[A] Le réveil du lion : le jour où je suis devenu un Homme
@Alexandre1 : Je plussoie totalement l'un des posts plus haut, qui dit que tes posts ont ceci d'analogue, d'être au passé.
Tu te justifie longuement, en long en large et en travers. Tu développe des excuses pour répondre à ton soucie de cohérence.
Même sans le soucie de l'étiquette, tu reste donc enfermé dans ton schéma de pensée. Car malgré ta volonté de changement, tu reste tout de même dans l'admiration de ce que tu as accomplis, ton "hyperdéveloppement". Tu n'as pas bougé d'un poil entre ce post, et d'autre posts où tu expliquais exactement dans les même termes le même problèmes, avec ces excuses que tu rumine. De plus, en abondant dans ton sens, tu devrais avoir un esprit incroyablement analytique, tirant principe et analogie particulièrement à propos. Or, tu te plante royalement, dans ton auto-analyse, dans ta vision de ta situation présente (dans le sens, non pas que tu n'ai pas conscience de faits divers, mais plutôt dans la volonté que tu dit avoir), et aussi à la réponse que tu fais au post de FrenchKiss. ç'aurait été très intéressant que tu arrive à saisir son message, et que tu le jette en regard à ta situation particulière, dans le sens où tu considère avoir eu un développement inverse (et là, pour souligner encore ce que je disais plus haut, développement que tu ne remet pas en question, dumoins pas de la bonne manière, malgré le fiasco avoué que tu ressent).
Ainsi, j'en arrive au message en particulier... Au premier abord, je n'accroche pas.
D'une part, je dois expliquer d'où me viens ce sentiment (car il est surtout affaire de réaction directe, pas encore de réflexion). J'ai grandis pour ma part "naturellement" à l'écart. Une famille aimante, nombreuse. Des parents respectueux, un plaisir d'être. Mais, une propension à me tenir à l'écart, souriant gentiment lorsqu'on m'adressait la parole, et m'excusant avant de me replonger dans la lecture de mon bouquin. Voilà pour la prime enfance, donc en s'arrêtant à la primaire (là ou le regard des autres n'importe pas encore primordialement).
Un collège plus mitigé. Socialement, j'ai trouvé des personnes à qui je pouvais m'identifier, à l'intellect exceptionnel, avec qui je pouvais parler de philo, et éviter les sujets trop futiles. Déjà se dessine ce qui doit arriver. Le regard des autres alors me parait étrange, et je n'y adhère déjà plus. Je n'essaye pas de m'y conformer, justement je pense dans la ligné d'une enfance equilibrée et congruente.
Ainsi l'adolescence arrive enfin. Moment critique alors pour le développement. La névrose s'exprime alors pleinement, ce détachement aux valeurs communes. Comme si elles ne devaient pas importer. Une sorte de cohérence comme une ascèse, si je suis votre idée de penser un peu à Nietzsche (mais de loin, de très loin... Non pas le fait de suivre votre idée, mais le fait que l'idée suive N.). Cohérence donc du comportement, avec cette idée d'un écart allant de soi.
Divers développements qui me pousse vers une analyse de l'esprit créateur, et petit à petit un dépassement de cette ascèse immanente. D'aucun pourrait me dire que c'est Nietzschéen... D'une part ce serait un contresens de m'en réclamer, d'autre part je ne peut certainement pas prétendre le maitriser. Mais ceci dit, une certaine dame avait en partie raison de dire que N. était un philosophe adolescent : ce genre de lecture superficielle, le fait de cadrer d'un point de vue dynamique l'esprit (pouvoir et relations), est la lecture la plus commune de N., et celle qui fait écho parfois au développement adolescent.
Ainsi, par rapport à la volonté de liberté de l'esprit (non pas donc, comme tu le disais, la volonté de mimétisme, de s'affirmer lion, mais de se détacher, de ne pas s'affirmer mouton) : Ce n'est pas le tempérament d'un fauve sauvage et fier. C'est une réaction, un ressentis né du vécu de cette souffrance de ne pas être en accord avec soi-même dans le regard des autres. C'est le nihilisme dyonisiaque, le nihilisme des faibles. Le nihilisme exprimant l'idée que le troupeau n'est pas notre propre pouvoir, et affirmant que le seul réel est celui qui n'est pas (encore ?), celui du fauve.
Cependant, le développement final est souhaitable : les chaînes supportables car directement attachées aux ancres de notre nature. C'est l'une des voix du bonheur, et du sentiment d'exister pleinement.
