J’ai commencé à voir un psy à 18 ans. A l’époque j’y suis allée de mon plein gré mais je résistais. J’arrivais pas à m’ouvrir/ à me faire accompagner, j’étais physiquement présente mais je n’étais pas convaincue par l’utilité d’une thérapie. C’était quand j’étais étudiante et que j’avais pas le choix de mon psy.
J’ai continué longtemps à me faire engueuler en séance, à ne venir que quand j’avais vraiment un problème, puis, un jour je me suis payé mes propres séances et j’ai rencontré un psy très perspicace, très à l’écoute, qui ne cherchait pas à me mettre d’étiquettes. Il était d’une force tranquille infinie, il cherchait pas à débattre/ à me donner raison ou tord parce qu’il comprenait que derrière mon opiniâtreté il fallait me prouver qu’il était digne de ma confiance. À partir du moment où il m’a montré qu’il n’était pas mon ennemi, je me suis adoucie. Il arrivait à voir quand le débat n’était pas de me raisonner mais de m’apaiser. Il a compris mes mécanismes de défense et m’a fait comprendre que j’étais capable de trouver des solutions par moi-même.
Un bon psy est quelqu’un qui t’écoute, te rassure, ne te juge pas et ne se laisse pas impressionner par ton discours. S’il te valide tout le temps sans rien dire c’est pas mieux que quand il veut te paterner. Tu pourrais te plaindre d’avoir des couilles carrées, son job c’est pas de te dire que tu as des insécurités bizarres mais de faire en sorte que tu vives mieux ce qui te tracasse. Si tu penses que ton besoin est celui-ci en apparence (pas d’avoir des couilles carrés mais de trouver une femme, c’est une raison légitime et suffisante) c’est parce que tu aimes être sarcastique. Toi seul sais si tu as besoin d’un psy et pour quelles raisons il pourrait t’aider.
Voir plusieurs psys m’a beaucoup aidée à titre personnel. J’ai compris que j’étais beaucoup dans le déni, que j’avais pas une situation dégueulasse, que la femme que je suis devenue n’a pas trahi l’ado que j’ai été. C’était irréel de parler de mes dates avec ma psy sur l’appli de rencontre où j’étais en 2023. Parfois je disais des trucs aberrants et elle m’invitait gentiment à me raisonner. Elle me faisait rire en faisant des parallèles avec son époque où avec ses réactions de surprise. Elle me prenait pas pour une petite conne ou madame je sais tout. Elle partait du principe que j’avais pas de mauvaises intentions et même si j’ai un ego mal placé/ que je suis immature par moments, j’ai pas pu m’empêcher de faire tomber mon masque devant tant de patience/ sincérité/ bienveillance.
Je pense que pour que la thérapie marche tu dois être convaincu par ce que ton psy t’apporte. Pour être convaincu de l’aide qu’il t’apporte tu dois être convaincu par ses compétences. Ça va être un peu tabou à dire mais tu pourrais essayer une psy spécialisée dans les HPI. Je parle pas des Jeanne Siaud Facchin ou Arielle Ada qui s’en mettent plein les poches. Je pense à Olga Durand qui propose des tarifs raisonnables (60€ par séance près de Pigalle dans le 7eme). C’est à Paris mais elle propose des séances sur WhatsApp si besoin.
On dit beaucoup de choses négatives sur les HPI, on dit qu’ils sont névrosés et en manque de reconnaissance. Je parle pas de la minorité bruyante et chahutante. Y a une majorité qui va bien, qui n’a pas besoin de diagnostic et qui n’a pas besoin de psy. Mais y a aussi des entre des deux qui ont besoin de se faire aider pour naviguer en eaux troubles.
On peut dire ce qu’on veut sur les psys spécialistes des HPI, si t’as jamais essayé tu peux pas savoir si ça marche. Parfois, les gens ont un avis très arrêté sur des choses sans savoir de quoi il est question et aller dans leur sens en croyant être politiquement correct ça n’aide pas si ton problème persiste. J’ai essayé et ça a marché pour moi. Voir une psy spécialiste des HPI est une piste comme une autre, ça ne définit pas qui tu es. Aller voir une psy ne fait pas de toi quelqu’un de malade/ psychotique/ névrosé. De à elle manière, aller voir une psy pour HPI ne signifierait pas que tu as besoin de reconnaissance. C’est juste une suggestion si tu veux changer de stratégie, d’approche, tester quelque chose de nouveau. Ça ne veut pas dire que tu es malheureux. Plus que de changer qui tu es, je pense que changer ta vision des choses t’aiderait peut-être à agir sur ta vie et à la rendre plus conforme à tes souhaits. Ça aide à avoir un avis extérieur, c’est fait pour ça et c’est plus sensé faire du bien que de faire du mal. Au pire ça ne marche pas. Je t’ai pas proposé de rejoindre des associations de HPI ou de ne dater que des HPI.
Tu n’as pas l’air malheureux mais tu as l’air d’avoir les idées très arrêtées sur certains sujets. C’est difficile de te contredire ou d’entrer dans le débat avec toi parce que tu donnes l’impression que le problème est ailleurs. Que c’est pas si important d’avoir raison ou tord face à toi. C’est le sentiment que j’ai en te lisant. J’ai du mal à débattre avec toi parce que je sens que c’est pas si important et que ça t’aiderait pas autant que de te dire les choses frontalement. Plutôt que de d’agir en surface de ce que je pense être ton problème je pense qu’un(e) psy ferait mieux ça, c’est son job, il y a des gens formés pour ça et qui sont compétents. Ils sont pas tous perchés/ paternalistes. En plus tu auras moins de chance de tomber sur une personne qui te lit en diagonale et qui a pas la patience de lire ce que tu écris entre parenthèses. Je suis pas la personne la plus patiente du monde et je lis beaucoup en diagonale.
———————————————
Quand on est toujours enthousiaste et optimiste, le risque c’est de ne pas se montrer sous son vrai jour et donc pas assez vulnérable pour atteindre un niveau de profondeur plus grand qu’une simple discussion sur la météo. De la même manière, le sarcasme c’est bien quand on sait où se trouve le bouton on/off.
