Peur de devenir blazé en grandissant

Note : 25

le 14.10.2012 par Iskandar

26 réponses / Dernière par spimkfler le 10.12.2012, 23h57

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Constant99 a écrit :
FreeMan a écrit : Non, il n'y a rien dans le monde qui justifie d'avoir une vision déprimante !
Même les skyblogs ?
Je plaisante, mais c'est parce que j'ai du mal à répondre quelque chose de sérieux à une affirmation si péremptoire, qui me semble être du domaine de la croyance spirituelle.
En même temps, pourquoi faudrait-il discuter sur tout ? A force de oui-mais/non-mais on ne pose aucune base pour évoluer. La seule chose qu'on gagne c'est de continuer indéfiniment à psychoter.
La croyance surtout de penser qu'on peut avoir la certitude de ce que sera son avenir en se basant sur des écho et des représentations du monde du travail.

Maintenant, si tu me trouve un argument qui justifierait que j'adopte une vision déprimante et que je devienne blasé... je t'écoute attentivement !

Constant99 a écrit :Je suis content pour toi si tu parviens à garder gaieté et optimisme en toute circonstance, mais ça me semble hors de portée du commun des mortels.
Quand ai-je dis ça ? Là tu cherches la polémique plutôt que la compréhension de mes propos !
Au contraire j'ai dit qu'il y avait bien des choses déplaisantes, tristes...

Il y a quand même une sacrée différence entre être attristé par quelque chose qui nous arrive ou qui est arrivé à autrui et être déprimé par une représentation qu'on se fait d'un possible futur qu'on généralise.

Ceci dit, je veux bien admettre que "déprimant" est le mauvais adjectif et dire que j'ai une vision "triste" de la vie d'employé d'entreprise, si c'est mieux pour la discussion... :)
Tout à fait, il s'agit du post d'un mec qui a "peur d'être blasé", qui "s'inquiète", qui a "perdu sa niaque"... je crois pas que ta vision ait été dans ce sens déprimante. Surtout pas si tu as eu la niaque de prendre une voie alternative.

Je dis programmeur parce que c'était le domaine naturel vers lequel je m'orientais, pratiquant la programmation comme loisir. Ça marche évidemment avec la mécanique ou n'importe quoi d'autre.
Tout à fait ! Et mon propos va évidement plus loin que de simplement prouver que ça marche... car je me contre fiche de ce genre de besoin d'avoir raison.

C'était surtout pour dire qu'il y a toujours plus de possibilité d'avenir qu'on ne l'imagine et qu'il est dans notre intérêt de se renseigner plus. Enfin j'ai passé pas mal de temps à développer ce propos dans mes posts précédents...

Je suis d'accord, mais il y a aussi des cas concrets où on sait que si on avait choisi la solution de facilité à un moment, on serait passé à côté de quelque chose.
On passe toujours à côté de quelque chose alors en quoi c'est grave ?
Peut-être que l'expérience et les rencontres de la solution de facilité t'auraient ouvert des possibilités que tu ne pourras jamais avoir dans la voie où tu t'es engagé.
FreeMan a écrit : Maintenant, si tu me trouve un argument qui justifierait que j'adopte une vision déprimante et que je devienne blasé... je t'écoute attentivement !
Je n'ai pas spécialement envie de te pousser à la déprime, c'est toi qui dit qu'on a tort d'être déprimés :)
Je suis d'accord, mais il y a aussi des cas concrets où on sait que si on avait choisi la solution de facilité à un moment, on serait passé à côté de quelque chose.
On passe toujours à côté de quelque chose alors en quoi c'est grave ?
Peut-être que l'expérience et les rencontres de la solution de facilité t'auraient ouvert des possibilités que tu ne pourras jamais avoir dans la voie où tu t'es engagé.
C'est grave si ça nous conduit dans une situation qui nous déplaît. Mais bon, je vais arrêter là parce qu'on doit tous les deux avoir l'impression de parler à un mur. J'ai l'impression que dans ta vision du monde, on ne peut jamais faire d'erreur ni faire de bon choix, parce qu'on ne saura jamais ce qu'aurait produit l'alternative. J'ai un peu l'impression de discuter avec Pangloss, en fait.
Constant99 a écrit :J'ai un peu l'impression de discuter avec Pangloss, en fait.
Merci Constant, grâce à cette phrase et à une rapide recherche sur Wikipédia je me rends compte que je dois relire Candide.

