Peut-on réussir sa carrière professionnelle en restant intègre et honnête

oui vaut mieux

c'est la meilleure manière de se sentir libre dans sa tete
ni regrets ni remords

Mais au bout de deux mois je me suis fais virer car je n'étais pas suffisamment compétent et à vrai dire je m'étais fais un peu marcher dessus par les personnes qui étaient au même niveau que moi.

Il y a se faire marcher dessus et se faire marcher dessus. Si tu t'es fait marcher dessus parce que l'on te balançait au patron ou que l'on te faisait des coups dans le dos, je veux bien. Mais, si tu t'es fait marcher dessus car les autres en voulait plus et travaillait plus c'est différent.

Au job c'est un peu comme partout...On croise la route de jolies personnes, et parfois, de sombres connards (connasses, les nanas ne sont pas en reste!)
Les patrons et les collègues n'échappent pas à la règle. Je suppose que le milieu pro dans lequel on évolue peut jouer aussi, mais globalement, il s'agit de relations humaines, avec tout ce qu'elles comportent de surprises, agréables ou non, et de complexité.

Parfois, l'intégrité et l'honnêteté conduisent à la déception, mais quand on croise un boss, des collègues (ou des employés pour ceux qui sont patrons) avec des valeurs communes, ça marche du tonnerre, et c'est tellement agréable que ça vaut le coup de tenter, vraiment (si ce sont des valeurs auxquelles on tient, of course).

Et pour savoir ce qu'il en est, je crois qu'il n'y a pas d'autre choix que d'essayer et de faire confiance, ça peut coûter quelques vestes, l'essentiel étant d'être intègre et honnête envers soi-même dans un 1er temps.
Je crois qu'être en accord avec soi-même, ça protège de pas mal de ressentis négatifs en fait.

Tout dépend des limites que tu fixes à intégrité et honnêteté, qui sont pour moi propres à chacun.

Tout ce dont tu peux être sûr, c'est que, à moins d'être auto-entrepreneur (et encore...), tu seras contraint de prendre des décisions à contre cœur, le tout est de trouver la boite qui te permettra de limite ces événements.

Je serais presque tenté de dire que plus tu vas monter les échelons, plus tu seras amené à prendre des décisions à contre cœur plus lourdes en conséquences.

Je pense que le principal est de trouver un job dans lequel tu t'épanouis, que tu sois fier de ce que tu fais, même s'il faut parfois faire quelques concessions et occulter ce qui se passe autour de toi, comme par exemple un de tes collègues qui se fait virer de manière démonstrative (comme s'il avait volé quelque chose, insulté ou frappé quelqu'un), pour la seule et unique raison qu'on devait trouver un responsable pour les dysfonctionnements d'un équipement industriel (qui a engendré des retards de production) et qu'il l'ouvrait un peu trop (critiquait les décisions managériales, de manière constructive pourtant), alors qu'il n'y était pour rien.

C'est le problème de certaines boites où il y a un aspect politique qui devient trop fort, où on doit démontrer qu'on entreprend des actions pour corriger des problèmes (actions qui sont bien souvent plus du fake qu'autre chose), tout ça pour rassurer les grands patrons...

Je déterre ce post pour y apporter ma réponse personnelle.

Je pense qu’il est possible de réussir sa carrière professionnelle en étant intègre et honnête mais ça dépend du management qui est pratiqué au dessus de soi et de la culture d’entreprise + de département. Il faut savoir partir quand on ne veut pas être complice d’une décision managériale égoïste ou injuste.

J’ai fait un burn out dans mon precedent job parce que ma manager n’avait pas apprécié que j’échappe à sa surveillance. J’ai rencontré d’autres managers qui m’ont beaucoup appréciée humainement et professionnellement. J’ai bien vu qu’à l’échelle d’une même boîte les individus pouvaient changer du tout au tout les relations pro à leur contact.

Quel que soit le secteur, on n’est pas à l’abri des personnes médiocres et incompétentes qui ont des problèmes personnels qu’ils ramènent en entreprise.

J’ai toujours eu un système de valeur un peu rigide et une grande gueule. Il m’est arrivé de défendre des collègues victimes de discrimination à cause d’un handicap, gentiment mais fermement. Même quand j’étais à la fac je le faisais savoir quand je ne supportais pas quelque chose fans l’enseignement d’un prof. Mais jamais, je n’ai arrêté de gagner de nouvelles compétences, cessé de prospecter le marché, appris par moi-même quand je n’étais pas formée.

