Pfff… Lol. Lire vos réponses et prendre le temps de bien réfléchir m’a fait réaliser que j’avais déjà la solution à mon problème depuis un moment.
Terrigan a écrit :@Iskandar: Bon, t'en dis quoi?
Ben déjà, je tiens à remercier tous ceux qui ont pris le temps de me répondre. Ensuite, pour les réponses, je mettrai un peu de temps parce que je ne veux pas répondre à chaud, pour prendre le temps de réfléchir à vos réponses. Bon, passons aux choses sérieuses.
Minamimoto a écrit :Il n'y a pas de maturité liée à l'âge tu sais, un gamin de 17 piges peut très bien te donner des pistes qui te conviennent mieux que des anciens de 40 ans.
Je me reconnais un peu dans ta situation, et je ne prétend donc pas être ce gamin, mais je voulais juste éviter que tu te fermes des portes à cause de préjugés sur l'âge
Terrigan t’a répondu, et je le plussoie complètement. Pour insister, oui, je suis d’accord dans l’absolu. En fait, ce qui compte, c’est l’expérience de différentes situations. Et le recul et la réflexion qu’il y a derrière, l’expérience alimentant la réflexion et l’intelligence, ce qui améliore le recul, ce qui forme une boucle, etc… Le truc, c’est que généralement, faut un certain âge pour avoir multiplié les expériences. D’où que…
@Freeman:
En fait, il y a plusieurs choses sur lesquelles j’aimerais revenir sur ton post.
Freeman a écrit :Iskandar a écrit :Pourquoi ce manque de confiance en le monde du travail ? Ben, parce qu’une entreprise a besoin que vous fassiez ce qui est demandé, pas plus pas moins, sachant qu’un surcroît de travail de votre part n’aura finalement que des répercussions très faibles en vrai, parce qu’ en entreprise, ce qui compte, c’est le travail de groupe, et ceux dont les décisions comptent, c’est ceux qui dirigent ce travail. Où les possibilités de développement personnel sont… très fluctuantes et moyennes on va dire, parce que dans la lumière, c’est l’entreprise, vous, vous êtes dans l’ombre qui n’intéresse personne, alors c’est à vous de vous adapter à la situation. Bref, un manga où vous n’êtes pas dans l’équipe du héros, même pas dans celle du méchant… Enfin, un monde où la confiance est quelque chose qui s’évalue à chaque instant, comme une cotation en temps réel, sachant que celui qui est sur le siège éjectable sans parachute, c’est vous, parce qu’encore une fois, la star sous les projecteurs, c’est l’entreprise, pas vous.
Visiblement tu as un gros besoin de reconnaissance et de valorisation. En gros tu transferts les problèmes que tu n'a pas résolus dans ton avenir professionnel.
D'ailleurs notre société qui a remplacé les valeurs sociales par le star-system amplifie ce besoin de reconnaissance et de valorisation. On le cherche à l'extérieur alors qu'il se trouve à l'intérieur.
T'accepter toi-même te protège de l'instabilité que cause la recherche de validation.
Avec en plus après :
Mais je crois que le fond du problème est que tu ne sais pas être heureux et que tu cherches désespérément à trouver une solution dans les modèles des autres (attention au complexe d'infériorité).
Le point sur lequel j’aimerais absolument revenir.
Bon, j’avoue que je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il sorte ici. Pour être franc, oui, j’avais une pathologie (au sens propre) à ce niveau, qui a détruit ma jeunesse, au point où je me demande sérieusement si on ne peut pas effectivement parler de complexe d’infériorité. J’ai eu un très gros déclic il y a un an, et ai bien progressé (je pense) sur ce point depuis. D’où ma surprise et mon agacement en lisant ces lignes. D’où aussi que je voulais te demander comment quelqu’un selon toi avec un besoin de reconnaissance et de satisfaction « moyen » aurait présenté la chose, vivrait ou verrait les choses.
Et oui, mon agacement est d’autant plus profond que si je suis honnête, je n’ai pas d’argument pour parer ça :
tu ne sais pas être heureux et que tu cherches désespérément à trouver une solution dans les modèles des autres
Oui, je suis malheureux. Mais bon, là, je ne vois pas comment faire pour, et je finis par me demander si justement par conséquence je ne suis pas plus ou moins consciemment à la recherche d’une solution dans les modèles des autres, comme tu disais…
Attention tout de même : j’essaie de régler les problèmes qui m’handicapent. Mais ça met du temps (je patine pas mal, oui), et dans l’entre-deux, je traverse parfois des phases pas toujours évidentes.
Bon, maintenant, le cœur de mon problème. En fait, effectivement, les boulots des gens autour de moi ne me correspondent pas. Mais effectivement comme me l’a dit Freeman, et comme quelqu’un me l’avait fait remarquer une fois, la vie professionnelle est très diversifiée.