Merci pour la corvée mec. Comme si je n'avais que ça à foutre...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] De rien le 19.10.12, 10h18 par Constant99
Constant99 a écrit :C'est grave si ça nous conduit dans une situation qui nous déplaît.
Allons, tu as surement vécu des situations déplaisantes et tu t'en es remis. :wink:

C'est sur que les mecs fragiles ou dépressifs doivent tout faire pour éviter le moindre désagrément ! :mrgreen:

Constant99 a écrit :Mais bon, je vais arrêter là parce qu'on doit tous les deux avoir l'impression de parler à un mur.
J'ai surtout l'impression qu'on discute pas sur le même plan.

Ma réponse avait pour but d'élargir le cadre et de déclencher un état d'esprit plus constructif que celui d'un mec blazé. Ce qu'a très bien compris Terrigan :D .
Et je dis qu'on a tord d'avoir une vision déprimante, dans le sens qu'on a tord de se laisser aller et de se pousser à la déprime. L'idée est qu'on peut être triste tout en étant suffisamment objectif pour ne pas dramatiser l'avenir. Et évoquer la justification de la déprime est un moyen de faire comprendre ce positionnement objectif.

Du coup, tu me donnes l'impression de chercher à polémiquer, à jouer au jeu de celui qui dit le plus vrai ou qui pointe le plus d'incohérences ou à la joute linguistique... parce que tu me sembles avoir l'intelligence pour comprendre ce point de vue mais que tu réponds à côté.

Constant99 a écrit :J'ai l'impression que dans ta vision du monde, on ne peut jamais faire d'erreur ni faire de bon choix, parce qu'on ne saura jamais ce qu'aurait produit l'alternative.
Ce n'est qu'une impression parce que je n'ai pas relié ces deux propositions et je ne vois pas ce qui te permet d'extrapoler ça.

Je ne dis pas qu'on ne peut pas faire d'erreur, je dis juste qu'un choix différent à notre idéal n'est pas une fatalité et qu'elle peut amener à de grandes choses.
Parce qu'il faut relativiser et arrêter de flipper en pensant à son avenir en croyant qu'au moindre choix on risque de foutre sa vie en l'air. Il peut y avoir de bonnes surprises et on peut très bien changer de direction si on se trompe.

En fait je n'exclus pas le fait qu'on puisse choisir d'éviter ce qui nous déplait. Ca serait le comble puisqu'il m'arrive d'appliquer ce principe. Je veux faire comprendre que ce qui nous déplait est peut-être fondé sur des à priori et qu'on peut s'ouvrir des portes en creusant plus.
Un peu comme les mecs qui se font des montagnes du SPU et qui vont devenir des accros au SPU après avoir essayé. Une situation qui nous déplait alors qu'on ne l'a jamais vécue n'est pas forcément déplaisante quand on la vie !


Enfin, je dis que nos choix professionnels ne se résument pas à une condition binaire employé-malheureux/indépendant-heureux. Il y a énormément d'éléments qui rentrent en jeu : la ville, le domaine d'activité, la société, les collègues, le salaire, le type de contrat...

Après chacun est libre de limiter sa vision du monde et de se dire que c'est la merde pour se prouver qu'il est soit un martyr qui peut se permettre d'être blasé, soit un héros qui peut être fier de lui ! :lol:
Pfff… Lol. Lire vos réponses et prendre le temps de bien réfléchir m’a fait réaliser que j’avais déjà la solution à mon problème depuis un moment.
Terrigan a écrit :@Iskandar: Bon, t'en dis quoi?
Ben déjà, je tiens à remercier tous ceux qui ont pris le temps de me répondre. Ensuite, pour les réponses, je mettrai un peu de temps parce que je ne veux pas répondre à chaud, pour prendre le temps de réfléchir à vos réponses. Bon, passons aux choses sérieuses.
Minamimoto a écrit :Il n'y a pas de maturité liée à l'âge tu sais, un gamin de 17 piges peut très bien te donner des pistes qui te conviennent mieux que des anciens de 40 ans.
Je me reconnais un peu dans ta situation, et je ne prétend donc pas être ce gamin, mais je voulais juste éviter que tu te fermes des portes à cause de préjugés sur l'âge
Terrigan t’a répondu, et je le plussoie complètement. Pour insister, oui, je suis d’accord dans l’absolu. En fait, ce qui compte, c’est l’expérience de différentes situations. Et le recul et la réflexion qu’il y a derrière, l’expérience alimentant la réflexion et l’intelligence, ce qui améliore le recul, ce qui forme une boucle, etc… Le truc, c’est que généralement, faut un certain âge pour avoir multiplié les expériences. D’où que…

