En lisant, les topics récents d'ogishi, et d'obiwan kenobi - et surtout les commentaires les accompagnant - bien que les conseils prodigués étaient souvent judicieux : parfois bienveillants, parfois un peu durs bien que justifiés. J'ai quand même ressenti, qu'ils demeuraient malgré tout profondément incompris.
Qu'est ce réellement qu'un Below AFC?
Un simple AFC , qui n'ayant pas une vie amoureuse pleinement épanouie, cherche tout simplement à s'améliorer en étudiant la technique? Ou qui trouve dans la lecture des "fields-reports" une source d'inspiration pour dépasser enfin ses limites, vaincre ses peurs, et tout particulièrement cette fameuse "peur de l'approche"? Plus d'uns, dont moi.
Pourtant, j'ai lu et relu, qu'étudier sans appliquer ne servait à rien. J'ai entendu les conseils des sages, les encouragements de ceux qui me poussaient à me lancer, j'ai été piqué au vif dans mon orgueil par les remarques ascerbes - mais justes - de ceux qui me disaient de me sortir les doigts de "là où ils étaient profondément enfoncés". Pourtant, j'en étais incapable. Incapable de surmonter ce blocage.
Suis-je si faible? Non, je ne suis pas faible. Et pourtant je n'y arrive pas. C'est un non sens.
Et si je m'y prenais mal? N'essayerais-je pas de pousser la charrue avant les bœufs?
J'ai lu et entendu, qu'il ne fallait pas se comporter comme quelqu'un d'introverti, mal dans son peau et qui manque de confiance en lui. Mais, comment faire lorsqu'on est précisément introverti, mal dans sa peau, et qu'on manque de confiance en soi?
Du Spu? Je n'y arrive pas. J'ai un blocage. J'ai déjà des difficultés, lorsque je dois aborder un individu lambda et ce même lorsque j'ai une raison légitime de le faire. Certes, j'y arrive aujourd'hui, mais ce n'a pas toujours été le cas, et ça me demande encore un effort.
Qui-suis-je? Je ne suis pas un AFC. Je suis un Below AFC.
La classe d'en bas. La classe la plus misérable. Celle des associaux, les "social awkwards", les lépreux pour tout ce qui touche au relationnel.
Pourtant, certains grand hommes sortirent de cette classe. Bobby Fischer, le génie des échecs de son époque en était un cas typique : brillantissime, mais proche de la folie, à 29ans lorsqu'il devint champion du monde, il n'avait jamais connu une femme de quelques manières que ce soit. On dit, qu'on le voyait régulièrement ressortir des kiosques, avec des magazines de charmes tels "playboy". Par ailleurs, il s'imposait une discipline de fer en général, et c'était un grand sportif. Bref, un homme d'exception. Pourtant lui même, a traversé sa vie avec pour seule compagne la misère amoureuse et sexuelle. C'est qu'il ne connaissait pas FTS, il ne connaissait pas le Game? Peut-être, on ne le saura jamais, il est mort.
Une anecdote très révélatrice à son sujet : un jour, lorsqu'il avait 16 ans, et qu'il disputait un tournoi dans un pays de l'est, il vit une très jolie fille du coin, il prit son courage à deux mains, et alla l'aborder plein de confiance. Cette fille venait des Pays-Bas, c'est donc tout naturellement qu'il lui demanda si elle connaissait Max Euwe, l'ex champion du monde hollandais que tout le monde connaissait bien entendu. Tout le monde sauf elle. Rien d'extraordinaire. La conversation finit par s'étioler et vu que cette "ignorante" ne connaissait strictement rien aux échecs, il fut bien forcé de rendre les armes et de s'en aller honteux. Bref, rien de nouveau sous le soleil : un râteau des plus communs. Pourtant, après ce jour, il n'osa plus jamais abordé une fille dans sa vie, et il devint profondément misogyne (en plus de son antisémitisme soit dit-en passant). Un cas de "social awkwardness" poussé à l'extrême des plus tragiques. Pourtant dans son domaine, et dans d'autres (il parlait plusieurs langues, avait un QI honteusement élevé), il était brillant et démontrait une force de caractère extraordinaire. Mais face à une femme, il était tellement médiocre tellement lamentable, qu'il lui était plus supportable, de se mettre à les haïr pour supporter sa frustration, que de prendre le risque d'une nouvelle fois se faire rembarrer.