Alors, est-ce que c'est réellement en ne souhaitant pas être du troupeau, en le regardant, que l'on agit par soi-même ? On se définis alors à une image fictive (vous en faite ce que vous voulez, mais pour moi le troupeau est une pure illusion du ressentiment), un fantasme puissant, celui d'une masse informe et inhumaine. Fade et inintéressante (@marvin_rouge), cependant tapie au fond de nous. Non le simple fait de le contempler ne nous donne pas la liberté souhaitée. Le fait de pouvoir le détruire, de l'a-nihiler, de le comprendre donc de se l'approprier, oui. On réfléchis alors posément, sans devoir se définir par rapport à une nature incohérente, absurde, involontaire, fade, hypocrite.
Je ne te crois pas lorsque tu te justifie, que tu te requalibre et affirme ne pas considérer ce troupeau comme inférieur. Sincèrement, pourrait-tu abandonner une seule de tes convictions par son équivalent "du troupeau" ? Tu pourrais me répondre que ce n'est pas le but recherché, que ce qui est voulu est justement notre propre pensée, sans alors juger les autres... Mais toute volonté, toute finalité relève de cette capacité au jugement. De plus, des brebis extraordinaires... Simplement antinomique. Pour moi tu as simplement éviter les critiques faciles, celles qui viennent naturellement à l'esprit à l'égard de telles considérations.
Ceci-dit, je suis curieux d'être réfuté. J'ai certaines incohérences, certains flous, que je me ferais un plaisir de formuler plus pleinement.
Tu te justifie longuement, en long en large et en travers. Tu développe des excuses pour répondre à ton soucie de cohérence.
Même sans le soucie de l'étiquette, tu reste donc enfermé dans ton schéma de pensée. Car malgré ta volonté de changement, tu reste tout de même dans l'admiration de ce que tu as accomplis, ton "hyperdéveloppement". Tu n'as pas bougé d'un poil entre ce post, et d'autre posts où tu expliquais exactement dans les même termes le même problèmes, avec ces excuses que tu rumine. De plus, en abondant dans ton sens, tu devrais avoir un esprit incroyablement analytique, tirant principe et analogie particulièrement à propos. Or, tu te plante royalement, dans ton auto-analyse, dans ta vision de ta situation présente (dans le sens, non pas que tu n'ai pas conscience de faits divers, mais plutôt dans la volonté que tu dit avoir), et aussi à la réponse que tu fais au post de FrenchKiss. ç'aurait été très intéressant que tu arrive à saisir son message, et que tu le jette en regard à ta situation particulière, dans le sens où tu considère avoir eu un développement inverse (et là, pour souligner encore ce que je disais plus haut, développement que tu ne remet pas en question, dumoins pas de la bonne manière, malgré le fiasco avoué que tu ressent).
Ainsi, j'en arrive au message en particulier... Au premier abord, je n'accroche pas.
D'une part, je dois expliquer d'où me viens ce sentiment (car il est surtout affaire de réaction directe, pas encore de réflexion). J'ai grandis pour ma part "naturellement" à l'écart. Une famille aimante, nombreuse. Des parents respectueux, un plaisir d'être. Mais, une propension à me tenir à l'écart, souriant gentiment lorsqu'on m'adressait la parole, et m'excusant avant de me replonger dans la lecture de mon bouquin. Voilà pour la prime enfance, donc en s'arrêtant à la primaire (là ou le regard des autres n'importe pas encore primordialement).
Un collège plus mitigé. Socialement, j'ai trouvé des personnes à qui je pouvais m'identifier, à l'intellect exceptionnel, avec qui je pouvais parler de philo, et éviter les sujets trop futiles. Déjà se dessine ce qui doit arriver. Le regard des autres alors me parait étrange, et je n'y adhère déjà plus. Je n'essaye pas de m'y conformer, justement je pense dans la ligné d'une enfance equilibrée et congruente.
Ainsi l'adolescence arrive enfin. Moment critique alors pour le développement. La névrose s'exprime alors pleinement, ce détachement aux valeurs communes. Comme si elles ne devaient pas importer. Une sorte de cohérence comme une ascèse, si je suis votre idée de penser un peu à Nietzsche (mais de loin, de très loin... Non pas le fait de suivre votre idée, mais le fait que l'idée suive N.). Cohérence donc du comportement, avec cette idée d'un écart allant de soi.
