A Current Affair

Note : 38

le 08.01.2012 par Hank Chinaski

41 réponses / Dernière par Hank Chinaski le 07.09.2012, 10h19

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Tout d'abord merci pour la dédicace, ça fait très plaisir, heureux de voir que je participe à tes élans de motivation ; si d'aventure tu débarques en France je serai disposé à te rencontrer si faire se peut.

Ensuite pour ce qui est de se lancer dans le DG, ça va venir, déjà tu te le mets dans l'idée,c'est nice; fais toi beau gosse pour sortir acheter tes groceries, ton journal, etc. , et a un moment tu auras juste marre de te trouver des excuses, tu brancheras la premiere qui passe en bafouillant, et tu seras parti.

Et l'avantage du DG c'est que ça coute bien moins cher que draguer en club, tu peux toujours raisonner de façon radine si ça t'aide à te lancer :mrgreen:

Puis c'est de bonnes résolution tout ça, tu sais faut pas non plus t'user jusqu'a la corde, fais une pause, refais plus de trucs comme ta promenade au jardin botanique avec ta collegue. Tu en ressortiras peut-être plus serein et le reste suivra.

Mais au moins, maintenant, tu as éprouvé tes limites ! :wink:

Now get that mojo up ! Damn it.
Merci pour la dédicace :D J'aime bien ton journal et ton pseudo également (même s'il te reste encore un peu de chemin accomplir pour arriver au niveau du Chinaski original niveau consommation de brevage éthylique ;). J'ai aussi un côté "mec qui devrait boire moins et baiser plus". J'ai fait une soirée en boite sans goutte d'alcool ni substances illicites y a peu, c'était cool, tu devrais essayer ^^.
Damn it ouais! Le mojo est assez chaud à faire monter en journée, j'ai quand même du mal à avoir une conversation fluide avec n'importe qui. Mais le problème c'est pas le niveau d'anglais, c'est juste une question de confiance. Parler à tout le monde, de la caissière au gens au parc, va me libérer un peu.

Je ne compte pas égaler le personnage de mon pseudo... je pense que ça risque d’interférer avec ma vie de tout les jours. La pente sur laquelle j'étais commençait déjà à dangereusement me faire perdre ma concentration pour une bonne partie de la semaine. Les bonnes résolutions évoquées dans le post précédent ont en parties été validées, et on apporté des résultats positifs.


Ma vie s’écrit autour de trois grands axes principaux.

Le boulot, axe qui après un an et demi de galères post-diplôme n’est maintenant plus un problème avec un job qui me plait. Pas de soucis de ce côté-là. C'est aussi ce qui me fait garder espoir dans les traversées du désert.

Le sport ensuite, allant courir de temps en temps, monter et descendre les marches de la falaise, et surtout mes sessions au parc. Sessions où en plus des traditionnels exos de poids du corps j’essaie de caser des figures assez hard (human flag, back lever, muscle up, pour ceux qui connaissent). Ça brise la routine, ça développe d’autres muscles, puis ajoute un challenge tout en développant ma musculature. De ce côté-là aussi je suis épanoui, j’aime ce que je fais et je progresse.

Le troisième thème, beaucoup l’on vu venir depuis le début, et pour cause. C’est la séduction.

Là ou pour les deux axes précédents tout va pour le mieux, j’ai l’impression qu’en séduction j’écris les pages de ma courte vie avec un morceau de chiffon et un pot de peinture. J’ai l’impression que chaque page qui pourrait être remplies de belles histoires écrites avec finesse sont finalement gâchées par un gros splash de peinture, tracé avec un pinceau bien trop grossier.

Trop tard, page suivante, tu ne pourras plus rien écrire sur celle-là.

Et les pages défilent, et j’ai le sentiment fondé que mon manque de persistance, d’audace, me fait manquer des opportunités.

Mais pourquoi ?

Est-ce un manque de motivation, est-ce que je veux vraiment être bon la dedans, est-ce pour avoir une vie épanouie, ou par égo et gout de challenge que je veux aligner les conquêtes, ou du moins en avoir plus?

Quand je vois une jolie fille je suis physiquement attiré, je la veux, l’envie, le désir est là. J’ai juste l’impression que je n’arrive pas à convertir le désir en action concrète. C’est là que ça coince. Et quand bien même je tente quelque chose, j’ai toujours l’impression qu’une petite partie de moi ne le veux pas, ne veux pas que ça marche, et est très confortable dans son inaction actuelle. Le changement est un traumatisme qu’une partie de moi ne veut pas, peu importe tous les aspects positifs qu’il pourrait engendrer.
Ça me dépasse, c’est illogique, et comme je suis quelqu’un de trop logique et rationnel je ne comprends pas mon comportement, comme je galère à comprendre le leur.

Je me demande ce que je veux, et je ne suis pas vraiment capable de répondre. Baiser beaucoup, oui, mais est-ce vraiment ce qui me rendrait épanoui. J’en doute, peut être que je veux une relation plus exclusive, c’est possible. J’avoue que ça me manque pas mal en ce moment, la dernière vraie relation date d’il y a bientôt trois ans, quand même.

Bref je sens qu’il y a une remise en question à faire, et beaucoup d'excuses et de fausses questions aussi qui m’empêchent d'avancer et me donnent le sentiment d'être toujours au point 0.

Je vais quand même raconter mon weekend, car bon, c'est mon journal bordel.

Je suis sorti vendredi soir, dans un bar bourré de backpackers. Ou un bar de backpackers bourrés, les deux descriptions sont valables.

Mon wing australien, d’habitude à l’aise, s’est trouvé confronté à une population totalement différente de ce qu’il a l’habitude d’aborder, et ses nombreuses approches n’ont rien donné.