Le fait de ne pas oser aborder, et le fait d'être associable, n'a rien à voir avec la force de caractère selon moi.
C'est autre chose. Les conseils bien que de bon sens, et dit avec de bonnes intentions du genre "sors, parle aux autres, etc", ne sont tout simplement pas à l'échelle du problème.
Envoyer un associable faire du SPU, revient à jeter en haute mer quelqu'un qui a une profonde phobie de l'eau, même s'il a une bouée.
Je ne veux pas faire dans la psychologie amateur. Je ne veux pas généraliser. Mais personnellement, c'est ce que j'ai ressenti. Après plus d'un an à bloquer, j'ai compris que ce n'était pas la bonne méthode. Non, je l'avais déjà compris avant. Je savais que mon associabilité était mon problème majeur. Mais cet apprentissage des relations sociales qui se fait pendant l'enfance, durant l'adolescence, et aussi les années de fac, on ne peut pas le faire brutalement en un an. Et quand on arrive débutant au milieu de personnes expérimentés, on perd. Encore, encore et encore. Comment ne pas se décourager lorsqu'en plus on se fixe des objectifs des plus ambitieux : "sortir en pleine rue aller aborder une inconnue", alors qu'on a du mal en général avec les autres. Impossible.
Le Game pour les associaux profond? Non. It just doesn't work. Ok, dans ce cas, associable, soigne toi, va voir un psy, fait ce que tu veux, mais soigne toi d'abord et reviens ensuite.
Le prérequis du Game = un minimum de sociabilité? Oui.
Se jeter à l'eau quand on a la phobie de l'eau est surtout dure a supporter ensuite. Ça ne fait qu'accentuer la phobie.
Le problème et la peur du rejet. Pourquoi? Parce qu'on manque de confiance en soi, parce qu'on a besoin d'être validé, parce qu'on accorde trop d'importance au regard des autres.
C'est clair, c'est simple, ça a déjà été dit et redit. Mais autant l'analyse du phénomène est fine et poussée, autant les conseils pour le surmonter se résument à des vagues conseils pratiques. Clairement insuffisant. Le seul livre que j'ai trouvé qui soit pragmatique, est Rules of the Game, et je bataille encore avec, mais pourtant ce livre m'a plus apporté que des centaines d'heures à lire des articles théoriques, ou qui donnaient comme conseil "de se lancer".
Pour apprendre à nager à quelqu'un qui a la phobie de l'eau, il faut y aller progressivement.
Commencer par mettre son nez dans un bol rempli d'eau. Et pas le jeter en haute mer qu'il ait une bouée ou non. C'est mécomprendre ce qu'est la phobie.
"Ok, mais on est pas des psys, ça n'a rien a voir avec le Game".
Oui et non. En un an, j'en ai fait plus qu'en 25. Et même si je n'ai pas énormément progressé en séduction a proprement parlé, c'est clairement la séduction, le fait de vouloir oser aborder des femmes qui a été ma motivation première. Sans ça, je n'en aurais pas tant fait. La séduction, est une motivation pour vouloir avancer, s'améliorer, changer. Peut-être la plus forte de toutes.
"Faites que les femmes veuillent que les hommes soient ainsi, et vous les aurez" disait je ne sais plus qui. Mais l'idée est là.
Comment s'y prendre pour un Below AFC, typiquement, timide, introverti, mal dans sa peau, avec peu de confiance en lui? Je ne sais pas, mais clairement les points suivants sont essentiels :
La confiance en soi est le plus important, tout découle du reste. Le fait de vouloir être validé, d'accorder trop d'important aux regards des autres et en particulier d'être détruit par un rejet. Et il ne suffit d'être brillant dans un seul domaine, pour avoir confiance en soi. Il faut vaincre ses peurs, ses hontes les plus profondes. Et ça n'a rien a voir avec la séduction.
