Bilan perso 2021, faisons cet exercice d'introspection

Pour ceux qui s'étaient prêtés à l'exercice : un an plus tard, vous en êtes où ?

En novembre 2021 j'avais écrit :

Pour ma part : je deviens de moins en moins patient avec les gens, de plus en plus intransigeant et froid. C'est à la fois une bonne et une mauvaise chose.

pas changé
Enfin disons que j'ai un filtre exigeant. Pour ceux qui passent, la loyauté est totale, pour les autres l'investissement émotionnel est minimal.

Je suis plus irascible aussi, faut que je travaille sur ma réponse émotionnelle face à la frustration, surtout provoquée par les autres. Pour ça je vais essayer d'améliorer mon sommeil et de méditer (pour de vrai).

Beaucoup mieux, je ne m'énerve quasiment plus. Je pense que le microdosing m'a beaucoup aidé (j'ai vraiment l'impression que ça m'a aidé à ajuster mes réactions émotionnelles et mes routages internes, même si je n'ai microdosé que très très sporadiquement, genre 5-6 prises dans l'année max).
Au final, j'ai travaillé sur mon détachement (ça sert à rien de s'énerver, ça change pas les gens, et ça défait zéro noeud). Mais ça demande toujours des efforts conscients : la différence c'est que maintenant j'ai la présence d'esprit de me dire "attends, ralentis et observe ta réaction".

J'ai cependant bien progressé sur mon stoïcisme, je panique infiniment moins qu'avant sur des choses qui échappent à mon contrôle. J'accepte les coups du sort et garde le regard tourné vers l'avant. Faut juste maintenant que je travaille sur l'amertume que je ressens parfois dans les moments d'échec ou de contretemps.

idem, ça va beaucoup mieux, je transforme les moments de frustration en motivation, ou bien je laisse filer, 3 ou 4 fois sur 5 on va dire. Score honorable.

Mais demeurent de (rares) moments où la cocotte minute monte en pression, souvent à cause de contrariétés, de frustrations mineures mais qui d'un coup s'exponentialisent, et dans ces moments là j'ai beaucoup de mal à ne pas exploser (ou imploser, alternativement). Ça peut faire des trous dans les portes, ou des breakdowns ridicules. La seule parade que j'ai trouvé c'est la fuite. Vite me barrer pour aller refroidir lentement dehors.

Même strategie, dans les désormais très rares moments où la cocotte minute monte à la limite.

Je deviens de plus en plus détaché du cirque quotidien.
L'actualité, les médias de masse, la presse m'apparaît de plus en plus comme un outil de distraction et d'abrutissement, dans un contexte où le contrat social est en choc septique et la planète, en train de se dégrader gravement. Dans ce contexte, difficile de s'intéresser ou d'accorder de l'importance aux gesticulations et au déluge de micro-dramas dont on est abreuvés. J'en ai plus rien à foutre du cirque. Ça creuse un peu plus l'écart entre les gens insérés dans la normalité, et moi qui cherche à m'en éloigner le plus possible.

Je me sens comme aurait pu se sentir un juif allemand en 1930 : le pressentiment aigu d'une urgence vitale à rester mobile et attentif.

Ne me préoccupe que la sécurité et le confort de mon entourage, et, autant que possible, leur exfiltration.

Je ne suis pas complotiste : le complotiste suppose l'existence de groupes organisés ultra compétents. Je crois juste à l'incompétence, à la corruption et à la débâcle générale.

Je me consacre donc à essayer d'établir ma famille loin du merdier, en tout cas ceux qui voudront et qui seront intellectuellement capables de suivre.

Je suis extrêmement pessimiste quant aux années qui viennent, et je pense que les gens qui sont en pilote automatique et qui s'attendent à ce que leur train-train se maintienne et les preserve s'exposent à de grosses claques. L'une d'entre elles sera le coût de la vie, déjà en augmentation palpable.

Je ne suis pas paranoïaque : je ne crois pas que un vague danger me cible MOI. C'est juste que j'aime pas l'odeur qui flotte, et que je m'attends à ce qu'elle empire.

C'est l'heure de se barrer, ou plutôt, d'être mobile, surtout pas de prendre racine. C'est ce à quoi je m'emploie.

Toujours pareil, mon sentiment n'a pas changé, et 2022 n'a pas contribué à me rendre plus optimiste sur l'avenir.