Je cherche… non, je n’ai même pas approché cette soirée-là. Même pas une seule. Je ne sais pas si c’est la flemme, l’envie qui n’est pas assez forte, la peur du rejet, ou même la peur du succès. Peut-être que je n’assume pas mon désir tout simplement. Que j'ai honte.

Sur la piste de danse, où la lumière manquait cruellement, une petite brune assez curvy m’adresse un sourire, puis me titille et pince la joue avec sa main dans un geste qui malheureusement me rappelle les traditionnels « oh il est mimi » que m’adressait ma grand-mère quand j’avais 5 ans.

Du coup je lui ai fait pareil, autant pour tâter son visage que pour lui rendre la pareille. Mais elle croise un autre mec, lui offre le même traitement, puis un autre… bref elle fait ça a tout le monde.
Oh curvy girl tu n’es donc qu’une fille bourrée parmi les autres, chauffant n’importe qui n’importe comment. Je suis allé faire un tour pour changer d’air.

Je l’ai retrouvée au bord du dancefloor, elle m’a demandé de la prendre en photo avec sa copine. Si après quelques bière vous voulez conserver le masque qui vous rend moins regardant vis-à-vis du physique et baisse vos standards, quitte à regretter le lendemain vos ébats (doesn’t matter, had sex) alors surtout, mais surtout, ne faites pas comme moi et dite poliment non, dite que vous savez pas prendre les photos, un truc bidon, n’importe quoi.

J’ai dit oui, j’ai pris la photo, je l’ai regardée, et c’est le drame. Dans mon passé de photographe de soirée pour weemove, j’avais remarqué que le flash était un cruel révélateur de ce que la pénombre et les éclairages de boites tentent de camoufler avec plus ou moins de succès.

J’ai rendu l’appareil photo, et lui fût reconnaissant d’avoir percé le voile flou et idéalisateur que la bière avait posé devant mes yeux.

Je suis rentré à la maison, j’ai bu beaucoup d’eau puis suis allé me coucher.

Le samedi fut une journée magnifique. Soleil radieux, température douces et agréables. Avec mon coloc, ma collègue, nous avons retrouvé des français au lagon, sorte de piscine en plein air, petit paradis avec vue sur les buildings. Après midi sympa, pas de gueule de bois, nickel. Je suis rentré à pied avec la française de 18 ans que je ne cernais pas. Bon c’est friendzone depuis longtemps je ne me leurre pas, mais c’est toujours sympa de se dire que j’ai pas de problème à parler aux filles. C’est juste que je n’assume pas mon désir, ne sexue et kinote pas, et je tombe indéniablement en FZ.

Petite session sport au parc histoire de me défouler, et mon wing australien frappe à la porte. 19h30. Après quelque bières et discussions autour du pick-up, sur nos objectifs, nos difficultés, on prend le taxi en direction du Family.

Le Family c’est la plus grande boite de Brisbane, élue meilleur club d’Australie plusieurs années de suite. 5 Bars sur 3 étages, pouvant accueillir jusqu’à 2000 personnes. Les DJ’s sont bons, sauf quand un se mets à mixer du dubstep… comment tu comptes t’y prendre pour qu’on danse la dessus gros... malin ?
Donc des fois le dancefloor se transforme en une foule qui secoue la tête de haut en bas toute les 3 secondes pendant 10 minutes, avec par ci par là des filles qui bougent leur main droite comme un serpent en fermant les yeux. Enfin je crois qu’elle, elle n’avait pas pris que de l’alcool, je suis curieux de savoir quoi.

Malheureusement samedi dernier ce n’était pas si génial que ça, pas beaucoup de monde, gros déséquilibre homme/femme. Mon wing est parti vers minuit, je suis resté en solo jusqu’à 4h30. J’ai abordé un peu, me suis un peu fait aborder, mais j’ai principalement bu, fumé et dansé. Pas mal d’EC bien appuyés sur le dancefloor, quelques sourires décrochés, une ou deux qui me montre leurs alliances, j’accroche la main d’une jolie blonde, pourquoi ne la retient pas, pourquoi je ne la retourne pas gentiment vers moi, je ne sais pas. Je n’ai pas abordé, que ce soit physiquement ou autrement. Pourtant le mois dernier tout était si facile, et rien n’a vraiment changé entre temps.

Morceaux choisis:

Je suis assis sur la terrasse de dehors, fumant une cigarette, une fille seule assise sur ma droite, je l’aborde, on discute un peu mais je me fais vite chier. Je me suis présenté, mais je suis parti, surement trop vite. Surement pour partir avant un rejet, pour protéger mon ego, encore lui. Pas grave c’est le premier open de la soirée, un échauffement me dis-je.

Plus tard, même endroit. Une blonde accompagnée d’une brune s’assoie a côté de moi. Elles font partie du haut du plateau, celles que tout le monde remarque. La blonde est mignonne, la brune encore plus, mais le mythe se casse quand la blonde commence à me parler. Elle est défoncée, vulgaire, mais le summum vient quand elle enlève sa chaussure pour me montrer son pied droit complétement ensanglanté. Elle me raconte énervée qu’elle a dansé pied nu (quelle idée), et a marché sur un verre.
Ce n’est pas beau à voir, et c’est visiblement assez grave vu la quantité de sang. Elle n’a pas l’air de se faire trop de soucis ni d’avoir mal, mais son dimanche promet d’être douloureux pense-je à ce moment. J’ai regardé la brune à la place, l’air complice (ça sonne mieux que désinhibé) mais aussi désespéré par un tel pathétisme, elle était mignonne mais un peu dépité, blasé, je suis partis.

Sur le bord de la piste de danse, débout, une fille vient me parler, je ne sais plus ce qu'elle m'a dit, mais elle à dû répondre au tel (ou faire semblant) et est partie. Je ne l'ai plus revue.

