Peur de devenir blazé en grandissant

Note : 25

le 14.10.2012 par Iskandar

26 réponses / Dernière par spimkfler le 10.12.2012, 23h57

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Constant99 a écrit :
Terrigan a écrit : C'est pour ça qu'on vous dit que c'est une erreur fondamentale d'avoir une vision déprimante de quelque chose d'aussi multiforme que la vie professionnelle. C'est une erreur fondamentale.
fon-da-men-tale. Mesurez bien le sens de ce mot.
Oui enfin c'est pas en détachant les syllabes que ce sera plus convainquant, hein...
Peut-être juste que ça donnera le temps d'y réfléchir, avant de reprendre la lecture d'un pavé (un peu trop?) bien fourni. Mais bon, c'est de la petite cuisine rédactionnelle...

Plus intéressant, et merci d'avoir souligné une éventuelle contradiction:
Constant99 a écrit :Je t'avouerais n'avoir pas bien compris le reste de ton message qui gagnerait, je pense, à être plus synthétique. J'en tire l'impression que tu le mets en garde contre ce que, justement, il craint: s'enfoncer dans une petite vie routinière de merde et ne pas se bouger le cul. Alors pourquoi lui dire qu'il a tort d'avoir peur ?
Parce que c'est idiot d'avoir peur de la routine. la routine existe partout, même pour les mode de travail les plus passionnants et les plus indépendants. Par exemple, même l'entrepreneur qui délègue un maximum est bien obligé régulièrement de mettre son nez dans le secrétariat et la comptabilité (ou toute autre corvée). Le musicien fait ses gammes, le sportif fait ses pompes, et on commence tous notre journée avec une routine (douche, petit dej', brossage de dents, habillage...). Je ne peux pas expliquer la vie en intégral, il faut faire des choix. ici mon choix c'est de démontrer que c'est crispant et contreproductif d'avoir peur de la routine.
Constant99 a écrit :Pour ma part, c'est justement ma vision déprimante de la vie d'employé en entreprise qui m'a motivé à me bouger le cul pour faire autre chose. L'idée de devoir faire avec, et m'arranger pour avoir un bon salaire de sorte à pouvoir consacrer mon temps libre à des choses intéressantes me révulse. Et ça a conditionné l'ensemble de mon parcours. Si à la sortie du lycée je m'étais dit "je vais d'abord décrocher un CDI qui paye et on verra ensuite", je serais probablement aujourd'hui programmeur dans une banque ou technicien réseau. C'est parce que je trouvais cette idée déprimante que j'ai essayé de trouver autre chose qui me convenait mieux. Est-ce que c'était une erreur fon-da-men-tale ?
On a tous une vision du monde professionnel avant-même de se jeter dans la vie active. On fait nos choix à partir de cette vision et plusieurs années plus tard on est d'accord ou pas d'accord avec ce qu'on pensait à ce moment de jeunesse et d'inexpérience. Mais au moins entre temps on a fait du chemin. Apparemment ça s'est bien passé pour toi, tant mieux. Là où je te rejoins c'est que ça peut bien se passer, ou mal, en raison de plein d'évènements, d'une chaîne de causes-conséquences difficile à anticiper.

Et donc si je conseille à Iskandar de ne pas avoir peur du monde de l'entreprise, ce n'est pas pour faire de lui un employé modèle ou un cadre supérieur aux dents longues. C'est sa vie et il peut la vivre selon plein de trajectoires.

MAIS: la peur que ce soit l'horreur et d'être blasé, ça peut carrément empêcher de faire le moindre chemin. Alors oui si ça motive à démarrer directement en dehors du monde de l'entreprise, ça peut le faire. Et au contraire si il faut passer pour un temps par le monde de l'entreprise ça peut le faire aussi. Le tout à adapter selon le cursus et le projet professionnel de chacun...

Je dirais encore que si à la sortie du lycée tu t'étais dit "je vais d'abord décrocher un CDI qui paye et on verra ensuite", ça aurait été une expérience de départ et ensuite tu aurais pu rectifier le tir. A te lire on a l'impression que le fait de se compromettre au seuil de la vie active est un pêché qui t'aurait enfermé pour le reste de ta vie, qui nous enferme tous pour le reste de notre vie, dans la prison du monde de l'entreprise. Tu imagines la croyance limitante que ça peut mettre dans la tête d'un étudiant?

