Clyde will glide

Note : 13

le 04.10.2010 par Clyde69

49 réponses / Dernière par Clyde69 le 10.12.2011, 17h07

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Bah viens t'es la bienvenue :)
Ce serait avec plaisir. Mais pour l'instant, je préfère rester observatrice. :wink:
En même temps pour contenter tes désirs de lectrice, je vais avoir besoin de matière à l'inspiration... 8)

(hum... bien tenté... bon ok, je m'y remets...)
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  • [0] +1 le 20.09.11, 21h54 par LittleNeapolis
L'argument me convainc presque.
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  • [0] le 21.09.11, 16h37 par Philéas
Episode IX : Où pss, I did it again...

Je t'ai quelques peu oublié ces derniers temps. Histoire de remettre une nouvelle fois un peu de désordre dans ma vie... Je crois n'être qu'un enfant gâté qui casse ses jouets, et la seule bonne nouvelle là-dedans est que j'ai toujours plus d'anecdotes à te livrer. Mais où en étais-je ? Ah oui...

Avril 2011. Depuis quelques semaines, j'ai repris le chemin du supermarché virtuel. A la base, c'était d'ailleurs plus pour Aurélie que pour moi : avoir une Fuck Friend qui vous laisse toute liberté pour draguer comme bon vous chante, c'est le pied. Mais lorsqu'elle-même ne fait aucun effort pour mettre qui que ce soit d'autre dans son lit, vous avez toujours la peur qu'elle puisse projeter une relation autrement plus exclusive et qu'elle n'ait accepté ce « contrat » que pour entretenir cet espoir. Nos relations sont souvent compliquées, tendues, ponctuées de nombreuses mises au point. Et je sais que si la réalisation hebdomadaire d'un nouveau fantasme permet aisément de dissiper ces tensions, elle n'est qu'une fuite en avant qui ne règle rien au problème de fond.

Elle a donc franchi le pas de l'inscription sur un site de rencontre. J'en suis responsable et elle l'a fait principalement pour me prouver quelque chose. Je m'en veux. Mais j'ai accepté de la « coacher » dans cet univers nouveau pour elle. L'occasion de relativiser mes talents : il y a tant de boulets qui ne savent pas aligner deux mots, qui vous proposent la botte avant même un bonjour ou qui attendent au contraire d'avoir des certitudes de mariage avant de prendre un verre, qu'il ne doit pas être difficile pour un type normal de faire beaucoup de rencontres... L'occasion aussi de mesurer combien sa quête est velléitaire : elle cherche tout à la fois celui qui lui offrira de partager les moments simples que je lui refuse, mais qui ne l'empêchera pas de continuer de coucher avec moi... Elle s'appliquera tant et si bien à saborder le peu de candidats satisfaisant ses critères que cela restera vain.

De mon côté, je reprends peu à peu goût à ce petit jeu occupant mes longues soirées de garde alternée. Trois rendez-vous en deux semaines ne donneront rien... Maintenant que j'ai à ma disposition une partenaire disposée à combler mes désirs les moins avouables, je ne cherche plus à collectionner. Me faire relancer après le premier verre suffit à flatter mon ego. Je peux me permettre le luxe d'attendre qu'il se passe « autre chose ».

« Autre chose » se prénomme Marion. Elle a 30 ans et je ne sais plus ce qui a attiré mon attention sur sa fiche, particulièrement peu fournie. Une photo floue qui me laisse deviner une jolie petite brune aux traits fins, quelques goûts littéraires en commun, et un faible confessé pour les documentaires animaliers. C'est sur ce dernier point que je rebondirai, m'inspirant des codes du genre et usant d'une narration à la troisième personne pour décrire une chasse. La mienne. Elle est ma proie et je lui raconte comment je vais m'y prendre pour l'attraper.

Elle me répond après quelques jours en persévérant dans le même registre. Elle (puisqu' « Elle » et « Lui » sont les seuls personnages que j'ai installés) se dit bluffée par cette étrange impression d'avoir été observée, analysée, ressentie... comprise. Vexée aussi, de se sentir si prévisible. Elle s'interroge. Est-il un « homme à femmes » ? A-t-il usé sur elle de recettes maintes fois éprouvées sur d'autres proies ? Elle préfère ne rien savoir et se laisser prendre par la délicieuse illusion qu'il a su tisser.