Le fait d'être mal dans sa peau, est lié a l'associabilité, il faut se forcer à s'ouvrir aux autres en général : des enfants, des vieux, etc. Non pas devenir sociable. Mais juste passer d'associable, a "pas sociable" pour arriver enfin à "pas vraiment sociable", ce qui est le minimum vitale pour espérer séduire. Et ça n'a rien a voir avec la séduction.
Le fait d'être introverti et timide n'est pas un avantage certes, mais ce n'est pas un handicap absolu. La timidité spécifique aux femmes. Mais avant de s'atteler à vaincre celle-ci il faut déjà combattre sa timidité en général. Et ça n'a rien a voir avec la séduction.
BREF, avant de se lancer dans le SPU ou autre. Le PREREQUIS ABSOLU est de passer d'associable, a "peu sociable", vouloir séduire avant est juste suicidaire.
Below AFC : les incompris.
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- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] Post de qualité le 01.06.12, 01h42 par Terrigan
- [+2] Intéressant le 01.06.12, 09h49 par Fonk
- [+1] Instructif le 01.06.12, 11h40 par monkey
- [+1] Absolument le 01.06.12, 11h51 par Nevermind
- [+1] Encore le 03.06.12, 23h56 par Stars and Tripes
Bah on est un peu désarmés face à ce genre de zèbres.
- Les coups de pied au cul ne fonctionnent pas, comme tu l'as expliqué
- On n'est pas des psy
- Sur le manque de confiance en soi, même des trucs en douceur du style aller parler aux petits vieux de la pluie et du beau temps, ça n'a pas l'air de motiver les foules.
Je pense que le passage chez le médecin généraliste puis chez le psy est quand-même la seule chose efficace. En plus une fois que c'est fait ça place d'emblée les paranos, les pervers narcissiques et autres multifurax loin derrière, puisqu'eux aussi en auraient bien besoin, à part que leur psychose les empêchent de faire la démarche !!!
- Les coups de pied au cul ne fonctionnent pas, comme tu l'as expliqué
- On n'est pas des psy
- Sur le manque de confiance en soi, même des trucs en douceur du style aller parler aux petits vieux de la pluie et du beau temps, ça n'a pas l'air de motiver les foules.
Je pense que le passage chez le médecin généraliste puis chez le psy est quand-même la seule chose efficace. En plus une fois que c'est fait ça place d'emblée les paranos, les pervers narcissiques et autres multifurax loin derrière, puisqu'eux aussi en auraient bien besoin, à part que leur psychose les empêchent de faire la démarche !!!
Espérons que ça aide a se motiver pour entreprendre un travail sur soi de tourner en rond un moment sur un site dédié à la séduction avant de se rendre compte qu'en effet il n'y a pas moyen, et que ce n'est pas une question de techniques de drague...BREF, avant de se lancer dans le SPU ou autre. Le PREREQUIS ABSOLU est de passer d'associable, a "peu sociable", vouloir séduire avant est juste suicidaire.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] +1 le 01.06.12, 04h38 par Alduso
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Pour moi un râteau c'est quand tu dis à une fille "on pourrait aller mater un film chez toi" et qu'elle répond "Hum, je peux pas ce soir, mon chat et moi on dine en amoureux (ou tout autre esquive plus ou moins plausible), ça va pas être possible". En l'occurrence, c'est juste un manque de persistance et un effet de "nerdisme" due au fait de trop se centrer sur le domaine de l'échec, sans mauvais jeu de mot. Si ça se trouve la fille à même pas eu le temps de comprendre qu'elle se faisait draguer.NoMercyNoFear a écrit :Une anecdote très révélatrice à son sujet : un jour, lorsqu'il avait 16 ans, et qu'il disputait un tournoi dans un pays de l'est, il vit une très jolie fille du coin, il prit son courage à deux mains, et alla l'aborder plein de confiance. Cette fille venait des Pays-Bas, c'est donc tout naturellement qu'il lui demanda si elle connaissait Max Euwe, l'ex champion du monde hollandais que tout le monde connaissait bien entendu. Tout le monde sauf elle. Rien d'extraordinaire. La conversation finit par s'étioler et vu que cette "ignorante" ne connaissait strictement rien aux échecs, il fut bien forcé de rendre les armes et de s'en aller honteux. Bref, rien de nouveau sous le soleil : un râteau des plus communs.