Arrivé à ce stade, je peux te renvoyer la balle en te disant que démarrer dans l'entreprise n'est pas une erreur fon-da-men-tale.
Constant99 a écrit :J'ai l'impression que ce qui choque dans cette expression de "vision déprimante", c'est que ça va à l'encontre de l'idée à la mode de « winner » et l'esprit d'entreprenariat. Or, pourtant, la plupart des petits entrepreneurs que je connais le sont parce qu'ils avaient une vision déprimante du fait d'être l'employé de quelqu'un d'autre, et que ça les a poussés à se bouger le cul pour monter une boîte et être leur propre patron. Ce n'est pas parce qu'une vision est déprimante qu'on va se vautrer dans la médiocrité, c'est au contraire potentiellement un moteur. Pour prendre ton exemple de gamins qui meurent de faim, oui ça me déprime, mais ça ne me pousse pas à faire la grève de la faim en guise de protestation, ça m'encourage juste à partager une (ridiculement petite) part de mon revenu avec des ONG.
"Ce n'est pas parce qu'une vision est déprimante qu'on va se vautrer dans la médiocrité". Ok, mais pour l'instant Iskandar a l'air démotivé et flippé de la life. J'ai donc choisi de démystifier le monde de l'entreprise pour le détendre, après si il n'est vraiment pas fait pour ça il trouvera une autre voie. Tant qu'il a la pèche pour se bouger... :wink:
Constant99 a écrit :À l'opposée du conseil: trouve toi un job et ensuite on verra, moi je conseillerais: fais des trucs qui t'intéressent, et tu trouveras bien un moyen de gagner ta vie avec. Bon, sauf si tu veux être poète, faut pas déconner non plus.
100% d'accord. C'est une autre face de la médaille tout à fait pertinente. C'était un peu ce que j'avais en tête quand je parlais de taekwondo.

Tiens, je vais finir avec le bon vieux verbe fourre-tout des gens qui font la morale: "assumer" (pouark! Bon, essayons d'en faire quelque-chose...)

--> Si tu bosses en entreprise, assume, ça te mènera toujours quelque part
--> Si tu bosses en dehors de l'entreprise, assume, ça te mènera quelque part aussi!

On est bons là?
Terrigan a écrit :
A moins que tu ne pètes un câble et que tu commences par démissionner. Dans ce cas tu découvriras l'aventure ô combien excitante d'être au chômage et de chercher un travail mieux que celui que tu as abandonné. L'aventure au coin de ta rue, et crois-moi je n'ironise pas d'un poil. Ou alors, tiens, on va le décrire autrement: une descente aux enfers kafkaïenne dans laquelle tu te débattras avec ton diplôme de merde, ton compte en banque de merde et la recherche d'un boulot de merde, le tout en te faisant recaler comme une merde à chaque entretien, parce que des blancs becs comme toi, y'en a une centaine sur les rangs, et certains ont les crocs. Question de point de vue...
Tout simplement mot pour mot l'histoire de ma vie la première moitié de 2011, avec une rupture de LTR en prime.

Juste la pire période que j'ai jamais vécu en 31 ans d'existence. Cet espèce de mal être que décrit Iskandar qui m'a poussé à quitter mon job sur un coup de tête, poussé par ce besoin de me mettre dos au mur, et tenter une nouvelle aventure...que dalle.

J'ai quitté mon précédent job là ou mes anciens collègues y ont évolués jusqu'à ce jour, mais c'est passé, gros claque dans la gueule pendant 6 mois, ou on se sent plus bas que terre et ou on apprends à relativiser beaucoup de choses.

Le post d'Iskandar (même si je le comprends), m'a fait sourire pour le coup, au vu de cette expérience. Je ne te le souhaite pas, mais il serait dommage que tu ai besoin d'une grosse épreuve dans la vie, pour réaliser que ta vie ne dépends que de ce que TOI tu en fais, et que te morfondre et te poser 1000 questions à un stade ou tu ne devrais pas le faire, est tout sauf salutaire pour toi. C'est reculer, au mieux faire du surplace.

C'est balaud, c'est évident, mais prends un putain de recul, remets toi les idées en place. On dit que rien ne vaut l'expérience, bonne comme mauvaise, mais il y'a des expériences dont on se passerait bien volontiers, on regrette simplement le fait de ne pas avoir compris certaines choses plus tôt eu lieu de trop se pousser à la branlette intellectuelle.

