Comment se trouver une passion ?

Mon principale soucis c'est en dehors du travail: Je me fais chier. Enfaite je crois que je suis heureux quand je travail (du moins quand j'étudie le domaine dans lequel je veux travailler, vu que je suis encore étudiant) et je pense que je n'arrive pas à trouver une autre activité qui me fait ressentir la même chose, ce qui a pour conséquence que tout ce que j'essaye en dehors du travail ne me passionne pas car ça ne déclenche pas d'émotion en moi. Au mieux ça me fais plaisir mais ça s'arrête là...

Offre ton temps aux Resto du Coeur ou je ne sais quoi.

Quand j'étais étudiant, je faisais de la lecture pour les non-voyants de l'Hôpital des Quinze-Vingts. Ca fait des souvenirs autrement plus mémorables qu'une partie de squash.

Ou offre une partie de squash à des non voyants. Là aussi, souvenirs mémorables assurés

Salut Sylla,

Ton cas est tout à fait banal, et il a été le mien pendant toute mon enfance et mon adolescence. J'étais quelqu'un qui pouvait passer pour plutôt blaser, et n'aimant rien en particulier.

Je pense que c'est une question d'affirmation de soi.

On est éduqués pour aller à l'école, rester assis, avoir de bons résultats dans des matières qui ne nous intéressent pas forcément, passer un diplôme, intégrer une entreprise avec des collègues et une machine à café, souffler tous les matins pour "mériter" son salaire, ses 5 semaines de congés payés et sa retraite.

Bref, tout l'inverse de faire ce qu'on aime. Du coup, les enfants étouffent leurs envies, si bien qu'adultes, ils ne savent plus ce dont ils ont envie. Ils donnent alors une image d'eux conforme à celle que leur parents, leurs profs, leurs amis, la société attend.

Comment trouver une passion ?

Il faut apprendre à s'affirmer. En particulier affirmer ses envies, sans rien censurer ("C'est immature", "C'est trop tard", "C'est mal vu", etc...).

Se réserver aussi des moments d'inactivité, et d'ennui. Tu verras bien vers quoi tu vas spontanément pour combler l'ennui.

Salut Sylla,

J'ai bien aimé ta présentation et j'avoue m'y retrouver !

Je suis jeune ingénieur et je ne vis que de 8 à 18 h (en claire quand je suis au travail). C'est la réussite professionnelle qui me stimule et je "parle" pendant des heures d'économie, de création d'entreprise, de phénomènes socioculturel liés au monde du travail...

Ces grandes discussions sont intéressante, mais ne sont pas des plus reposantes quand on veut décrocher un peu du boulot. Du coup, n'étant pas passionné par grand chose n'ont plus, je me suis investi dans la vie associative.

Quand j'était étudiant, j'étais le président de l'association de mon école, mais aussi membre actif dans l'association universitaire de la ville où j'étais. En claire, je passai du temps à organsiner des évènements et des rencontres de toutes sortes entre étudiants (sport, soirée, culture...). J'avais l'impression de servir à quelques chose et de ne pas "perdre" mon temps dans quelques chose de futile. Et ca m'a permis de faire pas mal de rencontres...

La finalité de tout ca, c'est que je pouvais occuper mon temps personnel sans tourner en rond chez moi avec quelques chose qui me stimulait (c'est le rôle d'une passion, une activité stimulante qui nous pousse à évoluer en son sein). Et je pouvais parler de ce que je faisais au gens que je rencontrais (c'est plus gratifiant de parler d'asso que de parler boulot, en matière de passion... C'est bien francais ca!).

Aujourd'hui, j'ai fini mes études, donc je ne suis plus dans ces cercles. Mais j'ai deux nouvelles passions.
La première c'est le vin. Je ne prêtant pas devenir oeunologue, mais amateur éclairé. Cette passion m'est venu par hasard. Je viens d'une famille très encrée dans le terroir de la région de Tours, région très viticole. Mes grands parents étaient des amateurs, qui ont passé le virus à mon père, qui m'a passé le virus à sont tour. C'est venu tard, puisqu'il faut, à mes yeux, du temps pour apprécier le vin. Enfin bref, je m'informe, je lis des livres et j'avoue prendre beaucoup de plaisir à partager cette passion avec des non initiés.
La deuxième, c'est une reprise d'étude. J'ai démarré la préparation d'un IAE (master en administration des entreprises). Cette préparation me pousse à lire énormément de livre sur la comptabilité (ca c'est chiant), mais aussi sur le management, les mécanismes économique moderne, la gestion d'entreprise, la politique... Je suis d'accord, pas de quoi briller en société avec ca (je parle de vin!), mais moi ca me stimule, j'apprends de nouvelles choses, je comprends mieux certaines autres.

