Toujours en bonne compagnie: Week-end à Budapest

Note : 54

le 16.07.2012 par Blusher

15 réponses / Dernière par thib9060 le 25.01.2013, 00h26

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Les compagnies low-cost ont leurs avantages. C’est grâce à l’une d’entre-elles que j’ai récemment pu "bénéficier" d'un sandwich gratuit et... de 6 heures d’attente dans un aéroport. Pour occuper au mieux cette belle nuit d’été, je pris l’initiative de parcourir mes notes du week-end et de les mettre en forme pour les partager ici avec vous.

La première chose que je retiens de ce court séjour plus encore que n’importe quel autre c’est qu’il fit la part belle aux rencontres ; et ceci jusqu’au trajet du retour où je fis encore connaissance avec des gens intéressants. Je n’ai guère passé de temps seul mais plutôt à coacher et socialiser à gauche à droite.

Trouver un moment de répit fut d’autant plus précieux pour me remémorer ces moments d’échange qui font la saveur d’une vie bien vécue.

Ou comme nous l’apprend ce proverbe Hongrois tenu de mon nouvel ami David :
« Efforcez-vous d'être toujours en bonne compagnie... même quand vous êtes seul, face à vous-même. »

« Probàljon meg mindig jo tàrsasàgban lenni ... akkor is mikor egyedül van, maga magàval. »

La deuxième chose qui m’a marqué : c’est la canicule Hongroise.

A moins de participer aux débats sur un forum dédié à la météorologie et/ou au réchauffement climatique, il est rarement passionnant de parler de la pluie et du beau temps. Je serai donc bref : il fait chaud, très chaud à Budapest en cette saison.

Cela a son importance. Non seulement parce que les filles y sont donc court-vêtues mais aussi parce que cette canicule nous a donné l’occasion d’utiliser un accessoire souvent négligé lors de sessions de drague de rue ; j’ai nommé le pistolet à eau.

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La belle journée ensoleillée du samedi fut donc employée pour une large part à dénicher notre arsenal dans un centre commercial avant d’en faire bon usage dans les rues de la ville. Trois gars qui arrosent les décolletés des passantes ne passent pas inaperçus. Tant mieux.

Les réactions sont variées. Certaines sont hilares, d’autres en redemandent afin de se rafraîchir et il y a bien sûr celles, moins enjouées, qui vous balancent un parpaing à la gueule (0,01%). J’exagère mais c’est à peu près la segmentation du marché.

Au risque de prendre quelques libertés avec la chronologie des événements du week-end, je commencerai avec ces approches à main armée.

Leur intérêt premier à bien y repenser, réside dans le fait qu'elles permettent de briser la glace avant d'avoir commencé à parler. Je ne parle pas Hongrois et elles ne parlent pas toujours Anglais alors tant mieux.

“It’s marvelous fun going around in a foreign country if voices are merely sounds which leave us cold and we stare blankly at everyone that speaks to us.”
Deszö Kosztolányi (in 'Kornel Esti')


1. Vivien

J’aime beaucoup les brunes aux yeux clairs. Celle-ci attirait l’attention par une longue chevelure noire de jais et des yeux bleu-lagon qui donnent envie de se mettre à la plongée. Quand on croise un regard comme celui-ci on passe son chemin en ruminant de ne pas l'avoir abordée ou on se sort les doigts du cul et on y va.

Je la gratifiais donc d’une petite giclette de mon pistolet à eau, ce qui la fit sourire de délicieuse manière.

Bien.

Avant de faire les quelques pas qui me séparait d’elle, mon attention fut retenue par la voix d’un chanteur Irlandais : un homme, une guitare et suffisamment de talent pour se payer l’auberge de jeunesse et quelques pintes.

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Je déposai à ses pieds quelques pièces et décidait de l’écouter plus longuement ; tant qu’à faire en charmante compagnie.


Nous nous assîmes donc près de la Belle pour écouter le ménestrel. La conversation fut rudimentaire. C’est le problème de ne pas parler la langue locale, certaines parlent un anglais trop approximatif pour que j’y prenne vraiment plaisir. Encore que… juste nous regarder droit dans les yeux et nous sourire comme des adolescents n’est pas dénué de charme mais bon. Je parle un peu avec le chanteur qui nous demande des suggestions de chansons. Pour amener un peu d'action dans tout ça, je vais nous chercher de l'eau potable en bouteille (mise en libre service par la ville en raison de la chaleur). Elle n’hésita pas à s’enquérir de la durée de mon séjour et nous indiqua dans quel bar elle pensait passer le début de soirée.

