[L] Best of AFC !

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le 19.03.2007 par Sinsé

61 réponses / Dernière par Herbz le 27.05.2007, 19h49

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
Répondre
Magnus a écrit : M: ah non merci, je me suis tapé un grand coca au ciné.
E:...
M: allez, à demain!
Mais MDR !!

Desolé moi je n'ais pas fais de vrai crise d'afcisme donc je ne peux pas temoigner, mais j'ai un gars en contact msn ses pseudo sont assez comique.

Il y a quelque mois c'était :
"Désolé céline mais j'en peux plus il faut que je te le dise, je t'aime"

Le lendemain:
"Je suis qu'une sal merde" ou un truc du genre

Le lendemain :mrgreen: :
Merci "bidule" de m'avoir remonté le moral, je sais pas ce que je ferait sans toi.


Hier :
"je n'ai plus aucune estime de moi-meme"

Aujourd'hui :
"petétre que vous avez raison, jcroi que la nuit va porter bcp de conseil"

Je sais pas si il se rend compte qu'il se ridiculise publiquement, enfin comme c'est un afc il doit penser que faire pitier est une bonne chose.
Les expressions mouroirs dans les pseudos msn c'est souvent drôle oui.

M : je comprend pas pourquoi les filles sortent toujour avec des salaud (rire intérieur)
Mec : AHHHH!!!! t'as aussi remarqué!? Sérieux je comprend vraiment pas...
M et Pivot : wé.... ( :lol: )
Magnus a écrit :Une fois n'est pas coutume, je vais m'offrir le luxe de me ridiculiser
E: j'ai passé une soirée formidable...
M: oui, moi aussi.
E: tu veux monter boire un verre? :oops:
M: ah non merci, je me suis tapé un grand coca au ciné.
E:...
M: allez, à demain!
Pour moi c'est celle là la meilleure :mrgreen: MDR!

ça pourrait faire un bon neg tiens...:D

Je contribue:
Au cours préparatoire:
Moi:(sur un papier de malabar que je glisse à ma voisine) è se ke tu mem?
Oui, j'ai commencé très tôt... :mrgreen:
Aller ma petite contribution et puis comme on dit, le ridicule ne tue pas.
C'était à ma première année de fac. On est allé à la nuit du zapping. La fille me montre des tonnes de IOI même si elle n'est pas bavarde (lui aurait on coupé sa langue ou la réserve-t-elle pour autre chose ?). Les autres me donnent un coup de main et me disent de la ramener chez elle. Moi je la fait monter dans ma caisse et au lieu de l'embrasser je la ramène sans rien faire.
Je me demande comment j'ai pu rater ça. Mais quel blaireau !
Bon... je vais passer pour LE blaireau à raconter ça... mais bon ^^.

Cela se passe en 2004, au festival des bateaux à Brest, je tombe sur un stand tenu par les filles venues de la Réunion ; une des filles (B-), environ 16 ans, m'accoste.
E : excusez moi monsieur (monsieur 8) , alors que j'avais pas l'allure d'un monsieur ^^) ; vous avez déjà été à la Réunion ?
M : (complètement à l'ouest) euh... non, c'est à quelle heure ?
E : :shock: (crois que je déconne) :lol: (se rend comtpe que j'ai gaffé à mort).
M : :oops:
Le pire, cela reste que c'est ce jour là, bien qu'étant mauvais séducteur, je suis sorti (kissclose uniquement) avec 2 B- le même jour... à quelques heures d'écart près (j'ai toujours pas bien compris pk le monsieur qui existe pas là haut a été si gentil avec moi).
Dans le même genre que toi Ramzalelfe, un jour je fais un des nanas de mon taff

"Ouais xx n'est pas là, elle est aphone."

Et les deux gonzesses en choeur "C'est où Phone ?"

Et là tu te dis que certaines personnes ont de sérieux soucis :mrgreen:

______

Bon alors côté AFC, un des plus gros truc a été quand j'avais 16 ans, à une copine avec qui je trainais tout le temps :
L'entrainant à part
M : Karen, faut que j'te dise un truc...
E : Oui, quoi ?
M : Je t'aime...
E : du tac o tac Heuu, non. Désolée mais non.
En gros AFC que j'étais, j'ai mis un an à l'oublier, et je pleurais souvent en pensant à elle. Je l'ai revue il y a de ça 1 an. J'ai BEAUCOUP changé depuis mes 16 ans, je suis beaucoup plus beau et je m'habille beaucoup mieux qu'à cette époque ! Ca fait plaisir de voir le regret dans ses yeux ! Depuis je n'ai plus dit "je t'aime" à tout va.