Une constatation, je suis allé danser et en quelques minutes je me suis retrouvé avec pas mal de filles à danser autour de moi, je ne pense pas qu'elles y étaient avant, j'ai pris ça pour des signes d’intérêt mais je ne suis pas allé au charbon. En fait j'attends qu'elles fassent le premier pas, mais ça me fais louper un nombre impressionnants d'opportunités, c'est débile comme "tactique".

En descendant les escaliers je passe devant 2 blondes assises sur un pouf qui s'enfonce en partie dans le mur, à ce moment je sens un petit coup de pied au niveau de mon mollet droit... je me retourne, la regarde, puis vais leurs parler. Elles sont toutes les deux allemandes, on parle un peu, ça roule. Mais là encore je m’éjecte avant la fin. Je leur dit à plus tard, mais ce moment ne sera jamais arrivé.

Dans la zone fumeur une brune, pas vraiment mon genre, mais au joli décolleté, me demande une cigarette. Je lui sort le célèbre "est-ce que tu aimes jouer?" suivis d'une partie endiablée de pierre papier ciseaux. Elle m'a bien eu, elle à gagné la première manche et m'a supplié de lui la filer. Damn it, elle est partie juste ensuite, mais je pense que j'aurais pu enclencher un truc, elle avait pas vraiment l'air de vouloir partir. D'ailleurs je l'ai recroisé sur le dancefloor mais je n'ai pas osé aller la revoir. J'ai cherché l'EC, un signe d’intérêt, alors que j'aurais juste dû y aller tout simplement.

J’ai abordé deux petites brunes dont nos regards se sont croisé, je me suis littéralement chié dessus (enfin non, pas littéralement, merde faut que je fasse attention avec cette expression). J’open, ça n'accroche pas, il est 3h30, elle répond sèchement, je sais pas quoi dire, je me sens mal, j’ai envie de partir, j’en ai marre, et je pars.

C’est a peut prêt tout ce qu’il s’est passé ce soir là (bon en fait ça aurait pu être pire!). Vers la fin l’ambiance commençait à être vraiment malsaine, pratiquement que des mecs se battant pour les dernières filles encore présentes sur le dancefloor. Concurrence trop rude, tension malsaine, rien ne serait arrivé de bon en restant plus longtemps. D'ailleurs la fermeture était dans 20 minutes...

Je suis rentré à pied, 30 minutes de marche qui m’ont fait beaucoup de bien, même si j’ai failli me faire agresser par des aborigènes complètement bourrés dans un tunnel (moi qui ait vu irréversible il y a peu…).

Le point positif c’est que j’ai bu énormément d’eau (peut être une dizaine de verres sur la fin, et j’avais encore soif), j’étais donc en forme, bien que crevé, le lendemain. Que c'est bon de ne pas avoir de gueule de bois!

Je n’ai pas pris ma CB, j’ai hésité à prendre un dernier verre et sacrifier le taxi, mais bon il était 4h30 c’était terminé, autant rentrer à pied. Du coup je n’ai pas trop dépensé, et je sais bien qu’avec ma carte j’aurais au minimum commandé 5 verres en plus, plus le taxi, donc dans les 75$.

Les différentes rencontres de samedi dernier au Family me poussent à changer un peu d’optique. Ce n’est peut-être pas le genre d’endroits idéal pour trouver ce que je cherche. Je ne pense pas que je me contenterais d’une party girl, j’en doute.

C’est dans les magasins, dans les bibliothèques, dans la rue, que je trouverais celles qui me plairons, ou peut-être dans des bars plus posés, dans une ambiance plus calme. Le Family c’est vraiment trop fou, j’adore ça, mais je ne suis pas sûr que d’y aller dans une optique de choppe soit le bon état d’esprit. La première fois que j’y suis allé j’étais dans un état d’esprit totalement diffèrent, surexcité a l’idée de tenter un nouveau truc, une patate et un mojo en béton armé. C’était il y a un mois.

Ce qui m’emmerde c’est qu’en ce moment je n’ai aucun truc en cours. Sam n’a pas donné de nouvelles, je me tâte à envoyer le texto ultime. On verra, j’enverrais peut être un truc le week end prochain.

Mais je ferais mieux de faire de nouvelles rencontres, plutôt que d'essayer de ressusciter des dossiers probablement morts.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Bonne idée le 12.03.12, 12h24 par Olfff
  • [+1] Sympa :) le 12.03.12, 17h36 par Edvard Dolokhov
  • [+1] Sympa :) le 07.06.12, 10h10 par NoMercyNoFear
Hey hey,

Tu mets tes résolutions en actions ! gros big up !

Par contre, c'est juste les australiennes qui sont comme ça ou tu es vraiment un super beau gosse pour te faire aborder tout le temps? ... whatever the answer, strike back when it happens dood !

Et pour le SPU, tous mes encouragements, ça va venir de toute façon.

* Olfff retient une petite larme sur le coin de sa paupière, pensant a Hank, le regard rivé vers l'horizon et déterminé à explorer de nouveaux territoires *
Olfff, mon fournisseur officiel de points depuis le début :mrgreen:

Et le mieux c'est qu'en ayant mis mes résolutions en actions, j'ai mieux profité de la soirée, je me souviens de tout, puis j'ai la pèche aujourd'hui. C'est tout bénef!

Aller on va dire que je suis un beau gosse, c'est mieux que je pense ça...pour le mojo et tout, mais ouais les Australiennes en général sont beaucoup plus entreprenantes, cf le post d'Holden et de l'aspect anthropologique du game.
Quoiqu'il en soit, c'est des opportunités que je veux plus laisser passer. D'un autre coté le fait de se faire aborder n'étant pas exceptionnel ici, c'est peut être un signe d’intérêt moins fort qu'en France.

Pourtant j'ai pas le physique idéal (si tant est qu'il y en ait un...) pour le NPU, je veux dire que la plupart des autres font une tête de plus que moi. Mais je suis pas tout fin pour autant, puis mon coloc m'a avoué que j'étais quand même mignon.