Divers développements qui me pousse vers une analyse de l'esprit créateur, et petit à petit un dépassement de cette ascèse immanente. D'aucun pourrait me dire que c'est Nietzschéen... D'une part ce serait un contresens de m'en réclamer, d'autre part je ne peut certainement pas prétendre le maitriser. Mais ceci dit, une certaine dame avait en partie raison de dire que N. était un philosophe adolescent : ce genre de lecture superficielle, le fait de cadrer d'un point de vue dynamique l'esprit (pouvoir et relations), est la lecture la plus commune de N., et celle qui fait écho parfois au développement adolescent.
Ainsi, par rapport à la volonté de liberté de l'esprit (non pas donc, comme tu le disais, la volonté de mimétisme, de s'affirmer lion, mais de se détacher, de ne pas s'affirmer mouton) : Ce n'est pas le tempérament d'un fauve sauvage et fier. C'est une réaction, un ressentis né du vécu de cette souffrance de ne pas être en accord avec soi-même dans le regard des autres. C'est le nihilisme dyonisiaque, le nihilisme des faibles. Le nihilisme exprimant l'idée que le troupeau n'est pas notre propre pouvoir, et affirmant que le seul réel est celui qui n'est pas (encore ?), celui du fauve.
Cependant, le développement final est souhaitable : les chaînes supportables car directement attachées aux ancres de notre nature. C'est l'une des voix du bonheur, et du sentiment d'exister pleinement.
Alors, est-ce que c'est réellement en ne souhaitant pas être du troupeau, en le regardant, que l'on agit par soi-même ? On se définis alors à une image fictive (vous en faite ce que vous voulez, mais pour moi le troupeau est une pure illusion du ressentiment), un fantasme puissant, celui d'une masse informe et inhumaine. Fade et inintéressante (@marvin_rouge), cependant tapie au fond de nous. Non le simple fait de le contempler ne nous donne pas la liberté souhaitée. Le fait de pouvoir le détruire, de l'a-nihiler, de le comprendre donc de se l'approprier, oui. On réfléchis alors posément, sans devoir se définir par rapport à une nature incohérente, absurde, involontaire, fade, hypocrite.
Je ne te crois pas lorsque tu te justifie, que tu te requalibre et affirme ne pas considérer ce troupeau comme inférieur. Sincèrement, pourrait-tu abandonner une seule de tes convictions par son équivalent "du troupeau" ? Tu pourrais me répondre que ce n'est pas le but recherché, que ce qui est voulu est justement notre propre pensée, sans alors juger les autres... Mais toute volonté, toute finalité relève de cette capacité au jugement. De plus, des brebis extraordinaires... Simplement antinomique. Pour moi tu as simplement éviter les critiques faciles, celles qui viennent naturellement à l'esprit à l'égard de telles considérations.
Ceci-dit, je suis curieux d'être réfuté. J'ai certaines incohérences, certains flous, que je me ferais un plaisir de formuler plus pleinement.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] par Michigan
Ayant beaucoup apprécié l'article de FrenchKiss "Le réveil du lion : le jour où je suis devenu un Homme, j'aimerais réagir à quelques réflexions que j'ai pu trouver dans les pages de commentaires qui ont suivi. J'émets également une hypothèse: la séduction n'est pas plus facile pour le lion.
Prenons comme exemple la tranche d'âge 50-60 ans : quel pourcentage de moutons et de lions?
Pensez-vous que les moutons vont devenir des lions une fois sonné l'âge de la retraite?
Ce n'est pas mon avis.
L'homme --dans le sens être humain-- reste homme quel que soit l'époque à laquelle il vit.
Ceux qui ont 20-30 ans aujourd'hui seront les 50-60 ans de demain.
De temps en temps, les moutons se révoltent violemment. On appelle cela une Révolution. La force du troupeau est alors aveugle, les moutons suivant facilement des lions qui se révoltent. Puis tout rentre dans l'ordre...
Le conformisme affecte de nos jours même les classes dirigeantes, ce qui est très inquiétant. Dans le milieu bancaire suisse, il semble de mise d'avoir un break Audi ou une VW Golf, si possible gris métalisé pour la seconde.
Je suis d'avis que les lions sont mis à l'écart par les moutons. Mais peu importe, puisque le lion ne s'inquiète pas de leur avis. Reste que socialement et économiquement, être un esprit indépendant n'est pas forcément évident.
A propos du lion :
1- l'indépendance de l'esprit. Etre libre penseur est un premier pas nécessaire mais qui ne demande pas l'effort le plus important.
(Ex. L'entreprise pour laquelle vous travaillez exige que vous possédiez une voiture alors que ce n'est qu'exceptionnellement nécessaire. Vous acceptez pour décrocher le poste, bien que désapprouvant intérieurement cette exigeance.)