Y a blasé et y a être conscient des contradictions de ce monde. Ce que j’ai bien aimé avec Olga c’est qu’elle me disait que je devais pas angoisser par moments parce que certaines choses etaient normales. Qu’à trop me remettre en question, je remettais en question des principes qui ne devraient pas être remis en question. Après mon problème c’est que j’étais beaucoup dans le déni, que j’ai souvent besoin d’être rassurée. Elle m’a aidé à défendre ce que je ressentais avec plus de conviction et à écouter mes besoins. Elle m’a aidé à prendre conscience de ma valeur et à arrêter de remettre en doute mes besoins/ attentes. Je ne me définis pas par mon haut potentiel et je pense qu’on aurait pu changer ce mot, qu’importe le sens que la majorité des gens lui donnent. À la base dans le dictionnaire c’est pas un truc négatif. C’est devenu péjoratif depuis que trop de gens présentent le haut potentiel comme le plus grand drame de leur vie et l’unique raison derrière leurs problèmes. Y a les gens qui sont pas diagnostiqués et qui en font trop, y a les gens diagnostiqués qui se croient porte parole d’une cause narcissique et qui n’est pas si dramatique qu’ils le disent. Y a des gens qui ont d’autres problèmes et qui n’ont malheureusement pas pu se faire poser le diagnostic de connerie/ narcissisme/ autisme / tdah. Je mets pas ça sur un pied d’égalité mais on retiendra juste que ces gens sont HPI sans tenir compte du fait qu’ils sont juste cons ou tellement atteints par un problème psychiatrique. Pour ma part, je n’exhibe pas plus CV ou mon diagnostic depuis que je sais que je suis HPI. Je pense que toute personne qui fait preuve de bon sens et qui a un minimum de stabilité émotionnelle agirait comme je le fais. Je suis même plutôt l’inverse et mon problème c’est de trop me diminuer parce que je veux pas ressembler aux gens s qui crient sur tous les toits qu’ils sont en manque d’attention. Par contre, quand je peux choper des infos pour mieux vivre mes problématiques je n’exclus pas la piste HPI, c’est une piste comme une autre, elle est juste très connotée, donc c’est pas évident de la suivre, il ne faut pas le dire publiquement et c’est mieux de nier dans la vraie vie qu’on l’est pour pas que les gens testent tes capacités ou te disent à la première erreur de calcul mental que t’es un imposteur. Et puis ça m’a permis de rencontrer des gens qui vivaient les mêmes problématiques que moi en entreprise, puis de m’en faire des amis. J’ai rencontré de sens bien plus avancés en âge que moi, ils m’ont donné des conseils précieux, aidé à économiser des années de vie à creuser ma propre tombe. Parfois ça fait du bien de parler sans tabou de mon incompréhension des codes sociaux, de mes difficultés. Je le vois comme des séances de thérapies entre alcooliques anonymes. Ce n’est pas parce qu’il y a des gens qui en font trop et qui tournent leur vie autour de ça qu’il n’y a pas des informations utiles, qu’il n’y a pas des gens plus équilibrés.
À titre personnel, j’ai changé de carrière avant de passer un test de QI, mais je l’ai surtout fait pour ne pas faire les mauvais choix pro (trop souvent de métier/ d’entreprise). J’étais allée en séance pour mieux vivre mon changement de carrière mais finalement j’ai parlé de mes dates quand j’étais sur les applis de rencontre en 2023. Elle m’a aidé à comprendre mes problématiques sans parler incessamment de mon haut potentiel. Elle m’a pas dit que j’étais plus intelligente que la moyenne et que je devais accepter que les choses soient ainsi. C’est pas si important de savoir comment fonctionnent les autres ou de savoir comment on se positionne par rapport au reste de la population. En revanche c’était important pour moi de savoir comment je fonctionne, quels mécanismes de défense je mets en place quand je me sens en danger, pourquoi je pense ce que je pense, où mettre mes curseurs etc. Je pense que la probabilité est plus forte de tomber sur un psy qui te correspond en te tournant vers des psys spécialistes des HPI parce que ce sont plus souvent des gens très patients, perspicaces et dans idées reçues. Il y a des psys médiocres comme dans toute profession, et ceux spécialisés des HPI n’échappent pas à cette règle. Olga a su tourner les choses avec douceur sans me prendre de haut ou me faire des reproches. Elle était tellement gentille que j’ai pas voulu me la
mettre dans la poche. Et puis elle voit les patterns plus facilement vu que dans sa patientèle y a des gens qui ont un parcours comme le mien. Avec mon parcours beaucoup de gens me disent que je suis HPI alors que c’est moi qui demandais la direction des toilettes. Ça me gêne beaucoup. J’aurais voulu avoir un parcours classique.
Chacun a des besoins différents en séance, on a tous des besoins différents pour que la relation se crée. Le fait qu’elle n’ait pas d’idées reçues, qu’elle soit d’une douceur illimitée et qu’elle ne fasse pas des rapprochements/ conclusions/ commentaires étranges ça m’a apaisée à titre personnel. Le contrat n’était pas qu’elle trouve des solutions à ma place. Ce n’est pas le rôle des psys. Son rôle c’était de m’offrir une écoute bienveillante et de m’aider à voler de mes propres ailes. Ton besoin sera (s’il y en a un) très probablement différent. Pour gagner ta confiance elle devra probablement trouver une stratégie différente. Je pense pas qu’on va voir un psy pour devenir heureux mais pour voir les choses autrement dans sa vie, pour ressortir apaisé comme quand tu vas chercher des sensations fortes/ te faire masser.
Je conseille souvent ses services alors que je ne touche aucune commission. Elle n’est pas de ma famille et elle ne sait probablement pas que j’ai envoyé un de mes anciens managers et ma dermato chez elle. Je vais peut être faire un tour chez elle si je sens que mon syndrome de l’imposteur vient trop me bouffer et que je tourne en rond. Le fait de rien lui devoir, qu’elle ne soit pas impliquée émotionnellement et qu’elle reste constante/ prévisible, je trouve ça réellement rassurant. C’est comme de faire une introspection à deux, sans te sentir redevable, te tourner vers quelqu’un qui a des biais, qui va t’induire en erreur. Quand tu trouves la bonne personne ça permet de diminuer la charge émotionnelle et de vider son sac sans inquiéter tes proches ou les faire chier avec tes problèmes.