Je lui répondrai néanmoins quelque chose comme ça (conseil numéro 1 à ceux qui m'interrogent en MP sur mes méthodes de drague online) :
Clyde69 a écrit :Homme à femmes ? Il n'a ni la prétention de les collectionner, ni l'ambition de s'en approprier une. Son seul objectif est aussi son seul secret : prendre du plaisir à imaginer les histoires qu'elles lui inspirent. Parce qu'il sait, même si nul résultat n'est jamais acquis, qu'il ne saura la séduire s'il ne se séduit pas lui-même.
Nos indisponibilités respectives – elle déménage le week-end où je ne suis pas de garde – nous conduiront à entretenir ce roman à quatre mains durant trois semaines, où nous prenons conscience du danger qu'il y aurait à se projeter en « Elle » et « Lui ». Nous usons et abusons de mises en abyme pour mieux nous distancier de l'acte littéraire et déconstruire les procédés de séduction que nous mettons en œuvre. Pourtant, elle se met à douter de ma volonté de la rencontrer, se demande si son double virtuel n'est pas en train de la doubler. Il est temps de passer aux choses sérieuses.

Comme à mon habitude, je lui donne rendez-vous dans un parc, en fin d'après-midi. J'apprécie la liberté de mouvement qu'offre ce genre de cadre, et la diversité des situations qu'il permet. La promenade est ce qui ressemble le moins à un entretien d'embauche : on y flâne, on y parle, on s'y mêle à la vie alentours et l'on peut s'y isoler... Rien n'y est jamais écrit d'avance, tout y est fonction de timing et d'empathie.

Marion est au téléphone lorsque je la retrouve. Elle m'adresse un clin d'œil pour me signifier que c'est bien elle, et quelques gestes que je peux interpréter comme « excuse moi, on me tient la jambe, j'arrive ». Enfin elle me parle, et c'est le crusssssssssssssssshhhhhhhhhhhhh.

Marion est belle. Vraiment belle. Mais elle dégage bien plus que ca. De la classe, énormément, dans un phrasé très recherché idéalement servi par une voix grave qui tranche avec l'apparente fragilité d'un corps frêle. Le charme, à mes yeux, c'est souvent du contraste et de l'inattendu.

Le courant passe, nous jouons à deviner qui nous sommes vraiment, ce que nous faisons de nos vies et autres futilités que j'évite toujours précautionneusement à l'écrit, pour ne jamais me laisser aller à une discussion de machine à café. Conseil numéro 2 :
Clyde69 a écrit :On ne vend pas du rêve en s'inscrivant dans le quotidien. Ce que tu fais n'a aucune importance, seul compte ce qu'elle ressent de ce que tu es.
Très vite, nous nous roulons dans l'herbe fraîche et vient le premier kiss close. Le reste de la soirée sera à l'avenant, rires et flirtouillages. Je suis bien. Et puis vient le moment où elle m'explique qu'elle ne doit pas rentrer trop tard, grosse semaine qui commence... Je t'ai déjà dit que j'étais nul pour lever les LMR ? Et bien je suis nul. Ou plutôt je n'essaie pas, je n'aime pas passer pour un barbare trop pressé. D'autant que l'on a échangé nos coordonnées et que j'ai la promesse de se revoir...