Sinon plutôt intéressant ton passage sur Bobby, je le connaissais pas sous cet angle.
Bon article je ne reviendrai pas sur les points qui sont positifs, mais l'essentiel de l'article l'est. Je dirai simplement attention à ne pas confondre game et SPU. Le SPU est une pratique du game mais le game est simplement un état d'esprit consistant à voir les relations sociales, en grande partie celles avec la gente féminine, comme un jeu. Ca enlève tout le côté lourd et sérieux qui fait qu'on arrive pas à tenir une conversation autre que formelle.
C'est ce qui permet aussi à tous ces génies au QI élevé mais à l'intelligence sociale d'un poisson de passer de discussions rationnelles à des discussions émotionnelles. Mais pour pouvoir faire ce changement, c'est clair qu'il convient d'avoir un minimum de vie sociale. En même temps, un minimum suppose vraiment un gros minimum, pas besoin d'avoir un cercle de fou, mille amis, juste de savoir parler à quelques autres êtres humains, bref d'être normal quoi.
D'autant plus qu'il n'y a pas des étapes à franchir pour pouvoir accéder à quelque chose. Du moment où tu sens que tu peux parler à une femme, que tu en as l'occaz pour x ou y raison, tu peux tenter de gamer, pas besoin de SPU pour ça ! Game, sociabilité, tout ça c'est pas du tout opposé, le game c'est juste prendre la relation comme un jeu où l'on a envie de séduire. C'est clair qu'il faut savoir placer 10 mots à la suite sans transpirer comme un joueur de foot, mais à mon avis y a pas besoin de beaucoup plus. Le problème c'est surtout qu'il faut se dire qu'il faut absolument arrêter de ratlonaliser, et c'est ce qui me pose un peu souci là, c'est le passage par des étapes du genre : d'abord socialiser, ensuite après avoir atteint ce stade, je peux mettre le game sur "on" -> rationalisation.
Mais je suis fondamentalement d'accord, au début faut oublier tous les concepts de game SPU blablabla, et arrêter de rationaliser, vouloir désapprendre. Et j'ai remarqué que ça en irrite plus d'un, parce-que souvent quand quelqu'un a du mal avec les filles, et qu'il est brillant ou doué ailleurs, l'idée de désapprendre est une provocation à son cerveau.
C'est ce qui permet aussi à tous ces génies au QI élevé mais à l'intelligence sociale d'un poisson de passer de discussions rationnelles à des discussions émotionnelles. Mais pour pouvoir faire ce changement, c'est clair qu'il convient d'avoir un minimum de vie sociale. En même temps, un minimum suppose vraiment un gros minimum, pas besoin d'avoir un cercle de fou, mille amis, juste de savoir parler à quelques autres êtres humains, bref d'être normal quoi.
D'autant plus qu'il n'y a pas des étapes à franchir pour pouvoir accéder à quelque chose. Du moment où tu sens que tu peux parler à une femme, que tu en as l'occaz pour x ou y raison, tu peux tenter de gamer, pas besoin de SPU pour ça ! Game, sociabilité, tout ça c'est pas du tout opposé, le game c'est juste prendre la relation comme un jeu où l'on a envie de séduire. C'est clair qu'il faut savoir placer 10 mots à la suite sans transpirer comme un joueur de foot, mais à mon avis y a pas besoin de beaucoup plus. Le problème c'est surtout qu'il faut se dire qu'il faut absolument arrêter de ratlonaliser, et c'est ce qui me pose un peu souci là, c'est le passage par des étapes du genre : d'abord socialiser, ensuite après avoir atteint ce stade, je peux mettre le game sur "on" -> rationalisation.