Tout ca pour dire, que je suis quelqu'un de particulièrement porté sur le travail et la performance, j'ai donc, plus ou moins consciemment, développé mes centres d’intérêt autour de sujets qui coïncidaient avec mes propres convictions.

Le maître mot d'une passion, c'est un sujet qui stimule la personne, qui lui donne envie d'en savoir plus, d'en faire plus, mais avant tout c'est pour soi même qu'on se passionne pour quelque chose (que se soit pour passer le temps ou pour se développer (personnalité, adresse, muscle, intellect...)). Si l'objectif est de briller en société, faut bouffer du cirage !!!

A bon entendeur !!!

Juste une petite précision pour creuser le sujet.

Je vois qu'on parle beaucoup de s'affirmer, de se donner du temps libre, ce qui est tout à fait fondamental, mais il me semble indispensable de mentionner un autre élément:

AVOIR LA VOLONTE D'ALLER AU FOND DU SUJET.

Chez moi, et je pense que c'est pareil pour tout le monde, la passion est née du désir de trouver de la performance, et de ce fait, du désir de tout comprendre, de tout apprendre, de tout expérimenter. Bon, c'est plus net avec une activité d'opposition, mais ça va être la même démarche avec le bricolage par exemple. On s'en fout que tu aies refait toi-même le carrelage de ta salle de bains, ce qui est intéressant c'est tout ce que tu as appris et mis en œuvre pour faire un truc qui déchire!

On peut prendre n'importe quelle activité de la liste donnée plus haut, et appliquer ce principe sur celle-ci.

Je vais prendre le jeu d'échecs.

Si tu apprends les règles, si tu fais quelque parties chez toi avec un petit logiciel lambda, à la limite si tu fais quelque parties avec un pote qui joue aussi aux échecs, ça va juste être un hobbie.

Maintenant si tu t'inscris dans un club, si tu commences à potasser de la documentation sur les parties célèbres et les ouvertures, si tu vas boire des coups avec les membres de ton club pour discuter échecs et parler de la pluie et du beau temps, si tu glanes des infos à droite à gauche pour trouver un café sympa dans lequel il y a quelque joueurs qui se font des parties en buvant des bières, si tu y vas et que tu commences à jouer avec ces inconnus, si tu t'inscris à une compétition pour débutants et te forge au passage une nouvelle expérience, si tu repasses par la case documentation en te procurant cette fois-ci des ouvrages sur la stratégie militaire ou commerciale en les comparant avec les échecs...

Là ça commence à prendre forme et ça devient une passion au sens concret du terme.

Avoir une passion ce n'est pas seulement pratiquer une activité, c'est aussi la vivre. C'est évident, mais l'attitude à adopter pour en arriver là me paraissait moins évidente à la lecture de ce topic.

En d'autres termes, il s'agit d'aller chercher des connaissances et des expériences supplémentaires, en termes d'apprentissage-documentation, et en termes d'interactions sociales.

Le mot passion est orienté au niveau sémantique. ça exprime clairement une idée de sentiment. Mais le sentiment de passion ne vient pas forcément à la découverte de l'activité, il va se développer au fur et à mesure de ta découverte et de ton investissement personnel.

C'est par cette démarche qu'on en vient à s'approprier toute la richesse que recèle une activité anodine de prime abord.

Pour revenir à mon exemple, pousser des pions sur un damier à 64 cases, super, c'est pas avec ça que tu vas faire jaillir des étincelles dans les yeux de la HB machin avec laquelle tu fluffe. Mais si tu commences à lui raconter la fois où tu as fait un remake de l'arnaque dans une gargotte toute pourrie face à un mec qui se la racontait trop (story telling), si tu commences à lui parler de culture de la stratégie, de la fois où ça t'a sauvé au boulot (DHV) si tu commences à glisser des mots et idées comme violence, sang froid, instinct, audace, recherche d'équilibre (pattern alpha) là ça devient un peu plus consistant.