Du coup maintenant je dors mal la nuit, et je ferme la porte à clef.


*Hank de l'autre coté du globe serait ravi d’accueillir Olfff si l'envie lui prenait d'explorer de nouveau territoires.*

Ah au fait, je rentre en France du 12 mai au 31 mai... peut être le moment de rencontrer des players.
Pour les commande de scrotum de kangourous (pour vaincre la peur de l'approche, avoir un regard de braise, un BL de tueur, vous faire sortir des patterns monstres, et faire tomber ces demoiselles sous votre charme, garantis 100% succès ou remboursé), go mp.

:challengeaccepted:
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  • [0] Like ! le 12.03.12, 13h07 par Olfff
De l’action bordel !

Condamné à porter mes lunettes affreuses à partir du dimanche pour les deux prochaines semaines (opération lasik oblige), j’ai décidé d’en profiter pour faire une petite pause jusqu'à Avril, que ce soit au niveau clubbing, substances illicites et alcool. Il fallait donc profiter à fond de la semaine dernière.

:challengeaccepted:

Ce qui est bien ici, c’est que du mardi au dimanche il y a toujours un endroit qui bouge et qui soit aussi blindé que le samedi. Pour ceux qui n’ont pas peur de louper la sonnerie du réveil le lendemain c’est une source d’opportunités assez énorme.

Mercredi je suis donc sorti au Über, boite assez classe, une salle R&B, et une autre électro avec du bon son. Je crois qu’après le Family c’est l’un des endroits où les nanas sont les plus belles, et c’est donc l’une de mes boites préférées. Mon wing a quelques fois ramené des filles dans sa voiture garée deux rues plus bas et les a fuckclosé sur place.
Mais qui dit mercredi dit milieu de semaine, dit fatigue, fatigue du weekend à peine résorbée, et rythme du sommeil qui commence à peine à se stabiliser. J’y suis allé, on a discuté avec mes potes mais je suis parti 1h30 plus tard, avant même que le club ne se remplisse et la deuxième salle ne s’ouvre.
Fatigue… je crois que c’était plutôt une excuse car je me suis endormi 2h30 plus tard. Je ne me ferait plus avoir.

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Vendredi rien à signaler. Je suis allé chez des français, on a fumé. Aussi incroyable que ça puisse paraitre, c’était la première fois que je le faisais, mais en ce moment je suis dans ma période où je teste un peu tout, pour voir. Fumer de la weed c’est un peu comme stars wars, quand je dis que je ne l’ai toujours pas vu à 25 ans les gens me regardent avec des gros yeux. D’ailleurs je sens que je vais me faire des ennemis ici du coup, promis je le regarde bientôt.
En parlant d’yeux, j’ai croisé mon coloc en rentrant et il s’est bien marré. Avec l’alcool, les cream bulbs , les pills, la weed, l’image de petit garçon sage et responsable qu’il a de moi au boulot s’efface doucement.

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Samedi j’ai fait un tour de moto, puis il s’est mis à pleuvoir. Ici quand il pleut c’est pas de l’averse de tapette. Il pleut pas souvent, mais quand on se retrouve en dessous c’est une bonne douche assurée. Bref… nous avons regardé des films au son de la pluie qui frappe la fenêtre, et je suis resté glander sur internet, en tachant d’être le plus improductif possible.

J’hésitais vraiment à sortir. Puis les potes de mon coloc sont arrivés, m’ont demandé si je sortais, alors du coup je suis resté boire avec eux. On a ensuite sauté dans un taxi, j’étais déjà un peu bourré, puis on est allé à la Valley, dans un bar dénommé Press Club. L’ambiance est très différente des clubs des FR précédent, c’est moins classy, il y a plus de place pour s’assoir, et c’est pas la même clientèle. C’est moins prétentieux.
Pas grand-chose à dire pendant la soirée, on a failli bouger au Family, puis finalement on est resté au Press Club. J’ai dansé, mes potes étaient pour la plupart sous ecstasy, sauf moi. Sur le coup j’en aurais bien prit mais maintenant que j’écris je me dis que c’est une bonne chose de ne pas l’avoir fait. J’ai juste bu, et j’ai frôlé le point de non retour, un verre de plus et j’étais HS. Heureusement que je commence à être familier avec mes limites.

Tout le monde est parti sauf moi et mon coloc. Je ne l’ai trouvé que 15 minutes plus tard au milieu de la piste, je serais parti si je ne l’avais pas trouvé, et la soirée aurait eu un tout autre dénouement.
We need to find some girls!
Une blonde est assise à ma droite, mon coloc lui sourit, et lui répond par un fuck… Bammm
Puis elle s’est levée et s’est installée entre nous deux. Pas pour longtemps, elle est partit deux minutes plus tard, je sais pas ce que le coloc lui a dit. Je crois qu’au lieu de la draguer il lui a dit que j’étais français, du coup il me qualifiait alors que bon… il aurait du faire son égoïste pour le coup.
3h, dernier verre puis on se dit qu’on y va. Je sais pas pour quelle raison il est parti dans la zone fumeur au lieu de sortir, lui qui en plus ne fume pas. Il s’est posé à coté de 3 filles. Celle au centre était mignonne, je suis tombé amoureux.

