[D] Be Buddha : Discussion autour de l'ego

Note : 69

le 18.08.2007 par Mister P

35 réponses / Dernière par Tomby le 24.08.2011, 22h47

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Hello !

Dans le coin des players (que je ne suis pas encore :oops: ) se tient une discussion autour du thème des BA et de l'égoïsme. Tout ce qu'ils disent m'a interpellé car il y a encore peu je m'intéressais à Krishnamurti ou Eckhart Tolle. Bref je pense qu'il serait intéressant d'en discuter ici.

IceCold dit que la désidentification de l'ego est le credo de tous les maîtres spirituels
Quand je parle de passer outre l'ego, je paraphrase Buddha et tous les maîtres spirituels, de Jésus à Meister Eckhart. C'est justement parce que nous nous identifions à nos pensées que nous sommes pris au piège, et que nous souffrons. On se sent séparés de tout, et on réagit à ses peurs.
L'égoïsme est une manifestation de la peur de "se perdre", que notre vie risque de ne pas coller au film qu'on en fait.
My 2 cents (notamment à partir de l'ennéagramme)

Je vois l'ego comme un programme qui s'exécute compulsivement afin d'éviter un sentiment de rejet. Ce programme s'étant cristallisé autour d'un trauma infantil. Par exemple, si une mère (une MILF :mrgreen: ) fait sentir à son fils qu'il n'a pas son approbation parce qu'elle juge que :

1) Il échoue dans ce qu'il entreprend
2) Il est trop faible
3) Il ne fait pas les choses "comme il faut"
[...]

Bon voilà pour les causes supposées.

Pour moi, le travail de DP doit permettre essentiellement de se désidentifier de ces stratégies compulsives.

Pour cela, on doit principalement s'attacher à traquer les moindres manifestions des stratégies égotiques. Mettre en place un série de questions comme "pourquoi je fais ça ?", "pourquoi je le juge comme ça ?" [...] et y répondre sincèrement.

Alors oui ça fait mal si on est honnête...
La douleur est la vérité, l'unique vérité
D'ailleurs le passage de Figth Club où Tyler Durden prononce cette phrase mythique est assez emblématique de la démarche. Edward Norton essaye de se réfugier dans des mondes rassurants (et Brad Pitt le gifle) : on peut y voir une analogie avec les stratégies compulsives d'évitement. Encore plus fort (je viens juste d'y penser !), car chacun sait que Brad Pitt et Edward Norton ne font qu'un, c'est le narrateur lui-même qui se gifle, qui s'efforce d'être lucide et de sortir de ses processus égotiques

Voilà donc ma vision du DP. Et la PNL, hypnose and so on sont des outils pour se donner des baffes. Car comme l'a souligné je ne sais plus qui, la PNL ne permet pas nécessairement de sortir de l'ego. Avec la technique du swish par exemple, on remplace peut-être un sentiment paralysant par un sentiment plus agréable, mais la compulsion est toujours là. L'objectif ultime est de sortir de la compulsion, d'être libre en ayant le choix (règle de la cybernétique ?)

Petite ouverture philo

Je suis tombé sur le cul en voyant tout le sens qu'on peut tirer de la distinction entre ENFANT et ADULTE

Margot Fonteyn, une danseuse extrêmement grâcieuse, a dit :
La chose importante que j'ai apprise avec le temps est la différence entre prendre son travail au sérieux et se prendre au sérieux. La première est impérative et la seconde est désastreuse.
:shock: C'est Nietzsche qui disait :
Maturité de l’homme : retrouver le sérieux qu’il mettait au jeu, étant enfant
D'où la distinction :

Homme intégré : Il est adulte car il sait être sérieux comme un enfant dans le jeu.
Homme peu intégré : Il est puéril car il se prend au sérieux comme les adultes.

Putain mais en fait ça donne trop d'idées d'écrire ! Je vais peut-être dire de la merde (une de plus :?: ) mais "se prendre au sérieux" ne décrit-il pas élégamment l'ego ? Ce programme qui se ment compulsivement et prend ses mensonges au sérieux ?

Appel aux Jedis de l'esprit

Je serais ravi que vous me critiquiez (constructivement bien sûr).

Plus précisément je me demande maintenant :

1) Quand on s'est "désidentifié" de son ego, on est dans "l'essence" ? En fait je me méfie (compulsivement !) des positions essentialistes...

2) Pourquoi la prétendue essence serait vertueuse (au sens moral du terme) ?