Bullet journal
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] Intéressant le 24.06.25, 19h52 par Onmyoji
Merci pour ton retour d'expérience.
C'est pas que c'est pas important d'avoir tort ou raison, c'est que je crois pas qu'on soit là pour ça.
Pour le reste, je sais que c'est mon expérience et ça m'a juste dissuadé de chercher parce que c'était pas très efficace au mieux, mais oui je me doute qu'il y a des professionnels qui sont bons et des gens pour qui ça marche.
Ma personnalité fait aussi sans doute que je suis pas réceptif à ça, ou difficilement, et donc les gens qui sont un peu limites niveau pratique vont vite passer à la trappe.
Après honnêtement, hpi ou pas, on va dit que je vis pas à la hauteur de mes moyens ou de mon potentiel si j'en ai vraiment un. Si tu mérites ton étiquette, moi, déjà j'ai pas fait de diag (juste deux tests de qi quand j'étais pas fini à 4 ans d'intervalle, et ils étaient dans les mêmes eaux, et un test chez un neurologue dire à un accident qui me disait que je sortais de ses chartes, mais ça veut rien dire, c'était pas exactement un test généraliste, et on peut avoir bonne mémoire sans être intelligent) puis clairement, ma vie c'est un gag. Quand j'étais jeune, j'ai fini par devenir un petit con de 25 ans qui méprisait les autres par exemple parce qu'ils étaient aussi dans un boulot de merde, sauf que eux, ils "étaient à leur place parce qu'ils avaient jamais fait d'efforts". Sauf que la réalité m'a fait sortir la tête de mon gros cul. Déjà, j'avais beau être supposément plus malin qu'eux, au final, ils galéraient moins pour des trucs que je considérais simples, et ensuite, j'en apprenais plus sur eux et ça m'a fait fermer ma grande gueule.
Je me suis cassé la gueule à chaque marche importante parce que je suis une buse qui zappe trop de trucs pratiques et que ça m'a causé du tort. J'ai raté des examens pour ça, je me suis tapé des années infernales parce que j'avais oublié d'envoyer des dossiers pour avoir des locations et je me suis retrouvé à me taper 2h de trajets matin et soir, j'ai cru que ma compétence suffirait donc j'ai laissé des profs qui "optimisaient leurs effectifs" dégrader mes notes de master sans rien dire alors que j'étais major de promo, donc je me suis fait entuber pour avoir des bourses de thèse ensuite, j'ai bossé 5 ans sur une thèse par perfectionnisme pour jamais m'en servir professionnellement ou académiquement, je galère parce que j'ai bossé dans tous les domaines sauf celui dans lequel j'étais affûté comme un rasoir, je commence des tas de projets sans les finir parce que j'ai pas le temps, je suis un échec ambulant qui a juste un bon salaire parce qu'il sait écrire trois mots correctement et lire une thèse de data science comme faire du support réseau ou corriger un contrat et l'avocat. Mais je reste bloqué dans ma vie et je ferai rien de grand.
Et clairement, la source de mon problème, c'est pas cette prétendue intelligence, c'est mon arrogance de merde et mon sentiment de supériorité morale à la con, mon absence de goût ou d'attention pour des choses que j'estimais médiocres, chiantes ou pas importantes sur le moment, le fait de pas faire attention aux intentions des autres et à vouloir être "trop généreux" quitte à filer ma place parce que "je m'en sortirai bien quand même/ j'ai pas besoin de leur aide", ou le sentiment que tout m'était dû d'y que je le méritais parce que moi, ma seigneurie, faisait tout si bien (parce que je faisais les efforts, je suivais les règles, et blabla, de la branlette).
Donc déjà quand je vois des gens qui n'ont clairement pas de potentiel s'en chercher un entre deux syndromes, ça m'horripile, mais quand on me parle de ma prétendue intelligence, même si on veut pas me vendre des trucs, et je sais que c'est pas ton intention, ben, au mieux, ça me fait dire que c'est pas exactement un problème. Si j'étais si intelligent, j'aurais pas ces problèmes, parce que je compenserais ma personnalité de merde et ça m'aurait pas freiné pour réussir. Ergo, je suis pas assez intelligent pour gérer ma propre merde mentale.
Après j'en veux pas aux gens de mensa ou autre, c'est vrai que je suis un peu ironique parce que c'est un peu de l'entre soi qui me gonfle (cela dit, avec les années et les singes qu'on se tape au premier plan de la société française, je me dis que c'est pas si con/ inutile), d'une certaine manière ils ont certainement réussi là où j'ai échoué pour la plupart.
C'est pas que c'est pas important d'avoir tort ou raison, c'est que je crois pas qu'on soit là pour ça.
Pour le reste, je sais que c'est mon expérience et ça m'a juste dissuadé de chercher parce que c'était pas très efficace au mieux, mais oui je me doute qu'il y a des professionnels qui sont bons et des gens pour qui ça marche.
Ma personnalité fait aussi sans doute que je suis pas réceptif à ça, ou difficilement, et donc les gens qui sont un peu limites niveau pratique vont vite passer à la trappe.
Après honnêtement, hpi ou pas, on va dit que je vis pas à la hauteur de mes moyens ou de mon potentiel si j'en ai vraiment un. Si tu mérites ton étiquette, moi, déjà j'ai pas fait de diag (juste deux tests de qi quand j'étais pas fini à 4 ans d'intervalle, et ils étaient dans les mêmes eaux, et un test chez un neurologue dire à un accident qui me disait que je sortais de ses chartes, mais ça veut rien dire, c'était pas exactement un test généraliste, et on peut avoir bonne mémoire sans être intelligent) puis clairement, ma vie c'est un gag. Quand j'étais jeune, j'ai fini par devenir un petit con de 25 ans qui méprisait les autres par exemple parce qu'ils étaient aussi dans un boulot de merde, sauf que eux, ils "étaient à leur place parce qu'ils avaient jamais fait d'efforts". Sauf que la réalité m'a fait sortir la tête de mon gros cul. Déjà, j'avais beau être supposément plus malin qu'eux, au final, ils galéraient moins pour des trucs que je considérais simples, et ensuite, j'en apprenais plus sur eux et ça m'a fait fermer ma grande gueule.