Ma famille est financièrement à l'abri mais j'ai toujours pour objectif de pouvoir aider si besoin - toujours pas en capacité pour le moment. J'ai pas abandonné l'idée d'atteindre un niveau d'aisance financière qui me permette de me détacher du cirque, et d'exfiltrer la famille (y compris géographiquement) si besoin. Pour moi l'Ukraine souligne l'importance de la mobilité, d'avoir des racines faciles à déplanter.

Je contrecarre ce pessimiste qui me rend maussade par l'appréciation et l'émerveillement de tout ce que je trouve beau autour de moi. La nature, les animaux, les enfants qui jouent dans la cour de recré de l'école à côté de chez moi. Un écureuil qui galope sur la pelouse, un colibri qui vient à la fenêtre, un corbeau qui me regarde. C'est apaisant. Je ne pourrais probablement pas tenir sans ça.

Toujours.

Passion canards, corbeaux & écureuils.

Sur le plan personnel j'ai mes gens sûrs, intelligents, bienveillants et sains. Je coupe les autres. Fréquenter des gens pas bienveillants à 100% est pas rentable. Trop d'énergie consacrée et d'émotions sales pour trop peu de bénéfices pour que ça justifie.

Toujours, mais je note qu'avec l'éloignement et le quotidien le lien se distend, c'est relou mais c'est la vie.

Bonnes habitudes, j'essaie d'être moins sédentaire et d'étoffer un peu plus ma routine physique quotidienne. Je l'étoffe très lentement pour prendre le temps de bien l'ancrer sinon ça sera abandonné.

A peu près respecté mais j'aurais pu faire bien mieux. Je fais le strict minimum on va dire.

Je pratique aussi de plus en plus le jeune intermittent. Je ne mange plus le matin depuis des années. Et maintenant, depuis 6 mois environ je mange de moins en moins le soir (sauf occasionnels restos entre potes ou soirées pizza). J'ai perdu de la graisse abdominale et c'est très bien. L'autre effet bénéfique de ne faire qu'un repas par jour est qu'on fait, de facto, beaucoup plus attention à ce que ce repas compte et qu'il soit quali. Beaucoup plus de légumes, moins de saloperies.

Pareil, mais léger relâchement, hiver oblige.

Je suis de plus en plus un type atypique, probablement une énigme voire un loser (ou en tout cas un proto-marginal) pour des gens dans mon paysage dont le paradigme est plus classique. Fut un temps je m'inquiétais de leur opinion. Maintenant je m'en fous, ils verront bien.

Plus rien à foutre d'être incompris ou d'être perçu comme un ovni. J'ai trouvé ma stabilité, elle se fait pas sur les chemins les plus empruntés mais je l'ai choisie et elle me réussit très bien.

Mes centres d'intérêt et plaisirs : la crypto, le new space, le ciné, la musique, le futurisme, l'évolution des green techs et green initiatives, et, à nouveau, FTS (ça va et ça vient).

Idem.

Le positif 2022 :

• deux expériences personnelles fortes pour ceux qui ont accès à mon journal, événements marquants de l'année.
• les posts de Paul sur les archétypes qui m'ont faits réaliser que j'ai différentes facettes de mon être qui doivent être nourries sous peine de déséquilibre, sans pour autant qu'il soit possible ou souhaitable de les combler toutes. Huge breakthrough.
• j'ai bien renoué avec des potes de longue date, c'est très très cool.

Dans l'ensemble : 2022 tranquille prolongement de 2021.

J'aurais pu faire mieux sur :

• ma performance crypto (mais en même temps j'ai survécu à la pire année ever, cataclysme sur cataclysme, c'est pas rien)
• le sport l'activité physique quotidienne
• ma montée en skills technique niveau pro, j'ai pas été aussi assidu qu'il l'aurait fallu
• davantage de présences masculines dans ma vie (mais en même temps je suis un sauvage et je vis au bout du monde)

Je ferai mieux en 2023. J'utiliserai 2023 pour :

• faire davantage d'exercice physique, plus régulièrement (j'ai lu un truc qui m'a marqué : l'activité physique ça devrait être aussi important que se brosser les dents)
• continuer à manger moins et à manger bien, j'ai encore de la marge sans devenir un ascète pour autant
• continuer à monter en compétence sur Javascript, j'ai encore du chemin (mais c'est déjà beaucoup moins un continent mystérieux pour moi, j'ai dépassé la timidité, ça me fait plus peur et j'expérimente et je m'éclate, et notamment dans le contexte pro quotidien)
• être attentif à ne pas laisser l'apathie m'envahir totalement, j'ai l'impression que c'est une nouvelle maladie insidieuse du nouveau monde et je ne suis pas à l'abri
• être attentif à garder mon pessimisme sous contrôle, être attentif aux influences émotionnelles extérieures et toxiques (les news mal filtrées principalement et tout ce qui m'intoxique à la dopamine)
• continuer à m'arracher pour mettre des zéros de côté
• être plus présent pour mon neveu quand je suis en France
• devenir copain avec les corbeaux du quartier

A vous !

