[FR] Le Renard dans le Poulailler

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le 10.09.2008 par Blusher

7 réponses / Dernière par Blusher le 16.09.2008, 10h36

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Hormis le report de Boubou qu'il me reste encore à lire. Personne n'a posté le moindre report avancé depuis des mois, des années en ce qui me concerne. C'est dommage, je reste persuadé que c'est un des meilleurs coups de pied au derrière qu'on puisse adresser à un AFC comme à un dragueur plus avancé d'ailleurs. Il y a des FR qui donnent envie de sarger et j'ose espérer que celui-là sera du nombre.

En fait de FR, il s'agit davantage d'un journal de bord, pas quotidien mais régulier, destiné à partager avec vous mes aventures pendant les prochains mois.

Vous êtes vous déjà demandé quel carnage vous auriez fait au lycée ou à la fac si seulement vous aviez croisé FTS un peu plus tôt sur votre parcours? Si vous aviez eu davantage confiance en vous quand étiez étudiant, combien des petites cochonnes de votre promo auriez-vous allongé dans mon pieu?

Ne rêvez plus.

A 31 ans bien tassés, j'ai fait le choix pour des raisons professionnelles de suivre un second Master dans une Université hollandaise à quelques centaines de bornes d'Amsterdam.

Ma promo:
- 50 personnes âgées de 21 à 31 ans
- 14 nationalités
- 3 mecs dont un homo.
Le tout dans une ville étudiante où on trouve des fiestas pleines à craquer de petites blondes aguicheuses tous les soirs de la semaine.

Pour ne rien gâcher, j'ai fait le choix de garder mon appart à Amsterdam et de louer un studio dans une résidence étudiante. Rebelote: que des meufs à tous les étages.

Jetez un PUA là-dedans pendant quatre mois et observez le carnage.

Le loup est dans la bergerie et il s'en donne à coeur-joie. :mrgreen:

(La suite arrive)
Le seul problème des étudiants français est de coucher avec les filles. George Gorse
Extrait du journal Le Canard Enchaîné - 22 Mai 1968
29 Août 2008

J'arrive à la journée de présentation des étudiants en Master après une courte nuit. Trois heures de sommeil à peine. Je ne m'en plains pas, je viens de passer une nuit torride à Amsterdam avec une petite étudiante portugaise de 22 ans et ce dernier vendredi d'Août semble des plus prometteurs.

Le soleil brille et il n'y a que des gonzesses dans ma classe.

Après avoir réglé quelques formalités administratives et subi sans m'assoupir le discours de bienvenue du Doyen de la Faculté, je rejoins sans empressement les tables dressées dans la salle de réception. A ma droite deux blondes semblent hésiter à y prendre place.
Moi: Asseyez-vous ce serait dommage que les néerlandais et les étudiants étrangers forment deux groupes disctincts.

Elles: C'est vrai!
Les présentations avec ma voisine de table ont ce petit côté Groundhog Day-esque auquel je me suis désormais résigné.

Image
Where do you come from?
Oh, you're French? Je parle un petit peu Français
Ah! You live in Amsterdam?
Why Amsterdam? Paris is so beautiful!
How long have you been living in Holland?
Do you speak Dutch?
By the way, What's your name?


De mon côté, j'apprends qu'elle se nomme Linda, qu'elle a 21 ans et des gros seins.

Surtout, je suis dans une de ces situations ultra-favorables qu'il est difficiles de foirer. J'y vais léger-léger et je me contente de répondre à ces questions et à celles de sa copine.

Elle se propose de m'aider à trouver la Résidence Universitaire, me donne sa carte de la ville et son numéro de téléphone au cas où et son numéro de chambre pour venir boire le café avec elle.
Si tu veux sortir ce soir, n'hésite pas à m'appeler. Je vais aller boire un verre avec ma colloc, tu es le bienvenu.
Il faudrait être irrécupérable pour rater ça.
Je l'ai donc k-closée le soir même et f-closé à mon retour le lundi.

A ce stade, me direz-vous tout semble aller tout seul et je n'ai pas eu à déployer des efforts surhumains pour la conquérir.

Il y a des filles qui feront presque tout le boulot pour vous. A condition d'être attentif aux IOI, vous n'aurez plus qu'à lui planter la langue dans la bouche pour l'ajouter à votre tableau de chasse.