@Freeman:

En fait, il y a plusieurs choses sur lesquelles j’aimerais revenir sur ton post.
Freeman a écrit :
Iskandar a écrit :Pourquoi ce manque de confiance en le monde du travail ? Ben, parce qu’une entreprise a besoin que vous fassiez ce qui est demandé, pas plus pas moins, sachant qu’un surcroît de travail de votre part n’aura finalement que des répercussions très faibles en vrai, parce qu’ en entreprise, ce qui compte, c’est le travail de groupe, et ceux dont les décisions comptent, c’est ceux qui dirigent ce travail. Où les possibilités de développement personnel sont… très fluctuantes et moyennes on va dire, parce que dans la lumière, c’est l’entreprise, vous, vous êtes dans l’ombre qui n’intéresse personne, alors c’est à vous de vous adapter à la situation. Bref, un manga où vous n’êtes pas dans l’équipe du héros, même pas dans celle du méchant… Enfin, un monde où la confiance est quelque chose qui s’évalue à chaque instant, comme une cotation en temps réel, sachant que celui qui est sur le siège éjectable sans parachute, c’est vous, parce qu’encore une fois, la star sous les projecteurs, c’est l’entreprise, pas vous.
Visiblement tu as un gros besoin de reconnaissance et de valorisation. En gros tu transferts les problèmes que tu n'a pas résolus dans ton avenir professionnel.
D'ailleurs notre société qui a remplacé les valeurs sociales par le star-system amplifie ce besoin de reconnaissance et de valorisation. On le cherche à l'extérieur alors qu'il se trouve à l'intérieur.
T'accepter toi-même te protège de l'instabilité que cause la recherche de validation.
Avec en plus après :
Mais je crois que le fond du problème est que tu ne sais pas être heureux et que tu cherches désespérément à trouver une solution dans les modèles des autres (attention au complexe d'infériorité).
Le point sur lequel j’aimerais absolument revenir.

Bon, j’avoue que je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il sorte ici. Pour être franc, oui, j’avais une pathologie (au sens propre) à ce niveau, qui a détruit ma jeunesse, au point où je me demande sérieusement si on ne peut pas effectivement parler de complexe d’infériorité. J’ai eu un très gros déclic il y a un an, et ai bien progressé (je pense) sur ce point depuis. D’où ma surprise et mon agacement en lisant ces lignes. D’où aussi que je voulais te demander comment quelqu’un selon toi avec un besoin de reconnaissance et de satisfaction « moyen » aurait présenté la chose, vivrait ou verrait les choses.
Et oui, mon agacement est d’autant plus profond que si je suis honnête, je n’ai pas d’argument pour parer ça :
tu ne sais pas être heureux et que tu cherches désespérément à trouver une solution dans les modèles des autres
Oui, je suis malheureux. Mais bon, là, je ne vois pas comment faire pour, et je finis par me demander si justement par conséquence je ne suis pas plus ou moins consciemment à la recherche d’une solution dans les modèles des autres, comme tu disais…
Attention tout de même : j’essaie de régler les problèmes qui m’handicapent. Mais ça met du temps (je patine pas mal, oui), et dans l’entre-deux, je traverse parfois des phases pas toujours évidentes.

