Je dirais "ça dépends des cas".achribu a écrit :Néanmoins, on peut aussi se poser la question de "est-ce que le contenu de l'enseignement des coachs est supérieur à l'auto-correction ?"

Dans le domaine sportif, je trouve les concepts développés par jeunesse et sport (http://www.jugendundsport.ch - sous l'égide de l'Office Fédéral du Sport de la Confédération Suisse et qui est en charge de la formation d'un bonne partie des coachs) très intéressants. Pour un aperçu du manuel clé: http://www.jugendundsport.ch/internet/j ... uelclf.ppt
Tout à fait d'accord avec toi. A mon avis le problème vient plutôt du fait qu'on suit aveuglément un système qui utilise une grille de lecture faussée. Pour faire une analogie, si tu veux traverser l'Europe avec une carte de la Suisse, tu va te planter, à part quand tu traversera la Suisse. Peut-on pour autant en déduire que toute carte est inutile ? En poussant le raisonnement plus loin, même en traversant la Suisse avec une carte de la Suisse, il y aura des inexactitudes, des chemins supprimés, déviés ou impraticables. Néanmoins si la carte de comporte pas trop d'erreurs, elle reste très utile. Une autre condition est de garder un esprit de reflexion face à une incohérence de la carte. Pas comme ceux qui se retrouve plantés dans des travaux pour avoir écouté aveuglément leur gps... Ceci pose problème à certains, car ils aimeraient quelque chose de valable le 100% du temps. Malheureusement, ça n'existe pas, d'où le succès des coachs qui font croire qu'ils ont trouvé.En effet, certains enseignement et certaines méthodes inhibent l'autocorrection : ex Mystery place le déterminisme dans un charabia évolutionniste innaccessible à l'expérience, et l'on ne s'autocorrige plus en fonction des données accessibles, mais en fonction de la théorie. De la même façon, S d'en face se base aussi sur un truc immesurable (le niveau d'interêt), avec l'hypothèse générale qu'il est de toutes façon trop bas. Enfin, le dogme "il ne faut jamais écouter ce que disent les nanas" est aussi difficilement compatible avec l'autocorrection.
Pour le dogme "il ne faut jamais écouter ce que disent les nanas", à mon avis nous avons tous pris l'habitude de le formuler de la mauvaise manière. Pour être plus proche de la réalité, je dirais "il ne faut jamais prendre au mot ce que disent les nanas, sans s'intéresser aux paramètres liés" (actes, ton de la voix, posture,...). Ceci s'applique sans doute en fait à tout le monde et pas qu'aux femmes.
En effet. Je pense qu'il faut éviter d'opposer les deux, mais les considérer comme des moyens complémentaires. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je suis intervenu ici.Comment réconcilier autocorrection et coaching/apprentissage "théorique" ? Je pense que là est la question