Je veux changer !

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le 05.04.2008 par Freedom

78 réponses / Dernière par Freedom le 13.06.2008, 12h44

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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Bonjour,

Je veux changer !

Je veux changer car je ne suis pas satisfait de ma vie. Mais avant de commencer, je tiens à passer une sorte de "pacte" avec mes "lecteurs." Je sais que ce premier post est très long et qu'il doit être chiant à lire, mais c'est pour vider mon sac une bonne fois pour toute et aussi parce que le jour où je serai devenu ce que je veux être, les gens qui seront à ma place d'aujourd'hui pourront voir tout le chemin que j'aurai parcouru. J'espère que ça les motivera !

Introduction :

Parce que c'est aussi dans mon interet, je promets de raconter uniquement la vérité, sans rien aranger à ma sauce. Ici pas de langue de bois ! Si vous avez un truc à me dire, pas la peine de prendre des pincettes, allez y franchement. Souvent il n'y a que ça de bon pour me faire bouger le popotin :mrgreen:

Pour mieux apréhender le futur, comprenons le passé :

Le jours où ma mère m'ingligea la vie... Euh non j'irais quand même pas jusque là ! :mrgreen: Bref, je suis né il y a bientot vingt ans d'une mère qui a toujours eu des problèmes d'affirmation de soi, de confiance en soi, accablée par tout ce genre de soucis quoi... et d'un père soixante huitard, qui lui a vraiment (et en tout objectivité) un vrai profil d'alpha mal, un vrai PUA !

A l'école primaire, j'étais abonné par ma mère aux pulls de mamy, bretelles, raie sur le coté, pentalons en velour avec chaussure de ville. J'ai eu très tot de l'acné (dix ans) et déjà à cette époque, j'étais sujet à des moqueries. Ne sachant pas comment réagir, ma mère me conseilla de ne pas y preter attention. En ce temps des premières amoureuses, on va dire que les temps étaient durs pour moi :mrgreen:

Au collège, en plus de l'acnée vinrent les apareils dentaires. J'étais toujours considéré comme la "victime" de la classe en raison de mon image disgracieuse. Avec ce physique et cette étiquette, dur d'aller vers les filles. Alors je leurs écrivait des mots ou des trucs "fleurs bleues" pour leur déclarer ma flamme. Sans grand succès et en empirant ma situation bien évidement !

Au lycée, j'étais décidé à changer. Plus de bouttons, plus de bagues, je me suis détaché du look de maman, mais psychologiquement j'étais très atteind et je m'étais habitué, a tord, à cette image de looser qui transpire la timidité et le manque de confiance en soi et qui n'avait pas vraiment d'amis.

A la fin de mon année de Seconde, je suis parti en colonie de vacances. Et là, LA révélation ! J'évoluais dans un nouvel environnement où je pouvais me décoller de mon image habituelle de looser. Je connaissais tout le monde, j'étais le leader de ma petite bande de pote, j'avais plus confiance en moi et les filles me trouvaient beau. J'ai d'ailleurs eu l'occasion de sortir avec une fille mais le manque d'expérience que j'avais réduit toutes mes chances à zéro.

Cependant, j'avais compris ce qui me manquait, j'avais identifié mes lacunes.

Au retour de cette colo, mes parents décidèrent de se séparer. Avec le recul, ce fut un mal pour un bien. Je décidai d'aller chez mon père. Peu à peu, je me libérai de toutes les souffrances et lacunes que ma mère avait transposé sur ma personne.
Cette nouvelle année scolaire symbolisait un renouveau pour moi et je m'inscrivis sur un forum pour mieux comprendre les femmes et les relations hommes/femmes (seduction-fr sous le pseudo de "CoOL.") J'appris très vite ! Je m'étais fait un social proof d'enfer en un temps record, j'étais presque devenu un mec "cool" sorti du clan des "looser." Un moi après mon inscription sur ce forum j'avais ma première copine. Je l'ai larguée pour une autre (au bout d'une semaine car je suis sorti avec elle juste "pour voir") avec qui je suis resté trois semaines. J'étais love de cette seconde nana, qui était la première fille qui comptait vraiment pour moi. J'ai été une carpette, le gentil petit caniche.

