Comment ne plus avoir peur d'aborder

On ne peut pas dissocier l'acquisition d'un certain état d'esprit à la pratique. Et la solution, effectivement se trouve dans l'état mental dans lequel on va se trouver quand on va aller aborder des jeunes filles (ou du moins, vouloir le faire).

Que ça soit la traduction de la vidéo des anglais, dont vous pouvez retrouver l'article en page d'accueil de FTS, ce qu'enseigne Blusher a ses coachés, mon article sur le forum ou encore le livre d'Edward Tolle, il a un puissant point commun : le succès est dans la capacité a vivre pleinement le moment présent.

Ça veut dire quoi ? C'est simplement déconnecter le cerveau de toutes pensées, de monologues internes, de toute idée n'ayant aucun rapport avec l'instant présent.

Un exemple simple, et selon moi très puissant : essayez d'effacer toutes vos pensées visant a vous projeter dans l'abordage de la prochaine poupoune, ne vous imaginez pas en train de le faire. Ce genre de pensée est assez anxiogène, car malheureusement nous sommes programmés pour imaginer les échecs et ça crée une résistance.

Essayez plutôt d'être alerte, concentré sur votre environnement, ce que vous observez et déconnectez tout dialogue interne.

Autre astuce assez puissante, c'est de se concentrer sur la rencontre, son déroulement et vraiment pas du résultat.
Le secret est que par magie, c'est là que le résultat arrive.

Je crois que la personne sur qui j'ai vraiment vu ce changement d'état (oui oui, vu : on perçoit vraiment le changement) c'est Whez.
Ma toute première session SPU je rencontre ce gars, on discute un peu, il est dans un état "je viens chercher les mecs à la bourre" donc pas vraiment positif. Puis en l'espace de 15 minutes (le temps de manger un hot-dog quoi) il est repassé dans un mode chargé d'énergie, à courir dans tous les sens pour sauter sur les filles dans la rue.
Et c'est communicatif ...

Ah oui Whez il se met en transe quand tu fais des sessions avec lui

J'ai un vrai problème, à chaque conversation je tente de la fuir au lieu d'essayer de la prolonger, j'en deviens presque à être malpoli.

Comme ce matin, une caissière m'expliquer une chose sur la carte du magazin, mais moi je n'ai pas prolongé la conversation, j'ai amené à en finir rapidement par des "non" "je vais me débrouiller". Surtout que c'était pas une question de pas avoir envie, j'avais envie.
Je pouvais la taquiner et faire du Cocky And funny.

Je me déçois vraiment de mes actions, j'arrive pas à me lancer dans ce jeu de séduction à défier une femme.
En revanche, je suis de plus en plus à l'aise, même niveau BL, ça va de mieux en mieux ça va plaisir.
J'ai une hypothèse sur mes fails justement en étant tjrs plus à l'aise et avoir un bon BL ça augmente le DVH niveau apparence, et mon égo "saleté d'égo" doit sûrement reprendre le dessus sans que je m'en aperçois.
Pourtant à chaque fois que je sors, j'essaye de me focaliser sur le moment présent et de me dire que j'suis un humain, tout le monde est pareil.
Oui voilà j'ai eu l'impression qu'en lui parlant c'est comme-ci j'étais le prix à la base, c'était à elle à m'avoir mais j'ai pas fait d'efforts pour amener la conversation.
Je crois que c'est parce qu'elle m'a regardée avec l'air intéressée bien avant qui a fait qu'insconsciemment j'avais l'état d'esprit du prix.
Je parle d'égo car le fait que j'étais le prix, je voulais pas casser cette image donc j'en ai fait le moins possible.
En plus je m'étais habillé super classe, et beaucoup de filles m'ont regardé bien avant, mon prix a monté et justement je deviens paralysé ensuite parce je veux pas cassé cette image.

Pourtant j'suis vraiment RIEN, au final j'ai juste l'impression d'être un enfoiré avec un gros égo.
J'ai vraiment honte d'être comme ça, parce que l'apparence ça n'a aucune valeur pour moi, mais mon esprit retient ça.
Comment arriver à défier l'égo quand on les autres nous montrent qu'on est le prix.
Demain je vais continuer mes efforts, c'est ça qui me gâche la vie cet état d'esprit.
C'est insupportable je vous assure, comment m'en sortir pour détruire, anéantir, éradiquer, bannir cet état d'esprit pour plus être paralysé ?

Je rajoute que quand j'suis chez moi, j'ai vraiment le bon état d'esprit, je m'imagine aborder naturellement sans stress et même être ridicule ou me faire rejetter me touche pas.
Mais dès que je sors, je suis dans un autre monde.
J'ai répondu à des questions que je m'étais jamais posé auparavant pour mieux comprendre mon shéma.
J'ai peur des filles ?
Pourquoi : Je crois que c'est la peur d'être ridicule, d'être bloqué à une situation
Qu'est-ce que je crains : même chose
Rationnalisation : le ridicule n'a jamais tué personne, on avance en faisant des erreurs.