Bon, maintenant, le cœur de mon problème. En fait, effectivement, les boulots des gens autour de moi ne me correspondent pas. Mais effectivement comme me l’a dit Freeman, et comme quelqu’un me l’avait fait remarquer une fois, la vie professionnelle est très diversifiée.
Le truc en fait, est que ma personnalité fait que je suis plutôt un stratège dans l’âme. Ce qui va m’attirer, c’est de mettre en place des stratégies originales vers un but précis. Ainsi, un des personnages de fiction (même si je suis très conscient de la part de caricature), auquel je m’identifie le plus est celui-ci:

Image
Hiruma, quaterback des Demon Devil Bats du manga Eyeshield 21

Défini comme ça, je pense effectivement pouvoir trouver facilement des secteurs qui m’attireront (en y pensant rapidement, je pense que le conseil le ferait, mais il me faudrait approfondir, même pour en trouver d’autres). Tandis que d’autres, comme les métiers liés au contrôle par exemple, bah…
Bon, mais ça, c’est pour l’objectif à long terme.
A court terme… Actuellement, j’ai une difficulté pour réussir mes études que je n’arrive pas à surmonter. Mais disons que depuis hier, il y a une carte que j’aimerais tenter…. Donc sur cette partie, je reviendrai une autre fois.

Will Hunting je ne connaissais pas. Je vais essayer de voir.

Constant99 a écrit :Pour ma part, j'ai un peu la même vision déprimante du monde de l'entreprise. Même si je m'éclatais bien quand j'y étais, parce que j'étais dans une startup sympa, j'avais un peu l'impression de ne vivre que pour ça. Finalement j'ai choisi de ne pas "devenir le plus riche possible" et je fais de la recherche. Je choisis sur quoi je bosse, je fais des trucs potentiellement utiles à la société, je peux passer facilement d'un thème à l'autre, voyager, j'ai du temps libre... en échange d'un salaire un peu plus bas.

Sinon, à part monter une boîte et y consacrer sa vie, ou bien monter une boîte et réussir à la revendre des millions en deux ans, je ne vois pas beaucoup de manières d'obtenir ce que tu veux, c'est à dire de l'argent sans devenir un pion anonyme pour une entreprise.
Ou devenir chercheur et avoir ma boîte à côté, comme un certain nombre de profs que j’ai vu… Mais comme je disais plus haut…

Sinon, j’aimerais lever une ambigüité. Je suis très loin du type qui reste dans son coin, tout déprimé et tout. J’ai toujours eu l’habitude de me battre pour obtenir ce que je veux. Parce qu’au fond, mon complexe n’aurait jamais permis que je reste comme j’étais.
Mais, bon, c’est juste que malgré l’action… Non, en fait c’est que dans ce cas me plonger dans l’action ne résoudrait pas le problème. D’où que j’agis, oui, mais pas seulement. Exemple :
Terrigan a écrit :Aller faire les courses à 18h 30, pile au moment où c'est blindé, c'est vulgaire.
A 18H30, c’est les cours toujours. Les courses, tu vas à 20H00 :D .
Parallèlement le frigo est vide et ça fait trois soirs que tu manges au macdo, ce qui est vulgaire aussi. ça te parle tout ça, ou tu es blasé rien qu'à y penser???
Ca évoque surtout des souvenirs.
Putain t'as jamais bossé de ta vie
A part les stages.
A part que cette ambition prend vie sous la forme d'un projet à long terme avec plein d'étapes, ça va pas se faire tout seul en méditant sur la vanité de la vie...
Projet en plusieurs étapes que j’ai. Et quand je lis le lien sur Techné que Freeman a donné, je suis encore plus motivé à arriver à l’étape majeure, parce qu’il montre des gens qui font ce que je meure d’envie de faire, fonder ma propre entreprise, mon propre espace, avec mes propres règles. Sauf que je commence à m’inquiéter parce que je n’arrive pas à dépasser une difficulté précise que j’ai depuis une dizaine d’année pour la réussite de mes études.
Il s’avère que vu l’organisation de mes études cette années, je peux essayer de passer outre. Le problème, c’est que de cette manière, je ne suis même plus certain que la réussite me fasse plaisir, puisque je passerais, certes, mais sans parvenir à régler le problème qui m’handicape le plus, et en plus, ça appauvrirait grandement la qualité de mon apprentissage, le profit que je pourrais tirer de ces études, et bien sûr mes résultats. En clair, je vis les études que je suis en train de faire plus comme une corvée qu’avant.