2- la manifestation de l'indépendance par les actes. Elle demande nettement plus de courage et d'efforts.
(Ex. Vous renoncez à la voiture, sachant pertinemment que ça vous porte préjudice sur le marché de l'emploi. Vous vous lancez dans une activité indépendante.)
Pas besoin que le château soit intimidant et déstabilisant. A quoi bon intimider les moutons?
Il me vient encore une dernière réflexion :
Et si la séduction était à la base plus difficile pour les lions que pour les moutons ?
Être conscient d'être lion donne de la force, du courage. Mais que je sache, les lions sont attirés par des lionnes. Pas par des troupeaux de gazelles.
Le lion peut certes trouver les gazelles charmantes, très appétissantes. Mais c'est une lionne qu'il veut. Lorsqu'il pense enfin l'avoir trouvée, il peut lui arriver de "one-it-iser" celle-ci. Eh oui, l'amour ça existe.
Le lion n'a pas courru après les gazelles, elles ne l'intéressaient pas intrinsèquement. Il se retrouve peu expérimenté, one-it-ise facilement, découvre sur FTS qu'il est un pauvre AFC et ce qu'il doit faire pour devenir Homme, en séduction également.
Plus sûr de lui, il comprend qu'il doit jouer un peu avec les gazelles avant de retrouver une lionne.
Mais reste le problème de l'attirance véritable pour lesdites gazelles. Il sait au fond de lui qu'il ne recherche pas la gazelle -la brebis- pour le long terme.
Votre avis ?
C'est ce qui caractérise le Lion par opposition au troupeau, la volonté forte d'évoluer.Je crois également qu'il n'y a pas d'étape finale, qu'on ne peut que tendre vers la perfection mais qu'il faut sans cesse travailler et travailler ses faiblesses, constuire quelque chose de solide, combattre ses vices, ses penchants, ses defauts, se confronter sans cesse à soi même, ses limites pour bousculer tes capacités, et evoluer.
Regardons autour de nous. 90% des hommes ne sont-ils pas condamnés à rester des brebis ?Plutot une capacité de réflexion et un esprit rationnel peu utilisés. La façon dont ceci est présenté me donne l'impression que 90% des hommes sont condamnés à rester des brebis, alors que chacun de nous peut à un moment ou à un autre ressentir ce déclic que tu décris:
Prenons comme exemple la tranche d'âge 50-60 ans : quel pourcentage de moutons et de lions?
Pensez-vous que les moutons vont devenir des lions une fois sonné l'âge de la retraite?
Ce n'est pas mon avis.
L'homme --dans le sens être humain-- reste homme quel que soit l'époque à laquelle il vit.
Ceux qui ont 20-30 ans aujourd'hui seront les 50-60 ans de demain.
De temps en temps, les moutons se révoltent violemment. On appelle cela une Révolution. La force du troupeau est alors aveugle, les moutons suivant facilement des lions qui se révoltent. Puis tout rentre dans l'ordre...
Le conformisme affecte de nos jours même les classes dirigeantes, ce qui est très inquiétant. Dans le milieu bancaire suisse, il semble de mise d'avoir un break Audi ou une VW Golf, si possible gris métalisé pour la seconde.
Je suis d'avis que les lions sont mis à l'écart par les moutons. Mais peu importe, puisque le lion ne s'inquiète pas de leur avis. Reste que socialement et économiquement, être un esprit indépendant n'est pas forcément évident.
A propos du lion :
L'état d'esprit, oui. Mais devenir un Homme demande en plus beaucoup de courage et de travail.Cet état d'esprit passe par une acceptation de soi suite à une prise de conscience et/ou de maturité en fait.
Exact. Elle ne sait pas non plus ce qu'on y perd, car les conséquences ne sont pas forcément faciles à gérer. Je pense qu'il y a deux niveaux d'indépendance :Seulement voila: peu de gens sont prets a payer le prix de "l'independance". La majorite ne sait probablement meme pas ce que l'on gagne a sortir du troupeau, ...
1- l'indépendance de l'esprit. Etre libre penseur est un premier pas nécessaire mais qui ne demande pas l'effort le plus important.
(Ex. L'entreprise pour laquelle vous travaillez exige que vous possédiez une voiture alors que ce n'est qu'exceptionnellement nécessaire. Vous acceptez pour décrocher le poste, bien que désapprouvant intérieurement cette exigeance.)
2- la manifestation de l'indépendance par les actes. Elle demande nettement plus de courage et d'efforts.