Sinon, l'expérience AFCienne la plus marquante que j'ai eue, c'était il y a de ça 3 ans, j'avais 20 ans. J'étais depuis 2 ans avec une superbe hollandaise, dont je ne m'occupais plus vraiment mais à qui je tenais. Arriva ce qui devait arriver en bon DMW que j'étais devenu, elle décide de repartir aux pays bas...

Pour la première et dernière fois de ma vie (parce que plus jamais je ne pourrai m'abaisser à un tel acte d'oubli de soi et d'indignité), j'ai supplié. Comme une grosse merde, je me suis mis à genoux en pleurant et je l'ai implorée de ne pas me quitter. C'est quelque chose dont j'ai beaucoup de mal à parler tant je trouve ça humiliant avec le recul.

Jamais plus, jamais je ne me rabaisserais à ça, plutôt crever.

C'est une fille que j'ai eu beaucoup de mal à oublier, elle est ensuite revenue en france et on s'est remis ensemble. Je l'ai trompée X fois et j'ai fini par la quitter. Non sans une petite satisfaction de lui avoir fait gouter à la detresse que j'avais vécue. Ca peut paraitre sadique, mais c'était curatif.
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C'est long mais ca vaut le coup !!!
je crois qu'on a le grand vainqueur la :lol:


Merde, il est 3h13 du matin, et j'arrive pas à dormir. Je connais ce site depuis quelques temps, il m'aide à me dire que je ne suis pas seul à vivre des histoires ratées ou douloureuses. Bon dans mon cas il ne s'agit pas vraiment d'un râteau complet, mais au final, j'ai tout pris dans les dents quand mêmes. C'est quelque chose dont je ne suis toujours pas sorti, et je n'aime pas particulièrement parler de moi. Pardonnez-moi par avance si je décide de supprimer mon post.

Rapide présentation des protagonistes:

Moi: Star_Finger, le gentil garçon de base, je cherche des crosses à personnes, je m'embrouille pas dans des conflits puérils, je suis un mec réfléchis et ouvert, du moins j'essaye de l'être. Et comme tout les types bien de la terre, la vie ne me le rend pas franchement bien. Précisons que je suis un espèce d'abruti idéaliste. Physiquement j'avoue, je suis pas dans les bogoss de cette planète, j'ai le teint blanc, des chtares qui me tiennent compagnie depuis quelques temps maintenant, et qui doivent beaucoup m'apprécier, un gros pif (pas de rebondissements douteux, svp, même si bon, haha...) la peau sur les os, bref, voyez le genre. Depuis que je suis ado, je suis persuadé que c'est l'Amour qui me rendra heureux, logique, c'est quelque chose que je n'ai jamais eu. Les histoires d'un soir ne m'intéressent pas, pas plus que les pommées qui s'intéressent à moi. Le décor est planté.

G: la "responsable" du premier épisode.

M: un excellent ami à moi.

E: la "responsable" du second et dernier épisode en date.

H: un ami de E. amoureux d'elle, elle le sait, tout le monde le sait. E. ne veut pas le perdre, c'est un bon ami, mais sait qu'elle ne voudra jamais vivre quelque chose avec lui, sans pour autant lui faire clairement comprendre.

D: un autre excellent ami à moi.