Je me suis cassé la gueule à chaque marche importante parce que je suis une buse qui zappe trop de trucs pratiques et que ça m'a causé du tort. J'ai raté des examens pour ça, je me suis tapé des années infernales parce que j'avais oublié d'envoyer des dossiers pour avoir des locations et je me suis retrouvé à me taper 2h de trajets matin et soir, j'ai cru que ma compétence suffirait donc j'ai laissé des profs qui "optimisaient leurs effectifs" dégrader mes notes de master sans rien dire alors que j'étais major de promo, donc je me suis fait entuber pour avoir des bourses de thèse ensuite, j'ai bossé 5 ans sur une thèse par perfectionnisme pour jamais m'en servir professionnellement ou académiquement, je galère parce que j'ai bossé dans tous les domaines sauf celui dans lequel j'étais affûté comme un rasoir, je commence des tas de projets sans les finir parce que j'ai pas le temps, je suis un échec ambulant qui a juste un bon salaire parce qu'il sait écrire trois mots correctement et lire une thèse de data science comme faire du support réseau ou corriger un contrat et l'avocat. Mais je reste bloqué dans ma vie et je ferai rien de grand.
Et clairement, la source de mon problème, c'est pas cette prétendue intelligence, c'est mon arrogance de merde et mon sentiment de supériorité morale à la con, mon absence de goût ou d'attention pour des choses que j'estimais médiocres, chiantes ou pas importantes sur le moment, le fait de pas faire attention aux intentions des autres et à vouloir être "trop généreux" quitte à filer ma place parce que "je m'en sortirai bien quand même/ j'ai pas besoin de leur aide", ou le sentiment que tout m'était dû d'y que je le méritais parce que moi, ma seigneurie, faisait tout si bien (parce que je faisais les efforts, je suivais les règles, et blabla, de la branlette).
Donc déjà quand je vois des gens qui n'ont clairement pas de potentiel s'en chercher un entre deux syndromes, ça m'horripile, mais quand on me parle de ma prétendue intelligence, même si on veut pas me vendre des trucs, et je sais que c'est pas ton intention, ben, au mieux, ça me fait dire que c'est pas exactement un problème. Si j'étais si intelligent, j'aurais pas ces problèmes, parce que je compenserais ma personnalité de merde et ça m'aurait pas freiné pour réussir. Ergo, je suis pas assez intelligent pour gérer ma propre merde mentale.
Après j'en veux pas aux gens de mensa ou autre, c'est vrai que je suis un peu ironique parce que c'est un peu de l'entre soi qui me gonfle (cela dit, avec les années et les singes qu'on se tape au premier plan de la société française, je me dis que c'est pas si con/ inutile), d'une certaine manière ils ont certainement réussi là où j'ai échoué pour la plupart.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] Constructif le 24.06.25, 10h25 par Jalapeno
- [+1] Courage le 26.06.25, 22h14 par Gafano
Tes constats sont durs et intéressants.
Je ne vois pas pourquoi une fois posés ces constats tu n’avancerais pas.
T’as jeté un œil du côté de la peur de réussir ou de l’auto sabotage ou de la recette de l’échec ?
Quand je te lis j’ai l’impression de voir un truc inconscient ou l’échec te rassure plus que de réussir…. Que ce soit avec les femmes ou dans ton job ?
Je sais que c’est de la psycho de comptoir parfois, mais franchement je l’ai déjà vu, et une fois dénoué c’est assez spectaculaire.
Par contre je rejoins gafano, il faut souvent un tiers pour faire peter ce blocage.
Désolé de ne pas plus participer Onmyoji mais je n’ai souvent rien à ajouter.
Je ne vois pas pourquoi une fois posés ces constats tu n’avancerais pas.
T’as jeté un œil du côté de la peur de réussir ou de l’auto sabotage ou de la recette de l’échec ?
Quand je te lis j’ai l’impression de voir un truc inconscient ou l’échec te rassure plus que de réussir…. Que ce soit avec les femmes ou dans ton job ?
Je sais que c’est de la psycho de comptoir parfois, mais franchement je l’ai déjà vu, et une fois dénoué c’est assez spectaculaire.
Par contre je rejoins gafano, il faut souvent un tiers pour faire peter ce blocage.
Désolé de ne pas plus participer Onmyoji mais je n’ai souvent rien à ajouter.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Absolument le 26.06.25, 22h14 par Gafano
Je suis d'accord avec The_Pop et Gafano : globalement tu as réussi à voir ce qui n'allait pas chez toi et c'est une bonne chose, maintenant il faut chercher à en sortir, changer certains reflexes / modes de pensée pour sortir de cette spirale négative.
Ca risque d'être compliqué de trouver un professionnel qui te convienne donc n'hésites pas à en voir plusieurs si nécessaire. Il va falloir trouver la bonne méthode pour amorcer ces changements.
Le côté "je suis un échec ambulant", il faut le supprimer de ta vie. Tu mérites mieux que ça et je pense que tu en as les capacités. Tu as réussi à changer un peu et à ne plus être le "petit con de 25 ans qui méprisait les autres", maintenant il faut changer pour ne plus te mépriser toi-même.
La bonne nouvelle, c'est qu'une fois que tu auras trouvé le moyen de changer, tu pourras utiliser tes capacités d'analyse pour te remettre dans le droit chemin si tu vois que tu commences à refaire sortir tes mauvaises habitudes / pensées.
Et tu le sais probablement déjà depuis longtemps, mais te sentir mieux t'aidera grandement à attirer des femmes plus équilibrées.
Ca risque d'être compliqué de trouver un professionnel qui te convienne donc n'hésites pas à en voir plusieurs si nécessaire. Il va falloir trouver la bonne méthode pour amorcer ces changements.
Le côté "je suis un échec ambulant", il faut le supprimer de ta vie. Tu mérites mieux que ça et je pense que tu en as les capacités. Tu as réussi à changer un peu et à ne plus être le "petit con de 25 ans qui méprisait les autres", maintenant il faut changer pour ne plus te mépriser toi-même.