Mes acolytes me firent remarquer qu’elle me regarda longtemps partir en se maudissant peut-être de ne pas avoir été plus attentive en cours d’Anglais.

C’est flatteur et il m’en faut moins pour faire grimper mon mojo aussi haut que ce satané mercure.


2. Anita

En fin de journée, nous croisons un groupe de trois filles en passant devant l’opéra (un de mes monuments préférés à Budapest).

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Elles sont toutes apprêtées et l’une d’entre-elles en particulier me semble fort appétissante : une jolie rousse en robe bleue perchée sur 12cm de talons. Nous faisons mouche, elles accélèrent le pas pour échapper à nos tirs croisés. La belle rousse s’écrie : « No more ! » en riant (enfin je crois).

Pris par je ne sais quel élan, je la rattrape prestement.
Moi : But I want more. I want to see you more.

Elle: Really?

Moi: Yes, I do. I’m visiting friends here for the week-end and I love the city. Maybe that's why I'm so spontaneous and it feels great. So here it is: I think you’re gorgeous and I want to see you again.

Elle (rougisseante): Oh Thanks! Well, the problem is we’re going to meet a friend. She’s waiting for us...

Moi: We’re also going to meet up with a friend, take a shower and get ready to go out tonight. What are your plans? Oh and by the way, I’m Jean-Baptiste. What’s your name?

Elle: Anita. Are you French?

Moi: Yes, I am. I’m actually visiting my French friends for the week-end, they live. I might come back soon, this place is awesome. So, where are you guys going tonight? (en regardant sans conviction dans la direction de ses amies largement ignores jusque là)

Elle: We’re not sure yet, maybe X or Y. We still have to decide. Where are you going?

Moi: We’ll probably start with a drink at Akvarium before we head to Doboz. We should stay in touch, we ‘ll send a message so we can meet for a drink later.

Elle: OK, but you’re not going to stalk me every day?

Moi: No, I’d say only every other day.
Elle se marre de bon cœur. J’y suis allé sans rien retenir de mon énergie, de mon envie et de ma sincérité. Cela paie généralement, je le sais depuis un bail. Mais quelque chose me dit que j’ai négligé de fournir le minimum syndical pour m’éviter les foudres de son aréopage.

Ma vision périphérique m’informe en en effet que ses amies, dont j’ai jusqu’ici pratiquement ignoré jusqu’à l’existence vont se rappeler à mon bon souvenir.

Effectivement, au moment où nous sommes en train d’échanger les numéros sa copine vient nous casser les couilles en fronçant les sourcils et en Hongrois.

Mon acolyte voyant ça se rapproche et parle un peu avec elle en Hongrois. Mais rien n’y fait, pas même Anita pourtant majeure, vaccinée et décidée à me revoir.
Elle : On peut se donner rendez-vous quelque part ? Nous sortons au …

Moi : Pourquoi pas ? Nous ne savons pas encore où nous sortons mais OK, essayons.
Cette approche se termine donc en eau de boudin à cause précisément de son boudin de copine. Les gars, ne négligez jamais le pouvoir de la copine moche.

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Avant de nous séparer Anita remarque mon bracelet composé d’icônes qui me fut offert en des temps immémoriaux par une conquête d’un week-end. Cela semble l’interpeller :
Elle : Tu es religieux ?

Moi : Non, je porte ça purement par affectation.
Je remarque son bracelet auquel pend un pentagrame en argent. Je remarque aussi ses tatouages pour la première fois.

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Moi : … et toi ? (en désignant son pentagrame)

Elle : Non, plutôt l’inverse ! (en souriant)

Moi : Parfait, on va s'entendre. A ce soir alors ! (avec un air complice que je n’avais aucunement besoin de forcer à ce stade de la conversation)
Il a suffi de croiser quelques minutes plus tard la FF d’un de mes coachés pour que le plan tombe à l’eau : elle avait prévu de sortir dans le même bar qu’Anita.