3) J'ai d'autres choses à dire mais j'attends un peu. Je crois qu'il y a matière à discussion (c'est fait pour ça, hein)

Mister P
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif par Cyd07
  • [+1] Intéressant par Mydano
  • [+1] Intéressant par Taurus
  • [+1] Constructif par run black
  • [+2] par chico
  • [+1] Intéressant par Simba
  • [+1] Pertinent par Sanqually
Intéressant. :D

Alors, pour faire simple, l'égo, c'est notre vécu, c'est "l'histoire" qu'on a, l'ensemble des actions dont on peut être fier, et qui nous donnent un certain profil. C'est aussi ce profil qui nous a garanti l'acceptance, voir l'amour ou le respect des autres par le passé. Alors on développe des processus inconscients pour garder ce "profil", sain et sauf.

1) Quand on "désidentifié"? Je ne sais pas vraiment ce que tu veux dire par désidentifier, mais quand tu atténues l'égo au strict minimum et que tu le remplaces par l'estime de toi, ça te permet :
- De te sentior bien dans ta peau.
- De faire ce que tu aimes vraiment
- De voir clairement les choses: tu apprends deux fois plus vite parce-que ton identité n'est pas en jeu. Par exemple pour un player, ton identité ne dépend pas de l'acceptation ou du rejet d'une fille parce-qu'elle a desz yeux bleus, un 90c et une minijupe.
- Tu rentres dans la matrice.= l'essence? :mrgreen:

2)Cet état de liberté est assez vertueux au sens moral du terme parce-que c'est très souvent l'égo qui pousse à faire du mal aux autres. On souffre alors on se console en observant la souffrance des autres, ou on sesent supérieur en rabaissant. L'essentiel malgré tout est d'avoir des principes moraux solides, respecter les autres et en attendre autant en retour. La seule différence est dans le fait qu'une nonne(qui a des principes moraux donc) avec un égo surdimensionné peut faire plus de mal que toi. :mrgreen:

En espérant que ça aide.

PS: je ne suis pas un Jedi de l'esprit
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Pertinent par run black
  • [+2] 100% d'accord par Blazy
L'ego, c'est la perception mentale que l'on a de sa propre personne. C'est ce que vous pensez être.
Mais vous n'êtes pas ce que vous pensez être, vous êtes seulement ce que vous êtes.


Etant du domaine du mental, l'ego n'appartient pas au présent, il est conditionné par notre interprétation du passé et notre projection dans le futur. Il est aussi soumis à la représentation que les autres ont de nous, pour peu que l'on aie un self-esteem défaillant (self-esteem basé sur l'estime que les autres ont de nous).

Ainsi, parfois, vous vous sentez comme le dernier des nuls parce que vous avez foiré tout vos pick-ups de la semaine précédente. Vous repassez en boucle vos échecs, cherchez à les justifier, etc...
D'autres fois, vous vous mettez une telle pression sur les épaules en vous focalisant sur le résultat du pick-up que vous n'osez même pas aborder.

Votre ego n'aime pas l'échec. Il se complait à vous faire revivre les souffrances des échecs passés et projeter ces mauvaises vibrations pour empêcher les échecs du futur.
Votre ego s'enorgueillit aussi très vite de vos succès. Il se complait à faire revivre les plus beaux moments de votre vie et projeter ce "boost" dans le futur, vous réclamant de plus beaux succès encore, et vous mettant la pression.
Ces deux schémas vous coupe du moment présent, et vous plonge dans l'immobilisme.


Mais, je le répète, vous n'êtes pas votre ego. Vous n'êtes pas ce que vous pensez être. Vous êtes simplement ce que vous êtes. Le passé n'a plus d'importance, il est passé. Et le futur n'est pas encore arrivé, vous n'avez pas à le craindre.

Pour se séparer de son ego, il faut vivre dans le présent. Et comment vivre dans le présent ?
Tout d'abord, en observant son ego. En remarquant que parfois, vous prenez la fuite dans votre mental et rejouez vos vieux disques en rêvant d'un meilleur lendemain.
Dès lors que vous aurez remarqué que vous prenez la fuite dans votre mental et vivez de votre ego, vous serez alors à nouveau conscient, à nouveau présent.


A ce moment là, vous pouvez à nouveau vous concentrer sur ce que vous faîtes, vivre dans votre corps et non dans votre tête. C'est ça l'essence. C'est être physiquement présent pour vivre sa vie pleinement.

Et effectivement, c'est beaucoup plus vertueux pour nous. Déjà dans le sens où l'on peut avoir un épanouissement beaucoup plus profond une fois détaché de son ego, mais aussi dans le sens où vivre au présent nous pousse à l'accepter, à ne pas y résister et ne pas se replonger dans le mental. On ne cherche plus à se venger du passé, ou à mettre des batons dans les roues aux autres pour qu'ils n'atteignent pas avant nous l'irréalisable but de notre ego. Donc effectivement, moralement aussi, vous avez tout à y gagner.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] par MAR-ONE
  • [+3] Post responsable par Automatic
  • [+3] Très intéressant par Malcor
  • [+2] Constructif par Cyd07
  • [+2] Yep par run black
  • [+3] Très intéressant par Ash
  • [+3] A lire par IceCold
  • [0] Instructif par Syn
  • [+2] Pertinent par S.T.A.R.S
  • [+3] Très intéressant par cyberseb
  • [+2] Intéressant par Kipecoul
  • [+2] A lire par Requin
  • [+2] Il y'a du vrai... par Blazy
Merci The Barman et Yoshi pour vos réactions.

