Week-end d'intégration (2 au 5 octobre 2008)
Jeudi 2 octobre
Première soirée, lumières disco, grosses baffles et DJ (pas un vrai DJ hein, un mec de mon école) dans un garage. C'est un week-end de réintégration pour moi vu que je suis en 2e année et ai déjà fait le Week-end d'inté l'année dernière, je connais donc déjà du monde et y suis très à l'aise. Petite précision : mon école est composée à 80/90 % de filles

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Première nouveauté : je ne bois plus. Et pour plusieurs raisons :
1) Certains changements dans mon état d'esprit depuis cet été m'ont amené à vouloir m'amuser sans alcool. Je ne ressens plus le besoin ni même l'envie de boire.
2) Je me suis rendu compte que la plus grande erreur que j'ai faite en sargeant cet été a sûrement été de sarger avec autant d'alcool dans le sang. Il y a certaines discussions que j'ai eu avec des nanas mais que je n'ai pas rapporté dans mon journal. Parce que tous ce que vous auriez pu me répondre c'est : arrête de boire.
3) Je me mets à faire un peu plus de sport, donc alcool à proscrire.
Je sarge donc en étant tout à fait moi-même, et ça a sûrement été ma plus grosse satisfaction du Week-End.
Après m'être un peu déhanché sur le dancefloor avec des potes (surtout des filles, j'imagine que du coup ça faisait un bon Social Proof, de danser aussi collé sérré avec autant de nanas), je sors un peu à l'extérieur.
Là, deux filles qui discutent, une HB9 blonde et sa copine brune HB8. Après avoir discuté un peu avec un pote tout en les observant, j'open. Je ne me souviens plus exactement comment, mais en gros elles sont suisses-allemandes et viennent dans mon école en ERASMUS. La HB9 blonde m'avait déjà tapé dans l'oeil pendant le trajet en car et m'intéresse beaucoup.
Un peu de fluff sur leur pays, sur les études, sur leur langue etc., puis je m'eject en disant que je vais les laisser parler en suisse-allemand entre elles (je n'y comprends rien, ça n'est pas le même vocabulaire ni la même grammaire que l'allemand). Prétexte pour retourner danser.
Sur la piste de danse, une 6 blonde qui me sourit, je vais danser avec elle. Elle a déjà sympathisé avec des bons amis à moi et a l'air d'avoir envie de me connaître. On discute un peu tout en dansant. Cette fille n'est pas trop mon style, mais elle est très sympa et a un petit charme intriguant.
Apparemment, on a donné l'impression d'avoir fait plus que discuter, puisque trois ou quatre de mes potes sont venus me voir après en me disant "alors, tu conclus?". Je leur ai répondu que c'était plutôt la HB9 blonde qui m'intéressait, mais bon au fur et à mesure de la soirée cette 6 m'intéressait de plus en plus.
Long Eye-Contact avec cette dernière pendant un moment. Je danse sur un endroit surélevé par rapport au dancefloor (sur les marches d'un escalier en colimaçon), et elle est en contrebas à me regarder et me sourire tout en dansant. Là je me suis dit "celle-là va falloir que je la close".
Le Kissclose : Quelques minutes plus tard, après être descendu de mon piédestal

, je vais vers elle et on commence à danser. Ca devient vite une danse "collé serré". Voyant qu'on va finir par s'embrasser, elle me glisse à l'oreille "j'ai un copain", tout en chauffant de plus en plus et en souriant. Je lui réponds par le classique "moi j'ai 6 copines, une pour lundi mardi mercredi vendredi samedi dimanche, et justement il m'en manque une pour le jeudi". Elle sourit encore plus, et une minute plus tard c'est le KissClose. Après ça elle me fait "j'ai dit que j'étais casée, mais peut-être que demain je le serai plus, hein..." avec un sourire encore plus grand.
Puis on continue à danser et elle me dit "c'est pour te donner un genre que tu lis Nietzsche?". Aaah, je vois, elle m'avait vu lire Nietzsche dans le bus et ça l'a intrigué, etc etc. Je lui réponds que je lui expliquerai tout à l'heure pourquoi je lis Nietzsche. On redanse un moment et on s'embrasse un peu, puis je lui glisse "viens je vais t'expliquer pourquoi je lis Nietzsche".
Je l'emmène dehors et on va marcher un peu dans le grand terrain herbeux qu'il y a derrière les bungalos (pour le coup complètement à l'écart : dans l'obscurité et à plus de 150m du garage où tout le monde dansait). Là encore je ne ressens pas une envie incontrôlable de lui sauter dessus, je suis juste bien à marcher et à parler. Manque d'attraction? Pourtant elle m'intéresse. Déjà sur la piste de danse j'étais bien à danser avec elle en l'embrassant très peu.
On se pose sur le perron d'un bungalo. Discussion intéressante sur Nietzsche, sur Freud, sur la prépa qu'elle a faite avant etc. Cette fille est intéressante, et je sens que déjà mon désir s'attise un peu plus. Elle m'a entendu, dans le car, jouer à la guitare une chanson qu'elle aime chanter.
On va donc chercher ma guitare et on se pose sur d'autres marches. Petite session sympa, elle a une belle voix en plus (DHV+1 pour elle). Deux ou trois nanas qui passent par là sont ameutées par le son de la guitare (^^), mais j'ai envie d'être seul avec elle. Les autres filles finissent par s'en aller, j'essaye de l'embrasser mais elle dit qu'elle n'a pas trop envie, qu'elle est bien comme ça.
On retourne un peu danser.
HB6 : Tu dois penser que je suis une allumeuse, hein.
M : Nan, pas du tout, pas du tout. (

