La suite ici : http://www.frenchtouchseduction.com/pie ... onnel.htmlSalut à tous les lecteurs de FTS !
Une fois n’est pas coutume, je vais écrire un article sous un angle un peu plus personnel, j’espère que vous ne m’en voudrez pas de vouloir partager avec vous mes réflexions
Vous le savez si vous êtes un habitué : je m’intéresse au développement personnel. C’est, je pense, un trait que nous partageons tous : la volonté de s’améliorer, de devenir meilleurs (sous tous les sens que puisse prendre cette expression) et de réussir sa vie.
Cette volonté de devenir meilleur peut se traduire sous plusieurs formes, et au travers de tous les aspects de la vie. Sur FTS par exemple, beaucoup souhaitent devenir meilleurs dans leurs rapports aux autres, et notamment en séduction, une autre façon de dire qu’on veut devenir meilleur dans ses rapports aux femmes. Il y a également l’exemple du timide qui souhaite vaincre sa timidité et enfin trouver la force d’aller vers les autres. Tout ça, c’est du développement personnel.
On veut tous s’améliorer, chacun à sa manière, pour des raisons qui sont propres à chacun.
Certains pour la sécurité, d’autres pour le confort, d’autres encore, pour la reconnaissance. Cette tendance forte est exacerbée par le stress grandissant auquel nous sommes soumis ; et c’est probablement la raison pour laquelle de plus en plus de blogs voient le jour, consacrés au développement personnel.
Il en existe de très bons. J’aime beaucoup, à l’occasion, me rendre sur ces blogs, et lire quelques articles. La plupart du temps, j’y trouve des réflexions intelligentes et pleines de sagesse, qui font échos à mes propres interrogations.
Cependant, une tendance dans les sites de développement personnel m’ennuie un peu : cet accent mis sur l’efficacité personnelle. Cette volonté affichée de gommer tous ses défauts pour tendre vers la perfection. Vous savez, ces articles aux titres du genre « 10 conseils pour devenir plus productif », « 5 conseils pour développer votre mémoire », « Comment être plus efficace ».
Ok, la promesse de ces articles semble alléchante ; et leur lecture se révèle souvent intéressante…
Mais je ressens comme un malaise.
Ce qui me gêne avec le développement personnel
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] +1 le 23.03.10, 01h28 par Syphil
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- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] 100% d'accord le 01.03.10, 13h41 par Champion
- [+2] Absolument le 01.03.10, 13h41 par FK
Il y a du vrai dans ce que tu dis, clairement; ceci dit, le développement personnel a ceci de bon qu'il te pousse à te poser des questions importantes sur toi-même. Et ces questions, si tu ne te les poses pas à un moment dans ta vie, tu te perds. Tu ne perds pas ta personnalité, mais tu ne la fait pas éclore.Et on se retrouve avec, dans le désordre, toute une communauté de mecs qui n'ont pas forcément eu de goût pour ça, et qui veulent apprendre la salsa, le théâtre d'impro, qui suivent la méthode lafay, qui changent totalement son look pour un standard de merde basé sur des relookings vu sur des sites à la con, qui se mettent à lire du Nietzsche, du Montherlant, alors qu'ils préfèrent lire des romans policiers ou des BD...
Alors, je dis pas que dans certains cas, ça permet pas d'améliorer sa personne en augmentant la diversité et le niveau de ses talents, de ses connaissances, et que pour certains, ça permet d'atteindre au moins une moyenne ou une normalité, et que dans tous les cas, avoir un peu de culture ou s'améliorer physiquement, c'est pas perdu.
Je dis pas non plus qu'il ne faille pas aller vers d'autres horizons que ce qui nous plait de prime abord.
Mais on se rend pas compte qu'ainsi, on perd notre personnalité, pour rentrer dans un putain de moule.
Alors que le meilleur moyen de se développer, serait de suivre ses envies, tout en se laissant la possibilité de rester curieux et ouvert.