IOI
J'ai depuis un bail appris à faire le tri entre les petits IOI qui ne valent pas un clou mais qui font plaisir et ceux qui sont le signe d'un niveau d'intérêt véritablement élévé.

Les premiers sont généralement verbaux et ne lui coûtent rien tandis que les seconds lui demandent un effort. Par exemple, un compliment vaut mieux qu'un coup de pied au cul mais je préférerai toujours une fille qui cuisine pour moi ou qui me prète son vélo.

K-close
Dans ces situations où la fille semble faire tout le boulot à votre place, on court souvent le risque de lui laisser l'initiative du k-close. Personnellement ca me dérange. J'ai l'impression d'étre une midinette quand je me fais rouler une pelle sans l'avoir décidé. C'est donc au moment de sortir d'un bar que je me suis retourné et que je l'ai limite plaqué contre un mur pour lui planter un Frenchkiss énergique. Et puis je suis sorti du bar sans dire un mot.

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Tout va pour le mieux dans le meilleur du monde?

Pas tout à fait. Je suis à peine arrivé à la fac et je me tape déjà une fille de ma promo qui se trouve de plus être ma voisine et qui paraît prête à tomber amoureuse.

Or, je n'ai aucune intention de m'arrêter là.

De plus, je n'ai pas non plus envie de la larguer comme un sagouin et de me mettre à dos les deux tiers de la promo. Les ragots voyagent à la vitesse de la lumière dans un univers aussi féminin.

(la suite arrive)
J'aime bien l'image du Groundhog day. Tellement vrai. Rien ne ressemble plus à une rencontre fortuite dans un amphi qu'une autre rencontre fortuite dans un autre amphi.
Blusher, sévère mais juste a écrit :Il faudrait être irrécupérable pour rater ça.
Emmanuelle, Coralie, Adeline, Cath, Candice, Marilou, Mélodie, Joanna. Je vous présente mes plus sincères excuses pour avoir été irrécupérable durant ma première année de fac. J'avais 18 ans, j'étais ignorant. Pardon. Surtout à toi Joanna qui m'avait invité à manger chez toi et ton 90E qui defiait le vieux Newton.

Bon, ce qui n'a pas été fait est fait.
Mes mardis dans cette jolie petite ville étudiante me paraissent prometteurs. Nous n'avons pas cours le mercredi et il ne se passe pas une semaine sans que les étudiants (traduire: étudiantes) m'invitent à les rejoindre pour faire la fête.

Note pour plus tard: Eviter la pseudo LTR avec Linda

Le premier mardi, ma voisine Linda m'invite à dîner avec sa colloc et me demande si je veux rester chez elle pour mater un film. Au passage, elle me glisse sur le ton de la confidence qu'elle a surpris une conversation à mon sujet entre des filles de son groupe. Apparemment, j'ai la cote auprès des étudiantes du Master et elle est toute fière de m'avoir accroché à son tableau de chasse.

Angoisse... Est-elle allée raconter à tout le monde que nous avons couché ensemble? :shock:

Entre les ragots et l'invitation à mater un DVD, ca sent la pseudo-LTR au bout d'une demi semaine et trois coïts. :roll:

Je décline donc l'invitation et me contente de vider un espresso avec elle avant de filer dans un bar de la ville où se tient une soirée d'étudiants étrangers.

Soirée de repérage avec mon groupe d'étudiantes

Le bar en lui-même n'a rien d'extraordinaire, la musique y est assez banale et commerciale. Le dancefloor au sous-sol me rappelle mes premières sorties en boîtes quand j'avais 17 ans. Pour les parisiens, imaginez la version miniature de la Loco...

La population est déjà un peu plus intéressante et à majorité féminine. Surtout des hollandaises d'ailleurs.

Mais le clou du spectacle, c'est ce petit groupe là-bas. Une dizaine de filles qui agitent les bras pour m'inviter à me joindre à elles. J'arrive mes cocottes, merci pour le social proof.

Je passe un très bonne soirée de repérage et je m'installe gentiment dans le rôle du mec populaire de la promo. Bien ça.

Un peu de stroy-telling pendant les pauses clopes. Elles se taisent et écoutent comme si j'étais le sage du village au pied du baobab. Elles se marrent à mes traits d'humour. C'est bon aussi. Elles me posent des questions perso. J'apprécie.