D'autant que dans l’article de LaTribune donné par Freeman, dans l'article de référence qu'il donne, on lit ça :
"Si, en vous levant le matin, votre travail vous apparaît comme une corvée, alors faites autre chose"

Richard Branson

Mais bon, comme je disais, j'ai pas encore joué toute mes cartes.

H.S. :
Constant99 a écrit :J'ai l'impression que dans ta vision du monde, on ne peut jamais faire d'erreur ni faire de bon choix, parce qu'on ne saura jamais ce qu'aurait produit l'alternative.
Mais la vérité, c’est exactement ça ! Bon-mauvais, erreur-juste choix, ne sont vrai qu’à une échelle subjective. Objectivement, on ne peut avoir qu’une rationalité limitée (cf Wiki), dans nos choix ou dans la conception de nos idéaux.
Iskandar a écrit :Bon, j’avoue que je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il sorte ici. Pour être franc, oui, j’avais une pathologie (au sens propre) à ce niveau, qui a détruit ma jeunesse, au point où je me demande sérieusement si on ne peut pas effectivement parler de complexe d’infériorité. J’ai eu un très gros déclic il y a un an, et ai bien progressé (je pense) sur ce point depuis. D’où ma surprise et mon agacement en lisant ces lignes.
A vrai dire, quand j'ai parlé de problème je ne pensais pas dans le sens de pathologie. Je mets beaucoup de pincettes sur ce type d'(auto)diagnostique parce qu'il y a très souvent des crises psychologiques naturelles (cf. Erikson) qu'on aggrave à force de se focaliser dessus.

Essaies donc de ne pas en faire tout un fromage ! Le besoin de reconnaissance et de valorisation est lié à la construction de notre identité sociale, et comme je le disais, il est exacerbé par la société actuelle. Il tend quand même à s'atténuer avec la prise d'autonmie et l'expérience. Sauf si tu es entouré de gens toxiques qui te transmettent leurs névroses ou que tu te bloque dessus.

Iskandar a écrit :D’où aussi que je voulais te demander comment quelqu’un selon toi avec un besoin de reconnaissance et de satisfaction « moyen » aurait présenté la chose, vivrait ou verrait les choses.
Déjà tu refais l'erreur de chercher comment les autres auraient présenté la chose !

Pour répondre a ta question, les autres ne présentent pas les choses si différamment que toi. Tu as présenté la reconnaissance et la valorisation comme l'objectif de ton avenir professionnel. Une autre personne aurait pu mettre en avant le salaire, la renomée de l'entreprise, la difficulté du travail...
Par contre, tu n'en a pas du tout parlé, ce qui me laisse penser que tu te focalises tellemnent sur la reconnaissance que tu occultes les autres besoins dont les besoins fondamentaux de survie et de sécurité (cf. Pyramide de Maslow).

Iskandar a écrit :Oui, je suis malheureux. Mais bon, là, je ne vois pas comment faire pour, et je finis par me demander si justement par conséquence je ne suis pas plus ou moins consciemment à la recherche d’une solution dans les modèles des autres, comme tu disais…
Attention tout de même : j’essaie de régler les problèmes qui m’handicapent. Mais ça met du temps (je patine pas mal, oui), et dans l’entre-deux, je traverse parfois des phases pas toujours évidentes.
Y'a pas de secrets, si tu es dans une impasse tu dois penser différemment et tester de nouveaux comportements. Parce que si tu n'arrive pas résoudre un problème, c'est soit parce que ton raisonnement est mauvais, soit parce qu'il te manque des données.