Et je le répète, tout ça ne viendra pas de ta passion (sentiment) mais de ton implication et de ta curiosité (action).

Sinon c'est nul, tu vas essayer tout un tas d'activités et rester à la surface, et tu n'atteindras pas ton objectif. Tu resteras dans un zapping mou, et ce n'est pas ce que tu recherches.

Déjà, je trouve assez gonflant, cette espèce de convention sociale, surtout quand tu discutes avec les filles, qui veut qu'on ait une "passion". C'est vrai, quoi, la vie est pas déjà suffisamment dure, est-ce qu'on est obligé d'aller photographier ds oiseaux en sortant du boulot ou de faire de l'aviron le dimanche matin?

Et puis, si on parle du problème des passions en lien avec le domaine de la séduction, le pire, c'est peut-être de te rendre compte que tes centres d'intérêt n'ont aucune chance d'intéresser 99,99 % des filles. exemples : l'histoire et politique : personnellement j'adore l'histoire et la politique, mais c'est le genre de truc qui passera jamais dans une conversation avec une filles.

Oui mais tout ça, ça reste du jeu. Au final une fille ne choisit pas les hommes avec qui elle couche en fonction de leurs passions. C'est du fluff tout ça.

A la limite avec la bonne attitude tu pourrais presque envoyer tout ce que tu viens d'écrire dans la figure d'une fille pour lui faire comprendre que tu as les pieds sur terre, que tu bosses dur, et que tu veux bien faire un effort pour discuter avec elle de trucs qu'elle comprend

edit: je dis ça pour nuancer, pas pour faire un virage à 90%

C'est toujours très enrichissant à tous les niveaux d'avoir une passion

Terrigan t'as déjà discuté avec quelqu'un de passionné ? Tu crois pas qu'il soit plus intéressant pour une nana ou n'importe qui d'ailleurs de parler avec quelqu'un qui vit a 200% ce qu'il te raconte, plutôt que quelqu'un qui reste sur du factuel ?

Exemple. Un jour, j'ai parlé lors d'une soirée avec un afficionado des corridas. Sans être un anti-corrida militant, j'ai jamais été attiré par la corrida. Et bien ce gars, un vrai passionné, m'a parlé de la corrida comme s'il parlait d'un art complexe et fascinant, et j'ai passé une heure inoubliable. J'imagine, que si en plus de ça tu sexue un peu, avec les filles c'est de la bombe nucléaire.

Donc non, soyez fous, soyez passionnés mais pas pour impressionner les filles, faites le pour votre bonheur.

Venusian a écrit :Terrigan t'as déjà discuté avec quelqu'un de passionné ? Tu crois pas qu'il soit plus intéressant pour une nana ou n'importe qui d'ailleurs de parler avec quelqu'un qui vit a 200% ce qu'il te raconte, plutôt que quelqu'un qui reste sur du factuel ?

Exemple. Un jour, j'ai parlé lors d'une soirée avec un afficionado des corridas. Sans être un anti-corrida militant, j'ai jamais été attiré par la corrida. Et bien ce gars, un vrai passionné, m'a parlé de la corrida comme s'il parlait d'un art complexe et fascinant, et j'ai passé une heure inoubliable. J'imagine, que si en plus de ça tu sexue un peu, avec les filles c'est de la bombe nucléaire.

Reconnais qu'il y a quand même des sujets qui fascineront plus les filles. Dans ton exemple, elle peut toujours se représenter le toréro jeune et musclé...

Le mec qui adore les annonces légales de marchés publics pourra t'en parler pendant des heures. Mais je doute que la majorité des filles puissent considérer ça comme un art fascinant.

Oh, y a tellement d'idées reçues et de clichés là dessus et puis tu prend un cas extrême et surement assez rare pour ne pas infirmer la règle.

En fait je me refuse de tomber dans l'idée qu'il y a des domaines qui vont plus intéresser les filles que d'autres car c'est ouvrir la voie a un gros écueil : se trouver une passion pour séduire.

Le secret n'est pas dans le contenu mais dans le contenant : la manière de communiquer.