"La nature féminine est un abandon sous forme de résistance”
Kierkegaard
Situation (critique) actuelle - Pratique
J’habite dans un village relativement endormi, rien ne s’y passe, autant dire impossible d’y pratiquer quelque chose. J’habite heureusement à 30 km d’une petite ville de 30’000 têtes, dont une certaine partie ne parlant pas le français, c’est mon field principal en ce début de vacances.
De l’autre côté, à 30 autres kilomètres, une ville de plus de 100’000 âmes, je suis sauvé ! M’enfin bref, la ville n’est pas non plus Paris ou Rome et on risque fortement de recroiser des sets openés, alors prudence !
J’ai décidé de pratiquer majoritairement (pour mes débuts) dans la petite ville, en indirect, car je n’y suis pas tous les jours, contrairement à la grande ville où je passe toutes mes journées (université). Je laisse ce field au chaud pour l’instant.
Petite ville n’est pas synonyme de Dirty Style et d’approches industrielles ! Alors c’est 1 soir sur 2 quelques openers de base, du genre : quel bar vous nous conseillez ? Hétéro opener etc…
Je mets sur papier mes trois dernières approches :
La première est en ville, SPU, il fait nuit, l’ambiance est calme, mystérieuse. Quelques opens basiques pour se chauffer, et d’un coup mon radar (en révision) détecte deux jolies galinacées (A pour les deux, une belle brune à la belle dentition

et une blonde au corps envoûtant) venant sur notre gauche. Arrêt immédiat, mais doux, déviation destination l’inconnu, bon BL, règle des 3 secondes, c’est parti :
Moi : Salut les filles, juste 10 seconde (False Time Constraint)(Sourire de leur part, ahh merci, le sourire facilite tout). Mon ami et moi cherchons un bar sympathique avec du monde ?
Elles : Oui alors il y a blablabla et blablabli
M : Ok super, on nous avait dit que le lundi soir était un soir animé en ville, avec beaucoup de monde dans la rue, sur les terrasses etc… nous aurait-on menti ?
E : Oui bah disons que normalement c’est les étudiants qui sortent, et là c’est la période d’examen donc c’est clair qu’il n’y a que peu de monde.
M : Première bonne nouvelle. Et vous, vous ne révisez pas ? Vous êtes des rebelles anti-conformistes c’est ça ?
E : Non non mais on a révisé toute la journée alors on en a marre.
M : Vous êtes à l’Uni ?
E : Non on est à Ecole… (du coup elles devaient avoir 18-19 ans)
M : Ok alors là vous devez rentrer à cause du couvre-feu c’est ça (grand sourire, EC lock)
E : Hihihihih mais non on est juste fatiguée mais on ressort après (invitation ?), mais vous êtes pas de PetiteVILLE ? Vous venez d’où (IOI) ?
M : Non non on vient de GrandeVille et on vient voir un pote qui est à l’uni ici, on risque de passer quelques jours ici
E : ihihi mais vous venez faire quoi ici il n’y a rien à faire
M : Vous vous trompez la ville est cool, speech sur la prise de tête des gens dans les grandes villes etc… elles sont hyper attentives, grand sourire et là… catastrophe
M : Bah en tout cas merci les filles, on vous redira comment est ce bar et si jamais… si jamais dit tout en partant
E : Ok ciao ciao un peu paumée par notre disparition soudaine
Et à haute voix à mon pote :
Putain mais je suis trop con, pourquoi j’ai dit et si jamais et je suis parti ? Il s’est passé quoi ? Suis-je trop con ? Je suis trop con ! Elles étaient belles, souriantes, ouvertes… et rien ???
Cela m’a refroidi pour toute la soirée. On continue notre tour et on arrive à une terrasse où étaient posées deux jeunes jolies filles
M : Salut les filles je vous pique 10 secondes, on cherche le bar blablabla ?
E : Oui alors tout droit sur la gauche, mais il n’y a que des gamins, ici c’est bien mieux (invitation) ?
M : je ne sais pas pourquoi mais j’étais un peu perdu face à cette réponse, alors le seul truc que j’ai réussi à dire c’est Oui ben on y va et s’il n’y a que des mineurs on sait où venir. Au revoir et merci.
Le seul truc positif, c’est que j'ai jamais eu l'air apeuré ou genre je ne savais pas quoi dire, ça a évité de cramer le 2-set si on le recroise un jour.