La bonne nouvelle, c'est qu'une fois que tu auras trouvé le moyen de changer, tu pourras utiliser tes capacités d'analyse pour te remettre dans le droit chemin si tu vois que tu commences à refaire sortir tes mauvaises habitudes / pensées.
Et tu le sais probablement déjà depuis longtemps, mais te sentir mieux t'aidera grandement à attirer des femmes plus équilibrées.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] Bien joué le 26.06.25, 22h14 par Gafano
C’est pas si important de savoir si tu es HPI.
On va pas rentrer dans le débat narcissique de savoir si tu es admis dans le club ou pas. Y a plein de gens qui le sont sans le dire, y compris sur ce forum. Mon idée n’était pas de te suggérer de passer un test de QI. Que tu le sois ou pas ne devrait pas changer l’approche thérapeutique.
Pour avoir essayé plusieurs psys et pour avoir fait beaucoup de résistance en thérapie, pour avoir défié avec beaucoup d’immaturité mes psys, et pour avoir cherché à les induire en erreur/ les semer, j’ai fini par comprendre ce qui provoquait chez moi de la résistance. Il a fallu qu’une psy grande gueule me dise qu’il suffisait pas de venir sur place, qu’elle me dise ses 4 vérités, limite qu’elle me secoue, pour que je dépose les armes et accepte de collaborer.
Ce que j’aime chez cette psy c’est qu’on dirait une mamie gâteau (bon elle a 50 ans, elle est peut-être un peu jeune pour être mamie). Ses réactions spontanées sont hilarantes, sincères et puis elle a une grande de patience et douceur.
Tu pourrais dire que tu pisses de travers, elle te regarderait avec le même sérieux et la même inquiétude que si tu venais de dire que tu avais des problèmes plus graves. Les gens bienveillants dans ce monde sont si rares. Un jour un psy de 70 ans m’a expliqué que payer ses séances c’était un moyen pour le patient de ne pas être redevable. C’est un moyen de se lâcher sans culpabilité, de prendre soin de son esprit comme certains le font avec leur corps. Tu ne pourras pas changer le passé et tu ne pourras pas changer de mentalité seul. Je suis intimement persuadée qu’on change toujours après une rencontre, un voyage. Le problème c’est que tu n’as pas l’assurance de tomber sur une personne qui saura t’écouter sans retourner le pouvoir que tu lui donnes contre toi. Se confier c’est comme donner les clés de sa maison, c’est comme donner le mode opératoire de sa machine intérieure, comment la démonter, la casser et la réparer.
Peu importe la cause de ce qui te tracasse, j’avais pas forcément d’idée en tête. Je ne pense pas que l’intelligence soit un problème en soi. Je ne pense pas que ce soit ton problème ni le mien. On apprend tous jusqu’à notre dernier souffle. Certains comprennent plus tôt comment le monde fonctionne et comment avancer dans leur vie vers une plus grande paix. D’autres ont besoin d’une rencontre, d’un voyage, d’une crise existentielles, d’un drame. Maintenant que tu as analysé ton problème tu ne trouves pas ça tentant de pousser la porte d’un cabinet pour creuser plus loin les racines de tes tracas ? Parfois, parler permet de mieux organiser nos propres pensées, ça permet aussi â force de se répéter, d’évacuer le besoin de répéter en boucle ce qui nous fait du mal. Je dis pas ça pour te prendre de haut mais parce que j’ai l’impression d’être passée par toutes ces étapes avant de devenir une personne plus raisonnable, plus à l’écoute et bienveillante vis-à-vis de moi-même.
Hahaha. Je vois que tu cites des noms d’association. Puisqu’on parle du vif du sujet. Je ne cherche pas à faire de toi un nouveau disciple. Il faut vraiment faire la différence entre l’avis des gens que tu as pu lire sur internet et le mien que je vais te donner. Les gens qui passent un test de QI, sont souvent des gens en recherche de réponse, qui ont besoin d’être rassurés. Si on met de côté leur intelligence, pour ceux qui sont testés positifs, ce sont des gens qui ont besoin d’être rassurés. Pour faire face à ce type de profil, des psys avec une approche rassurante ont décidé de se spécialiser dans ce type de profil. C’est vers cette offre que je t’ai suggéré de te tourner. C’est parce que le risque est plus faible d’avoir une personne qui va te prendre de haut, te juger, ou te sortir des vérités absolues et non vérifiées. Je sais que je supporte pas les gens qui avancent des trucs sans prendre de précautions de language, qui ne vont pas prendre de pincettes sur la vérité qu’ils avancent. Je pense que pour une première thérapie c’est bien d’être en face d’une personne qui facilite la projection. Pour ma part j’adore les femmes, j’adore les femmes âgées. Elles dégagent quelque chose que je trouve rassurant. J’ai déjà eu un psy de 30 ans. J’arrêtais pas de le défier et de lui faire la misère. Avant 20 ans j’étais pas la personne la plus mature. Je ne suis pas devenue plus mature mais j’arrive à voir quand je commence à m’engager dans un chemin qui s’apparente à de l’immaturité et à me ressaisir avant de faire/ dire des choses que je risque de regretter.
Je vais l’écrire noir sur blanc donc. Ton intelligence n’est pas le problème. L’intelligence n’est pas un problème. Par définition, l’intelligence c’est la faculté à s’adapter à son environnement et à développer des stratégies efficaces pour résoudre des problèmes qui se présentent à nous. Les gens qui disent que leur haut potentiel intellectuel sont juste des gens qui ont besoin d’attention. Je ne pense pas que ce soit ton cas. Ce sont des gens qui ont besoin de reconnais et qui ont tes probablement d’autres problèmes. Je ne te mettais pas dans cette catégorie. Mais en fait, comme chaque fois qu’on agite une étiquette y a une minorité chahutante et bruyante plus visible que la majorité souvent plus discrète et plus équilibrée. Donc l’idée c’est pas que tu ressortes du cabinet de la psy que je t’ai recommandée en brandissant un bout de papier, en criant sur tous les toits que tu le savais, que tu fasses reconnaître ton HPI comme un handicap par ton employeur. Non c’était pas mon idée de base.
