adapter la sarge au business

[cyberseb]

Business et drague = même combat ?
Je me pose cette question depuis peu. Un excès de gentillesse et de "bien-penssant-attitude" n'est-il pas néfaste pour son "business"? Etant un ancien nice guy qui a fait sa crise de conscience en séduction, pas encore dans son business, mais pourtant en pleine interogation en ce moment, en constatant autour de lui de multiples exemples de succès fulgurants de gens avec des attitudes que j'estime (jugement de valeur subjectif et personnel) limite . Je remets en question en ce moment mes croyances à ce niveau.

Pour se vendre, parfois, être crédible et faire autorité, il faut maintenir la frame, le cadre "je suis compétent et vais répondre à ton attente" quels que soient les aléas et doutes (qui peuvent être parfois justifiés) traversés par le client. Pour se mettre en valeur, il convient de mettre en perspective et en valeur ce qu'on peut apporter, nos atouts, et cacher nos faiblesses qui risque de faire capoter les choses (et provoquer le doute chez le client). Si le doute survient quand même, et que le client en arrive à poser des questions ambarassantes, faut-il toujours y répondre ou esquiver ? Je connais des gens champions de l'esquive qui ont pour principes de ne jamais répondre ( et ça marche, ils ont pleins de clients). Leur stratégie est complexe, une sorte d'attitude face à la question : MENER l'interaction ( pour diriger l'attention vers autre chose et occuper l'espace), condamner ouvertement certaines attitudes ( et faire l'inverse ), faire semblant d'etre accessible (mais ne jamais l'être), faire semblant de répondre (mais jamais répondre--> évite de montrer faiblesse et maintient ignorance et donc dependance du client) ....

[Girouette]

Selon moi , que ce soit pour le business ou pour la drague, on te pardonnera beaucoup si ton comportement est cohérent.

La règle, ce n'est pas tellement de savoir si agir de telle ou telle manière est si bien ou mal. Mais plutot, quelle image émane de ton comportement, si au final, quelque soit tes qualités, on peut te faire confiance pour celles là. Si non, professionnellement tu es mort né.

Comme disait Talleyrand:

Je pardonne au gens de ne pas être de mon avis, mais je ne leur pardonne pas de ne pas être du leur.