Ce que je remarque, c’est paradoxalement une peur du succès avec les filles qui me plaisent, dans le sens où un sourire m’enchante, mais malgré une envie d’aller plus loin, il y a quelque chose qui bloque. Très bien, essayons avec une cible moins intéressante mais tout de même pour rendre le jeu intéressant.
Autre soirée, bar dancing plein de monde.
Un ami et moi voyons un 3-set d’une C, une B- et une UG. Il me dit viens on va vers elles, règle des 3 secondes et j’open avec :
Moi : Bonjour les filles, on vous pique 15 secondes, on a une question totalement existentielle, est-ce que mon ami et moi faisons hétéro ?
Elles : Surprises, puis en souriant Ton ami oui mais toi tu fais homo
Ahah merci merci!
M :Quoi ?? Je fais homo ?
E : Bah oui mais t’es pas homo ?
M : Le truc c’est qu’on s’est fait dragué par plein de filles ce soir, on en a un peu marre
E :
Pliées de rire vous êtes drôles arrêtez vos bêtises
On continue de fluffer sur l’opener puis mon ami part avec les deux filles et je m’écarte avec la B-, là je déroule un Game plutôt correct à base d’humour, C&F, retournement de rôle, patterning etc… quelques passages dont je me rappelle :
Elle : on connaît même pas nos prénoms et on discute comme si on se connaissant depuis toujours (IOI!). Tu fais quoi dans la vie ?
M : Routine elléboniste.
M : Procédons au présentation alors, je te laisse commencer
E : Mélinda et toi ?
M : Charles-Louis de Secondat, Baron de Brève
E : Rire Ah oui tu es vraiment gay en fait
M : Parce qu’un gay ça se voit à son prénom ? Tu as beaucoup de préjugés cher Melinda. Elle pensait vraiment que je m’appelles ainsi, merci qui ? Merci Montesquieu !
E : De toute façon je sais que tu es pas gay, tu dragues trop bien, ou justement c’est parce que t’es gay, putain j’en sais rien tu m’énerves
M : Avec un BL très explicite, EC intenses, fixation des lèvres, Triangular Gaz à 3 ou 4 reprises Mais on s’en fout, actuellement c’est toi et moi, et quand il y a une intense connexion entre deux personnes, cette magie fait sauter (en insistant sur les mots de ce genre) toutes les étiquettes, les barrières, aussi duuures soient-elles. Je ne sais pas pour toi, mais les gens ne se parlent plus trop entre eux et je trouve cela dommage. Les rencontres spontanées, c’est un nouveau voyage à chaque fois, une découverte, ce sont nos émotions qui se parlent, d’où cette connexion si intense et inexplicable. D’ailleurs, ça ne sert à rien de vouloir la comprendre, c’est tellement mieux de s’aabaandooner, de sentir chaque parole comme un souffle sur sa peau etc etc…
E : tu es vraiment incroyable, je t’adore, je sais pas pourquoi je te dis ça mais je t’adore ! Viens on va boire un verre.
On s’en va boire un verre, discuter un peu, je lui raconte quelques histoires, puis je lui dis qu’un de mes potes s’en va le lendemain pour un séjour linguistique et qu’il faut que j’aille les retrouver (pas motivé à tenter le KC, trop de connaissances dans le local ce soir-là, j’aurai été grillé avec trop d’autres filles de la région, tout le monde se connaît). Bon mais c’était un bel entrainement.
Concernant les approches, j’ai bien sûr toujours une adrénaline forte avant l’open. J’arrive à opener des sets de filles en SPU sans problème, à parler un peu sans encore arriver à rien de concret mais c’est déjà une grande amélioration, même si ce n’est que le début. J’ai du mal à opener, en revanche, dans des endroits fermés. Le meilleur opener en SPU est simplement de demander un renseignement et de balancer le plus vite possible C&F. En bar, je n’arrive en revanche pas encore, surtout s’il y a beaucoup de monde, ce qui est paradoxal.
On se soigne, on s'améliore même

! C'est d'ailleurs pour cela que je pense qu'il est utile d'ouvrir un journal à ce niveau-là, même si la crainte que du monde tombe dessus me refroidis un peu mais bon ma fois ça fait partie des risques à prendre et des sacrifices
Voilà pour l'actualité du jour !