Après cette seconde fille, je suis resté deux semaines célibataire, dont une à me morfondre comme une m*rde, il faut l'avouer. Mais cette fille m'avait permis de rencontrer d'autres filles dont une à qui je plaisais beaucoup. Ce fut ma troisième copine, celle avec qui je viens de me séparer.

Ma dernière relation très "spéciale" :

Cette troisième copine, appellons la Julie. Julie n'était pas la femme parfaite, mais elle avait beaucoup d'amour à donner et à recevoir, tout comme moi. Déjà à cette époque j'ai commis l'erreur d'adapter ma vie à elle. Peu à peu je me suis éloigné de ma bande de pote puis mon social proof fondait comme neige au soleil. C'était devenu mon centre d'interet. Elle, de son côté, elle n'avait pas beaucoup de vrais amis pour diverses raisons. On s'est séparé (d'un commun accord où elle était plus d'accord que moi) après trois ans au début de la semaine (début avril)

La première partie de notre relation : 1 an et demi

La première partie de notre relation fut incontestablement la meilleure. J'ai eu ma première relation sexuelle avec elle :mrgreen:. Elle vivait chez son père, moi chez le miens. On passait tout le temps qu'on pouvait ensemble (sans se rendre compte que c'était destructeur.)

La deuxième partie : 1 an

La deuxième partie fut le début de la fin notemment parce que son père a déménagé, ne laissant uniquement le choix à Julie de louer une "chambre" de dix metres carrés avec toilettes et douche dehors à trois cent euros par moi. Et donc, je pense que vous vous en doutez, pour des raisons économiques et aussi parce que Julie et moi le voulions bien, elle est venu habiter avec moi et mon père.
C'était l'année du bac, on était sur les nerfs, beaucoup de préssion, et ça s'est ressenti dans notre couple d'autant qu'on était encore plus l'un sur l'autre étant donné que ni elle ni moi ne s'étions fait de nouveaux potes. Par conséquent au lycée et à la maison on était toujours ensemble et ça devenait parfois (et j'ai même envie de dire de plus en plus souvent) étouffant.
Une fois le bac en poche Julie est partie bosser en colo trois semaines où ça a été une révélation pour elle, un mauvais moment à passer pour moi dans le sens où elle s'est fait une bande de pote et qu'elle s'est amouraché d'un mec avec qui elle n'est pas allée très loin sachant qu'elle était avec moi. Le retour chez moi fut brutal. Elle était pommée, elle regrettait la vie (routine) qu'on s'était fait (sans pour autant qu'elle ait fait quoi que ce soit pour changer les choses) mais avec le temps, les choses étaient redevenues comme avant. Mais c'est maintenant que j'ai compris que c'était là que j'aurais du la larguer.

La troisième partie : ces sept derniers mois

Cette année scolaire, je suis à la fac où je ne m'épanoui pas. Elle travaille à plein temps dans une école en tant que pionne et "prépare" certains concours. Bien sûr, toujours pas de social proof.
Seulement depuis l'épisode de la colo, je sens que je ne l'aime plus trop, que je reste avec elle parce que ça fait beaucoup de temps qu'on est ensemble, que je suis bien dans ma petite routine, ça rassure, et je me dis surtout que ça s'arrangera avec le temps...
Mais à son boulot, un AFC (27 ans, puceau, habillé par maman, sans ami(e)s, mal dans sa peau etc...) fait un sacré OI sur Julie. Je l'ai senti venir à cent kilomètres à la ronde mais voyant le mec je ne me fait pas de soucis sur la "concurrence." (Et pourtant avec le recule, j'ai compris que depuis la colo de Julie son niveau d'interet envers moi avait bien largement dépassé la barre fatidique des cinquante pourcents.)

