De l’action bordel !
Condamné à porter mes lunettes affreuses à partir du dimanche pour les deux prochaines semaines (opération lasik oblige), j’ai décidé d’en profiter pour faire une petite pause jusqu'à Avril, que ce soit au niveau clubbing, substances illicites et alcool. Il fallait donc profiter à fond de la semaine dernière.
Ce qui est bien ici, c’est que du mardi au dimanche il y a toujours un endroit qui bouge et qui soit aussi blindé que le samedi. Pour ceux qui n’ont pas peur de louper la sonnerie du réveil le lendemain c’est une source d’opportunités assez énorme.
Mercredi je suis donc sorti au Über, boite assez classe, une salle R&B, et une autre électro avec du bon son. Je crois qu’après le Family c’est l’un des endroits où les nanas sont les plus belles, et c’est donc l’une de mes boites préférées. Mon wing a quelques fois ramené des filles dans sa voiture garée deux rues plus bas et les a fuckclosé sur place.
Mais qui dit mercredi dit milieu de semaine, dit fatigue, fatigue du weekend à peine résorbée, et rythme du sommeil qui commence à peine à se stabiliser. J’y suis allé, on a discuté avec mes potes mais je suis parti 1h30 plus tard, avant même que le club ne se remplisse et la deuxième salle ne s’ouvre.
Fatigue… je crois que c’était plutôt une excuse car je me suis endormi 2h30 plus tard. Je ne me ferait plus avoir.
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Vendredi rien à signaler. Je suis allé chez des français, on a fumé. Aussi incroyable que ça puisse paraitre, c’était la première fois que je le faisais, mais en ce moment je suis dans ma période où je teste un peu tout, pour voir. Fumer de la weed c’est un peu comme stars wars, quand je dis que je ne l’ai toujours pas vu à 25 ans les gens me regardent avec des gros yeux. D’ailleurs je sens que je vais me faire des ennemis ici du coup, promis je le regarde bientôt.
En parlant d’yeux, j’ai croisé mon coloc en rentrant et il s’est bien marré. Avec l’alcool, les cream bulbs , les pills, la weed, l’image de petit garçon sage et responsable qu’il a de moi au boulot s’efface doucement.
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Samedi j’ai fait un tour de moto, puis il s’est mis à pleuvoir. Ici quand il pleut c’est pas de l’averse de tapette. Il pleut pas souvent, mais quand on se retrouve en dessous c’est une bonne douche assurée. Bref… nous avons regardé des films au son de la pluie qui frappe la fenêtre, et je suis resté glander sur internet, en tachant d’être le plus improductif possible.
J’hésitais vraiment à sortir. Puis les potes de mon coloc sont arrivés, m’ont demandé si je sortais, alors du coup je suis resté boire avec eux. On a ensuite sauté dans un taxi, j’étais déjà un peu bourré, puis on est allé à la Valley, dans un bar dénommé Press Club. L’ambiance est très différente des clubs des FR précédent, c’est moins classy, il y a plus de place pour s’assoir, et c’est pas la même clientèle. C’est moins prétentieux.
Pas grand-chose à dire pendant la soirée, on a failli bouger au Family, puis finalement on est resté au Press Club. J’ai dansé, mes potes étaient pour la plupart sous ecstasy, sauf moi. Sur le coup j’en aurais bien prit mais maintenant que j’écris je me dis que c’est une bonne chose de ne pas l’avoir fait. J’ai juste bu, et j’ai frôlé le point de non retour, un verre de plus et j’étais HS. Heureusement que je commence à être familier avec mes limites.
Tout le monde est parti sauf moi et mon coloc. Je ne l’ai trouvé que 15 minutes plus tard au milieu de la piste, je serais parti si je ne l’avais pas trouvé, et la soirée aurait eu un tout autre dénouement.
We need to find some girls!
Une blonde est assise à ma droite, mon coloc lui sourit, et lui répond par un fuck… Bammm
Puis elle s’est levée et s’est installée entre nous deux. Pas pour longtemps, elle est partit deux minutes plus tard, je sais pas ce que le coloc lui a dit. Je crois qu’au lieu de la draguer il lui a dit que j’étais français, du coup il me qualifiait alors que bon… il aurait du faire son égoïste pour le coup.
3h, dernier verre puis on se dit qu’on y va. Je sais pas pour quelle raison il est parti dans la zone fumeur au lieu de sortir, lui qui en plus ne fume pas. Il s’est posé à coté de 3 filles. Celle au centre était mignonne, je suis tombé amoureux.