Onmyoji a écrit : ↑

23.11.21

Je n'avance que dans la contrainte, le négatif, par la rage, la tristesse ou les blessures d'ego. Mais si ça me garde en mouvement, ça me fait souvent faire des choix douteux, ou alors je m'arrête dès que je n'ai plus "l'urgence vitale". Et là je tombe dans l'apathie, la routine.

J'étais sans doute dans un creux en terme d'humeur quand j'ai écrit ça mais malgré une présentation dure, ça reste vrai que ce négatif est un moteur souvent plus puissant pour moi que le positif. Souvent parce que j'ai la rage contre moi ou les autres, contre l'échec, la honte que j'en ressens, l'envie de régler des comptes etc.
Ce qui a changé, ce n'est pas que je me suis trouvé des moteurs positifs, j'en ai déjà, c'est plus que j'ai rééquilibré un peu les choses. Parce que j'avais envie d'aller vers un peu de lumière. J'aimais déjà pas l'idée d'être un pseudo poète maudit de mes deux avant, qui ne tirerait son inspiration que de la noirceur, mais là ça m'a fatigué d'attendre dans un état qui ne vient finalement que quand j'explose ou je suis au fond du trou parce que je suis devenu très résistant aux chocs on va dire, et que j'encaisse un peu trop bien pour mon propre bien, ou j'accumule beaucoup trop avant de péter un câble (en me transformant en Hulk au passage). J'ai donc remis en place des choses, renoué avec des liens et des rituels, pour le faire par habitude ou parce que j'avais plus d'occasions positives.
Ça ne m'a pas empêché d'être piégé une paire de fois par les circonstances à "sauver la situation" dans mon boulot, et à en ressentir un certain ras le bol, mais d'un autre côté ça m'a permis d'avoir des arguments pour faire évoluer les choses, d'avoir les coudées plus franches, et d'instaurer des dialogues avec l'équipe qui a remplacé les gars plus compétents que je remplaçais opportunément sur un pied d'égalité (alors qu'ils m'éclatent au niveau technique, mais ça m'empêche pas de mieux comprendre nos artefacts mieux qu'eux).
J'ai aussi engagé des démarches pour faire des choix moins douteux, plus attendus de longue date, et m'enlever certaines contraintes. Avec un gros changement de vie à la clé.

Sans être dépressif, parce que j'ai passé ce stade, ça me fatigue d'être un galérien, et je m'anesthésie dans de petites satisfactions ou simplement le fait d'être juste assez bien pour pas être mal.

Je ne suis clairement pas encore satisfait de mon niveau de compétences en info parce que je touche à un panel de compétences très large, mais d'un autre côté je gère un tas de trucs pour lesquels faut une équipe entière en temps normal quand je suis pas là. Ou plutôt, quand ils sont pas là c'est moi qui gère toutes les urgences.
J'ai aussi eu quelques périodes de travaux intenses sur mes sujets, mais toujours des soucis pour pousser plus loin car souvent des urgences et boulot prenant. Je m'aménage désormais du temps d'étude dans les semaines de travail sur les choses qui me servent immédiatement, ça permet de pas étudier en l'air et de gagner direct en efficacité.
J'ai aussi eu un peu moins le sentiment de m'anesthésier. J'ai plus profité de mes loisirs, soit parce qu'il y avait plus de lien humain qui en découlait, soit parce que ça m'a inspiré ou fait rire.
Je me suis un peu plus consacré à mes passions, j'ai aussi trouvé le moyen d'en approcher de nouvelles par le biais de mes apprentissages du moment...
Ça reste un gros challenge pour moi par mon implication pro de trouver du temps mais je m'y consacre plus volontiers quand j'en ai, plutôt que de les fuir parce que "j'avancerai pas au niveau que je veux".

Je me disais qu'être heureux c'était un objectif à la con, mais je travaille à m'accomplir, à sortir la tête du trou, à retrouver un peu de fierté de ce que je fais, parce que même si je sais que je ferai jamais rien de grand et de vraiment spécial, j'aimerais arriver à faire quelques étincelles.