J’ai commencé à parler à une fille tout seule à ma gauche. Sidney. Pas vraiment mon genre, cheveux mi-long, son visage avait quelque chose de mignon, mais ne rentrait pas dans les standards australiens je dirais. Bref je ne mettrais pas de note, car ça ne veut rien dire, mais elle avait un petit truc qui m’a intrigué, même si elle me plaisait pas plus que ça. On discute vite fait, elle à 32 ans, elle chante par moment, s’amuse à imiter mon accent. Elle sourit, je lui parle lentement dans l’oreille, tout roule.
Je pose le bout des doigts sur son menton et lui tourne doucement le visage pour la kisscloser (c’est un truc que je n’aurais jamais osé faire auparavant, mais j'ai bien aimé l'impression de contrôle que ça donne). Elle tourne le visage au dernier moment et faire non de la main. Zut.
That’s ok, I will try again later…
Elle rit, puis je pique le portable de mon coloc et vais sur sa page facebook. On se demande alors ce qu’on pourrait bien mettre pour pourrir son mur, deux vrais gamins, complice dans l’accomplissement d’un truc super débile… malheureusement on a pas évité les stéréotypes de la blague gay sur le mur.
A peine pressé ok elle m’embrasse sans prévenir, sans avoir le temps de m’en rendre compte on se retrouve à pratiquer notre frenchkiss. A ce moment les nombreux verres consommés dans la soirée se sont manifesté, et j’ai eu une sensation de nausée. Un verre de plus et je partais en courant pour vomir sur le chemin des chiottes (le verre d’eau m’a sauvé).
Elle me propose de danser, je la suis. On danse, collé, éloigné, collé, je vais pour l’embrasser, effleure ses lèvres, me retire, l’embrasse, puis la musique s’arrête. Il est 4 heures, je sais pas si c’était la fermeture, mais on s’est barré, on a fait la queue pour prendre un taxi. Un mec lui parle, je fais pas attention, et elle lui dit poliment qu’elle rentre avec moi.
Malade dans le taxi, j’ai quand même réussi à donner les directions au chauffeur.
- I shouldn’t stay, I should go home
- Well it’s up to you, you’ll have to go back to your car then
Elle a dit ça pour se rassurer, j’ai pas vu ça comme une résistance.
On arrive chez moi, et elle me dit que son ex vivant la même maison deux ans plus tôt. Dans une ville de 3 millions d’habitants la coïncidence est assez troublante, elle flippe un peu.

Je file aux chiottes et me met deux doigts dans la bouche pour me faire vomir, ça vient pas, deuxième tentative, pas mieux. De l’eau sur la figure fait finalement l’affaire. A ce moment je me dis que ce serait con de gâcher ça en étant malade, je bois donc encore de l’eau, toujours et encore de l’eau. Du coup je l'ignore un peu contre mon gré, et elle allume une cigarette au menthol sur le balcon. Je me brosse les dents puis on file dans ma chambre. Big Win, j'avais fait le ménage le jour même.

Thanks god une fois au pieu ça va beaucoup mieux, on s’embrasse, j’ai le droit à une petite résistance pour la forme quand je met ma main sous sa culotte.
- No, I can’t
- That’s alright, we can stop if you want
- Yes
- Ok
Bah voyons, à chaque fois elles me disent qu'elle ne l'ont pas fait depuis un an et que d'habitude elle ne font jamais ce genre de trucs.
Je l’embrasse encore, puis 10 secondes plus tard je la doigtais. Une vraie résistance en carton, elle en avait envie mais l’a fait pour la forme.
BJ close, on baise, je ne viens pas, trop d’alcool surement. On remet ça 30 min plus tard, puis deux fois au réveil où cette fois ci je finis.
32 ans, ça se ressent, elle sait ce qui lui plait, n’hésite pas à me guider, devine ce qui me plait, bref c’est l’éclate totale, et j’ai eu le droit au meilleur BJ de ma courte vie.

:fuckyeah:

La première fois j’ai stressé un peu, vu ce qui est arrivé la dernière fois avec Keren (panne), mais ensuite j’ai lâché prise, me suis concentré sur mes sensations, vécu l’instant, et tout s’est divinement bien passé.

On a pioncé jusqu'à 11h, puis elle a appelé un taxi et est partie. Elle s’appelait Sidney, et c’est mon premier ONS (il n’est jamais trop tard…). Je n’ai pas demandé son numéro, elle ne me l’a pas demandé.
Comparé à Keren, c’est le jour et la nuit, bien que plus jolie avec Keren tout semblait artificiel, gauche, Sidney m’a réconcilié avec les australiennes, et j’ai passé la nuit la plus fun depuis que je suis ici.

:awesome:
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like ! le 18.03.12, 10h55 par Suit
  • [+1] Like ! le 18.03.12, 12h34 par gekko
  • [+1] Yesssss! le 18.03.12, 13h07 par Olfff
  • [+3] Yesssss! le 18.03.12, 15h10 par LittleNeapolis
  • [+1] Yep le 18.03.12, 17h23 par Nnnicooo
  • [+1] Like ! le 18.03.12, 22h52 par Blueeyes
  • [+1] Yesssss! le 19.03.12, 15h27 par Edvard Dolokhov
  • [+1] Like ! le 07.06.12, 10h21 par NoMercyNoFear
Notes à moi même pour plus tard:
- ne pas laisser FTS ouvert quand j'ai bu, sinon je raconte des trucs sur mon taff. Mais c'est vrai je frotte des tuyaux dans la vie, parfois je rentre même dedans.
- ne pas sortir avec des gens trop généreux, sinon je finis complétement arraché avec seulement 50$
- arrêter de boire, quoi, encore
- arrêter les résolutions pour plus tard
- et merde


Décadence et bite en carton
bite en bois, bite en plastique
En voila un titre qui claque et qui veut rien dire.

C'est pâques, et le vendredi est férié, du coup les festivités ont débutées le jeudi soir. J'ai bu deux trois verres chez moi, j'ai écouté du dubstep puis j'ai retrouvé un wing au Victory, dans la city. Je crois que tout les gens se sont dit tiens allons au Victory exactement à la même heure, car j'ai du attendre 1h30 pour rentrer, ce qui est problématique quand tout les clubs ferment à minuit pour l'occasion. J'ai rejoint la ligne bourré, je suis rentré sobre, tout ce travail pour rien, c'est déprimant.

