Après avoir lu l’article de Cerbère “ croyez en votre valeure”, je me suis fait une reflexion.
La frustration découle de la non-satisfaction de nos besoins. Avoir conscience de posséder une certaine valeure, d’être intéressant, et la confirmation de cette valeur par la reconnaissance sociale de l’environnement est un besoin important. Sans cela, l’amour-propre est bléssé. L’égo en prend un coup. Et nous rechercherons à nous réconcilier avec lui car nous serons mal à l‘aise avec nous même.
Pour se dire de travailler sur soi pendant de longues années pour s’enrichir, et ainsi offrir autre chose de soi aux autres, encore faut il comprendre que c’est la bonne voie à emprunter, qu’on peut rééllement changer en se prenant en main, avoir la patience d’un long travail qui ne portera pas tout de suite ses fruits.
Les autres solutions sont augmenter sa valeures perçues , baisser la valeures des autres ( con arogant ), ou tenter d’obtenir en quémandant ( mister nice guy) , en faisant l’aumone.
La notion d’Alpha est souvent critiquée. Pourquoi? L’alpha serait un leader. Celui qui dirige. Cela montre de la puissance, de la force, à priori des qualités de hautes valeures qui vont attirer les femmes. Le problème, je pense, est dans la façon d’obtenir ce leadership. C’est là le coeur du problème. Et c’est toute la différence entre le connard arrogant et le type charismatique. Le leadership est un signe de haute valeur, et le connard arogant va le prendre de force, contraindre les autres à le suivre, par de l’intimidation... Tandis que chez le type charismatique, le leadership va être la conclusion naturelle de sa valeur personnelle et de celle qu’il distribue autour de lui.
Le charisme est cette chose qui fait que celui qui en est doté donne envie aux autres de le suivre, de chercher sa compagnie, de partager des moments avec lui. Ceux qui le cotoient se sentent bien en sa présence, il leur renvoie un reflet positif d’eux-même, il leur donne des émotions positives, il leur renvoie une haute valeur perçue d’êux-même. Quoi qu’il fasse, il s’interesse à ce qu’il fait, ce qu’il raconte, ce qui le rend interessant. Il a des rêves, des objectifs, qu’il sait présenter positivement ce qui donne envie aux gens de les atteindre aussi. C’est ainsi qu’il aspire les gens dans son sillage. Vous avez déjà entendu le discours de Martin Luther King “I have a dream”? Vous n’avez pas été transporté par cette voix si enthousiasmée par le rêve qu’elle poursuivait?
Je retiendrai donc de façon très shématique qu’il ne cherche pas de la valeur à l’extèrieur, mais par l’intéret qu’il porte aux choses, aux buts auquels il aspire et vers quoi il se dirige, il se rend intéressant et par ce biais distribue naturellement de la valeure.
À y voir de près, on peut dire que le con arogant est exactement l’inverse du type charismatique. Il est son opposé. Il rabaisse ses interlocuteurs pour les faire se sentir mal, leur faire perdre confiance en eux, et ainsi mieux les contrôler pour qu’ils le suivent. Il ne donne pas de la valeur, il la diminue. S’interesse-t’il vraiment à ce qu’il fait, à ce qu’il dit? Rien n’est moins sûr, car s’il s’y intéressait vraiment, pourquoi ne pourrait il pas croire que les autres puissent s’y intéresser naturellement, sans avoir besoin de les y contraindre?
Mister nice guy non plus, ne donne pas de valeur. Il s’assoit sur le trottoir, fait la manche avec un regard de chien battu, et attend que la fille de ses rêves soit subitement prise d’une folle envie de le baiser. Mais il n’a rien à proposer à cette fille, car il est pommé. Il ne va nulle part. Il attend. Il se dit que la vie est injuste. Ne sommes-nous pas tous égaux? N’avons nous pas tous droit à notre même quantité de plaisir sur cette terre? Alors que le con arogant sait plus ou moins bien se mettre en avant, lui ne sait pas du tout le faire. Il ne sait pas présenter positivement ses qualités, s’il les connait déjà, et a tendance à exposer ses faiblesses, en les exagérant, se focalisant sur elles, et se résigne.
Si nous ne sortons pas avec les femmes que nous voulons, c’est que nous estimons leur valeur supèrieur à la notre. Il faut travailler sur notre personnalité, jusqu’à avoir une perception de notre propre valeure qui correspondrait à celle du type de fille que l’on convoite. Sinon, notre attitude pendant que nous l’aborderons ne sera pas adaptée.
L’attitude adaptée est le jeu. Être léfer. Plaisir. Comme nous savons la mériter, nous parvenons à oublier ces histoires de valeure, et on ne va pas chercher à en créér artificiellement, chercher à nous en octroyer en sortant avec elle, mais on cherchera juste à s’amuser et jouer avec. Car on ne la voit pas que comme un objet d’exposition, mais une personne avec qui ont peut s’amuser. Il ne s’agit pas ici de feindre de jouer en se forçant car le jeu serait un pretexte pour attirer son attention. Pour attirer son attention et l’intéresser, il faut sembler interessant, et pour sembler interessant, il faut soi-même être rééllement intéressé par ce qu’on fait. Et donc rééllement jouer et s’intéresser à ce jeu. Ce jeu nécessite une certaine dose de lâcher prise, de détente. Tout l’inverse du mec qui essaie de tout controler, calculer pour augmenter sa valeure, impressioner, ou faire baisser celle de l’interlocuteur, ou s‘excuser d‘être moche en lui demandant la permission de s‘amuser avec elle, car on a moins de valeur qu‘elle mais elle serait bien gentille quand même... On s’amuse car on est porté par notre envie de le faire, et ça lui donne envie à elle aussi.
La mauvaise attitude est la conséquence d’un mauvais état d’esprit trop tourné vers la comparaison des valeures. Comparaison avec les autres mâles, avec la fille. Plus que se comparer avec les autres mâles, état d’esprit négatif guidé par l’inquiétude, il faut prendre conscience de l’intérêt que porte la différence qui se trouve en nous. Plus que se comparer avec la fille, état d’esprit négatif qui crispe, rend agressif, anxieux, qui va réveiller en elle de la méfiance, et donc de la retenue, il faut être conscient et sûr d’avoir de la valeur, d’être interessant, reconnaître de la valeur dans l’autre puisque l’on est attiré, mais ne pas se focaliser sur la comparaison du niveau de cette valeure. Car au fond, on est pas plus ou moins intéressant. On est intéressant ou on l’est pas. Et si on affirme notre personnalité, si on travaille pour l’enrichir avec ce qu’on estime nous-même avoir de la valeure, dans ce qu’elle a de particulier, dans ce qui nous différencie des autres, nous démarque, c’est dans notre différence que l’on assume que l’on devient interessant. .
Arrêter de trop se comparer.
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- [+1] Constructif par Junk
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