Dommage.


3. Zsofia

J’attends les gars dont l’un est en pleine conversation avec une fille.

Je me fais aborder par un groupe de jeunes femmes fêtant un enterrement de vie de jeune fille. Une fois encore, leur Anglais est assez approximatif mais elles parviennent à me demander si je souhaite acheter un string contre un peu de monnaie pour se payer des verres. Je rechigne à jouer le jeu alors j’en réinvente les règles :

Le verre, on peut se le prendre ensemble ici et maintenant. C’est toujours plus classe que de filer de la thune. Elles apprécient. Me voilà à vider un shot de Palinka avec la future mariée avant de poser pour quelques photos.

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Pendant ce petit cirque j’ai aperçu et croisé le regard d’une jolie petite brune accompagnée d’une fille tatouée avec goût (ça change).

Voyant qu’elles attendent à quelques mètres, je ne tarde pas à aller leur parler.
Moi : Hi, sorry I saw your tattoo and I have to say it caught my eye. Did you design it yourself?

Fille tatouée: How could I do it myself? It’s on my back!

Moi: I meant the initial drawing! Of course you couldn’t do it yourself even if you were a contorsionist.
Nous rions gentiment à ce petit malentendu et elle m’explique l’origine de son tatouage et ses références culturelles. Le sujet n’est pas dénué d’intérêt et me permet de jauger leur niveau d’expression en anglais avant de poursuivre la conversation.

Je m’adresse ensuite à l’autre et lui adresse quelques remarques élogieuses sur son maquillage. Elle me remercie et m’informe qu’elle est maquilleuse débutante et qu’elle aimerait en faire son métier.

L'autre fait du mannequinat de temps à autre.

Je sens qu’on ne va pas manquer de sujets de conversation.
Moi : By the way, I’m Jean-Baptiste. What are your names?
Toujours un moment important les présentations. Elles me font répéter trois fois mon prénoms et je leur fais épeler le leur. Pour ceux qui se sont déjà rendu en Hongrie, avouez que pour un néophyte leur langue évoque un peu une boîte de Scrabble dont les lettres seraient éparpillées sur le sol.

Je leur demande ensuite si elle peuvent m’indiquer des endroits sympas pour sortir le soir.
Moi : Yesterday my friends took me to Dokk Beach but we really didn’t like it all that much. Girls looked like they were 16 and the music wasn’t great either. What would you recommend? Did you here of Doboz?

Zsofia: That’s probably where we’re going tonight. It’s really fun there, you should try it. But before that we’ll have a drink here at the Akvarium for a couple of hours, maybe we can meet there later.
Bon plan. Je ne m’embarrasse même pas de demander un numéro de téléphone. Je laisserai le destin faire son boulot… avec un petit coup de pouce quand même : je pense bien repasser à cette fameuse terrasse pour entamer le deuxième acte avec elles ; elles sont absolument charmantes et ce spot est un rêve pour draguer à une terrasse par un beau soir d'été.

Je vous laisse vous faire votre idée:

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La suite c’est une longue nuit de fête et de belles rencontres dans la capitale Hongroise et ça arrive dès que j’ai remis mes souvenirs et mes notes en bon ordre.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Sympa :) le 16.07.12, 22h51 par Crooked
  • [+2] Sympa :) le 17.07.12, 07h58 par Serial
  • [+1] Intéressant le 19.07.12, 00h14 par Define
  • [+1] Instructif le 24.07.12, 20h48 par Demo
  • [+1] Like ! le 04.09.12, 11h14 par Aristophane
C’était une de ces journées ensoleillées tellement riches en rencontres et en franche rigolade qu’on aimerait qu’elles durent plus longtemps. Alors bien sûr, on sait qu’une belle nuit d’été nous attend et j'ai déjà hâte d'y être.

Chaque seconde sur le terrain mérite d’être savourée.

Nous dînons sur le pouce, chacun prend sa douche en deux minutes et nous voilà repartis pour de nouvelles aventures, nocturnes celles-ci.