I) Episode G

Année scolaire 2005-2006. Il y a encore quelques mois je pensais que c'était la pire année de toute ma vie. J'arrive dans un nouveau lycée, je connais ABSOLUMENT personne, mais qu'importe, m'intégrer, j'ai fais ça des tonnes de fois dans ma vie (2 écoles primaires, 3 collèges, 2 lycées, un déménagement dans le tas, autant vous dire que des amis d'enfance, j'en ai pas, mon ami de plus longue date je l'ai rencontré il y a environ 4 ans). Je fini par entrer dans un petit groupe de 5/6 personnes qui ne se connaissent pas trop, E. et H. en font partie, eux deux se connaissent depuis quelques années. Aucune fille de ma classe ne m'intéresse, je peine à en trouver une jolie, et pourtant, je sors de BEP, où il y avait 4 filles dans la classe...
Très vite je fais un peu connaissance avec G. Le courant passe bien on discute, on rigole, sans plus. Elle ne correspond absolument pas au schéma que je pourrai établir en notifiant les différentes filles qui m'ont plu physiquement, et pourtant, en toute objéctivité, c'est une fille incroyablement belle. Grande, brune, mince, peau tannée, origine Italienne, voix agréable, yeux magnifiques (je pèse mes mots) sourire ravageur, bref, la belle plante de base. Mais quand la belle plante se révèle être en plus profondémment gentille, là donne change. Ouais, on a tous connu la nana super bien roulée, mais incroyablement conne ou aussi sympathique qu'un rat qui a pas bouffé depuis 6 ans. Là, c'est pas la même chose. Très vite je m'aperçois que je me sens super bien quand je suis avec elle, je suis souriant, de bonne humeur, etc. Mais très vite ça va changer, je passe vite de cette étape au moment où je me sens simplement mal quand je suis pas près d'elle. Je sens bien qu'il y a quelque chose qui va pas et très vite je me rend à l'évidence. Je suis amoureux de G... Profondémment amoureux, amoureux comme j'ai jamais été. Même si, au final, avant elle, je n'avais été amoureux qu'une seule fois (qui, d'ailleurs, n'avait donné lieu à strictement rien).
Bref, les mois passent, si mes souvenirs sont bons, je suis tombé amoureux d'elle dans aux environs de Décembre 2005.
J'en parle très peu autour de moi, et puis au bout d'un moment je commence à tout raconter à M. que je connai uniquement sur msn, mais à qui je sais que je peux me confier, c'est quelqu'un de très compréhensif et d'ouvert. Au milieu de ça, j'en touche quelques mots à E. elle s'est montrée assez insistante pour que je lui en parle, après que j'ai été assez con pour lui réveler que quelqu'un dans la classe m'avait tapé dans l'oeil. Quelques mots uniquement, je lui demande d'essayer de se mettre au courant, savoir si G. a quelqu'un en ce moment ou pas. Elle me rendra se service, j'apprendrai que G. est encore amoureuse de son ex. J'ai jamais su si c'était vrai.
Le temps continu à passer, et malgré ce que je sais, et les contatcs que j'ai avec G. qui me font bien retenir que je ne sortirai jamais avec elle, je continu à l'aimer, et à souffrir. Ca me mange, mais je suis résolu à m'en sortir seul. Je continu à tout raconter à M. mais très rarement à E. A ce moment là, chaque jour est une bénédiction, je la vois, je lui parle, des fois, je suis heureux de pouvoir la regarder, tout simplement. On continu à bien rigoler ensemble, elle me file même des photos d'elle, de son téléphone portable. Ces mêmes photos que je regarde en chialant dans mon pieu la nuit, parce que j'arrive pas à dormir. Je suis obligé d'attendre d'être terriblement fatigué pour m'endormir. Fort heureusement, je rêve rarement d'elle. Même si je me souviens bien avoir regretté de m'être reveillé la nuit ou j'ai rêvé que je la serrai dans mes bras.
A côté de tout ça, je suis insupportable avec toute ma famille. Je refuse de dire ce que j'ai, et pourtant même un aveugle pourrait deviner que je vais mal. Le soir à table je ne dis rien, j'envoi chier tout le monde à la moindre contrarieté, et je refuse obstinémment de leur expliquer pourquoi je suis dans cet état là. Je leur fais juste savoir que c'est en grande partie parce que je suis lâche. Ouais, j'ai jamais pu dire à G. que je l'aimai. J'ai essayé une fois, on avait convenu d'un rendez-vous en dehors du lycée, après les cours. Je me rappelle, c'était un mercredi. Ce jour là, elle n'est pas venue au lycée. J'ai été impatient, dès la première heure de cours, près à avoir un haut-le-coeur quand elle taperait à la porte pour entrer dans la salle de cours, mais rien. Le soir même je l'ai appelée pour lui dire que ce n'était peut-être pas une si bonne idée que ça qu'on se voit en dehors du lycée.