J’ai commencé à parler à une fille tout seule à ma gauche. Sidney. Pas vraiment mon genre, cheveux mi-long, son visage avait quelque chose de mignon, mais ne rentrait pas dans les standards australiens je dirais. Bref je ne mettrais pas de note, car ça ne veut rien dire, mais elle avait un petit truc qui m’a intrigué, même si elle me plaisait pas plus que ça. On discute vite fait, elle à 32 ans, elle chante par moment, s’amuse à imiter mon accent. Elle sourit, je lui parle lentement dans l’oreille, tout roule.
Je pose le bout des doigts sur son menton et lui tourne doucement le visage pour la kisscloser (c’est un truc que je n’aurais jamais osé faire auparavant, mais j'ai bien aimé l'impression de contrôle que ça donne). Elle tourne le visage au dernier moment et faire non de la main. Zut.
That’s ok, I will try again later…
Elle rit, puis je pique le portable de mon coloc et vais sur sa page facebook. On se demande alors ce qu’on pourrait bien mettre pour pourrir son mur, deux vrais gamins, complice dans l’accomplissement d’un truc super débile… malheureusement on a pas évité les stéréotypes de la blague gay sur le mur.
A peine pressé ok elle m’embrasse sans prévenir, sans avoir le temps de m’en rendre compte on se retrouve à pratiquer notre frenchkiss. A ce moment les nombreux verres consommés dans la soirée se sont manifesté, et j’ai eu une sensation de nausée. Un verre de plus et je partais en courant pour vomir sur le chemin des chiottes (le verre d’eau m’a sauvé).
Elle me propose de danser, je la suis. On danse, collé, éloigné, collé, je vais pour l’embrasser, effleure ses lèvres, me retire, l’embrasse, puis la musique s’arrête. Il est 4 heures, je sais pas si c’était la fermeture, mais on s’est barré, on a fait la queue pour prendre un taxi. Un mec lui parle, je fais pas attention, et elle lui dit poliment qu’elle rentre avec moi.
Malade dans le taxi, j’ai quand même réussi à donner les directions au chauffeur.
- I shouldn’t stay, I should go home
- Well it’s up to you, you’ll have to go back to your car then
Elle a dit ça pour se rassurer, j’ai pas vu ça comme une résistance.
On arrive chez moi, et elle me dit que son ex vivant la même maison deux ans plus tôt. Dans une ville de 3 millions d’habitants la coïncidence est assez troublante, elle flippe un peu.
Je file aux chiottes et me met deux doigts dans la bouche pour me faire vomir, ça vient pas, deuxième tentative, pas mieux. De l’eau sur la figure fait finalement l’affaire. A ce moment je me dis que ce serait con de gâcher ça en étant malade, je bois donc encore de l’eau, toujours et encore de l’eau. Du coup je l'ignore un peu contre mon gré, et elle allume une cigarette au menthol sur le balcon. Je me brosse les dents puis on file dans ma chambre. Big Win, j'avais fait le ménage le jour même.
Thanks god une fois au pieu ça va beaucoup mieux, on s’embrasse, j’ai le droit à une petite résistance pour la forme quand je met ma main sous sa culotte.
- No, I can’t
- That’s alright, we can stop if you want
- Yes
- Ok
Bah voyons, à chaque fois elles me disent qu'elle ne l'ont pas fait depuis un an et que d'habitude elle ne font jamais ce genre de trucs.
Je l’embrasse encore, puis 10 secondes plus tard je la doigtais. Une vraie résistance en carton, elle en avait envie mais l’a fait pour la forme.
BJ close, on baise, je ne viens pas, trop d’alcool surement. On remet ça 30 min plus tard, puis deux fois au réveil où cette fois ci je finis.
32 ans, ça se ressent, elle sait ce qui lui plait, n’hésite pas à me guider, devine ce qui me plait, bref c’est l’éclate totale, et j’ai eu le droit au meilleur BJ de ma courte vie.
La première fois j’ai stressé un peu, vu ce qui est arrivé la dernière fois avec Keren (panne), mais ensuite j’ai lâché prise, me suis concentré sur mes sensations, vécu l’instant, et tout s’est divinement bien passé.
On a pioncé jusqu'à 11h, puis elle a appelé un taxi et est partie. Elle s’appelait Sidney, et c’est mon premier ONS (il n’est jamais trop tard…). Je n’ai pas demandé son numéro, elle ne me l’a pas demandé.
Comparé à Keren, c’est le jour et la nuit, bien que plus jolie avec Keren tout semblait artificiel, gauche, Sidney m’a réconcilié avec les australiennes, et j’ai passé la nuit la plus fun depuis que je suis ici.
