Tout ça s'est passé lors de la troisième journée de cours à la soirée d'intégration, people!
Début en classe
Donc me revoilà en classe. Fait chier, j'aime pas travailler, et je me paie du droit à 8h du matin. Je suis encore à moitié en train de pioncer en entrant, chuis pas rasé, j'ai faim et je me prévois déjà une bonne sieste de 2h. Ca veut dire qu'il me faut une place au dernier rang, et je commence à chercher quelqu'un que je connais. Ah putain, j'avais oublié: les trois quarts de ma promo de l'an dernier sont en année de césure, et donc je ne connais pratiquement personne. Ca s'appelle payer les conséquences de ses choix: je fais pas de césure, parce que si je dois ne rien branler pendant un an, il est hors de question que je rempile pour une année derrière.
Là, je vois un Sud-Américain avec qui j'avais bossé l'an dernier, bien sympa mais que je connais pas très bien. Je vais m'asseoir à côté de lui. Pour des raisons d'anonymat, je l'appellerai Pepito.
Et voilà, ça me suffit, je le trouverai en arrivant, il aura sans doute déjà d'autres potes, je m'intègrerai vite fait et je passerai une bonne soirée. Le reste du cours passe en discussion sur les femmes et le cul avec entre autres perles de sagesse:-Hey Pepito, ça va?
-Bien et toi?
-Tranquille. Je savais pas que t'étais dans cette mention.
-Bah ouais, mais c'est pas terrible, on manque vraiment de nanas, no? (comme tout bon Sud-Américain, mon pote Pepito n'a pas été soumis à une culture qui criminalise le fait de draguer; il est chaud comme la braise et il entend bien le faire savoir)
-J'avoue. En communication, par contre...
-Héhéhé, faut aller en com, alors!
-Tu vas à la soirée d'inté?
-Ouais je pense. Toi?
-Ouais. On se retrouve là-bas et on fait la chasse?
-Haha oai!
-J'ai ton numéro? (cette phrase est géniale pour prendre un numéro en fac ou en école: comme Phénix vous l'expliquera avec de très beaux graphiques et des calculs quantiques, elle rappelle que vous vous connaissez déjà en sous-entendant que vous devriez déjà avoir son numéro)
Bon après je rentre chez moi, je glande et je me prépare à aller à la soirée.-Tu vois, mon ami, baiser une moche obèse, c'est comme la guerre. Sur le coup, t'as honte et tes amis se moquent de toi. Mais après, bizarrement, quand t'en parles, tu forces un certain respect. C'est chelou, hein?
-C'est clair Pepito
The beginning of the soirée
Donc j'arrive à la soirée tout seul, et en prime, je fais la queue 40 minutes. On annonce qu'il faut montrer la carte d'identité, que je n'ai pas. Wouhou! Je commence à me faire chier quand Pepito m'envoie un texto me disant que l'intérieur est plein de jolies poupées. Je reprends espoir en l'humanité, je rentre et je me m'achète pour dix hards de tickets-boissons. J'en utilise immédiatement deux pour me remettre en forme, et je retrouve Pepito et ses potes. On commence à délirer, à s'éclater en abordant les nanas avec des "Yeeeeaaaaaah!!!!" et autres "Waaazzaaaaa". Ca passe évidemment puisqu'elles sont dans le même état d'esprit. Mon pote engage une métisse bien excitante, mais je sens qu'elle couchera pas ce soir, donc je lui la laisse.

On tombe sur un groupe de petites premières années de 17 ans. L'une d'elles, bien mignonne et bien foutue, s'appellera, pour des raisons d'anonymat, HSE(Hyper Super Etroite). Je danse avec HSE, je parle en collant ma joue contre la sienne, elle ne bronche pas, signe qu'elle veut plus. Je l'embrasse.
ATTENTION
Là, on arrive au piège dans lequel tombent plein de gars: chopper aussi hard que possible sur place et voir la nana se barrer. Elle tente de me rouler un super palot, je me contente de petits smacks sur les lèvres et dans le cou, puis je la fais bouger, et lui caresse les cuisses du bout des doigts. Là, sur une pause:
Et donc on va lui demander les clés qu'elle nous refuse au prétexte qu'on risque de réveiller les voisins. Super, connasse! Bon, plan B. Je lui propose d'aller se balader en lui disant que je la ramènerai à temps pour rentrer avec ses copines. Elle accepte.-On bouge?
-Tu sais, je suis jamais allée jusqu'au bout.
-OK, on est pas obligés d'aller jusqu'au bout.
-:)
-on bouge?
-Je dors chez ma pote, elle a les clés.
-On va lui demander?
-OK.
The end of the soirée
Donc on va se balader. A un moment, je la plaque contre une porte d'immeuble dans une petite rue, et recommence à la chauffer. On se connaît depuis trente minutes. Au bout d'une quarantaine de minutes, ça finit au fond, et ça n'a pas l'air de géner les 3 ou 4 passants qui n'auront même pas jugé utile de changer de trottoir.
Je la ramène, et retrouve Pepito, que je raccompagne chez lui. Sur le chemin, il m'invite à une nouvelle soirée le samedi. J'y irai, me ferai embarquer ailleurs par deux potes, et recevrai deux heures un texto de sa part m'indiquant que trente minutes après mon départ, une classe de Hollandaises est venue fêter sa dernière nuit à Paris dans le même bar. En bon Sud-Américain, il en a évidemment ramené une.
Over and out!