Le mois de Mai arrive, le mois de mon anniversaire. J'attend qu'une chose, que ce jour arrive pour voir si elle va y penser. Le matin du 26, je me lève, j'allume msn, elle est connectée avec en message perso un beau "Joyeux anniversaire Star Fingah!!' Je lui parle un peu, elle met sa webcam, je suis aux anges, j'ai encore la capture d'écran que j'ai fait ce jour là, la seule photo d'elle qui me reste, les autres ayant été effacée dans mes rares instants de courage et de lucidité.
Paradoxalement, c'est à cette même date que j'ai commencé à arrêter de l'aimer. Le jour même au soir je vais à l'Epita, et là c'est le déclic. Je rencontre pour la première fois M. et je suis entouré de pote au milieu d'un univers de geek / otaku que j'aime. Que rêver de mieux? La nuit se passe merveilleusement bien, et clou de la soirée, je m'aperçois que je recommence à regarder les filles, à les trouver belle, je sors du trou, mais c'est pas encore ça.
La fin des cours approche, et je l'ai mal. Je me demande comment vont se passer les 2 mois de vacances sans G. Depuis que je suis amoureux d'elle, les vacances sont une pure torture. Je passe mon temps devant l'ordi, à attendre d'être mort de fatigue pour pouvoir m'endormir sans trop de mal. Mais depuis un moment je me suis pris en main et j'ai arrêté de parler avec G. Ca ne me fait pas du bien, mais je sens qu'elle a compris le message.
Début juin, j'ai une discussion un soir avec E. c'est une simple amie, elle est casée depuis un moment, et je veux pas d'histoire avec H. en sortant avec elle. C'est un truc que j'ai vite accepté. De toutes façons c'est une jolie fille, sans plus. Sur beaucoup de points psychologiques, elle ne me convient clairement pas. Je lui parle de temps en temps sur msn, elle est rarement connectée. Je prend le rôle de confident, elle me parle souvent des ennuis avec son copain, dont elle est amoureuse. J'essaye de l'aider du mieux que je peux en ne l'ennuyant pas trop avec mes propres histoires. Un soir, je l'ai au téléphone, elle se sent pas bien pour une petite broutille avec son copain, je parviens à la renvoyer chez lui, tout rentre dans l'ordre.
Quand j'y repense. Qu'est-ce que vous croyez, je suis foutu comme tout le monde. Imaginez vous seul, mal, en train de crever parce que vous aimez une fille qui s'en fout de vous, et qui voudrait à peine de vous comme ami, qui n'aurait aucun mal à se passer de vous. Qu'est-ce que c'est la première phrase qui vous vient à l'esprit quand une autre vous appelle au bord des larmes parce que son copain a mal réagis ou qu'il y a eu un accrochage qui te paraît insignifiant? T'as envie de lui dire d'arrêter de se plaindre, et de profiter de son putain de bonheur, parce que elle, elle l'a, et toi tu te sens pourrir de l'intérieur parce que tu l'as pas. Mais je suis Star_Finger, le gentil garçon, alors j'ai fais de mon mieux pour l'aider.
Je me rappelle qu'un jour E. m'a confié qu'elle trouvait que j'étais le plus beau garçon de la classe. L'expression exacte pour coller au niveau de la classe serait "le moins moche" au final.
On était assez proche elle et moi, quand il y avait des soirées où son copain n'était pas là, c'est sur mes genoux qu'elle était. Je la prenai souvent dans mes bras, et réciproquement. On rigolait bien ensemble. On se prenait pas la tête. Ca me faisait du bien de reçevoir un peu de tendresse et d'attention à un moment où je me sentais réellement mal par manque d'Amour. Mais je n'avais pas d'arrière pensée. L'instant après l'avoir prise dans mes bras, je repensai à G. malgré moi. Parfois je me disais que la seule manière de souffrir plus que dans l'état actuel des choses, c'était de tomber amoureux de E. gérer son copain et H. serait proprement impossible. Je pensais pas si bien dire.
Un soir je discute avec elle sur msn, je lui dis que je vais assez bien, je commence à m'intéresser à d'autres filles, même si j'ai encore G. dans la tête. Elle insiste pour savoir à qui je m'intéresserais, elle dit qu'elle pourrait m'aider comme elle l'a fait pour G. Et là je commet la boulette. Par une maladresse, je lui fais comprendre que, en gros, elle n'a pas servi à grand chose, que c'est M. qui a abattu le plus gros travails. Lourde erreur, elle se braque, j'essaye comme je peux de me corriger pour finalement m'énérver, merde, j'ai la sensation de louper la femme de ma vie, et on ne me pardonne pas une seule erreur quand il s'agit de m'exprimer?! Elle finit par partir, il se fait tard, le discussion s'est sacrément eternisée. Je sais que j'ai merdé, la seule sphère que je n'ai pas abîmé à cause de mon état, c'est celle de mes amis, et je m'en veux d'avoir merdé.