0. Un coup de boost sur le chemin

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Nous passons devant un restaurant et je remarque une table à laquelle sont réunies une demi-douzaine de MILF portant des couronnes "Happy Birthday". J'invite mes gars à faire un truc de fou: entrer dans le resto, se mettre devant leur table et entonner un bon gros 'Happy Birthday to you' tous en choeur.

On le fait. La salle entière nous regarde avec de grands sourires. Les MILF sont aux anges et demandent à nous prendre en photo.

Note: Mojo au top. Rappelez-vous toujours que vous êtes la pour vous amuser: c'est aussi simple que ça.


1. Zsofia et sa copine (part 2)

Nous venons tout juste d’arriver à la terrasse de l’Akvarium lorsque je remarque mes deux jolies brunes de tout à l’heure. Je me dirige vers elles sans empressement pour les saluer.

Pour ajouter, une touche un peu Frenchy il m’arrive de faire la bise à l’étranger. C’est un produit d’exportation au même titre que le foie gras, le parfums et le vin.

Non seulement elles sont au rendez-vous mais elles semblent contentes de me voir.
Moi : Hi! So you found a good table didn’t you ? Look at that you’re right in the middle, very strategic position indeed. Let me introduce you to my friend: Ben.
Le début de conversation est fluide et très souriant.
Zsofia : We actually went shopping after we met you.

Moi: I see that. I like that thing you’re wearing.

Zsofia: Thank you. I still need to go home and change clothes for tonight though. This is not really for going out at night.

Moi: You’re a perfectionist aren’t you? I’m sure you’d make an impression dressed just like you are now. Actually, I like your make-up better now than when we met. Did you notice that too: when you just applied it it’s not as natural as a couple of hours later after it has blended naturally into the skin?

Zsofia: :D Yes that’s true! I will have different make-up tonight though… Any suggestion?

Moi: Surprise me ;)

Zsofia: Where are you going tonight?

Moi: We were thinking of going to Doboz
A ces mots, et à ma grande surprise, elles décident spontanément de se faire un beau High-five en entendant mes plans de soirée.

Sa copine me le confirme même : On pensait aussi que tu irais là-bas.

Elles prennent congé pour aller se refaire une beauté ce qui en l’occurrence n’était pas absolument indispensable.

Note : Ce qui a peut-être précipité un chouilla la fin de ce deuxième round c’est que mes camarades ont choisi de TOUS s’asseoir à leur table. Alors autant présenter UN pote à des filles que vous venez de rencontrer ça le fait très très bien, autant se retrouver à quatre mecs et deux filles… C’est vite la lose.

IMPORTANT: Assurez vous donc qu'il y ait plus de filles que de mecs sur un dancefloor ou à une table de bar.

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Je leur explique pour qu’ils évitent de réitérer cette maladresse pendant la soirée et nous commençons à mater gentiment.


2. Aurelia

Il y a un truc que j’entends souvent sur le terrain : « Ce n’est pas vraiment mon genre. »
Pour certains, c’est l’excuse idéale pour refuser d’aborder quand ils flippent tout en sauvant la face.

Pour d’autres, c’est une forme assez handicapante de perfectionnisme. Ils peuvent voir passer des filles au corps de rêve avec un joli minois et trouver le moyen de chercher encore un peu mieux.

Comme toutes les formes d’idéalisme, cet esthétisme de couverture photoshoppée les prive de belles rencontres. Il suffit parfois de parler avec une fille pendant deux minutes pour commencer à en apprécier le charme, le sourire ou bien tomber sous le charme d’un sillon discret à la naissance de leur décolleté.


Et puis soyons honnête, rien ne rend une fille aussi irrésistible que de voir poindre en elle son attirance pour vous. Je ne crois pas beaucoup m’avancer en affirmant que nous sommes tous assez narcissiques pour y être sensibles.

En l’occurrence, le passage d’Aurelia grande brune élégante juchée sur de hauts talons n’appelait aucune réserve. Pour finir de convaincre le plus sévère directeur de casting son top en dentelle joliment décolleté dans le dos mit tout le monde d’accord.
Moi : Oulah. Elle ? (oui, après deux journées de drague intensive ; plus besoin de longs discours pour se comprendre)
La grande brune trottine jusqu'à un table où l’attend son amie.

Ni une ni deux, je me lève et Ben aussi.
Ben : Qu’est-ce-que je lui dis ?