En plus j'avais une envie monstre de pisser, j'aurais donné mon chat pour pouvoir pisser, mais comme je ne l'avait pas sur moi j'ai du attendre de rentrer.
J'ai recommencé à boire avec un zèle exemplaire, mon wing a abordé une fille puis l'embrassait 3 minutes plus tard. Par un stratagème qui m’échappe, je me suis retrouvé à l'étage, et une fille, je ne sais même pas si elle était jolie (enfin je suppose que sur le moment et avec mon jugement altéré elle l’était) m'a prit par la taille et m'a fait un bisou sur la joue, du coup je l'ai embrassé.
Beurk, le niveau zéro, un baiser comme si elle n'avait pas mangé depuis trois semaines, violent et maladroit, comme un mauvais moment à passer chez le dentiste quand la bouge ouverte il trifouille des trucs bien au fond.
Je suis descendu, j'ai déambulé, fumé, bu, puis comme ça fermait à minuit on est parti au casino. Le casino, cet antre de la débauche, de l'argent gaspillé, et des putes plus ou moins avouées.

Sur le chemin mon wing a abordé deux pauvres asiatiques en leurs demandant si elle voulaient coucher avec lui. Je sais plus ce qu'elles ont dit, je crois qu'elles sont parties en courant.

Arrivé à l'entrée de derrière au casino je me suis comporté comme un chef tout le long de la file, puis j'ai perdu l'équilibre devant le videur.

Image

Je me suis retrouvé dans la file des gens qui doivent attendre une durée indéterminée, à discuter du fait que non, j'étais pas du tout bourré, avec mes nouveaux acolytes. Un vrai débat, jusqu'à ce que j'ai l'idée du siècle, faire le tour et rentrer par l'entrée principale.
Ça parait tellement con que je n'y ai pas cru, mais je suis rentré. J'ai montré ma carte 18+ puis je suis rentré, comme un espion de la CIA rentrerait au Kremlin en parlant avec un accent américain.
J'étais passablement éméché, et quand je le suis n'importe quel bâtiment m'apparait aussi compliqué que les couloirs du pentagone. J'ai marché le long du couloir, fait la carte dans ma tête, j'ai du faire le tour deux trois fois, j'ai même trouvé des escaliers et un escalator.
Je suis descendu par les escalier, et je suis monté par l'escalator, j'ai vu la sortie, et je me suis dit ah non pas par là.
Faut pas déconner.
Entre temps une fille m'a serré la main et s'est présentée. Je sais plus son nom, mais je n'étais pas intéressé.

En fait ma préoccupation principale pendant ma mission était d’éviter adroitement les mecs de la sécurité du casino, car je me serait fait jeter en un regard complétement vide aux pupilles dilatées. En plus depuis que je me suis fait opérer de la myopie la semaine dernière j'ai 2 grosses taches rouges à chaque œil, ce qui donne l'impression que je suis soit défoncé, soit infecté par le virus zombie de 28 semaines plus tard. Peu importe la réponse, quand les videurs le voit ils rechignent à me faire rentrer.

J'ai pas mal fumé, mais je crois que le balcon n'était pas fait pour ça, pourtant quand je peux voir le ciel je me dit que je peux fumer, c'est juste de la logique. Un employé m'a dit que non, je ne pouvais pas, j'ai interprété ça différemment, j'ai cru que je devais me rapprocher de la balustrade, mais il a continué à me dire des trucs en anglais.
Puis dans un élan de désespoir il a perdu patience, a prit mon clope et l'a jeté par le balcon. Je crois que j'étais pas supposé fumer là, et je ne comprends toujours pas pourquoi il ne m'a pas viré à coup de pieds au cul. Si j'avais été lui c'est ce que j'aurais fait.

On a dansé un peu, parlé à des filles, puis la musique s'est arrêtée. On est sorti avec des gens, sur le coup j'étais motivé pour tous les ramener chez moi et faire la teuf... mon dieu heureusement que je ne l'ai pas fait. J'ai des idée tordues des fois. La fille du groupe n'était pas moche, mais elle avait un peu une tête de dinosaure, les petits qui paraissent inoffensifs, pas méchants, mais qui se ramène à 20 pour vous bouffer derrière un arbre en faisant couler le sang dans la rivière. J'ai prit le taxi avec un inconnu et je suis rentré chez moi.

J'ai essayé de rentrer la mauvaise clef dans la serrure, je ne sais pas combien de temps j'ai essayé, probablement plus longtemps que je ne le pense, puis je me suis écroulé sur le lit 10 minutes, avant de filer dans la salle de bain, malade. J'avais oublié que la copine de la coloc dormait juste à coté, elle a raconté mes péripéties ce matin. D'ailleurs elle semblait bien plus au courant que moi.
Cette fille mes colocs ont essayé de me la présenter, de faire en sorte que elle et moi on fasse crak crak, même peut être des bébés, mais j'arrive pas à la trouver jolie. Elle l'est pourtant, mais le truc c'est qu'elle est assez poilue, et bizarrement ça me bloque.