Amen.Alors que le meilleur moyen de se développer, serait de suivre ses envies, tout en se laissant la possibilité de rester curieux et ouvert.
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Disons que le temps de réaliser que le changement doit venir de l'intérieur, on essaie de le faire venir de l'extérieur en imitant ceux comme lesquels on aimerait être, et en suivant les comportements et attitudes visés. Cette description ressemble méchamment à l'adolescence lol 

J'ai lu ton article, et cela fait un moment que j'avais fait le lien entre essor du développement personnel, et idéologie de la perfection.
Nous vivons plus que jamais dans une méritocratie, dont le grand principe est : "à chacun selon ses mérites"
De nombreux auteurs de développement personnel (notez le mot "personnel") s'inscrivent dans cette logique. Ils se proposent de vous transformer en cet être si parfait et si méritant, celui qui a le droit à de nombreuses conquêtes, à un gros salaire, etc...
Nous vivons plus que jamais dans une méritocratie, dont le grand principe est : "à chacun selon ses mérites"
De nombreux auteurs de développement personnel (notez le mot "personnel") s'inscrivent dans cette logique. Ils se proposent de vous transformer en cet être si parfait et si méritant, celui qui a le droit à de nombreuses conquêtes, à un gros salaire, etc...
Pour ma part, ce n'est pas la quête de la perfection qui me dérange avec le développement personnel, c'est l'impression que les rayons de librairie sont remplis par des ouvrages de charlatans. Tous les livres donnent des conseils, mais rares sont ceux qui sont étayés par des expériences méthodiques. La plupart du temps, on doit se contenter d'une anecdote invérifiable, au mieux.
Ce qui m'étonne, ce n'est pas le fait que ces livres existent, c'est que ça convienne assez aux gens pour qu'ils les achètent. Pour la plupart des clients du développement personnel, le plus important est de recevoir des conseils, peu importe que ce soient des conseils qui fonctionnent, ce qui me fait penser que la fonction du développement personnel n'est pas de résoudre les problèmes des gens, mais de les rassurer sur le fait qu'ils puissent résoudre leurs problèmes.
Pour prendre un exemple concret, la plupart des livres que j'ai lus sur la séduction contiennent plein d'affirmations non étayées, et se contredisent parfois entre eux. Pour prouver la validité de l'approche, on a l'exemple de l'auteur qui arrive à lever des filles facilement. Mais il est impossible juste en regardant ça de déterminer ce qui fait la différence: son opener, son discours, son attitude, son physique, la fille, ou bien quelque chose d'autre qui fait qu'il a du charme. George Clooney arriverait à lever une fille avec un opener pourri, ça ne serait pas une preuve de validité de l'opener. D'un autre côté, on trouve au rayon psycho des livres comme ça dans lequel différents aspects de la séduction sont étudiés individuellement et sérieusement. J'ai dans l'idée que ces livres se vendent beaucoup moins bien car ils ne donnent pas de recettes rassurantes, alors que potentiellement ils sont beaucoup moins remplis de conneries.
Ce qui m'étonne, ce n'est pas le fait que ces livres existent, c'est que ça convienne assez aux gens pour qu'ils les achètent. Pour la plupart des clients du développement personnel, le plus important est de recevoir des conseils, peu importe que ce soient des conseils qui fonctionnent, ce qui me fait penser que la fonction du développement personnel n'est pas de résoudre les problèmes des gens, mais de les rassurer sur le fait qu'ils puissent résoudre leurs problèmes.
Pour prendre un exemple concret, la plupart des livres que j'ai lus sur la séduction contiennent plein d'affirmations non étayées, et se contredisent parfois entre eux. Pour prouver la validité de l'approche, on a l'exemple de l'auteur qui arrive à lever des filles facilement. Mais il est impossible juste en regardant ça de déterminer ce qui fait la différence: son opener, son discours, son attitude, son physique, la fille, ou bien quelque chose d'autre qui fait qu'il a du charme. George Clooney arriverait à lever une fille avec un opener pourri, ça ne serait pas une preuve de validité de l'opener. D'un autre côté, on trouve au rayon psycho des livres comme ça dans lequel différents aspects de la séduction sont étudiés individuellement et sérieusement. J'ai dans l'idée que ces livres se vendent beaucoup moins bien car ils ne donnent pas de recettes rassurantes, alors que potentiellement ils sont beaucoup moins remplis de conneries.