Peu importe l’étiquette. J’aimerais juste te dire qu’en thérapie c’est toi et le/la thérapeute enfermés dans une pièce. Le regard des autres, les étiquettes n’est plus sensé avoir d’importance. Donc si tu veux pas être associé à cette image c’est compréhensible. Mais si ça marche ce serait dommage de te fermer une porte. Je ne t’aurais pas recommandé d’autre psy HPI rassure-toi. J’en connais d’autres de nom, mais je me suis contentée de la première et de la seule avec qui le contact marchait bien. J’aime beaucoup la manière dont elle m’explique comment je réagis, fonctionne, s’adapte à mes besoins de rationalisation, d’écoute et de réassurance.
Comme partout dans la vie, on attire les gens qui nous ressemblent et qui valident notre vision du monde, de nous-même. Pour le dire autrement, je suis convaincue qu’on subit ce qu’on accepte. Si tu n’es pas attiré par les délires narcissiques, y a pas de raison que tu deviennes pote avec des narcissiques, que tu les éloignes pas de toi ou qu’ils prennent pas d’eux même leur distance. Donc vraiment, je ne pense pas avoir dit que tu étais trop intelligent et ne pense pas que ce soit ton problème.
À toi de voir si tu veux faire une thérapie. Je ne te forçais pas. Je défendais juste quelque chose qui a marché pour moi. En thérapie elle m’a jamais dit « C’est typique des HPI. » ou « Vous êtes trop intelligente c’est pour ça. » J’al bien aimé le fait qu’elle soit vraiment très chill, pas perchée ou dans les délires bizarres/ fausses excuses.
En plus c’est bête à dire mais tu n’as pas besoin d’être flatté et ni d’être rabaissé. Je crois que tu l’as vu dans mes messages ce n’est pas la posture que j’adopte. Te flatter reviendrait à dire que tu ne dois rien changer alors que tu sembles avoir besoin de changement. Te flatter reviendrait à manquer de sincérité. Je pense pas que ça t’aiderait. Te rabaisser non plus, au delà du fait que ça se fait pas lol. J’ai l’impression de me perdre et de confondre en excuses parce que j’ai sorti le mot qu’il fallait pas. Le truc c’est que je me serais pas sentie légitime de t’orienter sur un problème psy inscrit au DSM (manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux). Je pense juste que s’interdire l’aide de quelqu’un quand son job et ses études sont faites pour aider les autres dans un cadre pensé pour (pas le plus scientifique mais avec une certaine volonté d’avoir une approche statistique et la plus neutre/ reproductible) c’est dommage de rejeter cette option. Cette étiquette aurait pu en être une autre, interchangeable et/ou moins connotée.
C’est souvent compliqué d’orienter les gens vers des solutions qui peuvent diviser. J’ai parlé de ma propre expérience, de ce que j’aimais chez cette mamie gâteau, des raisons pour lesquelles je suis allée la voir. Je vais pas venir chez toi te taper juste parce que tu me dis que mon idée est merdique et que tu veux pas l’appliquer. Je t’insulterai pas non plus sur ce forum en message privé.
Mais je pense que ça serait bien qu’une personne au regard doux t’aide à voir autrement ce que tu prends pour des certitudes. Toi qui te te pense pas si intelligent, peut-être que tu serais surpris de l’aide qu’un regard extérieur pourrait t’apporter, et tu pourrais même en devenir addict et en profiter pour changer de regard. Les changements de trajectoire peuvent se faire de manière plus douce, pas besoin de se prendre des bifles (crises existentielles, voyages, rencontres marquantes, un sexe masculin en pleine face). Hahahahaha.
Et puis peut être qu’un peu de douceur te ferait baisser tes armes. Quand je lis ton récit je me dis que tu ne perds rien à essayer la méthode douce. Tu pourrais être surpris.
Une fois qu’on a guéri d’une blessure, c’est plus si important de savoir comment on a fait pour enclencher/accélérer le processus de guérison. Certains appliquent de la pisse bien odorante sur leur plaie d’autres appliquent de la crème après avoir un du désinfectant. Chacun fait selon ses croyances. On finit par oublier la douleur et les solutions utilisées, aussi sales/ tabous/ étranges ont-elles été. Il y a des voies qui ont l’air effrayantes/ étonnantes mais qu’importe si ça marche ! Mr Furf a quand même précisé quelque chose que j’ai oublié de préciser. Tu peux aller voir plusieurs psys. Tu n’es pas obligé d’aller voir une spécialiste des HPI. Mais si tu y vas physiquement, ton esprit doit rejoindre ton corps, tu dois laisser leur chance à chacun des thérapeutes que tu verras. Si tu les testes en mode défi, la personne qui perdra son temps et qui finira frustrée ça sera toi. Le perdant de l’histoire qui aura lâché son argent et qui n’aura pas eu son retour sur investissement va sera toi. Il ne faut pas trop précipiter les choses, essayer de les comparer, de se précipiter vers des résultats court termistes. Le changement peut prendre du temps. Il n’y a pas de promesse sur les résultats, les thérapies et relations sont difficiles à comparer entre elles. C’est dur aussi de mesurer les résultats car les plus faciles à mesurer resteront les actions que tu auras toi-même mis en place, les solutions que tu auras toi-même proposées, qui tiendront compte de tes propres besoins/ envies et contraintes. Si le/la psy ne prend pas le risque de te proposer ouvertement une solution c’est pour ne pas te rendre dépendant dans ta prise de décision, mais aussi pour que les options que tu empruntes soient pas influencées par quelqu’un d’autre que toi. Voir trop de psys peut te décourager et te confirmer un à priori qui semble déjà négatif. Ça doit être pour ça que je t’ai pas dit d’aller en voir plusieurs.
Et si tu te posais encore la question, ça n’a rien de ridicule de dire que tu cherches à avoir un avis extérieur, à aller mieux, à trouver une femme. Si tu ne fais pas ce travail avec une personne consentante imagine que tout le temps que tu laisses passer c’est du temps que tu perds pour trouver une personne et faire ta vie avec. On attire ce qui nous ressemble et on accepte les regards qui rejoignent celui qu’on se fait de soi. Si tu n’as pas croisé de femme stable émotionnellement c’est peut-être parce que tu t’y prenais pas de la bonne manière jusqu’à present. C’était peut être pas les bonnes personnes, ou alors c’était toi la personne avec la mauvaise mentalité. Je vais m’arrêter là. Je n’ai absolument pas de réponse aux questions posées. Ce n’est pas parce que j’ai suivi une thérapie que je suis thérapeute ou que je lis dans les pensées des autres.