En fait je commence à en avoir un peu rien à foutre. En fait des étincelles j'en fais au quotidien quand je suis dans une bonne pente. Mais me mettre la pression sur ça ça me fait dérailler. Et pour ce que j'aimerais faire, j'ai trouvé des projets que je vais bien travailler, j'ai une double motivation pour ça (mes passions et mes proches). Au fur et à mesure j'arriverai peut-être à une idée qui me satisfasse...
Le challenge que je me pose c'est d'y arriver cette année et de le présenter à toutes les personnes impliquées et leur entourage ensuite.
Je vais aussi travailler pour avancer sur une autre passion et écrire des bouts de spectacle réalisables dans la rue ou en impro ou en scène. J'ai des idées mais je dois bosser la technique encore.

J'arrête d'aller vers des objectifs où je dois apprendre dix ans avant, si j'apprends c'est pour maintenant, et en continu. J'essaie d'essayer, de pas me retenir et me dit que je fais de la merde et que je dois travailler avant. J'essaie de me lancer, de pas avoir peur de l'échec. De pas prendre les échecs personnellement. En sortir plus grand comme avant, au lieu de les laisser m'arracher un bout de cerveau et de coeur chaque fois.

Je suis pas sûr que ce soit pas dur niveau humeur, mais j'ai été plus prêt à me risquer. Sans pour autant me faire violence. J'ai juste consacré mon cerveau beaucoup plus à ce sur quoi il devait se focaliser, et beaucoup moins à me retenir de le faire.

Niveau santé, j'ai bossé avec le pro dont je parlais avant et ça m'a redonné des perspectives. Je suis aussi arrivé au bout de ce que je pouvais faire sur des recherches sur d'autres plans, je suis sans réponse et dans l'expectative.

Niveau relationnel ça n'a pas été très satisfaisant malgré tout, sur le moment car pas mal de trucs wtf. Cependant depuis quelques mois et mes dernières incursions sur mon journal, je me suis un peu détaché de ça. Je suis plus apaisé et redeviens un peu confiant dans ma capacité à faire de bonnes rencontres (même si des choses ont évolué).

En 2023, je vais surtout travailler à consolider cet état d'esprit d'agir avant d'être "parfait", de commencer sans attendre, d'oser être brouillon.
Pour mon taf j'hésite pas parce que c'est le seul moyen de sauver les meubles souvent, pour moi je n'y arrivais plus.
Pour le reste, comme j'ai pris de bonnes habitudes et vais être dans de meilleures conditions et sais que ça me rapporte autant en bien être qu'en accroches gratuites, je vais continuer à bosser le physique.
Ça me fait du bien aussi au mental, et je vais tâcher aussi de me satisfaire de mes petites victoires et de cultiver les choses positives pour moi et envers les autres, parce que j'avais tendance à plus trop faire l'effort en ce qui me concernait "parce qu'à quoi bon".

Au niveau valeurs, je reste en profond désaccord avec le monde tel qu'il tourne autant politiquement que socialement, les fascismes politiques et du quotidien, la débilité des wokes et de leurs opposants me fait vomir, la connerie de nos modes de vie et surtout des nouvelles modes et aspirations (où pour être complet fait avoir le plus de followers ou avoir visité le plus de pays ou autres) m'atterrent, et que la seule réponse aux critiques de cet état soit "ok boomer" n'est pas là arranger les choses.
Néanmoins, vouloir s'isoler de ça c'est vivre en ermite, et si dans le principe ça me pose pas de problème, en réalité, les rencontres ça fait partie de ce que j'aime. C'est juste que trouver des gens en accord avec ça, qui soient juste pas vieux et aigris dans leur tête (ce que je me refuse à devenir), c'est compliqué.
Donc va falloir apprendre certains codes, jouer d'autres, et trier. Le fait se passe beaucoup plus facilement par le reel pour des questions d'environnement me facilitera peut-être la tâche.

Pour cette année je n'ai pas de grandes aspirations, ni de peurs, je vais juste continuer à prendre de l'emprise sur moi-même comme je peux, et essayer de construire quelque chose qui me corresponde sans m'en laisser détourner par les impératifs des autres...

Sujet intéressant, je vais tenter le coup pour 2022/2023.