Je repère celles qui aiment faire la fête, celles qui sont un peu plus coincées, celles qui boivent, celles qui fument, je finis de m'entrer leurs prénoms et leurs nationalités dans la tête.

Deux petits éléments importants de la soirée:

- Beth, une grande hollando-britannique avec de magnifiques yeux bleus est venue me voir pour me dire en rougissant:
Hi! It's great that you came! My name is Beth! You're 'Blusher' right?
Si c'est pas mignon ça?

Au risque de gâcher un peu le suspense, Beth est clairement la prochaine target dans ma classe.

- Moins plaisant cette fois, la petite réflexion d'une étudiante:
- Do you already have a girlfriend in our class?
- I can't say that I do
- And, Linda? Is she your girlfriend?
- I can't say that she is, regardless of what you may have heard. For any further comment, you'll have to talk to my lawyer honey.
Linda nie bien sûr mais je reste suspicieux sur ce qu'elle a été raconter à ses copines. Oh, et puis on s'en fout. Il faut juste veiller à ce qu'elle ne tombe pas amoureuse et qu'elle aille s'inventer des projets de LTR. Elle risquerait de déchanter.


Au final, mon premier mardi étudiant avec les filles de ma promo est plein de promesses. En particulier, Beth qui est partie en m'invitant à sa soirée de la semaine prochaine et en prenant mon numéro. Un gros dossier celle-là.

Je vous tiens au jus. Il s'en est passé depuis. :wink:

PS: Le lendemain, Beth m'avait ajouté à son Facebook. :D
Allez! On complique un peu la donne!

Sharon, une F-Friend d'Amsterdam qui a un peu de famille par ici vient de m'envoyer un sms (en Français dans le texte s'il vous plaît :D ).
Bonjour! Ca va? Tu es libre mercredi? Je serai à *ville étudiante*, tu veux qu'on se voit?
Un peu que je veux. Cette fille est une tigresse au lit, elle n'a pas de limite. Il va falloir gérer et éviter de croiser toute ma promo si on sort boire un verre en ville.
Blusher: il te faut un deguisement pour marcher incognito dans ta ville. Je propose un truc discret, un vrai classique:

Image

N'ouvre pas le trench trop vite quand tu abordes une nana, ca a tendance a les rendre un peu mefiantes.
Apres, sous le trench, le t-shirt "reponses au questionnaire habituel" dont on avait discutes serait du meilleur effet.

Plus serieusement, le moins que l'on puisse dire est que tu as fait une entree en beaute. Mais comme tu le dis, il va falloir tenir la distance en etant tres discret. Je me souviens d'un vieux report ou tu expliquais avoir drague en sous-marin la moitie des nanas de ta fac, sans que les rumeurs courent.
Maintenant que tu es aussi high profil, comment comptes-tu faire le meme coup?
Blusher, penses qu'il existe des bars en dehors des centre-villes, généralement moins "classieux" ou moins sympas que les endroits de date habituels.
Icecold:
En Ecole de commerce, il y avait plus de population que dans mon Master. Première différence.
Et puis le ratio H/F était plus équilibré.
Enfin, c'était sur 2 années alors que là je ne dispose que d'un semestre ce qui est à la fois long et court. Trop long pour enchaîner les ONS sans prendre en compte les ragots qui finiront par générer des résistance. Trop court pour rester assis comme un gland à attendre que ça se passe.

En terme de drague, je n'ai pas d'ambitions démesurées au sein du Master mais encore deux ou trois étudiantes du groupe, ca me plairait bien.

Au passage, il y a un mec dans un autre classe qui à l'air de bien aimer Linda, s'il pouvait s'en charger, ça me retirerait une fière enclume du pied. Elle est encore passée 'à l'improviste hier soir' ce qui est plutôt mignon mais flippant aussi pour le jour où je serai avec une autre. Il va falloir que je brieffe ma colloc sur quand ouvrir ou ne pas ouvrir la porte. :mrgreen:

Arsène Lupin: Exactement! Je compte un peu sur Sharon pour m'emmener dans ces endroits. Elle est plus portée sur les soirées Drum & Bass et les concerts de rock que sur les soirées étudiantes du centre-ville. Tant mieux.
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