Je crois qu’une fois j’ai même fait de 1H du mat’ à environ 12H lol…).

C’est juste pour dire qu’il n’est pas rare à mon avis de consacrer un temps important à quelque chose qui nous concerne, et forcément cela déteint sur le reste et une fois cela fini ça devient difficile de reprendre un rythme normal.

Mais ça revient avec le temps : je pense que c’est un peu comme si tu avais eu un plâtre et que tu devais ré-éduquer ton bras petit à petit.

A tout hasard, je me demandais si l’attachement que tu as envers ton entreprise n’y es pas pour quelque chose mais peut-être que non. C’est juste que chez les dirigeants, particulièrement les dirigeants-propriétaires de TPE, le personnel et le professionnel peuvent se confondre très facilement, ce qui n’aide pas à avoir du recul.

Après je ne pense pas être un exemple en termes de vie sociale lol, mais puisque la tienne semble assez riche, j’ai pas l’impression que ton problème vienne de là.

Autorise-toi simplement à décrocher de temps à autres, mais aussi à t’investir davantage à d’autres moments si tu en ressens le besoin sans culpabilité.

En tout cas de ce que tu décris, je trouve que tu sais faire beaucoup d’autres choses que de travailler mais peut-être perçois-tu les choses différemment.
Roi sous la montagne

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