Et puis plus rien. Une semaine de silence et de doute avant un mail énigmatique où elle m'explique qu'elle fait « peut-être la connerie de sa vie », mais qu'elle « connaît trop ce genre de débuts » pour vouloir s'y risquer plus avant. C'est la première fois depuis mes quinze ans que je ne coucherai pas avec une fille que j'ai embrassée, et je ressens le besoin de revenir sur FTS pour en parler (voilà, si vous voulez vous plaindre, c'est de sa faute !). Je tente un coup de poker en me rendant à un rendez-vous que j'ai fixé tout seul, et bien évidemment elle ne viendra pas. Excès d'AFCisme ? Certainement. Mais de ceux qui remettent les idées en place rapidement. Un quart d'heure plus tard, je rappelle Aurélie...
Clyde69 a écrit :Episode IV : où l'AFCisme n'est jamais bien loin...
S : Ce qui est surprenant, c'est cette façon que tu as de tout analyser, de tout rationaliser, de tout anticiper... Tu prendrais sûrement plus de plaisir en te laissant aller !
C : Sûrement. Peut-être d'ailleurs que j'aspire à trouver la relation où je pourrai me laisser aller.
S : Alors pourquoi tu as besoin de tout ca ?
C : Parce que je me connais, si je m'écoute, je m'enflamme et je fais tout foirer.
Je découvre ton journal ce soir et pour le coup je ne saurai être plus original que mes confrères FTSiens, tu as un style fluide et agréable, et c'est vraiment prenant de te lire. Continue comme ça, vraiment.

Si j'ai cité cette partie d'un de tes posts sur la première page c'est parce qu'il fait partie de ceux qui m'ont le plus interpellé personnellement. Je me retrouve dans ce que ton amie a dit à ton sujet. Toujours à tout analyser, ce qui a tendance à enlever la spontanéité des rapports qui est pourtant si agréable... En tout cas, si je suis également comme ça c'est pour la même raison que toi, je sais bien comment ça se passerait si j'lâchais complètement les rênes et que je m'écoutais... Ca m'est arrivé une fois et j'ai vu comment ça s'est fini.
Malgré tout...

Il est probablement possible de doser la chose, à savoir de s'écouter un peu tout en ne nous laissant pas trop aller non plus. Une calibration, en d'autres termes. C'est bien sûr plus facile à dire qu'à faire par contre.

J'attends tes prochains posts avec impatience!
Episode X : Où I love this game (part one)

Il t'aura peut-être échappé que l'expression « I love this fucking game » en vogue sur ce site est un détournement du slogan de la NBA de la grande époque, celle des Magic, Jordan, Bird... et Clyde Drexler (que tu ne connais peut-être pas mais c'est mon idole pour la vie, celui qui m'a donné ce pseudo...). Bref, le basketball est non seulement mon sport mais comme le dit mon profil facebook, c'est ma religion.
la faune de FTS a écrit :« On s'en fout de tes racontages de life , Clyde ».
Dont acte. Mais le basketball est au cœur de cet épisode où je vais te parler de Noémie. Non, ce n'est pas une basketteuse... J'ai bien actuellement dans le viseur une joueuse pro, métisse aux bouclettes cuivrées et adepte des photos de mode, mais ce sera peut-être l'objet d'un prochain récit si j'arrive à surmonter mon complexe du mec qui ne veut pas qu'on lui mange sur la tête...

Non, Noémie est une « simple » supportrice. Simple entre guillemets parce qu'en réalité, c'est le prototype de la fille dont chaque membre du kop est secrètement amoureux depuis sa préadolescence et qui provoque fièvre et rougissements à la moindre bise. Disons que si c'est j'avais un idéal féminin – à part les grandes métisses aux reflets cuivrés – ce serait Noémie : 27 ans, petite aux grands yeux verts et cheveux longs bouclés, fine mais avec des petites joues rondes qui l’empêchent de sortir totalement de l'adolescence, et à forte poitrine. Si l'on ajoute à cela les airs hautains qu'elle se donne et son humour cassant, tu comprendras qu'il me la fallait.

Mai 2011. M'imaginant difficilement beugler ou lever les bras au moindre commandement d'un homme bourré, bedonnant et torse-poil, je ne suis pas membre du kop. Mais je ne dédaigne pas, deux ou trois fois par an, accompagner le club de mon cœur sur les routes de France et d'Europe. C'est donc dans ce contexte que je fais sa connaissance... Elle à l'avant du bus... Moi à l'arrière. Ca semble plutôt mal engagé pour la spontanéité.

Mon plan B se nomme Jérémie. C'est le type avec qui je tchatche depuis une demi-heure lorsque je comprends qu'il est son cousin. La mauvaise nouvelle dans cette histoire, c'est que je vais avoir du mal à l'isoler... Il y a également son papa, tonton, tata, et une cousine. Dans la famille, on doit naître avec une balle orange entre les mains. La bonne, c'est que je vais pouvoir utiliser cette amitié naissante de fond de bus pour social proofer...