Moi : Contente-toi de lui faire part de l’impression qu’elle t’a fait et propose de partager leur table le temps de boire un verre.
Nous arrivons à leur table. Sa copine est nettement moins jolie mais pas dénuée de charme. Ailleurs, elle ferait tourner quelques têtes ; ici on la remarquerait à peine. Il va s’agir pour moi de ne pas la négliger pour éviter qu’elle nous refasse le même coup que les copines d’Anita un peu plus tôt dans la soirée.

Ben se lance.

A la tonalité, je dirais qu’il manque légèrement d’assurance. Rien de bien méchant mais il n’est pas impossible qu’elles hésitent. Il avait pourtant été beaucoup plus cash lors d’une approche au parc où il s’était simplement assis avec deux filles partageant une bouteille de rosé. Il s’était contenté d’un : « On peut vous rejoindre ? » franc, direct et souriant qui avait emporté leur adhésion immédiate.
Ben : Hi, we thought you look cool. Would you mind if we join you for a drink?

Aurelia: I don’t know (regarde sac opine pendant une sconde) … Not now actually, we’re having a girls conversation.

Moi: Oh that’s alright. I speak Girls fluently
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Ma réplique les fait marrer et détend un peu l’atmosphère.

Ben est sur le point de battre en retraite. Pas si vite. Elles sourient encore, ce n’est pas la fin du monde. Il serait certes malvenu de s’inviter à leur table en dépit de leur objection mais rien ne nous empêche de poursuivre cette conversation quelques minutes de plus.
Moi: Hopefully we just added one subject to a perfect girls conversation: two French guys chatting you up at a terrace.

Aurelia (souriante): You’re French?

Ben: Yes, both of us.

Moi: Well, we’re not so typical: Ben lives in Budapest and I live in Amsterdam. So we’re kind of international. Ben actually speaks Hungarian.
Note: Un bon wingman vous aide à vous mettre en valeur. Il y a quelques années avec un pote, on appelait ça : "faire la passe décisive." Il faut parfois jouer collectif.

Note 2: Quand on vous pose une question fermée, répondez comme s'il s'agissait d'une question ouverte. Balancez quelques perches, elle en saisira bien une.

Aurelia et Ben parle un peu Hongrois pendant que je me présente à l’autre fille. Nous faisons les présentations avant de prendre congé de notre propre initiative : un bon moyen de partir la tête haute et sans passer pour des lourdaux.
Moi : So we’ll leave you at your girls conversation. If and when you’re done talking about girls stuff, feel free to holler at us or shoot some fireworks so we know you’re done. That will be our cue. ;)
Ce petit échange les a mis de belle humeur.

Nous retournons à notre table d’un pas nonchalant.

Je glisse à Ben :
On y retourne dans 30 minutes et on finit le boulot. C’est bien engagé.
Ben : Je n’aurais jamais pensé à continuer après leur objection. Tu as carrément fluidifié le truc au moment où ça allait devenir embarrassant.

Moi: Oui et tu allais partir sans faire les présentations.
Note: Continuez juste un peu après leur objection sans vous départir de votre assurance et de votre bonne humeur. Restez courtois et faites les présentations. Beaucoup de filles refuseront vos avance parce qu'elles craignent, ne sachant rien de vous, que vous soyez des relous morts de faim. Prouvez leur le contraire et laissez les regretter d'avoir laisser passer une fois leur chance. Le second passage serait sûrement fort apprécié et plus détendu.


Ah, les petits trucs qui font la différence…

Nous commandons deux verres avant de nous asseoir à la table de nos comparses impatients d’entendre le récit de notre approche.
Ben : C’est géré, on y retourne tout à l’heure. Sébastien, tu devrais faire une approche avec Blusher , on y apprend toujours quelque chose.

Moi : Je suis chaud là. Tu repères une table et on y va. Tu parles en premier et j’arrondis les angles quand ça bloque. Allez, on évite de gamberger.