Je me mets trop la pression ?
Pourquoi : car je l'ai pas assez fait POUR découvrir, m'ouvrir les yeux à la réalité que c'est une chose toute à fait normal, c'est ma conception de voir les choses qui est mauvaise.
Que veux-tu atteindre : Pouvoir prolonger une discussion en étant bien en soi même et de fil en aiguille que mon jeu de séduction me vienne naturellement
Qu'as tu peur d'échouer : Alors là je sais

Je me suis donné des réponses à ce que j'allais faire si jamais j'étais bloqué au cours de la discussion :
Stall :
neg par exemple (tu as pas beaucoup de conversation cheri, tu as pas l'habitude de sortir souvent ou autres)
Opposition pour me libérer

Rejeter :
Tans pis pour toi ou si shit test reframing, outframing

Si je me sens pas au top dans mon état interne :
Ancrage

Je crois que j'veux trop être perfectionniste, mélangé à une sorte d'égo pervers.
Je pense que c'est dû à mon passé parce que j'ai tjrs été "rabaissé" par mes parents et les autres personnes.
Il y a des mauvaises graînes qui se sont implantées et ont grossi dans mon insconscient, mais j'ai beaucoup évolué justement il y a que moi qui m'auto-motive, reste optimiste. Mais j'ai encore des zestes de comportements que me sont défavorables.
Jai lu qu'une personne avec peu d'estime avait tendance à usé de son égo pour palier à sa faible estime, là je sais plus quoi penser.
Il est clair que ça peut paraître risible pour beaucoup d'entre vous de voir mon cas, mais je vais m'en sortir car je ne veux plus vivre comme ça.
Vous en pensez quoi, est-ce que je me pose trop de questions ?

Je vais donner ce conseil et pourtant j'ai du mal à l'appliquer moi-même :

Ne cherche pas l'interaction parfaite du premier coup. Oui aborde des filles qui te plaisent parce qu'il faut chercher à prendre du plaisir avant tout mais n'y va pas en te disant qu'il faut faire un score parfait. Pour ton histoire de discussion par exemple, il m'arrive aussi de mettre fin à une discussion un peu trop rapidement. Dans ce cas il faut savoir souffrir ;)

Je veux dire par là que c'est à toi de faire l'effort de rester dans la discussion, même si c'est inintéressant et ennuyeux. Si tu ne te force pas un minimum à rester en dehors de ta zone de confort alors tu n'arriveras pas à changer.
Il ne faut pas que ce soit toi qui mette fin à ton calvaire sinon tu le feras systématiquement. C'est une solution de replis trop simple, une autre variante du "non cette fille n'est pas mon genre".

Une des règles que j'essayais d'appliquer durant la session Blusher c'était de prolonger le dialogue tant que la fille ne fait pas signe de partir.
Ce n'est certes pas le meilleur moyen de laisser une bonne impression puisqu'on conseille de partir quand l’intéressement de la fille est en haut, mais je le faisais plus pour m'habituer à échanger avec une inconnue et me familiariser avec cette nouvelle sensation, ce moment où tu sens la peur de l'approche disparaitre et laisser la place à une autre insécurité : la peur du blanc.

Alexandre a écrit :C'est insupportable je vous assure, comment m'en sortir pour détruire, anéantir, éradiquer, bannir cet état d'esprit pour plus être paralysé ?

Au risque de me répéter, la solution est toute conne (mais les solutions les plus simples sont souvent les meilleures): force-toi à t'amuser. Vis tes intéractions sur le mode du fun. Joue ! Ça peut te sembler peu naturel au début, mais ça viendra avec le temps.

Et je le dis alors que, crois-moi, je connais parfaitement le sentiment que tu tentes d'éradiquer. Y compris le fait d'écourter le pickup parce qu'on est mal à l'aise, et que pourtant rien ne nous y oblige. Je l'ai nommée l'"auto-éjection préventive"

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Ourhaa aujourd'hui j'ai franchi une grande étape, j'suis content de moi

J'ai pris exactement l'état d'esprit d'amusement sans me mettre la pression, j'ai commencé la 1er discussion pour savoir si un livre exister "c'était un faux nom de livre" exprès pour faire tenir la conversation, de fil en aiguille pendant 10mn j'ai pu plaisanter après et ça m'a mit encore plus dans cet état esprit.

Au final tout est venu naturellement grâce à cet état d'esprit.
J'étais très très à l'aise pendant que je marchais.
J'ai tenu de bonnes conversations avec les gens, j'ai séduit des filles sans forcer.
J'ai retenu que le sourire, rire il se renvoie comme un virus aux interlocuteurs.
Quand les gens étaient pas très ouverts, j'me suis tjrs dit que ça venait pas de moi mais de l'interlocuteur.
J'étais tellement bien que j'ai dû me reconnecter un moment pour pas tomber dans le clown de cirque car c'était pas l'objectif.

En résumé c'est pas si sorcier que ça il est vrai que la plupart des gens sont plutôts ouverts, et j'ai trouvé ça assez amusant et enrichissant.
Dans cet état d'esprit, je me suis rendu compte en faite que les gens étaient très fermés vis-à-vis des autres, ils parlaient peu et faisaient les choses dans leur coin.
J'avais l'impression d'être dans une autre planète. L'état d'esprit de l'enfant, pur fun ça met complètement dans l'état d'esprit de séduction, j'aurais jamais été capable de faire ça avant. Bilan très positif.

Bah, merde mec.

C'est une victoire sur toi-même. Tu peux en être fier.

Je suis sincèrement content pour toi

Merci du soutien.