Alors elle s'est surement dit "apres tout je ne fais rien de mal" et elle est rentrée dans son jeu...

Je la sens pomée. Je lui laisse de l'air et du temps pour qu'elle reprenne ses esprits mais rien y fait. Ca fait déjà plusieurs mois qu'on arrete pas de s'engueler. Mais même pas elle va prendre l'initiative de me dire qu'un truc ne va pas ces derniers temps ! Elle finit par me dire qu'elle ne sait pas si elle m'aime encore et si elle a des sentiments pour son collègue AFC. Et là, dans un éclair (temporaire) de lucidité je mets un terme (à contre coeur) à notre relation car si dejà on devait poser la question à notre nana "est ce que tu m'aimes ?" et qu'elle répond "je sais pas" pour moi c'est bye bye :mrgreen:

Mais le lendemain, elle me dit qu'elle a fait un choix et que c'est moi l'heureux élu :mrgreen: elle me propose de repartir a zéro. Et moi comme un gros boulet touché par son chagrin et sa pitié, j'accepte pour finalement qu'elle me dise deux jours après (après avoir discuté avec le petit papa chéri hyper protecteur qui ne peux pas me pifrer) que ça sert à rien de continuer ensemble mais qu'elle voulait qu'on reste ami blabla et même qu'on tire un coup ensemble de temps en temps. J'ai tout refusé

Et là, j'ai le sentiment bisarre de légereté de m'etre débarrassé de ce poids que je refusais de voir depuis des mois.
J'ai aussi un sentiment de frustration de voir que je me suis fait doublé par un p*tin de profond AFC.
Mais j'ai surtout un sentiment de vide dans ma vie, qui prédomine, étant donné que j'ai coupé les ponts avec ma bande de potes, que je ne suis pas heureux à la fac et surtout que j'ai fait (à tord) de ma copine (enfin mon ex :mrgreen: ) le centre de ma vie.
Je m'apperçois que je n'aime pas etre seul, qu'en fait je suis jamais vraiment aller vers les filles mais c'est plutot les filles qui sont venues vers moi et que ça va devoir changer si je veux réussir.
Depuis le début de ma vie amoureuse j'ai pas été célibataire plus de deux semaines alors j'apréhende un peu cette période de "redémarrage."
Mais là où c'est le PIRE, c'est que je dois me tapper sa précence chez moi le temps qu'elle trouve un logement !

Je veux changer :

Vous comprenez maintenant pourquoi je ne trouve pas ma vie satisfaisante !?

Et bien je compte pas en rester là, je veux qu'elle change et je vais la changer !
  • J'ai déjà lu pas mal d'articles et de posts important sur FTS et je compte bien mettre le théorique en pratique.

    Je lis Reflechissez et devenez riche de Napoleon Hill

    Je relis Casé en une semaine

    Je vais reprendre une activité sportive pour sculpter mon corps (j'ai opté pour la natation)

    Je vais retourner à la fac pour m'occuper, apprendre et surtout tenter de me refaire un social proof et sarger
Avant tout : tirer les leçons de ses erreurs :

Voila en vrac tout ce que j'ai appris de cette expérience :
  • Déjà au départ, avoir une vie équilibré dans laquelle on est epanoui un maximum (argent, nourriture, boulot, amis etc...)

    Ne pas changer ses habitudes pour une nana (notemment ne pas couper les ponts avec ses potes)

    Dire non quand on en a envie / Ne pas tout le temps chercher à lui plaire / lui faire plaisir

    Etre needed /!\ NE PAS ETRE NEEDY /!\

    Savoir maitriser ses emotions (colère, jalousie, manque de l'autre etc...)