Le lendemain, ou quelques jours plus tard, je sais plus exactement, c'est le dernier jour de cours. Pour moi, c'est rien de plus que le dernier jour ou je pourrai voir G. avant les épreuves du BAC de Français. Ce jour-là je suis seul avec E. à l'heure du déjeuner. Je vois qu'elle voit pas bien, j'essaye de savoir pourquoi, pensant que c'est de ma faute, et là je la vois commencer à pleurer, avec retenue, mais des larmes coulent, et ça me prend à la gorge. Je sens mes yeux s'humidifer, mais je me retiens. On sort du réféctoire et dis vouloir aller s'acheter des cigarettes. Problèmes, elle n'a que sa CB pour elle et ne tient pas à claquer 20€ dans des clopes. On se retrouve à perpette pour trouver un distributeur, on sera forcémment en retard pour les cours de l'après-midi. On s'assoit sur un banc. Et là elle me demande comment je réagirais si elle me demandait si elle pouvait venir passer quelques jours chez moi, parce qu'en ce moment rien ne va pour elle. Au début, j'ai pas percuté je pensais qu'elle déconnait. Alors j'ai dis que y'avait pas de soucis, même si c'est une idée que je cautionne pas puisque sa famille etc. vont se faire du soucis. Mais elle est de plus en plus sérieuse, elle parle de ce qu'on fera pour s'occuper, dit qu'il faut qu'elle passe chez elle prendre des fringues etc. Je réalise pas. Jusqu'au soir tombé j'aurai eu la certitude qu'elle me faisait une blague et qu'elle allait rentrer chez elle par le dernier bus. Mais elle rigolait pas. On passe chez elle prendre des vêtements, on se retrouve dans le bus, direction chez moi. Je ne serais pas au lycée pour le dernier jour, je voulais revoir G. une dernière fois avant longtemps. Tant pis. Un ami m'appelle, me demande où je suis, je lui lâche un mensonge.
E. passera 3 jours chez moi. Evidemment, au départ je me suis demandé s'il n'y avait pas anguille sous roche, si elle n'allait pas tenter quelque chose, une approche. Non, on se met pas dans des états comme ceux dans lesquels je l'ai vue, pour un garçon qu'on tromperait parce que ça va pas fort dans le couple. J'ai fais tout les efforts du monde pour ne pas la confronter à ma famille. Bien sur ils m'ont demandé pourquoi elle était là "C'est ta copine?" Non elle est juste là parce qu'elle a des soucis, ou une autre excuse bien vague dans le genre. Je me suis demerdé pour lui éviter tout repas avec mes parents, les questions allaient forcémment lui tomber sur la gueule et je ne voulais pas lui imposer ça. Je lui ai même payé le restau! Bon, du Chinois à emporter (c'est moins cher) c'est pas la grande classe, mais quand même. ;p
Je lui demande si elle veut que je lui sorte un matelas pour dormir, elle me répond que ça ne la dérange pas de dormir dans le même lit que moi. Hm ok, ça me dérange plus moi, j'vais avoir bien honte quand elle verra mes cannes, et je dormira pas torse nu (j'ai horreur de ça) parce que j'ai pas envie qu'elle m'appelle le tas d'os pour le restant de mes jours. Je lui refile un calebute à mon frère pour dormir, et je lui fais choisir un de mes t-shirt. Elle prend celui avec la nana aux seins énormes avec les ski à la main...
Chaque soir, elle allume son portable pour voir si son copain s'inquiète ou sa famille. Au départ rien à signaler.
Le week end passe, on s'occupe, on va au parc, on bronze dehors, elle me lit des Tom-Tom et Nana. Précisons que cette période correspons au début de la coupe du Monde 2006, et je suis un accroc au foot, et plus particulièrement des grandes compétitions de ce type. Premier match, Allemagne - Equateur, j'ai regardé la moitié, et sans le son. Sacrifice notable, merde! xD
Arrive le lundi soir, elle allume son téléphone, miracle, son copain lui a envoyé LE message de réconciliation, je la vois rayonnante, et souriante. Merde pour l'occasion j'aurai presque été jaloux. Mais qu'importe, à ce moment là, j'ai définitivement G. dans la tête, et je pense pas en être encore sorti. Et c'est le cas.
Les épreuves arrivent, je redoute le jour de l'écrit, je sais que je verrai G. ce jour-là, elle arrive avec 2 de ses copines. Elles viennent me dire bonjour, mais G. reste en arrière. Ca m'a fait de la peine sur le moment, mais je suis bien conscient que c'est la seule manière pour que je m'en sorte, la laisser tranquile, arrêter d'aller vers elle.