(Ex. Vous renoncez à la voiture, sachant pertinemment que ça vous porte préjudice sur le marché de l'emploi. Vous vous lancez dans une activité indépendante.)
Il est réellement sécurisant. Mais effectivement, ce n'est qu'un "aspect". On est dans un monde d'illusions. L'avenir montrera combien cette sécurité est illusoire....elle (ndr. la majorité) ne connait que l'aspect faussement securisant de marcher en groupe.
Selon son vécu, les fondations peuvent être bonnes. Il faut alors prendre conscience que ses fondations sont plus solides que celles de la masse (le troupeau). Les consolider encore là où elles le méritent, puis oser construire plus haut!la prise de conscience que les fondations ne sont pas les bonnes, la nécessité de reconstruire quelque chose de solide.
Et tu te construis avec de l'experience, aux pierres plus solides et à la resistance plus grande aux attaques... Le chateau de cartes de ta confiance autrefois sensible aux attaques, aux critiques, le vide, laisse place a un chateau solide, intimidant, destabilisant.. les projets sont plus matures, la connaissance de soi de ses limites, une bonne " vision du jeu" comme disent les footeux
Pas besoin que le château soit intimidant et déstabilisant. A quoi bon intimider les moutons?
C'est probable. Les lecteurs de FTS sont des personnes qui désirent évoluer et ne pas rester des moutons. Il y a sans doute pas mal de lionceaux, mais petit lion deviendra grand, c'est-à-dire Homme.A croire que FTS est une tribu de lions ;)
Il me vient encore une dernière réflexion :
Et si la séduction était à la base plus difficile pour les lions que pour les moutons ?
Être conscient d'être lion donne de la force, du courage. Mais que je sache, les lions sont attirés par des lionnes. Pas par des troupeaux de gazelles.
Le lion peut certes trouver les gazelles charmantes, très appétissantes. Mais c'est une lionne qu'il veut. Lorsqu'il pense enfin l'avoir trouvée, il peut lui arriver de "one-it-iser" celle-ci. Eh oui, l'amour ça existe.
Le lion n'a pas courru après les gazelles, elles ne l'intéressaient pas intrinsèquement. Il se retrouve peu expérimenté, one-it-ise facilement, découvre sur FTS qu'il est un pauvre AFC et ce qu'il doit faire pour devenir Homme, en séduction également.
Plus sûr de lui, il comprend qu'il doit jouer un peu avec les gazelles avant de retrouver une lionne.
Mais reste le problème de l'attirance véritable pour lesdites gazelles. Il sait au fond de lui qu'il ne recherche pas la gazelle -la brebis- pour le long terme.
Votre avis ?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] Intéressant par Munch
- [+2] Intéressant par Spectrum
On se sent différent, un peu à part, pour être honnête plutôt au dessus qu'en dessous de la masse.
Alors on veut une fille pareille que nous. Quelque part c'est normal.
Et comme on n'est pas soi même très commun, et qu'on cherche son alter égo en femme, on a du mal à la trouver. On en vient à jalouser les brebis, qui eux trouvent plus facilement.
Tout se tient.
C'est une hyptohèse intéressante et pas trop évoquée jusqu'à présent dans le processus "fabrication de l'AFC".
Maintenant attention. A chercher la perle rare, on a tendance à l'imaginer dans le premier petit cul parfait qui passe. Et là on risque d'etre très souvent déçu. Il faut prendre les femmes comme elles sont, des être de chairs qui cherchent à satisfaire leur désir, et combler leur solitude.
Si quelque chose de spécial doit arriver avec quelqu'un avec qui vous sortez, cela arrivera naturellement.
Alors on veut une fille pareille que nous. Quelque part c'est normal.
Et comme on n'est pas soi même très commun, et qu'on cherche son alter égo en femme, on a du mal à la trouver. On en vient à jalouser les brebis, qui eux trouvent plus facilement.
Tout se tient.
C'est une hyptohèse intéressante et pas trop évoquée jusqu'à présent dans le processus "fabrication de l'AFC".
Maintenant attention. A chercher la perle rare, on a tendance à l'imaginer dans le premier petit cul parfait qui passe. Et là on risque d'etre très souvent déçu. Il faut prendre les femmes comme elles sont, des être de chairs qui cherchent à satisfaire leur désir, et combler leur solitude.
Si quelque chose de spécial doit arriver avec quelqu'un avec qui vous sortez, cela arrivera naturellement.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] 100% d'accord par Assurancetourix
Spectrum:
Spectrum:
Il y a un proverbe grec qui dit : "Mieux moine qu'en mauvaise compagnie." C'est si vrai.