Du coup hier j'ai fait n'importe quoi, j'étais déchiré, bien trop pour aborder qui que ce soit... ce qui fait que ce que je raconte depuis 20 minutes n'a aucun intérêt. C'était quand même assez drôle, entre le kiss close éclair, mon hésitation à rentrer au Victory en sautant par dessus le mur, me faire jeter du casino, y rentrer, éviter de me faire jeter, la fille au nez de dinosaure, il s'est quand même passé des trucs bien épiques. D'ailleurs je crois que y'en a d'autres, je le sent caché quelque par dans ma mémoire, mais je m'en souvient pas.
Je vais peut être remettre ça se soir, mais les verres plus chers vont me permettre de rester maitre de mon esprit.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Yep le 06.04.12, 14h46 par Olfff
  • [+1] Sympa :) le 12.04.12, 14h45 par Reborn
  • [+1] Lol le 30.04.12, 12h51 par Suit
Une histoire de citron vert

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C'est marrant, je me suis demandé si ça valait vraiment le coup que je couche ça par écrit, c'est que plus ça va, et plus certaines choses me paraissent normales, alors qu'il y a quelques mois j'aurais sauté de joie à l'idée que ça m'arrive.
Je crois que mes objectifs changent à mesures que les résultats viennent, ce qui est pas si mal finalement. Il y a un mementum et un état d'esprit qui se construisent, et j'aime bien ça.

:fuckyeah:

Si jeudi c'est Victory, samedi c'est Family, on ne change pas une combinaison qui gagne.
La fatigue le samedi soir se faisait pourtant sentir, ce sont les surlendemains de cuites les plus durs. Mon coloc organisait une soirée à la maison, et fatigue ou pas ça ne se manque pas, c'est une question de politesse... de bonne tenue, de savoir vivre.

Si j'ai pas vraiment bu avant 23h, c'est pas vraiment par self control, mais plutôt par dégou, pas encore totalement remis de l'avant veille. Les autres par contre ne se sont pas privé, et le coloc s'est dit vers minuit que l'alcool ne suffirait pas, donc on est partit en taxi chez sont frère pour 60$, histoire de récupérer certains trucs.
Une fois rentré la table en verre du salon à trouvé une application nouvelle, et c'est avec le sinus droit en feu qu'on s'est dirigé vers un taxi.
Presque pas d'alcool... presque pas d'alcool...

La boite est blindée, c'est dingue. On danse entre potes, et mon coloc à l'idée de fixer trois filles à coté en souriant. Quand il est high, il a une façon rigolote de danser, tout courbé en avant, avec un sourire énorme et un peu niais, c'est génial à voir. Il me présente, mais elles pointent du doigt une blonde qui arrive inopinément et qui se met à danser devant moi.

Franchement j'ai aucune idée ou souvenir de son visage. Je lui tend la main, elle l'esquive rapidement avec le sourire.
Je mets ma main sur le cœur, meurtris, complétement anéanti... puis je réessaie avec le même résultat. S'en suis une course poursuite entre ma main et la sienne, stoppée lorsqu'elle la tend pour me faire un high five.
J'enlève ma main au dernier moment, oups, elle fait la moue.
Je pense que ce petit jeu a duré 3 bonnes minutes, mais si on me disait qu'on est resté comme des guignols à essayer de se serrer la main pendant 10 minutes je trouverais ça plausible.

Pendant ce temps mon coloc se mettait entre nous deux pour nous séparer. Il me dira en rentrant qu'il l'a fait en tant que "wingman", pour créer un manque chez elle. Ce coloc, je l'aime, c'est un as.

Elle m'a ensuite tendu son portable, j'ai rentré le premier numéro qui me venait à l'esprit. Puis j'ai parlé à mon coloc. Dans un moment de lucidité divine je me suis demandé quel numéro j'avais rentré, j'ai re checké, puis je me suis rendu compte que ce numéro c'était vraiment n'importe quoi. J'ai tout effacé, j'ai rentré le bon, puis je l'ai prise par la taille pour l'embrasser.

J'ouvre les yeux, mon coloc veut me parler, il avait la bite en avant les mains serrant l'entrejambe, et une boule apparait sous l’épaisseur du jean, sur le moment j'ai trouvé ça marrant, maintenant aussi d'ailleurs.
Il est resté comme ça bien 30 secondes, de quoi faire fuir la plus accrochée des party girl. Il a ensuite mis sa main dans le pantalon pour en sortir un citron vert et le tendre aux deux filles d’à coté. Elles n'avaient pas faim, alors je l'ai prit pour l'offrir à la blonde (on va l'appeler Willow, car ça tombe bien c'est son vrai prénom, c'était sur le bracelet que j'ai essayé de lui voler). J'ai alors jeté le citron dans la foule, et il s'est retrouvé 5 minutes plus tard dans les mains du DJ, qui l'a aussi lancé. J'ai versé une petite larme, j'ai pensé à ce citron, je savais qu'il irait loin.

J'ai perdu de vue Willow puis on est rentré.

On s'est envoyé des sms depuis, elle réponds vite, elle pose pas mal de questions, on se voit demain.


C'est ça que j'aime, les trucs super random, les citrons verts qui sortent de nul part, les filles qui rentrent dans mon jeu, qui me défie, les moments de complicité avec des gens qu'on connait pas...

Hopefully la fille ne sera pas trop différente de mon souvenir un peu flou, y'a souvent un fossé entre une fille rencontrée en boite (surtout quand bizarrement on aime tout le monde...) et une fois qu'on la rencontre à la lumière du jour. Je croise les doigts pour demain!
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Like ! le 11.04.12, 23h58 par Olfff
Hey, merci pour la dédicace, je n'aurais pas cru que mon journal puisse motiver quiconque ! Si tu passes en Suisse, pas de problèmes pour passer un bon moment et épancher ensemble notre soif de femmes et surtout d'alcool.

Tes aventures australiennes me donnent envie. Pas seulement parce que l'alcool semble terriblement moins cher que dans mon satané pays de riches, mais car tu sembles en profiter à fond. Je me reconnais un peu dans tes écrits ( ne te vexe pas :D ) ton goût pour les femmes, l'alcool, la fête, l'aventure, mais sans l'expérience d'une raclure comme Holden, par exemple. Félicitations pour ton premier ONS, tu me devances, mais tu as une année de plus que moi, donc gare à tes bretelles.
Oldboy, quand j'ai lu ton message sur le portable du taff j'étais en plein milieu du dancefloor, avec des potes et des nanas juste magnifiques qui gravitaient autours.