2022:
I/ POINTS POSITIFS
1° Ma carrière a pris un tournant, j'ai pris un gros risque en me réorientant, mais je me sens plus complet, plus en paix avec moi-même.
2° Je suis partie seul sur les routes, en Savoie, que je voulais voir depuis des années. Et j'ai découvert Rotterdam et les P-B sur le gong de 2022 (belle découverte !)
3° Je me suis remis au sport depuis octobre. Je vois les premiers effets et surtout, je n'ai pas lâché le rythme que je m'étais fixé.
4° J'apprend à me connaitre, à m'aimer, à être mon meilleur ami et allié.
5° Je peux encore plaire, beaucoup, si je me fais suffisamment confiance (et j'en ai plein du matos pour la confiance)


II/POINTS NEGATIFS
1° La rupture et l'annulation de mon mariage. C'était le twist de mon année 2022. La suite de l'année 2022 a été pendant de longs mois comme un effet domino négatif.
2° La perte de mon boulot. Bien compensé aujourd'hui.
3° Des difficultés financières importantes. La tempête passe fort heureusement.
4° Au niveau social, j'ai du apprendre à recomposer mes repères amicaux. Pas évident pour un type qui fonctionne beaucoup sur ses repères.
5° Au niveau amoureux/sentimental : je suis vite retombé dans la seule issue que je voyais pour rencontrer du monde : les SDR. Le plus inquiétant était que je ne refusais de voir que je mettais mon avenir amoureux et les relations au centre de mon existence. Je voulais compenser la perte, ce qui est bien entendu un mauvais plan.
J'ai commencé à entretenir quelques relations sur les derniers mois de 2022 avant de comprendre qu'aucune ne me donnait satisfaction. J'ai clos toutes mes histoires avant la fin de l'année. Sans regret.
Mon principal ennemi, c'est moi et cette anxiété à être moi-même devant les gens. Et finalement ce refus m'amène soit à ne pas attirer les bonnes personnes, soit personnes du tout.

2022 fut une année charnière. La tempête est passée et maintenant, je suis bien rentré dans ma nouvelle ère de vie. Je sais dorénavant que je peux affronter les pires torrents, je connais mes capacités à affronter ça.

Sur les derniers jours de 2022, deux lectures ont provoqués une grosse introspection chez moi :

- L'art subtil de s'en foutre de Mark Manson
- L'art subtil de séduire de Mark Manson

Son bouquin sur la séduction m'a indiqué que je faisais fausse route sur pas mal de points. Et m'a surtout mis face à ce principal problème : je cherche la validation, je me cache aux yeux des autres et je n'ose pas me dévoiler. Je prend trop à cœur le moindre rejet.
Son autre ouvrage m'ouvre la même réflexion sur un aspect plus global. Mais j'avais déjà fait ce cheminement avant.

J'ai essayé de recâbler mon cerveau sur le point de vue défendu dans ses ouvrages (absence de dépendance, vulnérabilité, honnêteté) : j'ai pu observer que ça partait dans une bonne direction.
Pas de quoi avoir un retour total, mais ce sera au point de vue séduction, une direction pour 2023.

J'étais heureux de rentrer dans cette nouvelle année samedi soir. Comme un mauvais souvenir à ranger dans l'album. Je sens bien cette année, là où 2021 et 2022 m'apparaissaient comme négatives dès le début (et mon instinct ne m'a pas trompé)


Alors pour 2023 :

BOULOT :
- Décrocher un stage en tant que data analyst
- Convertir ça en boulot
- Mettre à bien un projet perso

SPORT/LIFE STYLE :
- Poursuivre les efforts amorcés depuis 2 mois
- Revoir le régime alimentaire en conséquence (nutritionniste)
- Perdre le surplus abdominal (le bide à bières)

RELATIONNEL/AMOUREUX :
- Apprivoiser cette peur d'aller parler aux gens (et surtout aux femmes). En faire une alliée même. Ce sera le principal objectif de mon année, et peut être même le plus grand objectif pour le restant de ma vie.
Cette peur va tout faire pour rester prédominante dans ma vie. Je vais lutter et morfler pour changer ça.
- Regarder les gens dans les yeux.
- Assumer avec fierté ce que je suis
- Etre honnête et ne pas me cacher derrière un moi factice.
- Prendre le risque de déplaire.
- Etre exigeant dans ce que je veux. Quelqu'un qui me plaise réellement, plutôt que composer avec une présence.

LOISIRS/PASSIONS :
- Développer cette passion pour la photo (ouvrir un page instagram avec mes créations, trouver des modèles pour me mettre au portrait, et voir si je peux faire plus)
- Continuer d'écrire.