Une autre piste peut être l'apprentissage émotionnel. Je parle de ça parce que bon nombre de personnes très analytiques ont du mal avec leur vie émotionnelle. Soit parce qu'ils sont hypersensibles et qu'ils compensent par une ultra-rationnalité pour détourner leur attention de leurs émotions. Soit parce qu'à force de sacraliser la logique et la raison, ils rejettent ou se coupent de leurs émotions. Dans l'hypothèse où tu nierais tes émotions, tu ressentirais moins de joie, tu ressentirai plus de mal-être car tu rejetterai une partie de toi, et tu ferai plus d'erreurs car les émotions sont impliqués dans le raisonnement et la prise de décision (cf. Damasio)

Iskandar a écrit :Bon, maintenant, le cœur de mon problème. En fait, effectivement, les boulots des gens autour de moi ne me correspondent pas. Mais effectivement comme me l’a dit Freeman, et comme quelqu’un me l’avait fait remarquer une fois, la vie professionnelle est très diversifiée.
Le truc en fait, est que ma personnalité fait que je suis plutôt un stratège dans l’âme. Ce qui va m’attirer, c’est de mettre en place des stratégies originales vers un but précis.
Tu me fais penser à un mec qui est un leader dans l'âme mais qui refuse de prendre le leadership par peur de se planter, peur d'être mal perçu, peur d'être différent... Jusqu'au jour où il réalise que ce qu'il a toujours voulu était d'accepter de dépasser ces peurs pour prendre le leadership !

Évidemment il faut que tu fasses ce qui t'attires, mais ça n'est pas ça le plus dur. Le plus dur est d'être capable d'ajourner la satisfaction de tes besoins et relativiser la frustration qui en découle. C'est une chose qui manque de plus en plus dans notre société où on veux tout et tout de suite, même quand la situation ne le permet pas.
Dans ton cas ça serait d'être capable de bien vivre une situation avec peu de reconnaissance pour aboutir une situation avec une forte reconnaissance. A moins que tu te satisfasses de la reconnaissance de ton entourage ou dans des loisirs ou activités associatives... mais la capacité à patienter et à relativise ta situation te servira toujours à mieux vivre.

Iskandar a écrit :Défini comme ça, je pense effectivement pouvoir trouver facilement des secteurs qui m’attireront (en y pensant rapidement, je pense que le conseil le ferait, mais il me faudrait approfondir, même pour en trouver d’autres). Tandis que d’autres, comme les métiers liés au contrôle par exemple, bah…
Bon, mais ça, c’est pour l’objectif à long terme.
Tu vois qu'il y a plein de possibilité ! :-)

Iskandar a écrit :A court terme… Actuellement, j’ai une difficulté pour réussir mes études que je n’arrive pas à surmonter. Mais disons que depuis hier, il y a une carte que j’aimerais tenter…. Donc sur cette partie, je reviendrai une autre fois.
Qui ne tente rien n'a rien. ;-)

Iskandar a écrit :Will Hunting je ne connaissais pas. Je vais essayer de voir.
Regarde-le ! Comme ça on pourra en discuter. :-)
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Inskandar (l'auteur) est juste un type qui est entrain de vivre une "crise", et c'est une bonne chose. En effet, le monde veut te faire comprendre quelque chose, et ces crise là veulent te faire comprendre quelque chose que tu dois regler.

Je m'identifie complètement à ce que tu racontes. Je pense que tu es un idéaliste, et que tu rève d'un monde qui serais comme tu l'imagine, avec toutes les valeurs auquelles tu tiens. Tu aspire à grand, à quelque chose qui a du sens, et tu as besoin de savoir que ce que tu fais a du sens pour le le faire, sinon tu va finir par abandonner et etre "blazé".

Et ces avec ces crises là que tu vas apprendre à te connaitre, crois moi c'est pas si mal. tu commence à chercher le sens de ta vie, moi c'est que j'appel ton destin, ce pourquoi tu aspire. Tu ne veut pas te contenter de réaliser des taches abrutissantes, sans sens profond, à jouer l'hypocrisie avec les collegues, à discuter betement de tout et n'importe quoi avec les collègues devant la machine à café.

et je comprend parfaitement. Tu veux apprendre tout les jours, et etre meilleurs tous les jours, et je pense que tout comme moi, tu marche par CHALLENGES, et que tu a besoin d'une vie INTENSE en émotions.

Un conseil:
Apprend à te connaitre, laisse le temps faire, trouve ta voie et lance toi. Ne cherche surtout pas à faire comme tout le monde, Dieu à un destin pour chacun de nous.

PEACE
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