Relativise, fais le vide dans ta tête, prends des vacances s'il le faut, voyage, pose toi bien la question sur ce que tu veux faire de ta vie, et donne toi les moyens de le faire. Rien, absolument rien, ne t'oblige à suivre un système de vie préformaté, on n'a que la vie que l'on s'est donné les moyens d'avoir. Si tu fais comme tout le monde, tu ressembleras à tout le monde.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 16.10.12, 14h26 par Terrigan
  • [0] Très intéressant le 21.10.12, 23h13 par Iskandar
Terrigan a écrit : Je dirais encore que si à la sortie du lycée tu t'étais dit "je vais d'abord décrocher un CDI qui paye et on verra ensuite", ça aurait été une expérience de départ et ensuite tu aurais pu rectifier le tir. A te lire on a l'impression que le fait de se compromettre au seuil de la vie active est un pêché qui t'aurait enfermé pour le reste de ta vie, qui nous enferme tous pour le reste de notre vie, dans la prison du monde de l'entreprise. Tu imagines la croyance limitante que ça peut mettre dans la tête d'un étudiant?
Ce que ça aurait changé, c'est que si j'avais foncé la tête dans le guidon vers, par exemple, un diplome d'ingénieur en informatique, j'aurais manqué un certain nombre d'expériences qui m'ont donné envie de faire autre chose. Notamment, je n'aurais pas imaginé qu'on pouvait faire de la recherche en informatique. C'est aussi pour ça que je m'énerve régulièrement contre la spécialisation trop précoce des étudiants. Pour moi, l'important quand on est jeune ce n'est pas de filer vers une carrière lucrative et une situation stable, mais de diversifier les expériences. C'est toujours possible plus tard, mais c'est plus dur.
Arrivé à ce stade, je peux te renvoyer la balle en te disant que démarrer dans l'entreprise n'est pas une erreur fon-da-men-tale.
Je suis un exemple de reconverti de l'entreprise, donc je sais bien :) Pour moi, l'erreur est de viser à "se caser" rapidement. J'utilise ce terme pour faire un parallèle avec les relations sentimentales: on voit souvent ici des gens qui n'ont jamais eu de copine et qui vont se caser avec la première, et on est tous d'accord que ce n'est pas la meilleure chose à faire. Ma position est celle du type qui dit "je ne veux pas me caser avec la première fille qui passe parce que j'ai peur de m'enfoncer dans une situation confortable dont je ne voudrai pas bouger".

Plus j'y pense plus le parallèle est intéressant, parce que finalement je me suis quand même casé avec une des premières filles à être passées, mais en relation libre.
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  • [+1] le 16.10.12, 14h22 par Terrigan
Merde, je voulais noter "intéressant". Bon peu importe.

Tout ça demeurant à lire pour enrichir son point de vue et élargir ses options, pas pour flipper :wink:
Constant99 a écrit :
FreeMan a écrit :Je trouve que quand on a une vision déprimante de quelque chose, on est forcément en tord !
Il n'y a rien de déprimant dans le monde ?
Non, il n'y a rien dans le monde qui justifie d'avoir une vision déprimante !

...Il y a des choses déplaisantes, tristes, touchantes voir bouleversantes mais rien qui vaille la peine d'avoir sa vision des choses transformé de manière négative.

Constant99 a écrit :
FreeMan a écrit : Vous trouvez pas qu'à un moment il faudrait arrêter de raisonner comme un enfant qui se lamente devant ses parents quand il n'a pas ce qu'il veut ?
Je n'ai pas l'impression qu'on soit dans ce cas du tout. On n'a pas quelqu'un qui se dit "je ne suis pas heureux dans mon job, bouhouhou que faire", mais quelqu'un qui dit "je vois les autres dans leur job et ça ne me fait pas envie, comment éviter de sombrer dans cette grisaille".
En effet, comme je disais, je répond de manière globale pour un même ensemble de problèmes :
Les choses ne sont pas toujours comme on aimeraient qu'elles soient, et il n'y a pas de quoi se formaliser.

Pour éviter de sombrer dans cette grisaille, il faut arrêter de chercher des promesses d'avenir parfait. Arrêter l'illusion qu'on peut se garantir le bonheur en ayant tout décidé avant pour ne plus avoir à faire d'efforts après.

Et puis si au jour-le-jour on est capable d'être heureux, quel est l'intérêt d'obtenir la certitude d'être heureux dans son taf ?

