@TrueLife: [Ha! je vois que la méthode Assimil fait des malheurs! Bien joué chef.]
Deuxième session de Spu, toujours sous la loi de la Bifle:
En rentrant en province, je programme tout de suite une session de Spu avec un grand ami de longue date, theott sur FTS, avec lequel on s’est construit, recadrés moult fois, avec lequel on a débattu, découvert la séduction, etc… Il venait de recevoir le dvd de Blusher, donc on se l’est maté. À force de squater sur FTS et de lire les posts de Blusher, de réflechir introspectivement et tout le tintouin je connaissais déjà les bases et ça a pas révolutionné ma vision de la séduction, mais c’est le dvd à voir si on a envie de gagner trois ans de réflexion, d’égarements, de doutes existentiels philosophiques, de presque-abandon, etc… par lesquels je suis passé pour enfin me mettre au Spu : il montre en deux heures que la séduction, c’est quelque chose de naturel, de fun, et le dvd permet de pas se prendre la tête sur des techniques de Jedi. Ça doit peut-être faire un bon basique à revoir de temps en temps, quand on se perd ou qu’un truc foire régulièrement, ce DVD.
Bref, grâce à cette loi brutale et cruelle qu’on avait élaboré, qui nous a poussé à agir, on s’est bien amusés avec theott, lors de notre session. Il n’avait jamais abordé, moi deux fois. Autant dire que notre expérience du SPU était bien maigre. Mais la menace du Châtiment Bifleux défini dans notre
loi totalitaire (exposé dans le FR en lien ci-dessus) aidant là encore, je lançais une pièce pour désigner le premier martyr de notre croisade de la Liberté. Je perdis, et me sentis responsable de notre réussite, portant tout le fardeau moral de l’écriture de la première note de notre œuvre de posage de burnes. Je devais faire fort pour mettre la pression immédiatement et placer ainsi notre après-midi sous le signe du Dieu des hommes couillus. Je n’hésitai pas, et ne me vis opposer par la fille qui passait par là qu’un petit refus trop sympathique. Un râteau violent aurait justifié la peur que j’avais, là je me sentis un peu idiot de ne pas l’avoir fait plus tôt.
Puis ce fut au tour de theott, qui se défila devant une belle Gonz’, ce qui fut accueilli de ma part par une explosion de joie railleuse, ponctuée de « pose tes couilles, négro ». Enfin, il y alla, discutant quelques bonnes minutes avec une Donzelle, après un « je te trouve élégante », je crois. Comme il pleuvait, nous n’abordâmes qu’une charmante Man'moizelle de plus chacun, mon Wing faisant même un courageux sprint de 200m pour rattraper une fille que nous venions de croiser, trop ouf de belle mais étrangère. Rien de mémorable quoi.
Ah, bordel ! Quelle satisfaction monumentale, quand on dépasse pour la première fois une peur puissante, et qu’on élargit sa misérable zone de confort !
Npu sans Pu
Le soir nous enchainâmes tous deux avec une soirée médecine, où il chopa une demi-douzaine de meufs, je crois, avec pour simple et magnifique phrase d’approche « tu sais danser ? », dite avec un véritable smoooth-sourire. Un don naturel et incontestable chez lui pour le chopage en boîte, donc, avec un blocage pour ce qui suit (emmener, conclure), et que je ne sus point résoudre lors du débriefing traditionnel.
De mon côté, j’étais dans le mal, puisque je n’avais pas suffisamment ingéré de boisson spiritueuse pour m’accorder à l’ambiance bestiale caractéristique des boîtes de nuit. Je me suis senti envahi, opprimé, attaqué par tous ces animaux, du coup j’étais un peu tendu, et je rastai dans le mal toute la soirée. Or qui dit être dans le mal, dit 1) échec total pour créer des contacts, et 2) baston dans laquelle tu te prends une patate qui t’éclate l’arcade et le zen. J’ai eu les deux, atteignant l’Everest de la soirée ratée

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