Mais je suis fondamentalement d'accord, au début faut oublier tous les concepts de game SPU blablabla, et arrêter de rationaliser, vouloir désapprendre. Et j'ai remarqué que ça en irrite plus d'un, parce-que souvent quand quelqu'un a du mal avec les filles, et qu'il est brillant ou doué ailleurs, l'idée de désapprendre est une provocation à son cerveau.
Le plus dur c'est de regarder des gens pour qui ça marche et de réussir à se dire "moi aussi, même si ça prendrait du temps, je pourrais y arriver", plutôt que d'être intimement convaincu tout le temps que "ça peut marcher que pour les autres, ça marchera jamais pour moi".
Ce que tu appelles les below AFC pour moi ce sont ceux qui n'ont pas eu ce déclic de "ça peut marcher pour moi" ; si tu n'oses pas faire du SPU c'est parce que tu penses au fond de toi que de toute façon tu n'auras aucun résultat, que tu pars de bien trop loin pour obtenir autre chose que le plus gros rateau du monde.
En effet il faut être capable de parler à votre chat, votre soeur ou les gens de votre classe avant d’aborder une femme pour la séduire.
Un truc dans mon adolescence (vers 15-16 ans) qui m'a aidé ça a été les jeux vidéos en ligne : avant je n'aimais pas entendre ma voix, j'avais très peur de téléphoner et dans une moindre mesure parler aux gens etc., et puis quand j'ai commencé à jouer régulièrement à un jeu de tir en ligne il a fallu que je m'équipe d'un casque avec micro pour parler avec mes partenaires et ça m'a fait prendre conscience que de parler à des gens c'était quand même pas si compliqué que ça.
Si tu es asocial, commence par parler aux asociaux et quand tu seras à l'aise avec eux alors passe à des gens plus sociaux, etc.
C'est déjà une bonne chose de participer à un forum, ça te fait parler, tu verras qu'un jour ça te servira, que tu en viendras à discuter de drague avec des amis et là tout ce que tu auras lu sur FTS te fera passer pour le mec le plus cool du groupe.
Et puis y a un moment où le truc qui marche c'est de se lancer, aussi. Le tout premier essai est forcément catastrophique mais si on réessaye on s'aperçoit vite que "en fait, moi aussi je peux le faire".
Si la vraie vie te fait peur, va draguer/sociabiliser sur des tchats en ligne, va parler à des gamers sur irc, va sur des sites dédiés à tes passions même si ce sont des passions de "geek"...
Ce que tu appelles les below AFC pour moi ce sont ceux qui n'ont pas eu ce déclic de "ça peut marcher pour moi" ; si tu n'oses pas faire du SPU c'est parce que tu penses au fond de toi que de toute façon tu n'auras aucun résultat, que tu pars de bien trop loin pour obtenir autre chose que le plus gros rateau du monde.
En effet il faut être capable de parler à votre chat, votre soeur ou les gens de votre classe avant d’aborder une femme pour la séduire.
Un truc dans mon adolescence (vers 15-16 ans) qui m'a aidé ça a été les jeux vidéos en ligne : avant je n'aimais pas entendre ma voix, j'avais très peur de téléphoner et dans une moindre mesure parler aux gens etc., et puis quand j'ai commencé à jouer régulièrement à un jeu de tir en ligne il a fallu que je m'équipe d'un casque avec micro pour parler avec mes partenaires et ça m'a fait prendre conscience que de parler à des gens c'était quand même pas si compliqué que ça.
Si tu es asocial, commence par parler aux asociaux et quand tu seras à l'aise avec eux alors passe à des gens plus sociaux, etc.
C'est déjà une bonne chose de participer à un forum, ça te fait parler, tu verras qu'un jour ça te servira, que tu en viendras à discuter de drague avec des amis et là tout ce que tu auras lu sur FTS te fera passer pour le mec le plus cool du groupe.
Et puis y a un moment où le truc qui marche c'est de se lancer, aussi. Le tout premier essai est forcément catastrophique mais si on réessaye on s'aperçoit vite que "en fait, moi aussi je peux le faire".
Si la vraie vie te fait peur, va draguer/sociabiliser sur des tchats en ligne, va parler à des gamers sur irc, va sur des sites dédiés à tes passions même si ce sont des passions de "geek"...