Quelqu'un a dit que l'ego est un mélodrame intérieur. Je pense que vos posts vont dans ce sens. C'est une vision complémentaire de la mienne je trouve.

Yoshi tu soulignes beaucoup le rapport au temps : en effet avec Eckhart Tolle principalement j'ai compris que l'ego nous éloigne du présent. L'ego est préoccupé comme disait ce même quelqu'un. Cette phrase est lourde de sens : rapport au temps, rapport au sérieux.

Bon donc je suis bien d'accord avec vous sur ça :P

Maintenant, par rapport à :
C'est ça l'essence. C'est être physiquement présent pour vivre sa vie pleinement
Je veux bien, parce que c'est joli... Mais ça me pose toujours problème parce que tu donnes au mot "essence" la signification de "vivre pleinement".

1) Après une petite réflexion je me dis que "vivre pleinement" n'est pas explicable. Il faut le vivre, et quand on le vit on sait qu'on est dans l'essence. (ça serait donc une expérience proche de la révélation)

2) Pourquoi l'essence serait "bonne" au sens moral du terme ? Tous les deux vous soulignez que l'homme désidentifié de son mental va agir vertueusement parce qu'il n'a plus besoin de mettre des bâtons dans les roues des autres ou de les rabaisser. Je suis d'accord. Néanmoins, est-il impossible qu'un homme soit violent "par nature", en vivant pleinement sa violence (et non pas avec l'idée sous-jacente de montrer qu'il est plus fort) ?
Mister P a écrit :Je veux bien, parce que c'est joli... Mais ça me pose toujours problème parce que tu donnes au mot "essence" la signification de "vivre pleinement".
Oui. Mais je ne comprends pas vraiment pourquoi ça te pose problème.
Un être humain normal passe beaucoup de temps réfugié dans son mental, à vivre dans son égo. Par exemple, lorsque tu marches dans la rue, as-tu conscience de la rue ? Es-tu à regarder autour de toi, entendre attentivement les bruits, sentir tes pas sur le trottoir ? Ou penses-tu à ce que tu vas faire de ta journée, te faisant déjà du mourron pour l'entretien que tu passes l'après-midi ?

C'est surtout pour ça que j'utilise le terme "vivre pleinement". Car il s'agit ici de vivre en gardant pleinement conscience de tout ce que l'on fait, et en éliminant toutes les tentatives de l'ego pour nous garder dans notre zone de confort.
1) Après une petite réflexion je me dis que "vivre pleinement" n'est pas explicable. Il faut le vivre, et quand on le vit on sait qu'on est dans l'essence. (ça serait donc une expérience proche de la révélation)
Exactement. Tolle parle même d'illumination, pour le citer à nouveau.
2) Pourquoi l'essence serait "bonne" au sens moral du terme ? Tous les deux vous soulignez que l'homme désidentifié de son mental va agir vertueusement parce qu'il n'a plus besoin de mettre des bâtons dans les roues des autres ou de les rabaisser. Je suis d'accord. Néanmoins, est-il impossible qu'un homme soit violent "par nature", en vivant pleinement sa violence (et non pas avec l'idée sous-jacente de montrer qu'il est plus fort) ?
Oulah... tu te poses trop de questions, le sais-tu ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Très intéressant par Ash
Mister P a écrit :
Yoshi a écrit :C'est ça l'essence. C'est être physiquement présent pour vivre sa vie pleinement
Je veux bien, parce que c'est joli... Mais ça me pose toujours problème parce que tu donnes au mot "essence" la signification de "vivre pleinement".
Qui se détache de l'égo abandonne bon nombre de croyances limitantes et de jugements sur les autres et la vie en général. Des lors que l'on perd tout intéret dans l'issue du "jugement" qui est à ce moment la plus proche d'une évaluation, des réponses beaucoup plus claires et précises (et justes) se présentent à l'esprit spontanément.

C'est un état d'ouverture. Une façon de placer son esprit. Une posture.

Effectivement on peut rapprocher cet état de la façon de jouer des enfants. Dans les deux cas les actes sont accomplis de façon spontanée et sans but. L'attention est intégralement contenue dans l'acte. On peut trouver un autre parallele avec l'enfance dans le sens ou on est receptif et notre esprit est vierge, pret à recevoir des nouvelles conceptions et à se remodeler dans l'instant.