Un scénario ne se déroule jamais exactement comme prévu. Ce qu'on imagine n'est peut-être pas aussi dramatique dans les faits. La théorie est peut être plus compliquée que l'action...
Alors pourquoi on cherche autant à réfléchir pour se faire une idée de la réalité plutôt qu'à expérimenter pour découvrir la réalité ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Il y'a du vrai... le 21.10.12, 23h14 par Iskandar
Constant99 a écrit :Pour ma part, c'est justement ma vision déprimante de la vie d'employé en entreprise qui m'a motivé à me bouger le cul pour faire autre chose. L'idée de devoir faire avec, et m'arranger pour avoir un bon salaire de sorte à pouvoir consacrer mon temps libre à des choses intéressantes me révulse. Et ça a conditionné l'ensemble de mon parcours.
Il y a une nuance que j'ai faite dans mon message précédent. Si ça t'as révulsé et motivé alors ça n'était pas une vision déprimante dans le sens d'accablante et décourageante.

Constant99 a écrit :Si à la sortie du lycée je m'étais dit "je vais d'abord décrocher un CDI qui paye et on verra ensuite", je serais probablement aujourd'hui programmeur dans une banque ou technicien réseau. C'est parce que je trouvais cette idée déprimante que j'ai essayé de trouver autre chose qui me convenait mieux.
Beaucoup de gens on eu ce raisonnement au Lycée et n'ont pas fini programmeur...
Avec des Si, on peut tout supposer. On peut même supposer que tu es passé à côté d'une meilleure situation. Par exemple celle d'un commercial en CDI qui vend un produit qu'il adore et qui a la possibilité d'aménager son temps...

J'ai l'impression que ce qui choque dans cette expression de "vision déprimante", c'est que ça va à l'encontre de l'idée à la mode de « winner » et l'esprit d'entreprenariat.
Comme je l'expliquais plus haut, rien à voir avec ça. Par contre je trouve intéressant le fait que tu perçois aussi ce genre d'idée à la mode. :-)
D'ailleurs la représentation qu'on se fait d'un employé est aussi basé sur des idées à la mode...

Ce n'est pas parce qu'une vision est déprimante qu'on va se vautrer dans la médiocrité, c'est au contraire potentiellement un moteur.
En effet, mais ça n'est pas parce qu'on ne ne vautre pas dans la médiocrité qu'on ne peut pas améliorer sa façon de percevoir les choses.

À l'opposée du conseil: trouve toi un job et ensuite on verra, moi je conseillerais: fais des trucs qui t'intéressent, et tu trouveras bien un moyen de gagner ta vie avec. Bon, sauf si tu veux être poète, faut pas déconner non plus.
Excellent conseil !

Constant99 a écrit :Ce que ça aurait changé, c'est que si j'avais foncé la tête dans le guidon vers, par exemple, un diplome d'ingénieur en informatique, j'aurais manqué un certain nombre d'expériences qui m'ont donné envie de faire autre chose.
Et tout comme tu as manqué un certain nombre d'autres expériences qui t'auraient donner d'autres envies ou peut-être les même.

J'ai compris une chose en faisant la synthèse de mes choix et de mes prises de consciences : C'est que quand on se base sur ce qui nous arrive pour évoluer positivement, alors on a toujours l'impression qu'on aurait pu passer à côté en faisant autrement.
En réalité, notre capacité nous aurait tout aussi bien permis de tirer profit de la situation inverse.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Il y'a du vrai... le 21.10.12, 23h16 par Iskandar
J'ai lu ton post mais pas les réponses.
J'ai l'impression que tu veux la vie de rêve, mais sans la légitimité qui l'accompagne.

Tu veux devenir fort en Arts Martiaux? Style Bruce Lee? Ok. Il s'entrainait 8 h par jour. Tu fais 2 h de Taekwondo par semaine.

Tu veux faire de l'entreprenariat? Ok. Contrairement aux idées véhiculées (notamment dans les Ecoles de Commerce), il suffit pas de faire un Business Plan, un diagramme de Gantt et des slides Powerpoint.
Ce qu'il faut, c'est une vraie compétence sous jacente. Un domaine ou tu es ultra fort. Si tu n'as pas cette compétence - durement acquise par le travail - en quoi tu te démarqueras du gars moyen qui a 23 ans, et qui n'a jamais été ni exceptionnel, ni mauvais?
Mark Zuckerberg, était, avant d'avoir créé Facebook, à Harvard. Ceci n'est pas un cas particulier, le dénominateur de tous ces entrepreneurs c'est 1/ Des compétences 2/ Un mental d'acier (persévérance, courage...).