)
HB6 : Eh ba si, jsuis une allumeuse, et jlassume, jsuis comme ça. J'aime bien "tester mon pouvoir de séduction".
Pour ce genre de trucs je la laisse se justifier tout seul en approuvant ou en infirmant de temps en temps. Pas la peine d'essayer de la convaincre de quoi que ce soit, c'est juste du psychotage pour du psychotage.
Comme je la fixe dans les yeux pendant de longs moments, je finis par lui demander si ça la trouble quand je la regarde (je sais pourquoi j'ai demandé ça). Elle me répond "nan, c'est quand tu m'embrasses que ça me trouble." Elle dit que c'est parce qu'il y a des gens autour qui nous voient, que les rumeurs se propagent vite dans l'école, et que comme elle a un copain c'est moyen, etc.
Ok, la pression sociale quoi.
Du coup je la réemmène dehors, on va marcher encore plus à l'écart que la fois d'avant, sur un petit chemin qui mène à la route. Sur le bord de ce chemin, une sorte de petite remise ouverte sur l'extérieur, comme un porche quoi. Il commence à pleuvoir alors on s'y abrite, debout, serrés l'un contre l'autre pour se réchauffer (octobre même dans le Lot c'est pas Djerba).
Qu'est-ce qu'elle est bavarde cette fille, elle arrête pas de parler et de psychoter. Elle explique qu'elle veut pas trop qu'on s'embrasse parce qu'elle a des limites à pas dépasser, que là elle est déjà en train de les dépasser, qu'elle ne veut pas faire de mal à certaines personnes en faisant ça. Le dernier truc, je le prends pour moi et l'interpréte comme "tu t'attends peut-être à ce qu'on se mette vraiment ensemble mais je vais rester avec mon copain, je vais te briser le coeur etc.". Du coup je lui dis qu'elle risque pas de me faire de mal, que tout ce que je fais c'est m'amuser et que y'a pas de problème. En fait elle voulait parler du mal qu'elle va faire à son copain.
Je ne sais pas combien de temps on est resté là car c'était un moment délicieux et j'en ai donc un peu perdu la notion du temps. Beaucoup de kino (un peu partout, sans aller trop sous les vêtements). Pour chaque centaine de mots qu'elle prononçait, j'en prononçais trois. Et la plupart de ce que je disais visait à ramener la conversation sur le moment présent, sur l'émotionnel et sur ce qu'elle ressentait là maintenant, au lieu de penser à son copain, aux problèmes etc.
Du style :
HB6: Alala mais mon copain jlui ai déjà fait du mal par le passé, je sais je suis comme ça mais voilà... et en plus... et le pire c'est que... et puis surtout... blablabla.
M : Oui, mais là, on est bien nan? Tu ressens quoi là? Qu'est-ce que ça te fait quand je te fais ça et ça et ça... (gestuelle accompagnant les propos, bien sûr

)
J'ai quand même réussi à la décoincer un peu, on s'est un peu plus embrassé qu'au début. Quand on est revenu de notre petite escapade la soirée était finie (on a dû rester un ptit bout de temps quand même), et on est chacun allés dormir dans nos dortoirs respectifs.
J'attends vos critiques (je pense qu'il y aurait pas mal à critiquer), mais en attendant voici un petit bilan autocritique :
Points positifs :
- Game sans alcool.
- J'étais à l'aise, j'ai pas trop hésité à open plusieurs nanas, dont un set de deux.
- J'ai bien essayé de centrer la fille sur ce qu'elle ressentait, sur les émotions etc.
Points négatifs :
- Je me serais bien serré la HB9 blonde

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- C'était pas baisers fougeux etc pendant toute la soirée non plus, j'ai pas réussi à lui faire complètement oublier ses remords et sa culpabilité.