On va pas rentrer dans le débat narcissique de savoir si tu es admis dans le club ou pas. Y a plein de gens qui le sont sans le dire, y compris sur ce forum. Mon idée n’était pas de te suggérer de passer un test de QI. Que tu le sois ou pas ne devrait pas changer l’approche thérapeutique.
Pour avoir essayé plusieurs psys et pour avoir fait beaucoup de résistance en thérapie, pour avoir défié avec beaucoup d’immaturité mes psys, et pour avoir cherché à les induire en erreur/ les semer, j’ai fini par comprendre ce qui provoquait chez moi de la résistance. Il a fallu qu’une psy grande gueule me dise qu’il suffisait pas de venir sur place, qu’elle me dise ses 4 vérités, limite qu’elle me secoue, pour que je dépose les armes et accepte de collaborer.
Ce que j’aime chez cette psy c’est qu’on dirait une mamie gâteau (bon elle a 50 ans, elle est peut-être un peu jeune pour être mamie). Ses réactions spontanées sont hilarantes, sincères et puis elle a une grande de patience et douceur.
Tu pourrais dire que tu pisses de travers, elle te regarderait avec le même sérieux et la même inquiétude que si tu venais de dire que tu avais des problèmes plus graves. Les gens bienveillants dans ce monde sont si rares. Un jour un psy de 70 ans m’a expliqué que payer ses séances c’était un moyen pour le patient de ne pas être redevable. C’est un moyen de se lâcher sans culpabilité, de prendre soin de son esprit comme certains le font avec leur corps. Tu ne pourras pas changer le passé et tu ne pourras pas changer de mentalité seul. Je suis intimement persuadée qu’on change toujours après une rencontre, un voyage. Le problème c’est que tu n’as pas l’assurance de tomber sur une personne qui saura t’écouter sans retourner le pouvoir que tu lui donnes contre toi. Se confier c’est comme donner les clés de sa maison, c’est comme donner le mode opératoire de sa machine intérieure, comment la démonter, la casser et la réparer.
Peu importe la cause de ce qui te tracasse, j’avais pas forcément d’idée en tête. Je ne pense pas que l’intelligence soit un problème en soi. Je ne pense pas que ce soit ton problème ni le mien. On apprend tous jusqu’à notre dernier souffle. Certains comprennent plus tôt comment le monde fonctionne et comment avancer dans leur vie vers une plus grande paix. D’autres ont besoin d’une rencontre, d’un voyage, d’une crise existentielles, d’un drame. Maintenant que tu as analysé ton problème tu ne trouves pas ça tentant de pousser la porte d’un cabinet pour creuser plus loin les racines de tes tracas ? Parfois, parler permet de mieux organiser nos propres pensées, ça permet aussi â force de se répéter, d’évacuer le besoin de répéter en boucle ce qui nous fait du mal. Je dis pas ça pour te prendre de haut mais parce que j’ai l’impression d’être passée par toutes ces étapes avant de devenir une personne plus raisonnable, plus à l’écoute et bienveillante vis-à-vis de moi-même.
Hahaha. Je vois que tu cites des noms d’association. Puisqu’on parle du vif du sujet. Je ne cherche pas à faire de toi un nouveau disciple. Il faut vraiment faire la différence entre l’avis des gens que tu as pu lire sur internet et le mien que je vais te donner. Les gens qui passent un test de QI, sont souvent des gens en recherche de réponse, qui ont besoin d’être rassurés. Si on met de côté leur intelligence, pour ceux qui sont testés positifs, ce sont des gens qui ont besoin d’être rassurés. Pour faire face à ce type de profil, des psys avec une approche rassurante ont décidé de se spécialiser dans ce type de profil. C’est vers cette offre que je t’ai suggéré de te tourner. C’est parce que le risque est plus faible d’avoir une personne qui va te prendre de haut, te juger, ou te sortir des vérités absolues et non vérifiées. Je sais que je supporte pas les gens qui avancent des trucs sans prendre de précautions de language, qui ne vont pas prendre de pincettes sur la vérité qu’ils avancent. Je pense que pour une première thérapie c’est bien d’être en face d’une personne qui facilite la projection. Pour ma part j’adore les femmes, j’adore les femmes âgées. Elles dégagent quelque chose que je trouve rassurant. J’ai déjà eu un psy de 30 ans. J’arrêtais pas de le défier et de lui faire la misère. Avant 20 ans j’étais pas la personne la plus mature. Je ne suis pas devenue plus mature mais j’arrive à voir quand je commence à m’engager dans un chemin qui s’apparente à de l’immaturité et à me ressaisir avant de faire/ dire des choses que je risque de regretter.
Je vais l’écrire noir sur blanc donc. Ton intelligence n’est pas le problème. L’intelligence n’est pas un problème. Par définition, l’intelligence c’est la faculté à s’adapter à son environnement et à développer des stratégies efficaces pour résoudre des problèmes qui se présentent à nous. Les gens qui disent que leur haut potentiel intellectuel sont juste des gens qui ont besoin d’attention. Je ne pense pas que ce soit ton cas. Ce sont des gens qui ont besoin de reconnais et qui ont tes probablement d’autres problèmes. Je ne te mettais pas dans cette catégorie. Mais en fait, comme chaque fois qu’on agite une étiquette y a une minorité chahutante et bruyante plus visible que la majorité souvent plus discrète et plus équilibrée. Donc l’idée c’est pas que tu ressortes du cabinet de la psy que je t’ai recommandée en brandissant un bout de papier, en criant sur tous les toits que tu le savais, que tu fasses reconnaître ton HPI comme un handicap par ton employeur. Non c’était pas mon idée de base.
Peu importe l’étiquette. J’aimerais juste te dire qu’en thérapie c’est toi et le/la thérapeute enfermés dans une pièce. Le regard des autres, les étiquettes n’est plus sensé avoir d’importance. Donc si tu veux pas être associé à cette image c’est compréhensible. Mais si ça marche ce serait dommage de te fermer une porte. Je ne t’aurais pas recommandé d’autre psy HPI rassure-toi. J’en connais d’autres de nom, mais je me suis contentée de la première et de la seule avec qui le contact marchait bien. J’aime beaucoup la manière dont elle m’explique comment je réagis, fonctionne, s’adapte à mes besoins de rationalisation, d’écoute et de réassurance.