Tu veux devenir fort en séduction? C'est le même truc. Une jolie fille (tout comme un mec) élégante et raffinée ne s'intéressera pas au premier venu.

Le monde adulte, c'est plus la N64 ou tu défonçais tout à GoldenEye. C'est nettement plus complexe. Le bonheur n'est plus aussi simple que quand tu étais adolescent. Il est cependant beaucoup plus profond et intense. Je pense que ça vaut le coup d'aller à sa recherche. Evidemment, ça n'est pas facile. Quand tu en aperçois une bribe, tu comprends pourquoi ce bonheur peut illuminer ta vie.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Ca va mieux en le disant le 17.10.12, 07h33 par FreeMan
  • [+1] +1 le 18.10.12, 10h57 par Reborn
  • [0] Pas convaincu le 21.10.12, 23h16 par Iskandar
J'ai lu récemment les conseils d'un Entrepreneur célèbre : http://www.latribune.fr/carrieres/20121 ... eneur.html
Le point 4 résume totalement l'esprit à avoir.

Sinon histoire de dire à quel point les gens sont à mille lieux de ce qui existe dans le monde du travail, voici le genre d'entreprise qu'on découvre si on cherche au lieu de dénigrer : http://www.francesoir.fr/actualite/soci ... 78251.html

Ca n'est pas un cas isolé, beaucoup d'entreprises rattachées au bio-équitable, environnement sont soucieux des salariés et de leur environnement de travail.
Il y a même des réseaux d'entrepreneurs et de dirigeants puissants qui s'investissent dans l'humain. Beaucoup de ces réseaux ne sont pas très visibles. Le genre de réseau qu'on peut intégrer en utilisant intelligemment son charisme et ses compétences sociales. Mais pour lequel on n'a aucune chance d'atteindre si on ne s'intéresse qu'à la drague et qu'on passe son temps à vouloir imposer sa frame...

Il est aussi possible de trouver soi-même des solutions : si on se démerde pour être bien payé on peut prendre des jours de congés sans solde ou négocier un 4/5 à l'embauche pour avoir plus de temps libre.
Pour ça, faut juste rechercher ce qui existe et qu'on ne connais pas. Il faut chercher des solutions nouvelles au lieu d'énumérer les problèmes... bref être ouvert et partir du principe qu'il y a toujours des choses qu'on ignore et qui peuvent nous apporter beaucoup.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] 100% d'accord le 19.10.12, 05h06 par Fwi Man
  • [+1] Intéressant le 21.10.12, 23h17 par Iskandar
FreeMan a écrit : Non, il n'y a rien dans le monde qui justifie d'avoir une vision déprimante !
Même les skyblogs ?
Je plaisante, mais c'est parce que j'ai du mal à répondre quelque chose de sérieux à une affirmation si péremptoire, qui me semble être du domaine de la croyance spirituelle. Je suis content pour toi si tu parviens à garder gaieté et optimisme en toute circonstance, mais ça me semble hors de portée du commun des mortels.

Ceci dit, je veux bien admettre que "déprimant" est le mauvais adjectif et dire que j'ai une vision "triste" de la vie d'employé d'entreprise, si c'est mieux pour la discussion... :)
Beaucoup de gens on eu ce raisonnement au Lycée et n'ont pas fini programmeur...
Je dis programmeur parce que c'était le domaine naturel vers lequel je m'orientais, pratiquant la programmation comme loisir. Ça marche évidemment avec la mécanique ou n'importe quoi d'autre.
[Q]uand on se base sur ce qui nous arrive pour évoluer positivement, alors on a toujours l'impression qu'on aurait pu passer à côté en faisant autrement.
Je suis d'accord, mais il y a aussi des cas concrets où on sait que si on avait choisi la solution de facilité à un moment, on serait passé à côté de quelque chose. Pour moi, c'est ce qui se passe quand on choisit de se spécialiser rapidement dans une formation professionnalisante, dans le but d'avoir vite un job qui paye bien.
@Iskandar: Bon, t'en dis quoi?

Parce que là c'est tapis rouge et petits fours, avec les interventions, entre autres, d'un coach en bourrinage, d'un conseiller d'orientation et d'un docteur en philosophie appliquée (putain je savais même pas que ça existait la philosophie appliquée... :wink: )

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    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Yep le 21.10.12, 23h19 par Iskandar
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