    Ne pas aller trop vite si on veut aller loin avec une nana (là je pense à l'article Qui veut aller loin ménage sa monture)

    Surtout quand on sent que ça part en c*uille, ne pas se dire que ça va s'arranger avec le temps ! Soit en parler tout de suite, soit faire ses bagages

    Ne pas se conforter dans son petit confort, et s'y contenter, si on est pas totalement heureux (voir l'article du philosophe sur le troupeau etc..)

    AMOGER direct si vous avez un concurrent peut importe ses skills

    Ne pas faire de sa nana le centre de sa vie
Voila, je pense que c'est la fin de ce premier post et que c'est déjà pas mal me direz vous ! :mrgreen:

Maintenant que j'ai vidé mon sac, je vais pouvoir le remettre sur mon dos et commencer ma nouvelle vie et donc commencer à vous raconter mes expériences qui j'espère seront interressantes pour vous.

Et ce qui est des critiques, encoragement ou autres, allez y défoulez vous ça ne me sera que bénéfique !

PS : Si une personne a au moins tout lu, je lui dis merci :!:
De rien et bon courage :)
Llyandre a écrit :De rien et bon courage :)
P*utin merci, juste ça tu peux pas savoir comment ça me motive !

Je suis serieux.

Le moindre message est le bienvenu :mrgreen:
J'ai eu les mêmes débuts que toi : souffre douleur de la classe puis une colo m'a permis de me révéler parmi des gens qui n'avaient pas de préjugés sur moi.

Bon courage pour la suite !

Kerozen
C'est affligeant de se reconnaître a un tel point dans une description aussi péssimiste.
Comme beaucoup ici apparement on ne pouvait pas me qualifier d'alpha mâle au collége & co. A croire que c'est une étape indispensable pour atteindre une certaine prise de conscience des relations hommes / femmes(par envie de changer probablement).

Quand je vois certaines personnes que je fréquentais au collége considérés à l'epoque comme les Don Juan des bacs a sable, on ne peut pas dire qu'ils vieillisent bien, souvent AFC malgré le fait qu'ils ont généralement une copine, elle n'est pas forcément leur égal physiquement / intellectuellement, de très gros needy, envoient des "je t'aime" a tout bout de champ et quand on laisse omettre l'hypothèse que si elles se barrent en courant c'est de leur faute on nous retorque souvent "qu'est ce que tu en sais toi?".

Et même si je pense que si cela à dejà été dit, si FK & co nous expliquent si bien les fautes a ne pas commettre c'est qu'ils sont sûrement passer par là aussi. Bref d'un avis perso je ne regrette pas d'être passer par la phase "monsieur looser" qui m'aura fait grandement avancer.

Amicalement d'un ancien looser futur pua à un autre. ;)
Wouize a écrit :C'est affligeant de se reconnaître a un tel point dans une description aussi péssimiste.
Comme beaucoup ici apparement on ne pouvait pas me qualifier d'alpha mâle au collége & co. A croire que c'est une étape indispensable pour atteindre une certaine prise de conscience des relations hommes / femmes(par envie de changer probablement).

Quand je vois certaines personnes que je fréquentais au collége considérés à l'epoque comme les Don Juan des bacs a sable, on ne peut pas dire qu'ils vieillisent bien, souvent AFC malgré le fait qu'ils ont généralement une copine, elle n'est pas forcément leur égal physiquement / intellectuellement, de très gros needy, envoient des "je t'aime" a tout bout de champ et quand on laisse omettre l'hypothèse que si elles se barrent en courant c'est de leur faute on nous retorque souvent "qu'est ce que tu en sais toi?".

Et même si je pense que si cela à dejà été dit, si FK & co nous expliquent si bien les fautes a ne pas commettre c'est qu'ils sont sûrement passer par là aussi. Bref d'un avis perso je ne regrette pas d'être passer par la phase "monsieur looser" qui m'aura fait grandement avancer.

Amicalement d'un ancien looser futur pua à un autre. ;)
Paradoxalement, je ne regrette absolument rien de mon passé. C'est pas pessimiste, c'est réaliste ! Mais je cherche pas à ce qu'on me pleigne ou quoi parce qu'on est tous plus ou moins passé par là.