Comme partout dans la vie, on attire les gens qui nous ressemblent et qui valident notre vision du monde, de nous-même. Pour le dire autrement, je suis convaincue qu’on subit ce qu’on accepte. Si tu n’es pas attiré par les délires narcissiques, y a pas de raison que tu deviennes pote avec des narcissiques, que tu les éloignes pas de toi ou qu’ils prennent pas d’eux même leur distance. Donc vraiment, je ne pense pas avoir dit que tu étais trop intelligent et ne pense pas que ce soit ton problème.
À toi de voir si tu veux faire une thérapie. Je ne te forçais pas. Je défendais juste quelque chose qui a marché pour moi. En thérapie elle m’a jamais dit « C’est typique des HPI. » ou « Vous êtes trop intelligente c’est pour ça. » J’al bien aimé le fait qu’elle soit vraiment très chill, pas perchée ou dans les délires bizarres/ fausses excuses.
En plus c’est bête à dire mais tu n’as pas besoin d’être flatté et ni d’être rabaissé. Je crois que tu l’as vu dans mes messages ce n’est pas la posture que j’adopte. Te flatter reviendrait à dire que tu ne dois rien changer alors que tu sembles avoir besoin de changement. Te flatter reviendrait à manquer de sincérité. Je pense pas que ça t’aiderait. Te rabaisser non plus, au delà du fait que ça se fait pas lol. J’ai l’impression de me perdre et de confondre en excuses parce que j’ai sorti le mot qu’il fallait pas. Le truc c’est que je me serais pas sentie légitime de t’orienter sur un problème psy inscrit au DSM (manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux). Je pense juste que s’interdire l’aide de quelqu’un quand son job et ses études sont faites pour aider les autres dans un cadre pensé pour (pas le plus scientifique mais avec une certaine volonté d’avoir une approche statistique et la plus neutre/ reproductible) c’est dommage de rejeter cette option. Cette étiquette aurait pu en être une autre, interchangeable et/ou moins connotée.
C’est souvent compliqué d’orienter les gens vers des solutions qui peuvent diviser. J’ai parlé de ma propre expérience, de ce que j’aimais chez cette mamie gâteau, des raisons pour lesquelles je suis allée la voir. Je vais pas venir chez toi te taper juste parce que tu me dis que mon idée est merdique et que tu veux pas l’appliquer. Je t’insulterai pas non plus sur ce forum en message privé.
Mais je pense que ça serait bien qu’une personne au regard doux t’aide à voir autrement ce que tu prends pour des certitudes. Toi qui te te pense pas si intelligent, peut-être que tu serais surpris de l’aide qu’un regard extérieur pourrait t’apporter, et tu pourrais même en devenir addict et en profiter pour changer de regard. Les changements de trajectoire peuvent se faire de manière plus douce, pas besoin de se prendre des bifles (crises existentielles, voyages, rencontres marquantes, un sexe masculin en pleine face). Hahahahaha.
Et puis peut être qu’un peu de douceur te ferait baisser tes armes. Quand je lis ton récit je me dis que tu ne perds rien à essayer la méthode douce. Tu pourrais être surpris.
Une fois qu’on a guéri d’une blessure, c’est plus si important de savoir comment on a fait pour enclencher/accélérer le processus de guérison. Certains appliquent de la pisse bien odorante sur leur plaie d’autres appliquent de la crème après avoir un du désinfectant. Chacun fait selon ses croyances. On finit par oublier la douleur et les solutions utilisées, aussi sales/ tabous/ étranges ont-elles été. Il y a des voies qui ont l’air effrayantes/ étonnantes mais qu’importe si ça marche ! Mr Furf a quand même précisé quelque chose que j’ai oublié de préciser. Tu peux aller voir plusieurs psys. Tu n’es pas obligé d’aller voir une spécialiste des HPI. Mais si tu y vas physiquement, ton esprit doit rejoindre ton corps, tu dois laisser leur chance à chacun des thérapeutes que tu verras. Si tu les testes en mode défi, la personne qui perdra son temps et qui finira frustrée ça sera toi. Le perdant de l’histoire qui aura lâché son argent et qui n’aura pas eu son retour sur investissement va sera toi. Il ne faut pas trop précipiter les choses, essayer de les comparer, de se précipiter vers des résultats court termistes. Le changement peut prendre du temps. Il n’y a pas de promesse sur les résultats, les thérapies et relations sont difficiles à comparer entre elles. C’est dur aussi de mesurer les résultats car les plus faciles à mesurer resteront les actions que tu auras toi-même mis en place, les solutions que tu auras toi-même proposées, qui tiendront compte de tes propres besoins/ envies et contraintes. Si le/la psy ne prend pas le risque de te proposer ouvertement une solution c’est pour ne pas te rendre dépendant dans ta prise de décision, mais aussi pour que les options que tu empruntes soient pas influencées par quelqu’un d’autre que toi. Voir trop de psys peut te décourager et te confirmer un à priori qui semble déjà négatif. Ça doit être pour ça que je t’ai pas dit d’aller en voir plusieurs.
Et si tu te posais encore la question, ça n’a rien de ridicule de dire que tu cherches à avoir un avis extérieur, à aller mieux, à trouver une femme. Si tu ne fais pas ce travail avec une personne consentante imagine que tout le temps que tu laisses passer c’est du temps que tu perds pour trouver une personne et faire ta vie avec. On attire ce qui nous ressemble et on accepte les regards qui rejoignent celui qu’on se fait de soi. Si tu n’as pas croisé de femme stable émotionnellement c’est peut-être parce que tu t’y prenais pas de la bonne manière jusqu’à present. C’était peut être pas les bonnes personnes, ou alors c’était toi la personne avec la mauvaise mentalité. Je vais m’arrêter là. Je n’ai absolument pas de réponse aux questions posées. Ce n’est pas parce que j’ai suivi une thérapie que je suis thérapeute ou que je lis dans les pensées des autres.