Arrivé au lieu où doit se dérouler le match, j'oublie donc opportunément le numéro inscrit sur mon billet et me tape l'incruste à côté de mon nouveau meilleur copain, juste derrière ma cible. On rit fort, on se tape dans le dos comme si on se connaissait depuis toujours. J'en fais des caisses, je me trouve pathétique... Et puis j'invite Jérémie à venir parler à Jacques.

Jacques, c'est un des papes de ma religion. Un ancien capitaine de l'équipe de France, un coach prestigieux avant d'en devenir le commentateur télé de référence, avec sa belle voie rocailleuse et son humour aussi méchant que décalé. Il serait trop long de te raconter comment on est devenus potes – en tout cas assez pour qu'il me reconnaisse et vienne me saluer à chaque match où l'on se croise – mais disons simplement que le basket est un monde assez petit et ouvert pour que ceux qui osent connaissent vite tout le monde... Je présente donc Jérémie à Jacques, avant de discuter avec lui de la façon dont il voit le match du soir... Je sens sur ma nuque le regard aussi envieux que furieux de Noémie, avant de remonter dans les tribunes non sans taper dans la main de quelques joueurs à l'échauffement (quitte à social proofer, autant ne pas le faire à moitié...)

Elle est mûre et je vais donc pouvoir tranquillement ignorer ses grands yeux interrogatifs (et puis il y a match, chaque chose en son temps). On gagne. Je la prends dans mes bras pour fêter ça, avant de reprendre le chemin du retour comme si de rien n'était... Ô Dieux du basketball, j'ai été un monstre de manipulation, mais c'était pour mon bien...

Le lendemain matin au réveil, une demande m'attend sur Facebook... A peine acceptée, la voici qui engage la conversation.
N : Bonjour. C'était bien toi qui était derrière moi au match hier soir ?
C : Si c'est pour te plaindre des coups de pieds dans le dos ou des tympans déchirés, je nie !
N : Lol non. J'étais pas sure, c'est tout.
N : C'est bizarre que je ne t'ai jamais vu avant... Tu n'as pas ta carte de supporter ?
C : Je n'en ressens pas le besoin, mais peut-être as-tu des arguments ?
N : Ben oui, tu sais après quelques déplacements tu l'auras rentabilisée...
C : Franchement je ne sais pas, je ne me sens pas trop dans votre trip... On en reparle autour d'un verre si tu veux ?
N : Pourquoi pas, t'as qu'à me retrouver à l'espace abonnés après le match retour
C : Ça roule, je viendrais.
En fait ca roule moyennement. D'abord parce que j'ai l'impression qu'elle reste dans un registre super commercial et qu'elle n'a pas saisi mes perches de faire déraper la discussion. Et puis surtout, parce que je viens de me souvenir que j'ai promis à Aurélie de l'emmener voir ce fameux match...

(… to be continued, y'a basket ce soir :mrgreen: )
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Encore le 15.11.11, 18h44 par Senco
Tu me donnes clairement envie de m'améliorer et d'atteindre la subtilité que tu peux avoir dans ton game comme dans tes écrits. Ça se lit comme un roman.

Merci aussi de donner un aperçu de ce à quoi ressemble le game dans la trentaine.

Par contre, je suis relativement déçu de voir qu'un séducteur de ta qualité, qui semble respecter les femmes tout autant qu'il les aime n'accorde que peu de respect à leur conjoints et que tu pousses aussi loin des jeux de séduction avec des femmes mariées, engagées dans des histoires que tu pourrais ravager si tu te décidais à closer.

Ce n'est pas un jugement, juste ma vision personnelle qui est peut être décalée avec la réalité du mariage et de ce qu'on vit passé 30 ans mais je crois fondamentalement qu'on peut être un bon player avec un respect pour les conjoints, même si, à ta décharge, elles ont joué le jeu. Là où je tique c'est que toi tu as joué aussi alors que j'aurai eu tendance à ne justement pas gamer du tout. Je trouve ça égoïste mais je suis peut être dans le faux.