II) L'Eté.

Début juillet, je vis mes vacances comme les autres. Une nuit je me fous dans mon lit, mort de fatigue et le téléphone sonne. C'est E. elle pleure, son copain vient de la plaquer, et par texto, il est injoignable. Merde, qu'est-ce que je fais. Je suis crevé, et je me sens sacrément con en repensant aux moments ou je lui disais que ça allait bien qu'il n'y avait pas de quoi se faire du soucis. Je gère du mieux que je peux, je sais même plus combien de temps on est resté au téléphone.
Le lendemain matin, je la vois sur msn. Je lui demande comment elle va, mal évidemment, j'essaye de la réconforter comme je peux. A un moment elle parle de prendre des médocs pour se tuer, je fais pas attention à ça, je la pense pas sérieuse. Et puis elle dit qu'elle revient. 1 minute. 2 minutes, je commence à paniquer. Enfin elle revient, elle s'est tapée la tête contre le radiateur. Je sens que je flippe, réellement. Elle part à nouveau de msn, avant de partir, elle dit que je pourrai toujours prévenir les pompiers. La conne, j'ai même pas son adresse! Je laisse couler 5 minutes en me bouffant les doigts. Puis je l'appelle. A ce moment là en paralèlle, je jouais sur le net, à WoW, je plante une partie de 5 personnes en plein milieu d'une instance, mais qu'importe. Je suis soulagé, j'arrive à l'avoir au téléphone, et je la lâche pas. Son père arrive chez elle dans 45 minutes. Je vais faire le meuble pendant 45 minutes, n'osant même pas imaginer ce qui se passerait si je raccrochai. Finalement tout rentre dans l'ordre, son père est chez elle, je suis rassuré, enfin. Les mecs sur WoW m'ont attendu... 45 minutes!
Les vacances s'écoulent, un soir j'organise une soirée pour changer les idée à E. j'invite quelques amis, même des mecs que j'ai pas vu depuis près d'un an. La soirée se passe bien. Un moment, E. s'eclipse hors de chez moi avec un des mecs que j'ai invité, alors que je l'avais pas vu depuis près d'un an. On sort avec les autres mecs, et on cherche E. je me sens con, j'aurai du faire plus gaffe. Je veux pas qu'elle fasse de connerie. Finalement on ne les retrouvent pas, on est totalment bourrés à jouer à Counter-Strike dans la rue, on sait même plus par on est déjà passés ou pas. Bref, on rentre à la maison, E. et le gars rentreront quelques minutes plus tard. Il ne s'est rien passé. La soirée se termine. E. monte se coucher. Le temps de raccompagner quelques invités et de fermer la porte derrière eux, E. et H. sont montés se coucher, à mon insu. E. est dans mon lit, string-soutien-gorge, et H. est avec elle. Rien à foutre, je me couche tout habillé, D. nous rejoint même, on dort à 4 dans le même plumard. Alors évidemment, je suis humain, je me suis demandé si je devais tenter quelque chose ou pas. Mais G. est encore dans ma tête, et l'attirance physique n'y est vraiment pas plus que ça. Je tente rien, et je ne le regrette pas.

Les vacances se passent sans plus d'histoires. Fin Août je pars à Marrakech avec ma famille. Et c'est là que s'est fait le déclic. Je suis avec ma mère, ma soeur et son copain. Au début, à chaque fois que je voyais ma soeur faire quelque chose avec son copain, je m'imaginais le vivre avec G. et, progressivement, elle est sortie de ma tête, et j'ai commencé à penser à vivre ces choses avec d'autres filles. Pas beaucoup de filles, mais une ou deux. Mais certainement pas E. à aucun moment. Je ne me voyais pas avec elle, c'est tout. Même si son copain n'était plus là.
A la rentrée, c'est définitif, je ne suis plus amoureux de G.! Je me sens bien, enfin après près de 8 mois passés à me sentir mal chaque minute qui passait, je me sens enfin bien. Putain l'oasis au milieu du désert. Marrakech m'a décidemment fait beaucoup de bien, même si j'ai pas beaucoup bronzé. xD
A ma rentrée je revois G. elle me vanne sur mon bronzage, me demande si je suis sur de bien être parti au Maroc. Je rigole avec elle, mais je sens bien que je ne l'aime plus. Et ça me fait un bien fous, ne serait-ce que de ne plus souffrir.


III) Episode E.