Dernièrement, j’ai réussi à me barrer de ma précédente boîte et à faire valoir auprès de mon nouvel employeur toutes les compétences que j’avais acquises. Le plus important pour réussir sa carrière ce n’est pas d’attendre de son employeur qu’il nous fasse progresser après lui avoir rendu 10 ans de loyaux et bons services. Aujourd’hui, faire carrière en entreprise c’est prendre ce qu’on peut dans une boîte et on se barre pour trouver mieux dès que notre entreprise actuelle ne nous satisfait plus. Personnellement, je n’hésite pas à changer de boîte quand je ne trouve plus mon compte. Je ne me sens absolument pas redevable si une entreprise ne m’a pas donné ce que j’ai demandé.

Par chance, je ne suis pas la seule à faire ça. Aujourd’hui on a la chance d’appartenir à une chouette génération où on n’est pas obligé de faire carrière dans une seule boîte. On peut monter son entreprise plus facilement qu’avant, et on est beaucoup à exercer un job alimentaire pour financer nos rêves de voyage. Alors changer de boîte tous les ans n’est pas si discriminatoire quand ru es compétent et sait le justifier (réorientation, expatriation, gain de responsabilités, projet d’entreprenariat).

Et quand bien même quelque chose ne nous plaît pas et qu’on change tous les ans, c’est toujours possible de mettre au profit d’un nouveau job une expérience passée sans rapport.

Avant j’avais peur d’être jugée parce que j’étais différente et tout le monde n’arrêtait pas de me répéter que je fonctionnais différemment ou détournais l’usage habituel des outils d’entreprise. Aujourd’hui, mon CV est tellement atypique que c’est marqué dans le marbre que je suis atypique. Ca n’a pas été facile à assumer, mais mon burn out m’a permis de comprendre que les recruteurs d’aujourd’hui pouvaient apprécier les profils atypiques surtout quand t’es jeune. Par atypique je veux dire que sans avoir changé d’industrie, j’ai des domaines de prédilection sans aucun rapport. Je ne me suis pas spécialisée dans un seul domaine. Au contraire, j’en ai exploré plusieurs et j’ai fait de mon CV une composition musicale qui ressemble plus à une recette de cuisine improvisée qu’un plan linéaire suivi à la lettre.

Et même si j’ai une grande gueule je peux être très loyale à un manager/ une entreprise qui véhicule des valeurs auxquelles j’adhère. Je n’ai aucun intérêt à contester une autorité si je l’estime juste et compétente. Si je le fais c’est parce que mes limites persos ont été dépassées. Chercher la merde est loin d’être une passion. A contrario, ce que je vais apporter à une boîte malgré un système de valeur rigide, c’est le partage volontiers de mes connaissances avec mes pairs et une contribution à un environnement de travail sain. Les gens qui ont des valeurs rigides sont moins dans la concurrence médiocre, ils savent se soutenir et aider leurs pairs. Les gens compétents ont moins peur de perdre leur place, ils cherchent moins à mettre de bâtons dans les roues de leurs pairs, ils sont moins déloyaux. Comme partout ailleurs ils ont des qualités et des défauts. Tout dépend des choix du management.

Une fois que j’aurais fait mon temps en tant que salariée, j’espère découvrir l’autre côté de la barrière et voir comment je peux être une patronne honnête et intègre. Mais c’est un autre sujet. J’y suis pas encore.

En fait avec quelques années de recul je me rend compte que c'est tout à fait possible de réussir sa carrière en étant intégré et honnête.

Au début je pensais que seul les personnes qui ont les dents qui rayent le parquet peuvent réussir mais je me rend compte qu'en fait chacun avec sa personnalité est fait pour un type de poste. Avant je voyais beaucoup d'obstacles dans la réussite car j'avais un métier pour lequel je n'avais pas la personnalité adéquate. Maintenant c'est tout l'inverse. Et je pense que les tests de personnalité du genre enneagramme pour ceux qui connaissent peuvent aider à cela. Je voulais un poste de chef pour lequel il fallait être un type 8 mais étant plutôt un autre type d'enneagramme je n'étais pas fait pour cela... C'est la vie de faire des erreurs, d'apprendre et de trouver sa voie...