Encore!
@Senco

Merci de ton commentaire mais je ne crois mériter ni tes compliments si tes critiques...

Déjà, parce que je trouve étonnant que tu loues ma "subtilité" au beau milieu de cet épisode où je n'ai cessé de me trouver lourdingue, limite crevard, que j'ai hésité à raconter et qui vise essentiellement à montrer que je sais parfois être autre chose qu'un looser magnifique.

Ensuite parce que je ne comprends pas ta remarque sur "les femmes mariées"... Je crois n'en avoir évoqué qu'une, dont je pourrais rappeler qu'elle a tiré la première, qu'il ne s'est au final rien passé, qu'elle est son mari pouponnent et vont très bien, et que si cette histoire a bousculé quelque chose, c'est essentiellement moi... Oui je pourrais, ce serait d'ailleurs très politiquement correct.

Mais non, j'assume. J'assume d'avoir à me respecter moi-même et les femmes que je fréquente (ce qui n'est pas synonyme loin de là de les considérer comme des poupées de sucre), comme j'assume de ne pas avoir à me soucier de leurs hommes. Tout cela me fait penser à un pote qui a fait une LMR sur le thème "je ne peux pas faire ca à ton mari, c'est un ami..." sans se poser la question de savoir s'il "pouvait faire ça" à sa propre femme. Chacun sa morale déplacée.

Oui, j'assume d'avoir des relations libres où je dis clairement que je ne m'interdis rien et que je ne mettrais personne en cage, j'assume de prendre le risque d'être quitté ou de quitter et de ne pas faire de la durée ou de la sécurité un enjeu. J'assume de ne pas avoir à préjuger de ce qui est bien ou mal pour l'autre. J'assume de penser que "la propriété, c'est le vol".

J'ai un profond respect pour leurs "non", il ne m'appartient pas de juger leurs "oui".
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] A lire le 16.11.11, 22h07 par LuxLisbon
Quand je loue ta subtilité, je pense particulièrement aux traits d'esprits et à la tournure de tes approches lorsque tu sarges (pas uniquement l'épisode IX) quand moi je me trouve plafonné en ce moment par des questions bateaux et du fluff suivant un opener, opportuniste la plupart du temps. Continue alors ta lourdinguitude, histoire que j'arrive déjà à ce niveau.

Concernant cette femme mariée, j'en avais noté deux mais j'ai peut être manqué certains détails vu que j'ai lu ton journal d'une traite. Je pensais à la femme enceinte (Alice?) et à la femme t'ayant invitée avec "date obligatoire" comme alibi pour te revoir (A?). Il ne s'est rien passé mais tu n'es pas passé loin, et à 2 EC près, 3 mots adéquats, ça aurait pu se conclure.

Je comprends ta réponse comme un détachement vis à vis d'un engagement qui était sous-entendu dans mes remarques mais comme je te l'ai dit, ce n'est qu'une projection de mes valeurs sur ta situation et du coup je ne peux que m'imaginer réagir à ta place. Là où la femme mariée aurait tiré, je n'aurai même pas cherché à répondre car même si je ne suis pas la personne censée définir ce qui est mal ou non pour quelqu'un, je peux quand même déduire que je peux nuire à un mari si je venais à me taper sa femme.

Certes tu peux choisir de ne pas avoir à te soucier des personnes qui seraient touchées par la décision de cette femme mais j'ai ce travers de ne vouloir blesser personne et par conséquent je me serai senti automatiquement stoppé net parce que j'aurais envisagé le pauvre bougre. C'est d'ailleurs bel et bien un travers, sur lequel je travaille.
Clyde69 a écrit :la propriété, c'est le vol
Aujourd'hui, avec mes 25 ans et mes envies de famille, je ne peux qu'être en désaccord avec toi. On verra ce que j'en dis si je viens à vivre les mêmes choses.

Bref, aucun jugement de ma part. C'est justement d'autant plus intéressant pour moi de voir quelqu'un qui pense différemment et c'est pour ça que je creuse un peu tes motivations. Cela dit, je ne te cache pas que, dans ma situation de rAFC actuel, je prie pour que ma LTR ne croise jamais ta route :).
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