Pompes a 17 ans

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le 04.10.2010 par Speltpsyco

42 réponses / Dernière par Valmont le 11.12.2010, 17h44

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Valmont a écrit :
Worldreams a écrit :Tout simplement que la base de la musculation est la nutrition. Si ton objectif est d'ordre musculaire notament il est plus important de manger ce qu'il faut que de faire des exercices physiques.
Petite correction: il est aussi important de manger ce qu'il faut que de faire des exercices. Tu peux manger parfaitement juste, sans faire d'exercice tu n'arriveras à rien. L'un est indissociable de l'autre. Je pense que si l'accent est mis sur la nutrition, c'est surtout parce que c'est négligé de nos jours, où pour beaucoup de personne se nourrir se résume à perdre le moins de temps possible avec ça.
J'ai rencontré plusieurs personnes qui étaient baraquées mais ne parvenaient pas à faire une traction. A l'époque j'étais épais comme un haricot et je pouvais en faire une et demi.

Je suis d'accord avec toi si tu cherches une parfaite harmonie musculaire. Si ce n'est pas le cas ou que tu cherches les performances, privilégie surtout de bien t'alimenter et d'éviter les pompes et les altères.

Les pompes on peut en faire beaucoup et n'importe comment et combien tu en fais ne reflète pas ton niveau réel. Les haltères c'est pareil mais en pire.

Les tractions si tu as l'honnêteté de les faire entièrement ont l'avantage d'être courtes (par épuisement ou incapacité) et de ne pas t'en faire faire plus que tu ne le peux).
En ce qui concerne les protéines, si on entends un tas de choses sur le sujet, il y a tout de même un consensus au niveau scientifique au sujet des protéines. En gros pour une personne normale, compter un peu moins de 1g de protéines par kg de poids corporel. Pour les sportifs, cette quantité peut variant entre 1g et 1.8g, voir 2g suivant le sport. En dessus, l'apport est inutile (à moins d'être dopé). Sur FTS on peut d'ailleurs se reporter à l'article de QFR sur la diététique sportive: la-dietetique-sportive-vt16421.html
Néanmoins il existe trois types morphologiques. Cette dose a l'avantage d'être équilibrée mais elle néglige le dévellopement corporel au profit des performances. (enfin tout dépend évidemment du dévellopement que tu souhaites pour ton corps)
En ce qui te concerne, je pense que tu as assuré tes arrières, dans le sens où tu en as sans doute pris plus que nécessaire, afin de ne pas risquer le "trop peu". Ainsi tu étais sûr que les deux conditions: nourriture correcte + entrainement étaient satisfaites. Du moment que tu estimes que l'objectif visé méritait ce sacrifice au niveau, rien à redire là-dessus.
A l'époque je manquais cruellement d'experience en musculation et j'ai suivi les recommandations de mon père. Tu as un peu raison dans le sens où je prenais au moins deux litres de lait par jour.

De là à dire que j'en ai pris plus que nécéssaire, c'est une question de point de vue. Dans tous les cas je n'ai jamais été déçu du résultat.
Valmont a écrit :Je ne peux pas résister à répondre à cette remarque figurant dans l'article cité par MM et que j'ai déjà entendu lors d'argumentations par rapport au lait :"Avons-nous déjà vu un chevreuil adulte téter un autre chevreuil ?" Les chevreuils, je n'en sait rien, mais on mets souvent dans le nez des vaches une boucle avec des piquants. Ce n'est pas pour des raisons esthétiques ou pour leur donner un air plus agressif, mais pour éviter qu'elle téte les autres vaches (comme l'autre se fait piquer, elle refuse). Donc cet argument est absurde et ne prouve rien, ni dans un sens ni dans l'autre.
En fait il est courant que des vaches tètent d'autres vaches quand elles ont un surplus de lait, c'est un réflexe naturel pour éviter les inflammations... Elles sont censée n'avoir de lait que lorsqu'elles ont un petit alors bon...

Au passage, on pourra regarder partout, se documenter comme on veut mais, le fait est que les animaux sevrés ne prennent plus de lait du tout, et qu'il en a été de même pour l'homme au début de son évolution, rappelons tout de même que nous sommes aux même rang que n'importe quel mammifère et que nous avons un sevrage.
Itakte a écrit :Au passage, on pourra regarder partout, se documenter comme on veut mais, le fait est que les animaux sevrés ne prennent plus de lait du tout, et qu'il en a été de même pour l'homme au début de son évolution, rappelons tout de même que nous sommes aux même rang que n'importe quel mammifère et que nous avons un sevrage.
Tout comme les animaux ne mangent pas de filet de boeuf au four cuisson lente avec sauce aux morilles. J'en déduis donc que l'homme devrait éviter d'en manger, si je suis ce raisonnement. D'ailleurs on peut également constater qu'aucun animal ne prends du lait végétal. Et en poussant plus loin, on constate que si on donne ce genre d'aliment à des animaux, la plupart vont les consommer. On peut donc en déduire que s'ils n'en consomment pas, c'est certainement avant tout parce qu'en tant qu'animal, ils ne sont pas capable de les préparer et/ou les obtenir (de même que l'homme au début de son évolution).

Mais là où je veux en venir, c'est que ce genre d'analogie est complétement à côté de la plaque. D'une part parce qu'elle ignore les raisons pour lesquelles les animaux ne le font pas. D'autre part, parce que transposer sans autre cela de l'animal à l'homme est un non sens scientifique. A cela s'ajoute une croyance, très à la mode chez certains (notamment dans les milieux new age), comme quoi les animaux sauraient d'instinct dans tous les cas, ce qui est bon pour eux et que pour cette raison, il faut prendre exemple sur eux. Et il n'est pas question d'opinion ici: utiliser ce genre d'argument constitue un raisonnement éronné et totalement indéfendable scientifiquement. Je précise encore que le fait que le raisonnement amenant à la conclusion "le lait est mauvais pour l'homme" soit faux n'implique ici pas nécessairement que la conclusion le soit.
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