Le score de cet utilisateur est négatif ce qui veut dire que ses messages sont globalement jugés problématiques par les autres utilisateurs.
D’où vous vient ce mépris de la perfection ? Vous ne savez même pas ce que c’est que la perfection. Vous dites juste qu’il ne faut pas s’approcher de cette chose inconnue et inaccessible au risque de perdre votre âme ! On croirait des religieux qui nous préviennent d’un pêché qui résulte de leur peur du mystérieux et de l’incontrôlable.
Mon âme n’est pas si faible. Je veux devenir le meilleur homme possible dans le but d’être le plus heureux possible sans pour autant sacrifier mon plaisir ce qui rendrait le processus inutile. Sachez que l’on peut tendre vers la perfection tout en sachant qu’on n’y arrivera pas et sans en devenir fou. C’est juste vouloir devenir meilleur. Car meilleure personne on est mieux on est équipés pour devenir heureux.
C’est vrai que le mieux est l’ennemi du bien, ce qui fait du bien l’ennemi du mieux. Et entre les deux, je choisis logiquement le mieux. Ce qu’il faut comprendre c’est qu’on doit progresser là où l’on veut. On n’essaye d’améliorer sa productivité ou sa mémoire seulement si on en ressent l’envie ou le besoin. Puis à travers la recherche de soi la qualité de nos envies s’améliore.
Si le développement personnel est un plaisir, le pratiquer assidûment est bon tant qu’on ne le pratique pas n’importe comment et qu’on en devient dépendant. Donc ça n’exclue en rien les moments de détentes, il y a des moments où il faut savoir glander.
C’est vrai que le marché du développement personnel est une mine d’or pour les charlatans mais c’est aux lecteurs de savoir quels types d’informations ils ont besoin, d’en extraire l’utile et surtout de se rendre compte que l’information sert de déclic et que le développement de soi se pratique.
Mon âme n’est pas si faible. Je veux devenir le meilleur homme possible dans le but d’être le plus heureux possible sans pour autant sacrifier mon plaisir ce qui rendrait le processus inutile. Sachez que l’on peut tendre vers la perfection tout en sachant qu’on n’y arrivera pas et sans en devenir fou. C’est juste vouloir devenir meilleur. Car meilleure personne on est mieux on est équipés pour devenir heureux.
C’est vrai que le mieux est l’ennemi du bien, ce qui fait du bien l’ennemi du mieux. Et entre les deux, je choisis logiquement le mieux. Ce qu’il faut comprendre c’est qu’on doit progresser là où l’on veut. On n’essaye d’améliorer sa productivité ou sa mémoire seulement si on en ressent l’envie ou le besoin. Puis à travers la recherche de soi la qualité de nos envies s’améliore.
Si le développement personnel est un plaisir, le pratiquer assidûment est bon tant qu’on ne le pratique pas n’importe comment et qu’on en devient dépendant. Donc ça n’exclue en rien les moments de détentes, il y a des moments où il faut savoir glander.
C’est vrai que le marché du développement personnel est une mine d’or pour les charlatans mais c’est aux lecteurs de savoir quels types d’informations ils ont besoin, d’en extraire l’utile et surtout de se rendre compte que l’information sert de déclic et que le développement de soi se pratique.
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Halala ou comment joué sur les insécurités des gens pour se faire un peu de tune...
Je pense qu'il y a un grand malentendu sur ce qu'est le développement personnel:
on le cherche à le réaliser par rapport une référence extérieure, sa famille, ses amis, ses reves, ses frustrations. Bref on se projette sur ce qu'on aimerai etre, ou ce que notre environnement proche voudrait que l'on soit.