C'est plus des pupilles que j'avais, c'était des 33 tours.

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Je sais pas si vous voyez la scène dans Black Swan, bah c'était exactement pareil, les lumières, la zik, une ambiance surréaliste. J'étais pas saoul, mais bien défoncé, sourire jusqu'au oreille.

L'alcool ici est pas donné, mais je suis riche, je suis une saloperie d'immigré qui touche un salaire plus important que la moyenne tout en piquant des jobs aux australiens donc je peux me lâcher. En boite c'est 12 dollars, donc 9 euros par là (je sais pas combien chez toi). Par contre l'acheter reviens aussi cher qu'en boite, c'est là que ça fait mal.

Pour ce qui est de cette raclure d'Holden, au début je me disais ce mec est fou, maintenant je me dit qu'il est fou mais aussi qu'il a tout compris (c'est un peu aussi mon idole, mais j’arrête les compliment ça risquerais de l’embarrasser) . J'ai plus envie de me prendre la tête, je continue ma vie de débauches, même si mon vice à moi c'est pas l'alcool ou la weed mais l'exta. Quand tu t'amuses le reste semble venir naturellement. Puis j'ai pas le temps de me prendre la tête à passer mes fins d'aprems ou samedi à faire du SPU, pour peut être beaucoup de galère pour peu de résultats (oui oui je me dégonfle, mais bon...).

Aller ton ONS il peut arriver ce weekend, t'en sais rien, ça te tombe dessus comme ça sans prévenir, la fille est intéressée, tu escalades comme il faut et voila paff tu te retrouve en levrette 50min plus tard.

Donc hier... je suis sorti avec les colocs et mes potes, j'ai pratiquement pas bu, juste de l'eau car j'avais une soif pas croyable. A tel point que je me suis demandé si j'aurai été capable d'embrasser une fille dans ces conditions. Cosmic Gate jouait, je les connais pas mais il parrait qu'ils sont super connu ici. Du coup c'était blindé. Beaucoup de mecs, p'tain... trop de mecs.
Je me suis assis sur la banquette à coté d'une brune, super mignonne. On a parlé.
m: let me see your eyes
hb: ok... oh how many did you have?
m: what?
hb: yeah pills, how many?
m: ahh no I got eye surgery two weeks ago, see the red spots? (mensonge éhonté de ma part, mes pupilles sont dilatées pour d'autres raisons bien plus obscures)
elle se rapproche, je commence à kinoter un peu.
m: do you do drugs?
hb: YES!
m: haha... me too
Puis elle a voulu prendre une photo avec moi, on se lève, re kino, elle fait presque une tête de plus que moi avec ses talons. On se rassoit, je meure d'envie de l'embrasser, comme ça, sans prévenir. Et je ne l'ai pas fait, je risquais rien, mais non je ne l'ai pas fait. En fait je l'aurais fait, mais la fenêtre de tir s'est refermée, elle est partie avant.

Quel con.

C'est à peu prêt tout, j'ai discuté avec un peu tout le monde vite fait quand je fumais, mais pas vraiment d'interactions qui vaillent la peine d'être racontées. On est rentré à 4h et j'ai pas trouvé sommeil.

Pas de gueule de bois ce matin, j'ai mon nez écorché et je sais pas pourquoi, ça me perturbe. Cet aprèm je vais voir la blonde du citron vert, Willow.

Ah faut que je raconte ça aussi.

Blonde rencontrée en boite, aucune idée de son visage, embrassée sur place, puis texto ensuite. On s'est vu jeudi soir, on à bu un verre puis partagé des crevettes. Bonne nouvelle, elle est mignonne, toute simple, jolie, fun, intéressante, elle parle beaucoup.... les presque quatre heures ont passées en un clignement d’œil.

Au café elle menait un peu la conversation, elle était un peu renfermée, j'essayais d’interpréter ses gestes, et pour ce que ça vaut j'ai cru voir qu'elle calquait son langage corporel sur le mien, en tout cas on était synchronisé.
Puis au resto (enfin restau... j'avais juste envie de pisser surtout, du coup on est allé là) j'ai prit confiance, pendant les silences je plongeait mon regards dans l'immensité de ses yeux. Même après moult sauts en parachute c'est toujours un truc qui me donne le vertige. J'adore la façon qu'elle a de se balancer de gauche à droite en parlant, comme pour défier mon regard.

Oh oui j'adore.

On parle du citron vert, s'accorde sur le fait que le prochain qui en reparle à un gage (truth or dare).

On reste parfois plus de 15 secondes sans un mots, juste à se regarder, c'est bien partis. Elle se caresse les cheveux, certains signent renforce mon impression que dans la pocket it is.

On s'est quitté, je l'ai embrassé, un peu maladroitement, ça parrait jamais naturel car j'oublie de faire un peu de kino avant. Du coup c'est un gap un peu trop gros à franchir sans que ça soit bizarre.

(elle ne se rappelait plus qu'on s'était embrassé, elle m'a dit que ça lui ressemblait pas, mais que j'étais un mystère pour elle)
m: if I kiss you know will you remember it?
willow: no :) ... yes ;)
et boum, kissclose, elle me mort la lèvre du bas, comme elle m'avait mordue la lèvre supérieures le samedi précédent.

10 minutes plus tard je reçois le message suivant:

"lime, lime, lime, lime, lime,lime,lime, lime :)"

:fuckyeah:


Je la revois dans deux heures, je suis en forme, un peu mal au crane, la mâchoire qui craque, mais j'ai hâte de remettre ça!
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Yesssss! le 14.04.12, 09h29 par Olfff
  • [+1] Yesssss! le 14.04.12, 11h59 par gekko
  • [0] Yesssss! le 14.04.12, 13h09 par Oldboy
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