Sébastien : La fille au bar là… Whaou. Bon mais elle, elle doit avoir un mec. Laisse tomber c’est du haut-niveau là.
Moi (pas convaincu) : ouais. On va voir.
La fille qu’il venait de remarquer va s’asseoir quelques rangées plus haut avec une autre fille encore plus splendide.
Moi : Tu vois ? La vie est bien faite. Zou, c’est parti.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Sympa :) le 18.07.12, 19h36 par kushi59
  • [+1] Encore le 19.07.12, 00h13 par Define
  • [+2] Like ! le 19.07.12, 01h42 par Serial
  • [+1] Yep le 19.07.12, 03h43 par Olfff
  • [+2] Instructif le 19.07.12, 23h23 par Crooked
  • [+1] Instructif le 24.07.12, 21h06 par Jejed
  • [+1] A lire le 12.08.12, 12h48 par Vesli
  • [+1] Instructif le 28.11.12, 18h25 par Marshall Ombre
Reçu en MP:
La suite je lis ton report avant un rdv bar avec set de 2 blondes ce soir, tu viens de faire péter mon mojometer !
Ca me fait plaisir de faire plaisir et ainsi de suite.

:awesome:
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 24.07.12, 20h54 par Demo
ZABULKAYESH ! J'avais pas vu ce report ! C'est vrai qu'il fout la patate. Sans déconner, ça donne envie de sortir, attraper quelques potes, et partir à l'aventure dans la ville pour pondre des récits encore plus fous.

Pour ajouter, une touche un peu Frenchy il m’arrive de faire la bise à l’étranger. C’est un produit d’exportation au même titre que le foie gras, le parfums et le vin.
Très bon à savoir ça.
La conversation fut rudimentaire. C’est le problème de ne pas parler la langue locale, certaines parlent un anglais trop approximatif pour que j’y prenne vraiment plaisir
T'as pas essayé en faux serbo-croate ? :mrgreen:
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Mdr !! le 20.07.12, 21h15 par Serial
Je suis de la Hongrie :) endroit agréable. votre rapport est bon :) :awesome:

PS : Filles hongroises belles
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 31.07.12, 15h10 par Blusher
J'aime beaucoup le "I speak Girls fluently" :awesome:

Je confirme le fait de savoir s'éclipser pour revenir : c'est bien. D'abord, on a des trucs à raconter en plus, ensuite, ça fait mec actif et pas boulet-qui-s'accroche, et enfin, ça cache le fait d'être mort de faim :mrgreen:

Sinon, je ne suis pas d'accord, le hongrois ne ressemble pas à un boîte de Scrabble renversée : dans une boîte de Scrabble, il n'y a qu'un seul X, un seul K, un seul W, un seul Y et un seul Z :roll: :mrgreen:
La suite je lis ton report avant un rdv bar avec set de 2 blondes ce soir, tu viens de faire péter mon mojometer !

Ca me fait plaisir de faire plaisir et ainsi de suite.
Pour la petite histoire j'ai kiss close la plus mignonne des 2.

morale de l'histoire : 1 player + 1 player = 10 players profitons de la synérgie que l'on s'apporte gentlemen :)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Yesssss! le 31.07.12, 15h11 par Blusher
Je re-up ce FR, tout simplement parce que je suis en ce moment meme a Barcelone (ou ca parle ni anglais ni francais la plupart du temps, ou alors a moitie anglais et comme en hongrie la jolie poupoune c'est pas ce qui manque).Et surtout pour avoir rechoppe de l'inspiration

:awesome:

Blusher,encore une fois tu m'a donne envie ,,,sans parler de l'humidite ambiante je crois que j'ajouterais un pistolet a eau dans mon sac a chaque sortie :blbl:
Blusher a écrit :J’y suis allé sans rien retenir de mon énergie, de mon envie et de ma sincérité.
J'aime! Le genre de phrase qui pourrait résumer l'esprit du game.
Il suffit parfois de parler avec une fille pendant deux minutes pour commencer à en apprécier le charme, le sourire ou bien tomber sous le charme d’un sillon discret à la naissance de leur décolleté.
+1
Et puis soyons honnête, rien ne rend une fille aussi irrésistible que de voir poindre en elle son attirance pour vous. Je ne crois pas beaucoup m’avancer en affirmant que nous sommes tous assez narcissiques pour y être sensibles.
J'ai l'impression que c'est la même chose pour les filles vis à vis de nous au passage.
Et pour m’être posé la même question, je n'y ai jamais trouvé de réponse.
Ce peut être par narcissique comme tu le dis, mais aussi simplement parce que nous envoyons de sacré codes de communication non verbale à ce moment là.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Absolument le 28.11.12, 18h28 par Marshall Ombre
  • [0] Il y'a du vrai... le 04.01.13, 16h51 par Blusher
Sébastien gravit les marches deux pas derrière moi comme si je le conduisais à l’échafaud. Je sais qu’il stresse. C’est à ce prix qu’il pourra savourer sa victoire sur lui-même, sur son appréhension initiale et qui sait, sur l’une de ces magnifiques jeunes femmes.