Ce qui nous tue pas nous rend plus fort !

Le plus important je pense, c'est la prise de conscience. A partir du moment où tu prends conscience de ce que tu es et ce que tu n'es pas, à partir du moment où tu à la volonté de prendre ta vie en main, parce que tu te dis : " Pourquoi pas moi après tout ?" Tu as déjà franchi un pas important.

A la limite, être un pur beau gosse, avoir toutes les femmes à mes pieds ça m'interresse pas.

Parce que faut avoir le goût du challenge. Là tu vois je me dis qu'on a pas tous la même marge de progression. Tu parles de tes "potes" de lycée qui dragaient à fond à 16 ans et qui galère à 32, peut etre que leur game a pas sû évoluer avec leur age.

En ce qui me concerne, j'ai bientot vingt ans et je me sens parfois un peu différent des autres dans le sens où déjà il y a cette prise de conscience qui te fais voir le monde différemment surtout en ce qui concerne les rapports Hommes/Femmes. J'observe beaucoup ça à la fac.

Mais là ou c'est affligeant c'est que, today, la pluspart des jeunes femmes de mon age regardent vraiment toutes les mêmes conneries (Plus belle la vie, Starac', Nouvelle Star &Co...) Elles croient tout savoir sur tout. En ce qui me concerne j'aime bien apprendre des trucs, peu importe mais apprendre des trucs interressants, ça te donne de la conversation, (au dessus du fluff sans etre chiant.) ça fait de toi un mec original et cultivé.

Comme disait mon prof de philo, si tu peux lire du Proust, tu peux lire Gala. L'inverse me semble plus dificile :mrgreen:

La où je veux en venir, c'est que je préfère avoir galéré avec les nanas étant jeune et pofiter un max ensuite que l'inverse. Ce qu'il faut c'est que la prise de conscience dont je parlais au dessus n'arrive pas trop tard parce que le temps perdu n'est pas ratrapable.
Rien à dire, si ce n'est bon courage. ;)
Bonjour,

AUjourd'hui j'ai lu l'article de FK sur la jalousie (qui est comme toujours extremement bon.) Je m'y suis reconnu à 100% Mais grace à cette lecture, j'ai identifié d'où venait le mal (la confiance en soi) et je saurai comment me comporter à l'avenir.

Mais aujourd'hui j'ai une question à vous poser dont la réponse nous servira tous un jour (je pense.)

Comment se comporter après la séparation alors que votre ex vit toujours sous le même toit que vous ?
  • 1) Ne rien se dire, faire comme si elle était pas là

    2) Se dire le strict minimum ("passe moi le sel" :mrgreen:)

    3) Se dire qu'après tout, le temps qu'elle trouve autre chose va etre plus ou moins long, etre sympa et faciliter la cohabitation facilitera alors les choses
Je pense que la 2) serait la meilleure solution car la 1) montrerait qu'on est vexé et qu'on veut plus lui parler et la 3) monterait que l'éponge est passé et qu'on est amis (hors de question)

Mais je suis pas trop sûr...
Je remarque une erreur que toi et moi avons commise et qui semble (je dis bien SEMBLE) t'échapper:
Avoir laissé poupoune entrer dans ta vie quotidienne sans y être préparé, parce qu'un impératif familial de son côté l'imposait.
En même temps, j'ignore si je peux qualifier la chose d'erreur, puisque nos ex respectives n'avaient pas, à cette époque, les moyens de se trouver un logement. Alors, "viens habiter chez moi" s'est imposé comme la solution, mais ni toi n'y moi n'y étions prêts. Peut-être même pas volontaires.

Je pense que cette décision doit être murement réfléchie à deux si on ne veut pas qu'elle plombe le couple irrémédiablement.