Le truc en fait, est que ma personnalité fait que je suis plutôt un stratège dans l’âme. Ce qui va m’attirer, c’est de mettre en place des stratégies originales vers un but précis. Ainsi, un des personnages de fiction (même si je suis très conscient de la part de caricature), auquel je m’identifie le plus est celui-ci:
Hiruma, quaterback des Demon Devil Bats du manga Eyeshield 21
Défini comme ça, je pense effectivement pouvoir trouver facilement des secteurs qui m’attireront (en y pensant rapidement, je pense que le conseil le ferait, mais il me faudrait approfondir, même pour en trouver d’autres). Tandis que d’autres, comme les métiers liés au contrôle par exemple, bah…
Bon, mais ça, c’est pour l’objectif à long terme.
A court terme… Actuellement, j’ai une difficulté pour réussir mes études que je n’arrive pas à surmonter. Mais disons que depuis hier, il y a une carte que j’aimerais tenter…. Donc sur cette partie, je reviendrai une autre fois.
Will Hunting je ne connaissais pas. Je vais essayer de voir.
Constant99 a écrit :Pour ma part, j'ai un peu la même vision déprimante du monde de l'entreprise. Même si je m'éclatais bien quand j'y étais, parce que j'étais dans une startup sympa, j'avais un peu l'impression de ne vivre que pour ça. Finalement j'ai choisi de ne pas "devenir le plus riche possible" et je fais de la recherche. Je choisis sur quoi je bosse, je fais des trucs potentiellement utiles à la société, je peux passer facilement d'un thème à l'autre, voyager, j'ai du temps libre... en échange d'un salaire un peu plus bas.
Sinon, à part monter une boîte et y consacrer sa vie, ou bien monter une boîte et réussir à la revendre des millions en deux ans, je ne vois pas beaucoup de manières d'obtenir ce que tu veux, c'est à dire de l'argent sans devenir un pion anonyme pour une entreprise.
Ou devenir chercheur et avoir ma boîte à côté, comme un certain nombre de profs que j’ai vu… Mais comme je disais plus haut…
Sinon, j’aimerais lever une ambigüité. Je suis très loin du type qui reste dans son coin, tout déprimé et tout. J’ai toujours eu l’habitude de me battre pour obtenir ce que je veux. Parce qu’au fond, mon complexe n’aurait jamais permis que je reste comme j’étais.
Mais, bon, c’est juste que malgré l’action… Non, en fait c’est que dans ce cas me plonger dans l’action ne résoudrait pas le problème. D’où que j’agis, oui, mais pas seulement. Exemple :
Terrigan a écrit :Aller faire les courses à 18h 30, pile au moment où c'est blindé, c'est vulgaire.
A 18H30, c’est les cours toujours. Les courses, tu vas à 20H00

.
Parallèlement le frigo est vide et ça fait trois soirs que tu manges au macdo, ce qui est vulgaire aussi. ça te parle tout ça, ou tu es blasé rien qu'à y penser???
Ca évoque surtout des souvenirs.
Putain t'as jamais bossé de ta vie
A part les stages.
A part que cette ambition prend vie sous la forme d'un projet à long terme avec plein d'étapes, ça va pas se faire tout seul en méditant sur la vanité de la vie...
Projet en plusieurs étapes que j’ai. Et quand je lis le lien sur Techné que Freeman a donné, je suis encore plus motivé à arriver à l’étape majeure, parce qu’il montre des gens qui font ce que je meure d’envie de faire, fonder ma propre entreprise, mon propre espace, avec mes propres règles. Sauf que je commence à m’inquiéter parce que je n’arrive pas à dépasser une difficulté précise que j’ai depuis une dizaine d’année pour la réussite de mes études.
Il s’avère que vu l’organisation de mes études cette années, je peux essayer de passer outre. Le problème, c’est que de cette manière, je ne suis même plus certain que la réussite me fasse plaisir, puisque je passerais, certes, mais sans parvenir à régler le problème qui m’handicape le plus, et en plus, ça appauvrirait grandement la qualité de mon apprentissage, le profit que je pourrais tirer de ces études, et bien sûr mes résultats. En clair, je vis les études que je suis en train de faire plus comme une corvée qu’avant.
D'autant que dans l’article de LaTribune donné par Freeman, dans l'article de référence qu'il donne, on lit ça :
"Si, en vous levant le matin, votre travail vous apparaît comme une corvée, alors faites autre chose"
Richard Branson
Mais bon, comme je disais, j'ai pas encore joué toute mes cartes.
H.S. :
Constant99 a écrit :J'ai l'impression que dans ta vision du monde, on ne peut jamais faire d'erreur ni faire de bon choix, parce qu'on ne saura jamais ce qu'aurait produit l'alternative.
Mais la vérité, c’est exactement ça ! Bon-mauvais, erreur-juste choix, ne sont vrai qu’à une échelle subjective. Objectivement, on ne peut avoir qu’une rationalité limitée (cf Wiki), dans nos choix ou dans la conception de nos idéaux.