Dans la première partie de ma réponse à "Pour avoir un beau jardin, il faut désherber", j'émets une idée sur des lieux où rencontrer des lionnes plutôt que des gazelles.
C'est marrant Spectrum, je viens juste d'écrire ce qui suit avant de lire ta réponse.Maintenant attention. A chercher la perle rare, on a tendance à l'imaginer dans le premier petit cul parfait qui passe. Et là on risque d'etre très souvent déçu.
(pour-avoir-un-beau-jardin-il-faut-deshe ... tml#167927)A propos de la déception: On est naturellement attiré par les plus belles et il en a toujours été ainsi. On espère à tort que les plus belles sont également dotées de plein d'autres qualités.
Spectrum:
Tu résumes ici très bien ma pensée. J'espère que "une fille pareille que nous", ne sera pas interprété dans un sens étroit par les lecteurs de FTS. On veut quelqu'un avec qui pouvoir dialoguer (par opposition au monologue qui n'intéresse souvent que celui qui parle).On se sent différent, un peu à part, pour être honnête plutôt au dessus qu'en dessous de la masse.
Alors on veut une fille pareille que nous. Quelque part c'est normal.
Et comme on n'est pas soi même très commun, et qu'on cherche son alter égo en femme, on a du mal à la trouver. On en vient à jalouser les brebis, qui eux trouvent plus facilement.
Il y a un proverbe grec qui dit : "Mieux moine qu'en mauvaise compagnie." C'est si vrai.
Dans la première partie de ma réponse à "Pour avoir un beau jardin, il faut désherber", j'émets une idée sur des lieux où rencontrer des lionnes plutôt que des gazelles.
Bonjour à tous,
Comme vous pouvez le voir un peu à gauche ... tournez légerement les yeux vers la gauche, c'est juste en dessous de PHENOMINUX, vous avez trouvé ?
J'ai 18 ans !
Ca fait maintenant 5 mois que je les ai, et la transformation à bien commencé ... pas pour rien qu'on est majeur à cet âge.
Le groupe, ça fait longtemps que je l'ai quitté sans vraiment savoir pourquoi, mais en lisant cet article, je me rends compte que je ne suis donc pas le seul à m'être isolé et avoir eu de telles idées.
En effet, je m'identifie comme deux gouts d'eau à tout ce que FrenchKiss a dit !
C'est pour cela, que je comprends exactemet pourquoi vous avez l'impression qu'il sous estime les autres, qu'il se prend la grosse tête ... mais la réalité n'est vraiement pas comme ça, je suis sûre qu'il y a eu des moments où il a douté de lui !
Il y a les LIONS et il y a d'un autre côté le GROUPE, quel est le meilleur camp à choisir ?
Je pense qu'on ne le choisi pas, c'est notre instint qui nous guide de lui même.
Bon alors pourquoi un tel charabiat ?
C'est ma vision des chose, je vais essayer de vous la transmettre du mieux que je peux :
Un lion devrait toujours vivre une double vie.
D'un côté il vit sa vie de lion, car sans ça il n'en serait pas un, mais d'un autre côté il devrait vivre dans un troupeau d'agneaux en tant que lion, c'est sur dernier point que j'aimerais insister.
Un lion devrait par son charisme hors du commun être l'exemple prouvant que l'agneux peut et devrait peut-être ( ça dépend de l'avis des gens ) progresser vers cette voie sauvage.
Vous démontrez point par point n'est surrement pas la meilleure façon de vous prouver qu'un lion a beaucoup de chose à tirer de vivre dans le groupe.
Puisque l'on est dans le domaine de la séduction, je pense que si le LION assume ce qu'il est au sain d'un groupe, il sera présenté comme celui qui sait ce qu'il veut et non pas celui qui faite ce qu'il pense qu'il veut.
J'ai un peu du mal à clairement m'exprimer sur ce point, peut-être parce que je suis encore jeune et en pleine réfexion, mais pour moi le meilleur moyen de comprendre de tels propos c'est de les expérimenter, comment ?
Ca reste encore un problème à résoudre.
Là plus part des personnes qui vont lire cette réponse, vous directement le prendre de haut, vont se sentir vexés, je le sais et j'assume.
Mais je tiens aussi à dire qu'il n'y a aucune prétention, aucune sensation d'être mieux, aucun sentiment d'être dans le bon par rapport aux autres.