Leçon que j'ai apprise à trente ans (oui, je sais, la lose).
erwann_rommel a écrit :Je remarque une erreur que toi et moi avons commise et qui semble (je dis bien SEMBLE) t'échapper:
Avoir laissé poupoune entrer dans ta vie quotidienne sans y être préparé, parce qu'un impératif familial de son côté l'imposait.
En même temps, j'ignore si je peux qualifier la chose d'erreur, puisque nos ex respectives n'avaient pas, à cette époque, les moyens de se trouver un logement. Alors, "viens habiter chez moi" s'est imposé comme la solution, mais ni toi n'y moi n'y étions prêts. Peut-être même pas volontaires.

Je pense que cette décision doit être murement réfléchie à deux si on ne veut pas qu'elle plombe le couple irrémédiablement.

Leçon que j'ai apprise à trente ans (oui, je sais, la lose).
De mon côté, ce n'est pas une erreur. A cette époque (la premiere année de ma relation) elle et moi accordions trop d'importance à notre couple dans nos vie, on allait à deux cent à l'heure sans voir le niveau de carburant qui baissait, ce qui fait qu'on a précipité les choses. On voulait franchir les paliers pour ne pas rester au même stade et s'ennuyer. Parce que maintenant je me rends compte que notre couple était l'unique chose qui motivait nos vies.
Elle avait le choix de rester ou non dans sa cage à lapin à trois cent euro le moi. Mais de l'autre côté de la balance il y avait notre désir de voir evoluer notre couple en s'installant ensemble.

Tout ça me fait comprendre que pour qu'une LTR marche il faut pas griller toutes les etapes trop vite. Sinon t'as plus rien à attendre de l'autre et de là commence une longue descente aux enfers.

Puis t'as plus la même perception de ta copine quand vous vivez sous le même toit. Au bout de quelques mois de vie commune, j'ai vu son vrai visage. Les week end à glander devant la télé, les soirées à regarder des series de merde, aucune volonté de se bouger le c*l et sortir etc...

Peu à peu j'ai compris qu'on avait pas les mêmes buts dans la vie. J'étais plutot ouvert, pret à découvrir plein de choses, à aller de l'avant. De son côté elle voulait un mec qui lui fasse la bouffe, qui soit là quand elle en a besoin, qui la b*ise quand ELLLE veut. Et moi je culpabilisait de vouloir faire des choses alors qu'elle ne faisait rien. Le temps passant j'ai fini par devenir comme elle...

Mon niveau d'interet vis à vis d'elle était passé sous la barre des cinquantes pourcent. Pour etre franc, on a rien fait pour nos trois ans, je lui ai rien offert pour la saint valentin etc... (Ce qui m'a également appris que faire du prizing ne veux pas dire que parce qu'on est le prix, il ne faut pas donner un peu de sa personne pour faire marcher le couple.)

J'aurais dût la quitter dès ces premiers signes de désinterets de ma part mais je n'ai rien fait pensant que ça s'arrangerait avec le temps, puis j'étais tout de même satisfait car ce que j'aimais dans la relation c'était plus le faite d'etre aimé par ma partenaire que ma partenaire elle même. Je me disais que tout était aquis et que c'était impossible qu'on se sépare. Graves erreurs mais je suis content de les avoir faites. Parce que j'en tire de bonnes leçons.

Maintenant c'est plus une présence qui me manque que sa présence.

Mais je ne regrette ni le temps qu'on a passé ensemble ni d'etre célibataire, car je veux remprendre ma vie en main, lui donner un p*tin de coup d'accélérateur, retourver une vie saine et une dynamique de séducteur.

De plus, c'était une fille bancale, avec une tonne de casseroles derrière elle et j'ai aussi compris que ces filles là il faut les fuire comme la peste parce que tu peux pas etre bien avec les autres si déjà t'es pas bien avec toi même.

PS : Y'a aucune honte à tirer des leçons même à trente ans. T'as encore la vie devant toi et beaucoup d'expérience à vivre.
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