E. me repproche de ne pas avoir écrit "bisous" à la fin de la carte que je lui ai envoyé du Maroc. Marrant. Je n'y fais pas gaffe, c'est une fille qui n'a jamais manqué de tendresse envers moi.
Mais les semaines passent et au bout d'un moment, je sens que quelque chose à changé. Elle est presque trop avenant, ça crève les yeux. Je fais semblant de rien comprendre de rien voir. Mais quand elle me dit qu'elle aime quand je la prend dans mes bras, je peux plus fuir. Malgré ça j'hésite pas à faire le mec pas interessé. Je ne veux pas me lancer la dedans. Je ne veux pas lui faire de mal à elle et lui collant un NON en pleine gueule alors qu'elle sort de quelque chose de difficile avec son ex copain, dont elle n'a toujours pas eu la moindre explication. Et je ne veux pas avoir d'histoire avec H. en sortant avec la fille qu'il aime. Même si au final, il est idiot de la suivre aveuglement comme ça. Ce n'est pas elle qui décidera de couper les ponts entre eux pour qu'il arrête de l'aimer. Mais je ne veux pas sortir avec une fille dont un ami, même si je ne le considère pas comme l'un de mes plus proches amis, est amoureux. Je refuse de faire du mal aux autres, et au final, c'est moi qui vais bouffer du verre pilé.
Un jour au lycée en chahutant avec E., je casse une de ses attaches de boucles d'oreilles. Bon prince, je lui dis que je lui en repaierai. Le Vendredi suivant, c'est parti, direction le centre commercial près de chez moi, avec un petit arrêt chez moi. Là, séquence câlin sur mon lit. Je commence à me sentir attiré plus qu'avant par elle, c'est mauvais, très mauvais. Quelques heures plus tard, je lui ai repayé des boucles d'oreilles. Elle a l'air contente. On attend le bus pour repartir vers une soirée chez H qui a lieu ce soir. Re séquence câlin à l'arrêt de bus. Elle me chante une chanson, dont je tairais le nom. Mais ça me touche.
Le soir même, alcool, etc. H. part se coucher vers 3h, en gros la soirée ne fait que commencer, mais tout le monde s'eclipse. Je me retrouve avec E. dans une salle plongée dans le noir où un ami somnole, mais je suis seul avec elle. Je sais même plus exactement comment on s'est embrassé. Mais ça s'est fait, et ça a continué tout le reste de la soirée. Je me sentais bien. Je ne pensais pas à la suite. Elle m'a embrassé, et pour une fois dans ma pute de vie, je me sens, enfin, un peu aimé. Le lendemain soir, rebelotte, soirée chez moi avec des amis. Je monte me coucher étrangement tôt, avec E. Mais il ça n'ira pas plus loin que des gros gros câlins. H vient dormir dans ma chambre sur un matelas à côté de mon lit. De toutes façons j'étais incapable de dégraffer le soutien-gorge d'E.
Seconde soirée réussite, je suis heureux.
Mais cette belle période ne dure pas.Très vite H. devient un réel soucis au lycée. L'histoire se passé bien pendant une semaine, peut-être deux, mais je fini par me rendre compte qu'E. n'est plus vraiment avec moi quand je suis avec elle. Je décide de tenter une expérience, ne pas l'inviter à ce qu'on se voit pour voir quand est-ce qu'elle va se décider à faire le premier pas. Ce premier pas n'arrivera jamais. Un soir sur le net je lui explique que je ne comprend pas ce qui se passe. Elle me dit de l'appeler. Je l'appelle, et là elle me fait comprendre que ni plus ni moins elle pense encore trop à son ex. Ah, le con, je me suis bien fait avoir. Je raccroche froidement. Elle m'envoie un sms pour s'excuse, me dire qu'elle n'a jamais voulu me faire de mal. Je lui dis d'aller se faire foutre, elle s'est bien assez payé ma tête comme ça. Et là, mes peurs ressurgissent. Et si je tombais amoureux d'elle? Et si je recommencais à souffrir, exactement comme l'an dernier, à aimer une fille qui ne veut pas de moi. Ni une ni deux, j'attrape mon téléphone, j'efface sans etat d'âme photos et sms. Tous, sans exceptions. Je ne veux pas cultiver cette peine comme j'ai pu le faire l'an passé, à regarder des photos ou relire des messages en pleurant dans mon lit, seul. A ce jour, je regrette, j'aurai aimé garder le sms qu'elle m'avait envoyé, ou elle me disait qu'elle pensais simplement à moi, et qu'elle voulait que je le sache, juste celui là, si je n'avais qu'à en sauver qu'un seul. L'hisoire aurait dû s'arrêter là. Je me disais que son ex copain avait refait surface et qu'elle était retournée avec lui. Il me restait une bonne année scolaire à passer près d'une personne qui s'était royalement payé ma tête, et c'en était fini. Je ne voulai plus jamais la revoir.
Mais très vite je me suis rendu compte, en faisant jurer une amie, que je m'étais planté, elle n'était pas retourné avec son ex, il était toujours aussi silencieux. Pas de nouvelles. Et en fait c'était bien ça le problème. Elle ne s'est pas remise de cette histoire, et encore aujourd'hui.