Réfléchissez bien, mettez vous dans divers rôles, soyez un observateur qui cherche à comprendre et je suis certain que ceux qui veullent comprendre comprendront, ils n'approuveront peut-être pas, mais ils auront compris ce que j'ai essayé d'expliquer en vain.
Comme vous pouvez le voir un peu à gauche ... tournez légerement les yeux vers la gauche, c'est juste en dessous de PHENOMINUX, vous avez trouvé ?
J'ai 18 ans !
Ca fait maintenant 5 mois que je les ai, et la transformation à bien commencé ... pas pour rien qu'on est majeur à cet âge.
Le groupe, ça fait longtemps que je l'ai quitté sans vraiment savoir pourquoi, mais en lisant cet article, je me rends compte que je ne suis donc pas le seul à m'être isolé et avoir eu de telles idées.
En effet, je m'identifie comme deux gouts d'eau à tout ce que FrenchKiss a dit !
C'est pour cela, que je comprends exactemet pourquoi vous avez l'impression qu'il sous estime les autres, qu'il se prend la grosse tête ... mais la réalité n'est vraiement pas comme ça, je suis sûre qu'il y a eu des moments où il a douté de lui !
Il y a les LIONS et il y a d'un autre côté le GROUPE, quel est le meilleur camp à choisir ?
Je pense qu'on ne le choisi pas, c'est notre instint qui nous guide de lui même.
Bon alors pourquoi un tel charabiat ?
C'est ma vision des chose, je vais essayer de vous la transmettre du mieux que je peux :
Un lion devrait toujours vivre une double vie.
D'un côté il vit sa vie de lion, car sans ça il n'en serait pas un, mais d'un autre côté il devrait vivre dans un troupeau d'agneaux en tant que lion, c'est sur dernier point que j'aimerais insister.
Un lion devrait par son charisme hors du commun être l'exemple prouvant que l'agneux peut et devrait peut-être ( ça dépend de l'avis des gens ) progresser vers cette voie sauvage.
Vous démontrez point par point n'est surrement pas la meilleure façon de vous prouver qu'un lion a beaucoup de chose à tirer de vivre dans le groupe.
Puisque l'on est dans le domaine de la séduction, je pense que si le LION assume ce qu'il est au sain d'un groupe, il sera présenté comme celui qui sait ce qu'il veut et non pas celui qui faite ce qu'il pense qu'il veut.
J'ai un peu du mal à clairement m'exprimer sur ce point, peut-être parce que je suis encore jeune et en pleine réfexion, mais pour moi le meilleur moyen de comprendre de tels propos c'est de les expérimenter, comment ?
Ca reste encore un problème à résoudre.
Là plus part des personnes qui vont lire cette réponse, vous directement le prendre de haut, vont se sentir vexés, je le sais et j'assume.
Mais je tiens aussi à dire qu'il n'y a aucune prétention, aucune sensation d'être mieux, aucun sentiment d'être dans le bon par rapport aux autres.
Réfléchissez bien, mettez vous dans divers rôles, soyez un observateur qui cherche à comprendre et je suis certain que ceux qui veullent comprendre comprendront, ils n'approuveront peut-être pas, mais ils auront compris ce que j'ai essayé d'expliquer en vain.
Je comprends ce que tu dis dans ton post french kiss, j'ai moi même un an d'avance, et forcément ça conditionne a s'assumer en tant qu'individu (différent), m'enfin bon j'aimerais savoir si y'en a parmis vous qui ont eu un espece de probleme de "qualification" (besoin d'adhérer a une image respectable par rapport aux autres a tout prix besoin qui finit toujours par vous tourner en ridicule) j'aimerais bien savoir comment vous vous en etes sortis, parce que tu zappe un peu ce passage dans ton post Frenchkiss
Salut,
@Frenchkiss: C'est marrant, mais en cours on m'avait expliqué que Arendt dénonçait une chute de l'autorité parentale dans la société post-guerre, au profit de celle des pairs. Hors, quand je lis ton post, j'ai l'impression que le Réveil du Lion, c'est se débarrasser de cette autorité des pairs.
Encore une fois, c'est une impression basée sur un résumé rapide par un tiers, mais je voulais juste te donner cette indication, au cas où ça pourrais t'aider.
@Frenchkiss: C'est marrant, mais en cours on m'avait expliqué que Arendt dénonçait une chute de l'autorité parentale dans la société post-guerre, au profit de celle des pairs. Hors, quand je lis ton post, j'ai l'impression que le Réveil du Lion, c'est se débarrasser de cette autorité des pairs.
Encore une fois, c'est une impression basée sur un résumé rapide par un tiers, mais je voulais juste te donner cette indication, au cas où ça pourrais t'aider.
