« And —which is more— you’ll be a Man, my son! »

Note : 1

le 29.06.2012 par padawan

2 réponses / Dernière par padawan le 29.06.2012, 14h37

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Petite introduction récapitulative:

Je m’étais dit depuis belle lurette que si jamais je portais mes couilles, faudrait que je crée un putain de journal. Mais comme je me touchais trop, ça valait pas le coup de saouler les gens avec un journal tristounet, sans action. Mais là une nouvelle ère s’annonce. Ça va être épique. Enfin je crois. Parce que vu ce qui m’arrive ces derniers temps, et vu que c’est mes débuts, je me dis que ça peut devenir marrant si ça continue comme ça. Vraiment marrant. 8)

Alors y a pas longtemps c’était encore totalement la merde, horrible. Il y a un mois, avec mon wing/ami/confident de ouf TrueLife (FTS), on s’est fait trois samedi de suite des sessions à la Défense, trois énormes baffes dans ma pauvre gueule. On a rien fait, de la pure inaction de la plus belle espèce. À part, bien sûr, regarder d’un œil apeuré passer les donzelles et aller à la fin au Domac se consoler avec un McFlurry en se faisant la promesse solennelle que jamais nous n’abandonnerions l’idée d’accomplir notre destinée dans le Spu :D . Ça m’a rappelé la violence psychologique de la peur du rejet, c’est assez drôle comment ça vous enserre, un carcan de peur qui vous paralyse.

Mais dernièrement, tout a changé. J’ai eu ce beau déclic, le coup de feu de départ qu’il me fallait pour me retourner le cerveau et me mettre un coup de pied au cul. Comme je l’ai déjà rédigé en FR, je vais pas le réécrire, le voilà, ça s’appelle « se prendre une bifle, se faire raser la tête et raquer 50E » :mrgreen:

se-prendre-une-bifle-se-faire-raser-la- ... 28758.html

Et en plus mon histoire d'amour de 9 mois vient de se finir, donc on va se bouger pour pas entrer dans le mal et pas bader (sérieux).

VU que je peux pas me lancer tête baissée dans le Spu VU que je suis loin de toute communauté humaine importante, je vais commencer par raconter mes dernières aventures, certes modestes, mais comme dit J. Kessel, "la violence à vivre, à vingt ans, est dans sa pleine fleur". Traduction: j'ai FAIM d'action!! :lol:
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Inacceptable le 29.06.12, 13h41 par TrueLife
Pressé de voir comment évolue tout ça, scélérat ! (Pronto hablaras español en este périodico)
padawan a écrit :Alors y a pas longtemps c’était encore totalement la merde, horrible. Il y a un mois, avec mon wing/ami/confident de ouf TrueLife (FTS), on s’est fait trois samedi de suite des sessions à la Défense, trois énormes baffes dans ma pauvre gueule. On a rien fait, de la pure inaction de la plus belle espèce. À part, bien sûr, regarder d’un œil apeuré passer les donzelles et aller à la fin au Domac se consoler avec un McFlurry en se faisant la promesse solennelle que jamais nous n’abandonnerions l’idée d’accomplir notre destinée dans le Spu .
Je confirme, les curieux se reportent sur mon journal pour les témoignages concrets de cette abomination.

Hasta luego chico que es loco !
@TrueLife: [Ha! je vois que la méthode Assimil fait des malheurs! Bien joué chef.]

Deuxième session de Spu, toujours sous la loi de la Bifle: 8)

En rentrant en province, je programme tout de suite une session de Spu avec un grand ami de longue date, theott sur FTS, avec lequel on s’est construit, recadrés moult fois, avec lequel on a débattu, découvert la séduction, etc… Il venait de recevoir le dvd de Blusher, donc on se l’est maté. À force de squater sur FTS et de lire les posts de Blusher, de réflechir introspectivement et tout le tintouin je connaissais déjà les bases et ça a pas révolutionné ma vision de la séduction, mais c’est le dvd à voir si on a envie de gagner trois ans de réflexion, d’égarements, de doutes existentiels philosophiques, de presque-abandon, etc… par lesquels je suis passé pour enfin me mettre au Spu : il montre en deux heures que la séduction, c’est quelque chose de naturel, de fun, et le dvd permet de pas se prendre la tête sur des techniques de Jedi. Ça doit peut-être faire un bon basique à revoir de temps en temps, quand on se perd ou qu’un truc foire régulièrement, ce DVD.

Bref, grâce à cette loi brutale et cruelle qu’on avait élaboré, qui nous a poussé à agir, on s’est bien amusés avec theott, lors de notre session. Il n’avait jamais abordé, moi deux fois. Autant dire que notre expérience du SPU était bien maigre. Mais la menace du Châtiment Bifleux défini dans notre loi totalitaire (exposé dans le FR en lien ci-dessus) aidant là encore, je lançais une pièce pour désigner le premier martyr de notre croisade de la Liberté. Je perdis, et me sentis responsable de notre réussite, portant tout le fardeau moral de l’écriture de la première note de notre œuvre de posage de burnes. Je devais faire fort pour mettre la pression immédiatement et placer ainsi notre après-midi sous le signe du Dieu des hommes couillus. Je n’hésitai pas, et ne me vis opposer par la fille qui passait par là qu’un petit refus trop sympathique. Un râteau violent aurait justifié la peur que j’avais, là je me sentis un peu idiot de ne pas l’avoir fait plus tôt.

Puis ce fut au tour de theott, qui se défila devant une belle Gonz’, ce qui fut accueilli de ma part par une explosion de joie railleuse, ponctuée de « pose tes couilles, négro ». Enfin, il y alla, discutant quelques bonnes minutes avec une Donzelle, après un « je te trouve élégante », je crois. Comme il pleuvait, nous n’abordâmes qu’une charmante Man'moizelle de plus chacun, mon Wing faisant même un courageux sprint de 200m pour rattraper une fille que nous venions de croiser, trop ouf de belle mais étrangère. Rien de mémorable quoi.

Ah, bordel ! Quelle satisfaction monumentale, quand on dépasse pour la première fois une peur puissante, et qu’on élargit sa misérable zone de confort !

Npu sans Pu :mrgreen:

Le soir nous enchainâmes tous deux avec une soirée médecine, où il chopa une demi-douzaine de meufs, je crois, avec pour simple et magnifique phrase d’approche « tu sais danser ? », dite avec un véritable smoooth-sourire. Un don naturel et incontestable chez lui pour le chopage en boîte, donc, avec un blocage pour ce qui suit (emmener, conclure), et que je ne sus point résoudre lors du débriefing traditionnel.

De mon côté, j’étais dans le mal, puisque je n’avais pas suffisamment ingéré de boisson spiritueuse pour m’accorder à l’ambiance bestiale caractéristique des boîtes de nuit. Je me suis senti envahi, opprimé, attaqué par tous ces animaux, du coup j’étais un peu tendu, et je rastai dans le mal toute la soirée. Or qui dit être dans le mal, dit 1) échec total pour créer des contacts, et 2) baston dans laquelle tu te prends une patate qui t’éclate l’arcade et le zen. J’ai eu les deux, atteignant l’Everest de la soirée ratée :lol: .
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