C'est ça aussi vivre plainement. Comme l'a dit Yoshi, ne pas être dans des projections mentales mais dans l'immédiat, dans une sorte de présence pleine à nos sensation et à nos actes. D'autres apellent ça le non-agir. L'attention qui emplit nos perceptions et nos actes mene à une sorte "d'acte juste", adéquat. La perception et l'acte s'imposent d'eux même.

Ce sur quoi on porte notre attention détermine notre identité. L'égo est peut être seulement ce qui oriente ce choix et décide de ce sur quoi on s'attarde, de ce que l'on décide d'emplir de notre présence, de notre conscience.

L'ennuyeux dans tout ça c'est que ça n'est pas compatible avec le developpement personnel de la façon dont on le présente souvent par ici. Celà dit savoir contôler son attention, la placer et la focaliser sur l'objet de son choix peut se reveler utile. C'est à coup sur un outil de construction de la très élusive "realité".
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Instructif par Malcor
Ces histoires d'ego m'empêchent de dormir...

Je suis tombé sur un site (en anglais) que je trouve assez puissant : http://www.andrewcohen.org/

Il y notamment ce "Interactive Teaching Model" dans l'onglet Evolutionnary Enlightenment qui est pas mal.

Quand au fond moral de la nature humaine... J'avoue que je me pose trop de questions. De toute façon aucun maître spirituel n'est allé à contresens d'après mes connaissances.

Finalement il n'y a plus grand chose à dire. Il me reste à :idea: . Si ce n'est que je me rends compte que beaucoup de philosophes ont essayé de l'exprimer.

- La grande santé chez Nietzsche
- L'analyse du mysticisme dans Les Deux Sources de la Morale et de la Religion de Bergson
- Cet étonnant mystique indien qui a fondé un ashram à Pondichery : Sri Aurobindo

et tant d'autres...

Merci !
Ce que j'aime dans ta démarche c'est la persévérance. La formule la plus simple c'est quand même celle de Yoshi: "live outside of your head", commence par ça, tu verras que c'est pas aussi facile pour un début.

Ah oui, camerboy, cet état est compatible avec le développement personnel une fois que tu t'y es habitué, et si tu te développes pour toi et pas pour le regard des autres.C'est même plus efficace parce-que tu es plus pratique (ton égo ne t'empêche pas d'aller sarger dans la rue part exemple).
The Barman a écrit :Ah oui, camerboy, cet état est compatible avec le développement personnel une fois que tu t'y es habitué, et si tu te développes pour toi et pas pour le regard des autres.C'est même plus efficace parce-que tu es plus pratique (ton égo ne t'empêche pas d'aller sarger dans la rue part exemple).
Va dire a bouddha que la recherche du plaisir charnel est compatible avec la quete spirituelle :mrgreen:
Sinon oui c'est démoniaque pour developper un rapport intime, projeter des états émotionnels, faire du cold reading, calibrer finement. Mais pas facile de conserver cet état dans ces moments là.
The Barman a écrit :Ce que j'aime dans ta démarche c'est la persévérance.
La persévérance est une des qualités (Paramitas) préconisées par le bouddhisme pour atteindre ce détachement de l'égo. On trouve des parallèles intéréssants entre les paramitas et les conseils prodigués dans le monde de la sarge pour le developpement personnel. Se fixer des buts, cultiver et entretenir une motivation, etc... Dans les deux cas c'est un accomplissement personnel qui demande des efforts soutenus donc ce n'est pas si étonnant.

Pour ceux qui voudraient approfondir l'approche bouddhiste / indouiste de ce détachement au niveau pratique, je leur conseille de se pencher également sur les bases de la méditation: Samatha et Vipassana. Samatha est précisément ce qui permet de "live outside of your head". C'est la méthode officielle exposée dans un des soutras piliers du bouddhisme.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant par Mister P
Le probleme de l'égo est clairement exposé par ce grand philosophe indien que tu cites. Il propose même un journal sur 365 jours avec une pensée pour te débarrasser complètement de cette engeance. Et il assure qu'à partir du moment ou l'homme sera débarrassé de son encombrant miroir égotiqueni les guerres ni les religions n'existeront plus car la base même de la souffrance sur terre n'existera plus. Ainsi KHRISHNAMURTI exorte vivement à se débarrasser de tous les prèjugés de tous les avis donnés par des savants , des livres et même il demande de se méfier de son propre enseignement!! Et je suis persuadé qu'il ne s'agit là nullement d'une posture. Il propose la méditation pour écarter toutes les pensées afin d'être. Et selon lui quand on est vriment on devient alors attentif comme cité plus haut à l'image de l'enfant qui joue.
Ceci dit plus l'égo est démesuré plus longue est la route qui mène au nirvana !!!
Répondre