J'adore cet état d'esprit, cette façon de voir les choses ! On devrait tous être comme ça héhé ! 

Quand je vois que tout le monde plussoie, je me demande si ca vaut vraiment le coup de sortir du troupeau pour en recreer un nouveau. Un troupeau de lion ou un troupeau de brebis, c'est pareil, c'est un troupeau. Et pourquoi etre un lion vaudrait mieux qu'etre une brebis ?
Il y a, ne serait-ce qu'au sein de mes amis des brebis heureuses, et ca ne fait aucun sens pour ces personnes de chercher a devenir des lions. Je me permets de dire ca parce que j'ai ressenti ce que ca fait de se sentir devenir lion, c'est genial ... mais dans mon cas en tout cas, au bout d'une semaine a etre toujours le leader au lieu d'etre le suiveur, a toujours etre en mouvement dans un cadre social au lieu d'etre pepere dans mon canape a la maison, je me suis senti fatigue. Et a ce moment la se pose la question de pourquoi tu veux etre un lion. Pour etre heureux, juste pour le plaisir d'etre un lion, pour te sentir superieur aux brebis ?
Etre un lion c'est pas mieux qu'etre une brebis, c'est juste different. Et a vouloir etre un lion quand on sait pas pourquoi, on est juste une brebis egaree ...
Bref, en un mot, l'important dans la vie c'est de trouver qui on est au fond de soi, et savoir qu'on est pas forcement un lion ... et si ca nous amene a decouvrir qu'au fond on est une autruche, soyons une autruche, ne rejoignons pas le troupeau de ceux qui voudraient devenir des lions. Pourquoi vouloir devenir un leader si dans le fond tu te sens bien en etant un suiveur ... j'ai l'impression que parfois la communaute cree juste un nouveau troupeau avec un nouvel ensemble d'a-prioris, c'est tout (et je suis conscient d'appartenir a ce troupeau).
Il y a, ne serait-ce qu'au sein de mes amis des brebis heureuses, et ca ne fait aucun sens pour ces personnes de chercher a devenir des lions. Je me permets de dire ca parce que j'ai ressenti ce que ca fait de se sentir devenir lion, c'est genial ... mais dans mon cas en tout cas, au bout d'une semaine a etre toujours le leader au lieu d'etre le suiveur, a toujours etre en mouvement dans un cadre social au lieu d'etre pepere dans mon canape a la maison, je me suis senti fatigue. Et a ce moment la se pose la question de pourquoi tu veux etre un lion. Pour etre heureux, juste pour le plaisir d'etre un lion, pour te sentir superieur aux brebis ?
Etre un lion c'est pas mieux qu'etre une brebis, c'est juste different. Et a vouloir etre un lion quand on sait pas pourquoi, on est juste une brebis egaree ...
Bref, en un mot, l'important dans la vie c'est de trouver qui on est au fond de soi, et savoir qu'on est pas forcement un lion ... et si ca nous amene a decouvrir qu'au fond on est une autruche, soyons une autruche, ne rejoignons pas le troupeau de ceux qui voudraient devenir des lions. Pourquoi vouloir devenir un leader si dans le fond tu te sens bien en etant un suiveur ... j'ai l'impression que parfois la communaute cree juste un nouveau troupeau avec un nouvel ensemble d'a-prioris, c'est tout (et je suis conscient d'appartenir a ce troupeau).
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] +1 par RoZz
- [0] par blackangel
- [+2] Tout à fait par FK
lol, c'est un exemple tu ne dois pas forcement le prendre au pied de la lettre.
C'est pour t'aider à sortir du cadre dans lequel tu as a été conditionné.
Personne t'oblige à devenir un lion ou ne plus être un mouton, tu fais ce que tu veux
.
C'est juste un texte qui t'aide à appréhender la réalité dans laquelle tu évolues.

C'est pour t'aider à sortir du cadre dans lequel tu as a été conditionné.
Personne t'oblige à devenir un lion ou ne plus être un mouton, tu fais ce que tu veux

C'est juste un texte qui t'aide à appréhender la réalité dans laquelle tu évolues.
Ou t'as vu qu'il parle de diriger le troupeau? FK dit simplement que tu dois être en accord avec toi même et pas attendre la validation du reste du monde.mais dans mon cas en tout cas, au bout d'une semaine a etre toujours le leader au lieu d'etre le suiveur, a toujours etre en mouvement dans un cadre social au lieu d'etre pepere dans mon canape a la maison, je me suis senti fatigue