Mais le developpement personnel ce n'est peut-être pas cela. Ce n'est pas devenir ce que l'on n'est pas. C'est savoir ce que l'on est, et savoir utiliser nos forces, et limiter nos faiblesses voir meme les rendres utiles.
Le probleme n'est pas nouveau, et si probablement la signification philosophique de Socrate est un peu détournée, je dirais quand même: CONNAIS TOI TOI MEME.
et la je ne suis pas tout a fait d'accord avec Frenchkiss lorsqu'il ecrit:
La question serait plutot de connaitre nos exces, nos faiblesses. Non pas forcement de les temperer, car vous pouvez vous frustrer mais plutôt d'en faire une force. Il n'y a pas un seul de vos defaut dont vous ne pouvez pas vous servir à votre profit. Mais cela n'est pas lié à la question du juste milieu.
Si vous etes excessif, vous pouvez choisir de limiter votre defaut, surtout si cela des consequences directes sur votre vie sociale. Mais ce n'est pas forcement la solution. La solution c'est de savoir utiliser a bon escient votre exces, de le canaliser.
Et ca c'est du cas par cas, il n'y a pas de recette miracle, car le problème est ecrit dans "developpement personnel" c'est bien un probleme personnel, de votre personne, complexe.
Victor hugo ecrivait: "Ah! Insensé, qui crois que je ne suis pas toi!" certes vous trouverez des reponses dans FTS. mais c'est à vous de comprendre en quoi cela vous concerne. Ne vous projetez pas sur les autres, comprenez qui vous êtes. Ne vous inquiétez pas, vous mourrez sans savoir complètement qui vous etiez. Vous êtes multiple.
Et comme dirait l'autre: "Lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarde d'où tu viens"
Votre historique et votre propre vision retrospective de vous-même est decisive pour trouver vos réponses.
on le cherche à le réaliser par rapport une référence extérieure, sa famille, ses amis, ses reves, ses frustrations. Bref on se projette sur ce qu'on aimerai etre, ou ce que notre environnement proche voudrait que l'on soit.
Mais le developpement personnel ce n'est peut-être pas cela. Ce n'est pas devenir ce que l'on n'est pas. C'est savoir ce que l'on est, et savoir utiliser nos forces, et limiter nos faiblesses voir meme les rendres utiles.
Le probleme n'est pas nouveau, et si probablement la signification philosophique de Socrate est un peu détournée, je dirais quand même: CONNAIS TOI TOI MEME.
et la je ne suis pas tout a fait d'accord avec Frenchkiss lorsqu'il ecrit:
En fait la question n'est pas tellement de trouver un juste milieu, ou d'eviter les extremes de FTS.Il y a, je pense, un juste milieu à trouver.
La question serait plutot de connaitre nos exces, nos faiblesses. Non pas forcement de les temperer, car vous pouvez vous frustrer mais plutôt d'en faire une force. Il n'y a pas un seul de vos defaut dont vous ne pouvez pas vous servir à votre profit. Mais cela n'est pas lié à la question du juste milieu.
Si vous etes excessif, vous pouvez choisir de limiter votre defaut, surtout si cela des consequences directes sur votre vie sociale. Mais ce n'est pas forcement la solution. La solution c'est de savoir utiliser a bon escient votre exces, de le canaliser.
Et ca c'est du cas par cas, il n'y a pas de recette miracle, car le problème est ecrit dans "developpement personnel" c'est bien un probleme personnel, de votre personne, complexe.
Victor hugo ecrivait: "Ah! Insensé, qui crois que je ne suis pas toi!" certes vous trouverez des reponses dans FTS. mais c'est à vous de comprendre en quoi cela vous concerne. Ne vous projetez pas sur les autres, comprenez qui vous êtes. Ne vous inquiétez pas, vous mourrez sans savoir complètement qui vous etiez. Vous êtes multiple.
Et comme dirait l'autre: "Lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarde d'où tu viens"
Votre historique et votre propre vision retrospective de vous-même est decisive pour trouver vos réponses.