Je vais abréger la suite, parce qu'elle est encore trop personelle, à ma goût. Ce sont des choses qui me touchent profondémment. J'aime cette fille, comme j'ai rarement aimé, et parfois je voudrai ne plus jamais aimer comme ça, parce que ça me ronge. Je me suis remis plusieurs fois avec E. en éspérant enfin pouvoir construire quelque chose. Mais rien n'y fait. Je me sens totalment idiot, de lui avoir dit que je ne pouvais pas être ami avec une fille que j'aime, ou que je pourrai aimer. Je me sens idiot de m'être debarassé de tout ce qui pouvait me rappeler E. par pure peur de revivre ce que j'ai vécu l'an passé. Aujourd'hui je pense avoir perdu la fille que j'aime, et une excellente amie. Quoi qu'elle en dise, je ne pense pas qu'elle se soit remise de la séparation d'avec son ex. Je ne peux pas lui en vouloir. Elle souffre, et je sais ce que c'est, alors je ne peux pas lui reprocher de faire du mal aux autres parce qu'elle est aveugle, tout aussi aveugle que moi. Elle a beaucoup changé. Ce typé l'a ruinée, comme elle m'a ruiné moi. Je vois un psychologue, j'ai pris des anti anxiolitique et des anti dépresseurs au moment ou je ne supportai plus de la voir en cours, dans la classe, entendre sa voix, son rire. Récemment, je pensais aller mieux, mais au final, j'ai oublié le principe des 2 étapes. Dans un premier temps, il faut accepter que l'on ne vivra plus rien avec la personne qu'on aime, et c'est seulement après, que l'on peut arrêter d'aimer cette personne. Le fait d'avoir enfin franchi une étape devrait me réjouir. Mais au final ce qui me mine c'est cette idée de souffrir encore pendant des mois parce que je l'aime. J'ai un ami qui s'est remis plus vite d'une relation de 2 an et demi que moi, alors que mon histoire n'a duré que quelques semaines, malgré les nombreuses fois où l'on s'est remis ensemble, E. et moi. Ca fait 1 ans et demi que je suis dans le désert au final. J'attend le prochain Marrakech avec impatience. Et parfois je ne sais plus quoi faire pour m'en sortir.


Voilà, j'ai fini. il est 5h06, j'ai pratiquement mis 2 heures pour écrire tout ça... Ben, enjoy! ^^

Putain je me rend compte combien mon texte est long. Heu ben, bon courage!


source rateaux.com
ironik a écrit :Je suis sorti avec une 7 a la fac...En bon AFC on est allé au ciné et j ai voulu l'inviter... Elle a refusé et elle m a sorti:
Désolée ironik ça va pas le faire, tu es trop gentil, je veux pas te faire de mal
Avec le recul je me dis qu elle avait tout compris et qu elle etait vraiment cool!
Ton post devrais etre en post-it, justement.
C'est vraiment un signe de maturite et d'evolution important.
Le score de cet utilisateur est négatif ce qui veut dire que ses messages sont globalement jugés problématiques par les autres utilisateurs.
rhaaaaa putain le romaaaaaann que tu nous cite chuck!

C'est le Best celui là! On dirais un condencé de l'AFC ultra-parfais!

il est fort ce mec! :D
looool quand il décrit sa partie de WOW :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

aahhh je vais me pisser dessus, arrête, arrête!

Putain y'a de quoi faire du fluff pendant des mois avec cette histoire, bel exemple de l'homme perdu. Hop favoris...

ah ouai celui là:
Il y a quelque mois c'était :
"Désolé céline mais j'en peux plus il faut que je te le dise, je t'aime"

Le lendemain:
"Je suis qu'une sal merde"
aaaaaahhhhhh putain j'ai pleuré 20 minutes en la racontant celle là, ils sont cons sérieux ces AFC, mais qu'est-ce que c'est bon, on devrais mettre ça dans les carambars. :mrgreen: :P :D
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