Nous arrivons à hauteur de leur table. Il espère que je leur adresse la parole en premier.

Cela me rappelle mon premier cours de pilotage. Après le check-up, l’instructeur vous met aux commandes du monomoteur et vous dit simplement de mettre les gaz. Je pensais qu’il ferait le premier décollage pour moi : que nenni. Là, c’est pareil. En revanche, si l’avion décroche je reprends les commandes pour éviter qu’on s’écrase.

Il me jette un regard anxieux et se décide à leur lancer d’une voix quasiment inaudible :
- Hey girls… Sorry to disturb you. Do you want a drink ? I mean, with us ?... sorry?
Elles ne se retournent pas, n’interrompent pas leur conversation. Il est en train de vivre le cauchemar qu’il anticipait. Ce qui n’est pas un hasard d’ailleurs, tant il l’anticipait. Ah, les croyances auto-réalisatrices...

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Je reprends les commandes de l’appareil.
- Yes, we saw you get your drink and walk all the way up here and we decided to join you. You guys looks different, stylish and fun so we thought let’s do it. Can we join?

- Sure, why not?
On s’assoit.

Ce sont deux soeurs aux origines tellement exotiques pour la Hongrie que ce serait empiéter sur leur anonymat que de révéler leur nationalité, c’est dire. Dommage d’ailleurs parce que cela a donné lieu à une situation qui nous a fait marrer comme des baleines pendant plusieurs minutes.

Nous découvrons bien vite qu’elles parlent couramment Français (mais aussi Hongrois, Anglais, Allemand, Italien, Espagnol: un vrai catalogue Assimil). Du coup Sébastien qui stressait un peu de devoir faire l’entretien en Anglais pour son coup d’essai se dit qu’il a eu de la chance et se détend considérablement.

De mon côté je parle mode, voyages et sorties avec la grande sœur qui connaît Paris et Amsterdam comme sa poche. Nous passons un bon moment détendu à bien se marrer. Sans avoir besoin de le regarder, je sens que Sébastien fait du bon boulot de son côté sinon la petite sœur aurait essayé de chopper l’attention de l’aînée.

Je reçois un message des deux autres acolytes qui nous proposent de bouger. L’opération extraction-en-douceur peut commencer.

Dans des conditions hors-coaching nous aurions peut-être simplement accepté l'invitation des deux soeurs, réitérée deux ou trois fois, de les accompagner en boîte. Ayant d’autres plans, nous nous sommes contentés d’échanger les numéros et les Facebook pour se tenir au courant de nos soirées respectives.

Je marche un peu avec Sébastien pour débriefer ce qui vient de se passer :
- Mec, elle est mannequin. Elle part bosser pour une agence à new York dans un mois et demi. Elle est magnifique, elle est cultivée et intéressante. Et surtout : je l’ai abordée et j’ai rencard avec elle la semaine prochaine pour aller dîner. C’est un truc de malade ! Merci.

- Merci pourquoi ? Pour t’avoir mis au pied du mur ? Pour t’avoir donné une raison de croire que tu peux le faire ? Là d’accord, j’accepte tes remerciements. Pour le reste, je parlais avec sa sœur, toi tu t’occupais de la tienne et elle a envie de revoir. Alors Félicitations, bien joué mec. On retourne voir les deux zozos ? Lâche rien ce soir, tu es bien parti.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Like ! le 27.09.12, 13h57 par the artiste
  • [+2] Encore le 27.09.12, 16h19 par Serial
  • [+2] Encore le 28.09.12, 16h12 par Aristophane
  • [+2] Like ! le 07.10.12, 10h51 par Vesli
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